[EXT SGH]
(Vue sur la ville de Seattle)
VOIX OFF (Meredith) : Il y avait une statue porte bonheur sur mon campus universitaire. Une tradition ancestrale veut que les étudiants lui frottent le nez pour avoir de la chance.
[INT SGH]
(Plan sur le tableau où une personne est en train de noter)
(Plan sur Meredith et Addison en train de se préparer pour le bloc)
VOIX OFF (Meredith) : Ma camarade de chambre, en première année, croyait au pouvoir de la statue et elle tenait absolument à aller lui frotter le nez avant chaque examen.
(Addison met toutes ses bagues sur une épingle à nourrice qu’elle accroche à sa blouse)
(Plan sur Burke dans un bloc opératoire)
BURKE : Vous êtes sûr que mes calots n’étaient pas dans la livraison de la blanchisserie ?
INFIRMIERE DE BLOC : J’ai vérifié trois fois.
BURKE : Vous en êtes sûre ?
INFIRMIERE DE BLOC : Oui, certaine
VOIX OFF (Meredith) : Elle aurait mieux fait d’étudier. Elle n’a même pas été acceptée en deuxième année.
(Burke se fait craquer la nuque)
VOIX OFF (Meredith) : Mais, le fait est que nous avons tous nos petites superstitions.
(Plan sur Derek sur le point d’opérer)
DEREK : Très bien. C’est une belle matinée pour sauver des vies. Allons-y.
(Plan sur Bailey, elle aussi est sur le point de commencer une chirurgie)
VOIX OFF (Meredith) : SI ce n’est pas croire en des statues porte bonheur, c’est éviter de marcher sur les fissures du trottoir ou toujours mettre sa chaussure gauche en premier.
BAILEY, s’étirant avant de commencer : Bon.
VOIX OFF (Meredith) : Toucher du bois
BAILEY : Lame de 10
(Plan sur le bloc où Addison et Meredith sont en train d’opérer.)
VOIX OFF (Meredith) : Ne pas passer sous une échelle.
(Plan sur le bloc où Burke est en train d’opérer assister de Cristina et Izzie)
BURKE : Electrode.
(Cristina lui tend les électrodes)
BURKE : 10 joules.
(Plan sur le bloc où Derek est en train d’opérer)
ANESTHESISTE : Il fait une réaction. Je dois lui enlever.
DEREK : Je suis au milieu de son cerveau.
(Plan sur la chirurgie de Bailey)
BAILEY : On est en train de le perdre.
(Plan sur le bloc où Derek vient de perdre son patient)
(Plan sur le bloc où Burke vient de perdre son patient)
(Plan sur le bloc où Bailey vient de perdre son patient)
BAILEY : Heure du décès.
(Plan sur le bloc où Burke vient de perdre son patient)
BURKE : Heure du décès.
(Plan sur le bloc où Derek vient de perdre son patient)
DEREK : Heure du décès.
(Plan sur le bloc où Addison vient de perdre son patient)
ADDISON : Prononcer l’arrêt Grey.
VOIX OFF (Meredith) : La dernière chose qu’on souhaite c’est offenser les dieux.
MEREDITH : Heure du décès : 8h17.
(Plan sur les vestiaires des internes où se trouvent Meredith, Georges, Izzie et Cristina.)
GEORGES : Quatre interventions, quatre patients décédés. La journée vient de commencer. (A Cristina) Oh, je peux en avoir ?
CRISTINA : Non ! T’es dans mon appartement tu vas pas en plus être dans ma bouffe !
GEORGES : Le docteur Burke m’a donné une barre protéinée ce matin.
CRISTINA : Il se prépare son déjeuner, fais la même chose !
IZZIE : j’ai parlé au gars de la morgue,
MEREDITH : Celui avec la grosse barbe ?
IZZIE : Non, celui avec le truc aux dents. Il a dit que les décès au court des opérations surviennent toujours par trois ou sept. Donc, il va y en avoir trois de plus avant minuit.
CRISTINA : Oh d’accord. Si ça vient du gars de la morgue qu’a des chicots….
IZZIE : Hum c’est le gars de la morgue tu sais alors, la mort c’est un sujet qu’il maitrise.
MEREDITH, à Georges : Tu as fait tomber ça.
(Georges l’ignore et part)
MEREDITH : Il continue à m’ignorer.
CRISTINA : Ignore le aussi.
MEREDITH : Derek a dit que je devrais m’excuser jusqu’à ce qu’il m’écoute.
CRISTINA : Derek a dit ?
MEREDITH : C’est un bon conseil. C’est mon ami. C’est un bon conseil d’ami.
IZZIE : Si tu avais été…. (Elle est interrompue par Alex)
ALEX : Viens voir.
IZZIE : Quoi ?
ALEX : Tu t’es sauvé cette nuit.
IZZIE : Oui, Je…. Je pouvais pas dormir.
(Bailey entre dans le vestiaire)
BAILEY : Aller on se bouge !
MEREDITH : Où ça ?
BAILEY : Aux urgences.
GEORGES : Nous tous ?
BAILEY : Nous avons tous eu des décès, il est temps d’aller sauver des vies.
(Ils se dirigent tous vers les urgences. Bailey se fait interpeller par Addison)
ADDISON : Euh… Docteur Bailey ? Tenez !
BAILEY : Qu’est-ce que c’est ?
ADDISON : Un chocolat chaud. C’est un rituel qu’on avait à New-York. Sur quatre interventions, quatre décès. J’ai pensé qu’un gri-gri nous serait utile à tous.
BAILEY, suspecte : Le chocolat est un gri-gri ? De quelle façon ?
ADDISON : Oh arrêtez ! Il ne faut pas douter du chocolat ! Allez-y. Meredith ? Merci pour votre aide au bloc ce matin.
MEREDITH : Oh ! Merci à vous Addison.
(Derek observe la scène)
ADDISON : Bon eh bien merci.
MEREDITH, en s’éloignant : De rien.
ADDISON, à Derek : Tiens.
DEREK : Gri-gri ?
ADDISON : Ouais.
DEREK : T’en as donné un à Meredith ?
ADDISON : Exact. Par esprit d’amitié. Quoi ? On est plus amis avec Meredith désormais ?
DEREK : Si si on l’est. Meredith et moi on est amis.
ADDISON : Oui et nous deux on est mariés alors par personne interposée, elle et moi, on est amies.
DEREK : C’est très sympa de ta part
ADDISON : Oui.
DEREK : Tu n’as pas à faire ça. Moi je n’irai absolument pas copiner avec Mark.
ADDISON : Moi non plus. Alors, finit ton gri-gri avant qu’un autre patient meurt.
DEREK : Hum.
(Plan sur Meredith mettant son chocolat chaud à la poubelle)
(Plan sur Burke au téléphone avec la blanchisserie)
BURKE, au téléphone : IL y en avait une dizaine avec des notes de musiques, des figures géométriques. On vous les a envoyés hier soir.
(Burke arrive au niveau du tableau des chirurgies où se trouve aussi Richard.)
RICHARD : Désolée pour votre chirurgie valvulaire de ce matin.
BURKE, toujours le téléphone à l’oreille : Il ne trouve pas mes calots. C’est pas croyable !
RICHARD : Il y a une rumeur idiote qui circule à propos la fatalité des décès par trois ou sept.
BURKE, au téléphone : Vous êtes sûr qu’ils ont été envoyés dans cet hôpital ?
RICHARD : Combien d’interventions annulées aujourd’hui ?
INFIRMIERE : Ça c’est la troisième.
RICHARD : Quelles sont les raisons données par les chirurgiens ?
BURKE, au téléphone : Parce que je préfère mes calots, c’est simple !
RICHARD : Vous n’allez pas annuler vos interventions parce que vous n’avez pas vos propres calots, compris ? Vous m’entendez ?
BURKE : Je n’essaie pas de les annuler ! (Au téléphone) Non, non, non ! La question est quand allez-vous les retrouver ?
RICHARD, à l ‘infirmière : Personne ne change ca tableau sans être venus me voir ! Personne !
(Plan sur les internes aux urgences avec Bailey. Les urgences sont calmes, il n’y a personne)
CRISTINA : Génial ! Il n’y a pas de plaies, pas de sangs, aucune vie à sauver, c’est mort !
BAILEY : Est-ce que c’est bien ce que tu as dit ?
GEORGES : Oui, c’est bien ce qu’elle a dit.
IZZIE : Cristina !
CRISTINA : Quoi ?
GEORGES : Tu as dit un truc défendu.
IZZIE : Oui, c’est comme porter du vert dans un théâtre.
CRISTINA : Rho pitié ! Vous croyez que parce qu’une personne dit que c’est mort, c’est justement ce qu’il….
(A ce moment-là, deux dames rentrent aux urgences. L’une d’elle vomit du sang)
DAME : Quelqu’un peut nous aider s’il vous plait ? Elle tousse du sang !
BAILEY : O’malley tu t’en charges !
(Les biper d’Izzie et Alex se mettent à sonner)
ALEX : Denny Duquette.
IZZIE : J’y vais.
ALEX : C’est mon patient !
BAILEY : C’est bon ! C’est votre patient à l’un et à l’autre.
INFIRMIRE, raccrochant le téléphone : On nous en amène deux.
(Plan sur le parking des urgences où deux ambulances viennent d’arriver.)
BAILEY : Euh…Yang, le premier pour toi. Grey, tu prends le numéro deux.
(Plan précis sur l’ambulance numéro une)
AMBULANCIER : Allons-y.
AMBULANCIERE, sortant le patient de l’ambulance : Jesse Fannon, 32 ans, conducteur sans ceinture dans une collision par l’arrière. Le pare-brise s’est fissuré sous le choc. Tension à 120, pouls à 75.
BAILEY : Qu’est-ce que tu préconises Yang ?
CRISTINA : Un premier puis un second bilan. Euh….Un scan crâne et une radio.
BAILEY : Bien. Appelle Sheperd quand tu y seras.
JESSE : Attendez. Je compte les coups de sirènes pour le moment. On pourra y aller quand on sera à 33.
AMBULANCIERE : Et il semble avoir des toc aussi.
(Plan sur l’ambulance numéro deux dont Meredith s’occupe)
AMBULANCIER : Nikki Ratlin, 30 ans, tension instable au relevage. Se plaint de douleurs aux jambes et au thorax.
MEREDITH : Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
NIKKI : Un éclair m’a foudroyé !
(Meredith rentre avec Bailey et sa patiente aux urgences suivit de près par Cristina et son patient)
CRISTINA : Ça s’écrit comment coïncidence ?
[Générique]
(Plan sur Nikki aux urgences. Bailey et Meredith sont en train de l’ausculter.)
NIKKI : Mon horoscope disait : « restez chez vous bien au chaud ». Je n’ai rien écouté. C’était pourtant assez clair. D’accord. Je crois qu’il aurait dû dire : « Ne sortez pas aujourd’hui sauf si vous voulez être frappé par la foudre ! »
BAILEY : Ecoutez, à vrai dire, vous n’avez aucun signe de blessures faites par la foudre.
NIKKI : C’était bien un signe. C’est certain, être frappé par la foudre, c’est un signe. Le signe que je n’aurai pas dû sortir de chez moi.
MEREDITH : Normalement, chez les personnes ayant été frappé par la foudre, il y a une plaie au point d’entrée et de sortie de l’éclair dans le corps.
NIKKI : Eh bien, en fait, je n’ai pas été réellement frappée c’est l’arbre qui l’a été et qui est tombé sur moi.
MEREDITH : Un arbre vous est tombé dessus ?
NIKKI : C’était peut-être rien qu’une branche de cet arbre. Peu importe, en fait, c’est la même chose finalement !
BAILEY : Non. En réalité, pour les soins, ça fait une énorme différence. Et ce serait vraiment une très bonne chose si à partir de maintenant, vous nous disiez la vérité.
NIKKI : Vous voulez connaître la vérité ? Mon petit-ami adore cet arbre alors, je crois qu’il va devenir dingue ! (Elle rit.)
(Plan sur Richard. Georges arrive pour lui parler.)
GEORGES : Chef ? Il y a une Madame Warner aux admissions, elle demande à vous voir.
RICHARD : Qui ça ?
GEORGES : Euh….Olive Warner.
(Ils montent tous les deux dans un ascenseur)
GEORGES : La cinquantaine, elle est pas très grande. Elle a dit qu’elle vous connaissez depuis trente ans.
RICHARD : Vous voulez parler d’Ollie ?
GEORGES : Ouais, c’est ça. Euh….Ollie Warner, elle a présenté une hémorragie digestive haute et elle a eu un shunt intrahépatique il y a un mois pour des varices œsophagiennes.
(Ils sortent de l’ascenseur. En sortant de l’ascenseur Richard voit Ollie sur un brancard dans le couloir. Elle est avec un infirmier)
INFIRMIER : Ça devrait vous soulagez maintenant.
OLLIE : Merci.
RICHARD, à Georges : Ça ira. Je vous remercie O’malley.
GEORGES : Je reste pour vous aider monsieur.
RICHARD : Non merci. Je vais m’en occuper.
(Georges s’éloigne et Richard s’avance vers Ollie)
RICHARD : Ollie !
OLLIE : Hum ! Bonjour Richard. Contente dde te voir.
(Plan sur la chambre de Denny Duquette. Izzie est en train d’écouter le cœur et les poumons de Denny au stéthoscope. Alex est lui aussi présent dans la chambre et complète le dossier sur ordinateur)
ALEX : Tachycardie sinusale, fibricule, saturation 75.
IZZIE : J’entends des râles très distincts.
DENNY : Ouais. On dirait un train de marchandise qui roule à fond.
IZZIE : Ça fait mal à quel point ?
DENNY : Sur une échelle de 10 ? Environ 5 ou 6 peut-être.
ALEX : Ce qui veut dire 7 ou 8 si vous n’étiez pas en train d’impressionner votre médecin.
DENNY : J’ai entendu dire que quatre patients étaient morts au bloc ce matin et que vous devriez en perdre trois de plus.
ALEX : C’est une infirmière qui vous a dit ça ?
DENNY : Je ne révèle jamais mes sources. Je tiens surtout à éviter d’aller au bloc. (Alex et Izzie échange un regard) J’aime pas trop ces regards.
IZZIE, s’asseyant sur le lit de Denny : Ça pourrait bien être une embolie pulmonaire, une petite complication de la chirurgie cardiaque. On va en parler au docteur Burke.
(Alex se racle la gorge et Izzie se relève)
(Plan sur Meredith et Cristina dans un ascenseur. Chacun d’elle est avec son patient : Meredith est avec Nikki et Cristina est avec Jesse)
MEREDITH, à Cristina : J’ai eu un chocolat chaud, cadeau de la Sheperd, c’est elle qui me l’a donné. C’est son gri-gri.
CRISTINA : Je déteste les personnes qui disent gri-gri.
NIKKI, se mêlant de la conversation : Moi je dis gri-gri.
JESSE, qui a un toc, se met à prononcer le mot gri-gri trente-trois fois.
MEREDITH : Je l’ai pas bu en tout cas.
NIKKI : Vous n’êtes pas obligé d’honorer également le gri-gri des autres.
CRISTINA : Vous n’êtes pas des amis ?
MEREDITH : Je le suis, avec lui. Je dois forcément l’être avec elle aussi ?
NIKKI : Non ! Bien sûr que non !
CRISTINA : Peut-être bien.
(L’ascenseur est arrivé. Meredith sort avec Nikki)
MEREDITH, se tournant vers Cristina : Je vais dire au psy de venir.
CRISTINA : Oui, bonne idée.
(Plan sur Nikki. Callie est en train de réparer sa jambe)
NIKKI, hurlant.
CALLIE : Voilà, c’est bientôt fini.
NIKKI, souffrant : Oh ! J’aurai jamais du sortir de chez moi ! Mais, je voulais faire une surprise à mon petit-ami avant qu’il aille en cours. Il a un examen très important aujourd’hui et je voulais lui souhaiter bonne chance.
(Georges entre dans la pièce)
GEORGES : Docteur Torres. Bonjour. Enchanté. (A Callie) Est-ce que vous voulez de l’aide ?
CALLIE : C’est plus la peine Georges ?
GEORGES : Comment ça ? Ici ou… ?
CALLIE : Quand une jolie fille vous donne son numéro on appelle en général.
NIKKI : Oui.
GEORGES, murmurant : Bah justement j’y pensais.
CALLIE : Trop tard.
NIKKIE : Aie aie aie. Ne la laissez pas tomber. Enfin, si vous tenez à elle.
(Meredith rentre dans la pièce)
GEORGES, sortant de la pièce : Oh… Euh… Je m’en vais.
(Callie regarde Meredith)
NIKKI : C’est plus compliqué que ça en à l’air.
CALLIE : Nikki, le docteur Grey est là. C’est elle qui va vous emmener passer à scanner. Mais, avant, il faut que je vous pose une question. Vous avez des tas de bleus sur le côté gauche. Vous êtes sûre qu’une branche a causée tout ça ?
NIKKI : Vous croyez que mon petit-ami a fait ça ? Il ne ferait jamais de mal à une femme. Jamais.
CALLIE : hum hum. Y’a peu de chances que ce soit due à une branche d’arbre.
NIKKI : Ca va ! D’accord. Vous allez sans doute croire que je suis vraiment bizarre mais, je venais juste de monter dans l’arbre quand l’orage a éclaté et je suis tombée.
CALLIE : Vous montez dans un arbre pendant un orage ?
NIKKI : Je voulais que ce soit une surprise, vous savez, pour mon petit-ami, et…j’ai juste…je devais vois si son psychopathe de chien était dans le jardin parce qu’il se met à aboyer et fait le fou. C’est sûr, ça a l’air vraiment bizarre.
CALLIE : Non.
MEREDITH, riant : Non, du tout.
NIKKI : Et finalement, il était même pas là.
MEREDITH : Le chien ?
NIKKI : Non, mon petit ami. Il était même pas chez lui. J’aurai jamais dû sortir de chez moi.
(Plan sur Derek mangeant une barre de céréales. Cristina est au bureau et l’interpelle quand il passe.)
CRISTINA : Docteur Sheperd ?
DEREK, la bouche pleine : Hum ?
CRISTINA : J’ai un homme de 32 ans avec une plaie au crâne et un toc sévère.
DEREK : Oh. Est-ce que tu as demandé un avis psy ?
CRISTINA : Oui.
DEREK : Dis-moi quand tu as le scan.
CRISTINA : D’accord.
DEREK, s’en allant : Merci
(Cristina retourne à ses occupations. Burke arrive à son tour)
BURKE : Salut.
CRISTINA : Ça va ? Euh… Désolée que tu aies perdu ton patient ce matin.
BURKE : Oh ! Merci. La blanchisserie a perdu mes calots.
CRISTINA : C’est regrettable mais, je t’assure que c’est pas à cause de ça que ce gars est mort !
BURKE : Oui, je le sais. Seulement, je préfère opérer en portant les miens. Question de confort, je dirai.
CRISTINA : Eh bien….Je préfère voir Georges en dehors de notre appartement, c’est simplement une question de confort aussi.
BURKE : Soit plus claire.
CRISTINA : Tu sais….Euh… Je dois avoir un de te calots dans mon casier.
BURKE : Pourquoi tu as un de mes calots dans ton casier ?
CRISTINA : Peu importe ! L’important c’est…c’est que j’ai décidé de le garder un peu en otage. Alors, tu jettes Bambi dehors et tu le récupère.
BURKE : J’ai un peu de mal avec les ultimatums.
CRISTINA : Hum. Tu peux peut-être voir ça plus comme un échange.
(Cristina s’éloigne laissant Burke devant les ascenseurs. A ce moment-là, Georges sort de l’ascenseur)
GEORGES : Ah, docteur Burke ? J’ai un peu de temps libre. Vous avez quelques choses ? Est-ce que je peux vous aider ?
BURKE : Absolument !
(Ils montent tous les deux dans l’ascenseur)
BURKE : Cristina a un objet à moi et je veux que tu le récupère.
(Plan sur Richard qui rentre dans la chambre d’Ollie)
OLLIE, s’adressant à une jeune fille qui l’accompagne du nom de Gretchen : Il faut que tu appelles Catherine aujourd’hui.
GRETCHEN : Oui.
RICHARD : Gretchen, vous voulez bien nous laisser seuls une petite minute?
GRETCHEN : Oui.
RICHARD : Merci.
OLLIE : C’est ma nouvelle protégée. Six mois d’abstinence. Elle en ai déjà à la neuvième étape.
RICHARD : Ah ! Tu dois sûrement être fière d’elle !
OLLIE : Très fière !
RICHARD : Tu es en attente d’une transplantation ?
OLLIE : Oui, depuis deux ans.
RICHARD : La cirrhose empêche le sang d’affluer dans ton foie alors, il fait demi-tour par l’œsophage, ce qui donne des hémorragies. C’est assez sérieux.
OLLIE : Oui, bien sûr que ça l’est. Enfin, on ne vomi pas de sang si l’on a rien de sérieux. La question est, est-ce que tu peux le soigner ?
RICHARD : Peut-être mais en chirurgie. On doit faire plus d’analyses. Mais quoi qu’on fasse, ce sera temporaire. Il te faut un nouveau foie.
OLLIE : C’est une autre bonne raison d’arrêter l’alcool en fin de compte.
RICHARD : Humpf.
OLLIE : Tu as l’air effrayé.
RICHARD : Oui, j’ai peur.
OLLIE : Ça fait longtemps que tu n’as pas assisté à une réunion.
RICHARD : Oui, je sais, je sais.
OLLIE : Comment tu vas ?
RICHARD : Là, on parlait de toi.
OLLIE : Bon, bah maintenant, on parle de toi.
RICHARD, s’asseyant sur le lit : La fille d’Ellis Grey travaille à l’hôpital. Ellis est dans une maison de santé, elle a un alzheimer. J’essaie de lui rendre visite chaque fois que j’en ai l’occasion.
OLLIE, choquée : Ne me dis pas que tu as de nouveau une aventure avec la femme qui t’as fait sombrer dans l’alcool pendant des mois ?
RICHARD : Je n’ai pas une aventure avec elle ! Elle est malade !
OLLIE, criant un peu : Tu mens à ta femme !
RICHARD : Bien sûr que non !
OLLIE, lui faisant la morale : Tu mens par omission ! Tu as une aventure émotionnelle avec elle ! Et là tu es en train de mentir à ta marraine !
RICHARD : Tu n’es plus ma marraine depuis des années !
OLLIE : J’ai encore le droit de te botter ton gros derrière si jamais je te vois déraper !
RICHARD : Je ne dérape pas !
OLLIE : Pas encore mais, tu commences à prendre une mauvaise pente.
(Richard se lève, tourne le dos à Ollie. Il est pensif)
OLLIE : Ça fait combien d’années que tu as arrêté ?
RICHARD : Dans une semaine ça en fera 17.
OLLLIE : Je suis fière de toi. Et j’ai peur aussi.
RICHARD : C’est toi qui m’as aidé à m’en sortir, tu m’as épaulé. Et c’est moi qui vais t’épauler aujourd’hui.
(Plan sur Georges fouillant le casier de Cristina)
GEORGES : Qu’est-ce que c’est que ça ? Et ça c’est…. Elle a encore ce truc !
(Cristina rentre dans le vestiaire et voit Georges fouiller dans ses affaires.)
CRISTINA : Tu es un vilain petit pervers Georges ! Si c’est le calot que tu veux, tu ne le trouveras pas !
GEORGES : Je te ferai ta vaisselle pendant un mois !
CRISTINA : Je fais pas la vaisselle !
GEORGES : Je te ferai ta lessive pendant un mois !
CRISTINA : Je fais pas la lessive !
GEORGES : C’est peut-être pour ça que Burke est content de m’avoir à la maison.
CRISTINA : Intéressant ! intéressant ! Est-ce que tu couches avec lui ?
GEORGES : Non.
CRISTINA : Alors, il aime mieux m’avoir moi !
GEORGES : Pourquoi ça doit constamment être une compétition ? Qu’est-ce que tu veux contre le calot ?
CRISTINA : Que tu quittes l’appartement !
GEORGES : Non, je partirai que si Burke dit qu’il faut que je parte.
CRISTINA : Bon alors tu l’auras jamais. Maintenant, range mes affaires !
GEORGES : Non !
(Plan sur Meredith et Bailey en train d’étudier les scans de Nikki)
MEREDITH : C’est sa ratte qui est comme ça ?
BAILEY : On dirait une lacération stade 3, peut-être même 4. Mais qu’est-ce qui lui a pris de rester sous un arbre en plein orage ?
MEREDITH : Elle n’est pas resté juste en dessous, elle était en train d’y monter.
BAILEY : Pourquoi ?
MEREDITH : Je pense que cette fille harcelle un petit peu un garçon.
BAILEY : On doit appeler la police ?
MEREDITH : Je crois pas, non. Je crois que c’est plutôt un gentil harcèlement. Je doute qu’elle aille le menacer avec un couteau.
BAILEY : Bon. Alors, espérons qu’elle vive pour qu’elle aille encore harceler gentiment.
MEREDITH : Vous y croyez-vous à ces décès qui surviennent fatalement par trois ou sept ?
BAILEY : Moi je crois que la ratte de cette patiente doit être enlevée au plus vite. Alors, récupère ces résultats et mets les au tableau. Ensuite, on lui apprendra la nouvelle.
(Plan sur Denny en train de subir un pontage. Burke fait l’opération à l’aide d’Alex. Izzie est elle aussi présente)
IZZIE : C’est bientôt fini.
DENNY : Vous aimez les chevaux ?
IZZIE : Tout le monde les aime, Denny.
DENNY : CA c’est faux. Les chevaux eux, savent juger les gens. Si vous n’aimez pas les chevaux, ils ne vous aiment pas.
IZZIE, riant.
ALEX : J’ai un oncle qui fait des rodéos régulièrement.
DENNY : Ah. C’est vrai ?
BURKE : C’est un gros caillot Denny. Aucune chance de l’atteindre avec le cathéter. Je suis désolé, il va falloir vous opérer à nouveau.
(Plan sur Cristina. Elle emmène son patient Jesse Fannon passer un scanner. Elle est accompagné du psy qui discute avec Jesse)
JESSE, au psy : Je comptais les bruits, les cliquetis du clignotant. Je ne pouvais pas bouger avant d’être arrivé à 333. Le feu était vert mais je ne pouvais pas avancer. S’il m’est rentré dedans, c’est un peu normal.
(Georges est dans l’observatoire)
PSY : Il y a longtemps que vous avez ces obsessions ?
JESSE : A peu près toute ma vie mais, ça a commencé à devenir incontrôlable il y a trois ans.
PSY : Un déclenchement à trente ans c’est classique.
JESSE : Ca a détruit mon mariage. J’ai aussi du lâcher mon travail.
CRISTINA : Allez-y monsieur Fannon.
JESSE : Est-ce que c’est net ?
CRISTINA : Oui ça va, ca a été lavé.
PSY : Chez vous, d’autres gens ont des tocs ?
JESSE : Ma mère. Elle s’est suicidée à 38ans. Ça lui a gâché la vie et maintenant, ça gâche la mienne.
CRISTINA, s’impatientant : Hum hum.
JESSE : Net, net, net ?
CRISTINA : Euh… On met des draps propres à chaque patient.
PSY : Je crois qu’il a besoin que vous disiez net, net, net.
CRISTINA : C’est net, net, net.
JESSE : Merci. Je sais que c’est ennuyeux mais, j’y peux rien.
(Cristina lance un regard noir à Georges)
JESSE : Si tu vois un penny, ramasse le vite, t’auras de la chance toute la journée. Si tu vois un penny, ramasse le vite, t’auras de la chance toute la journée. ….
CRISTINA : Monsieur Fannon, vous….
(Jesse lui fait signe de ne pas l’interrompre)
PSY : La répétition d’un proverbe ou de prières c’est classique. Il faut qu’il dise ça, qu’il le répète un certain nombre de fois, probablement un multiple de trois.
CRISTINA : On va commencer avant qu’il décide de recommencer du début.
PSY, à propos de Georges qui fait des grimaces à travers la vitre de l’observatoire : Euh…. Dites-moi, tout va bien chez lui ?
CRISTINA : Faut pas le regarder.
(Plan sur Meredith marchant dans un couloir. Elle lit en même temps qu’elle marche, sans regarder où elle va. Elle fonce presque dans Derek)
DEREK : Ah !
MEREDITH : Salut !
(Addison sort d’un ascenseur non loin de là)
DEREK : Salut.
MEREDITH : J’ai….
ADDISON : Oh, ça va ?
MEREDITH : Euh oui.
DEREK : Ah. Oui.
MEREDITH, s’éloignant : J’ai…Il faut que je…
DEREK : Oui.
ADDISON : Oui.
DEREK : Moi aussi.
ADDISON : Oui, oui moi aussi alors,…..
(Plan sur Richard dans la chambre d’Ollie. Gretchen est assise auprès d’elle.)
RICHARD : J’ai une mauvaise nouvelle. L’opération que tu as subit il y a un mois a échoué.
GRETCHEN : Qu’est-ce que ça veut dire ?
OLLIE : Ca veut dire que tu as de la chance d’avoir arrêté de boire jeune.
RICHARD : Ca veut dire que je vais devoir réaliser un shunt porto cave sans tarder. C’est assez compliqué. Il n’y a que 50% de chances d’y survivre.
OLLIE : Qu’est-ce que je peux choisir d’autres ?
(Silence gêné)
OLLIE : Ah oui, d’accord. Euh…C’est bien toi qui vas le faire ?
RICHARD : J’ai pratiqué cette intervention neuf fois exactement. Quatre de mes patients ont survécus.
OLLIE : Oh bah c’est parfait ça. Avec moi ça va t’en faire cinq sur dix.
(Plan sur Meredith et Bailey entrant dans la chambre de Nikki)
NIKKI : Je ne veux pas être opérer aujourd’hui !
BAILEY : Vous avez en fait un éclatement de la rate.
NIKKI : Je suis sûre que c’est un organe important mais je ne veux pas être opérer aujourd’hui. Vous pourrez m’opérer après minuit mais pas une minute avant.
BAILEY, perdant patience : SI je pensais que ça pouvait attendre, je serai plus que ravie de le faire après minuit. Néanmoins, j’ai un gentil mari et un bébé à la maison qui ne seront pas ravis ! Et vous savez qui d’autres ne sera pas ravi ? Vous ! Vous pouvez faire une hémorragie et l’hémorragie l’emporte sur l’horoscope !
NIKKI : Mais, c’est pas seulement à cause de mon horoscope. En prenant ma voiture, elle avait un pneu crevé à l’arrière et c’était un signe ! Et j’ai changé la roue. Ensuite, il y a eu ce petit incident sur la voie rapide. Et est-ce que j’ai compris et que je suis enfin rentré à la maison ? Non !! J’ai juste fait un détour sur mon chemin pour aller voir Kévin et quand j’ai enfin réussi à arriver chez lui, j’ai subitement été foudroyée !
MEREDITH : Mais non, voyons, vous n’avez pas été foudroyée !
NIKKIE : J’y étais alors, je le sais ! Si vous m’emmenez au bloc aujourd’hui, je mourrai, j’en suis sûre et certaine ! (Prenant le bloc des mains de Meredith) Je vous en prie contactez mon petit-ami et dites-lui que je serai opérer à minuit. Il voudra être présent.
MEREDITH, récupérant son bloc : D’accord.
NIKKI : Merci.
(Meredith et Bailey en sortant de la chambre)
MEREDITH, à voix basse : J’appelle aussi un psy ?
BAILEY : Oui, tu peux essayer. Puis après tu la descends aux soins intensifs. Cette pauvre fille va se tuer en cherchant à ne pas mourir !
(Plan sur la chambre de Denny où Alex est présent)
ALEX : Izzie vous a dépeint un joli tableau parce qu’elle vous aime bien.
DENNY : D’accord.
ALEX : Je pense qu’elle s’est attachée à vous. Ça va être dur pour elle c’est sûr.
DENNY : Dur pour elle ? Quand je mourrais c’est ça ? Aller, je vous pose la question, répondez-moi, franchement.
ALEX : Dans l’artère pulmonaire, il y a un caillot qui empêche l’oxygénation et vous allez mourir d’hypoxie. Si c’est pas l’hypoxie qui vous tue, c’est le cœur qui lâchera.
DENNY : Et l’intervention ?
ALEX : C’est pas simple du tout. Vous avez de gros risques de faire une hémorragie à cause des anti-coagulants qu’on vous a fait prendre. Izzie espère l’impossible parce qu’elle vous aime bien. Ce qui est certain c’est qu’elle va avoir beaucoup de peine.
(Plan sur Cristina et Meredith qui sont à la cafétéria)
MEREDITH : Comment va ton patient ?
CRISTINA : Son cerveau est touché. Il faut l’opérer. Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu’il ne pouvait pas avancer avant d’avoir fini de compter.
MEREDITH : Ma patiente ? Eclatement de la rate. Elle refuse d’avoir une opération à cause de son horoscope.
CRISTINA : Eh bien, on devrait les présenter. Ces deux barjes iraient bien ensemble.
(Georges arrive et se cole à Cristina)
CRISTINA, à Georges : Attends ! Je déjeune avec Meredith ! T’as vraiment aucun respect ?
GEORGES : Le docteur Burke m’a dit d’employé tous les moyens nécessaires pour y arriver !
MEREDITH : Il a complètement basculé dans la folie !
CRISTINA : Il essaie de me reprendre le calot fétiche de Burke.
MEREDITH : Burke a un gri-gri lui aussi ?
CRISTINA : Apparemment !
MEREDITH : Et tu l’utilise contre lui ?
(Cristina se décale pour s’éloigner de Georges, mais Georges se décale lui aussi pour coller Cristina en permanence)
CRISTINA : Mais, ils m’y ont forcé après tout ! Moi j’ai le droit à la clarinette à domicile, la course sans arrêt et à toute cette bouffe dans le frigo !
IZZIE, s’installant à la table : Ecoutez ! Toute cette histoire de décès en série, c’est totalement ridicule, pas vrai ?! C’est aps parce qu’il y a eu quatre morts aujourd’hui qu’il y en aura obligatoirement trois de plus avant minuit !
CRISTINA, se moquant : Ah sérieusement ! Tu crois ?!
MEREDITH : Tu t’inquiètes pour Denny ?
IZZIE : Ouais. Bien sûr, c’est normal. C’est mon patient. Et en fait si la question que tu me pose c’est si je m’inquiète pour Denny alors, non ! Moi je couche avec Alex alors ! (A Cristina) Est-ce que Burke t’as dit quelque chose à propose de l’intervention de Denny ?
(Georges fait exprès de manger salement juste à côté de Cristina)
CRISTINA : Non, c’est ton patient !
IZZIE : Ouais. Je sais. Je demande s’il a, tu sais, en tant que petit-ami….
CRISTINA : Je ne vois pas en quoi ça t’intéresse. Tu couches avec Alex, pas vrai ?
IZZIE : Ouais.
CRISTINA : Ouais.
IZZIE : C’est vrai. En plus, il n’y a vraiment rien à craindre. Il n’y a aucune raison qu’il y ait des décès en série hein ? C’est stupide, non ?
MEREDITH, se levant : Il faut que j’aille convaincre ma patiente de nous laisser l’opérer.
(Plan sur la chambre de Jesse Fannon. Cristina est en train de l’ausculter. Derek est là aussi)
JESSE : Vous allez m’enlever une partie du crâne ?
DEREK : Hum.
JESSE : Vous êtes obligé de faire ça ?
DEREK : C’est le seul moyen que j’ai pour atteindre la partie touché du cerveau.
JESSE : La salle d’opération c’est vraiment propre hein ? C’est net, net, net ?
DEREK : Oui c’est net, net, net. Je vais me préparer.
(Jesse allume et éteint la lumière)
CRISTINA : Arrêtez s’il vous plait.
JESSE : Non, désolé, je peux rien y faire.
(Cristina se déplace et on constate que Georges est là lui aussi)
JESSE, à Georges : Elle est en train de me juger !
GEORGES : Non, pas du tout.
JESSE : Si, je le sais. Je suis obligé de vivre avec ça depuis trois ans et c’est toujours les personnes qui me ressemble le plus qui me juge le plus. (A Cristina) Vous étiez une bonne élève ? Une étudiante très douée, la meilleure de la classe ?
CRISTINA : Oui, en effet.
JESSE : Vous avez réussi à transformer vos obsessions de manière productive mais, on est pareil vous et moi. C’est pour ça que vous ne pouvez pas me supporter.
CRISTINA : Il faut y aller.
JESSE : Mais, j’ai pas fini !
CRISTINA : Si, je vous assure !
GEORGES : Vous devez aller jusqu’à combien ?
JESSE : 96.
GEORGES, à Cristina : Laisse-le finir.
CRISTINA : Très bien. On se verra au bloc.
(Cristina sort de la chambre et Georges la suit)
(Plan sur Richard qui regarde dans la chambre d’Ollie à travers la vitre. Ollie fait signe à Gretchen d’aller le chercher)
GRETCHEN : Joignez-vous à nous quelques minutes. Ollie dit que vous en avez besoin.
RICHARD : Pas maintenant. Pas ici.
GRETCHEN : Oui, elle a dit aussi de vous dire de ne pas faire passer votre anonymat avant votre abstinence.
(Richard suit Gretchen et entre dans la chambre)
OLLIE, GRETCHEN ET LES AUTRES : Seigneur, donne-moi la sérénité afin que j’accepte les choses que je ne peux pas changer.
RICHARD, en cœur avec les autres : Le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de pouvoir faire la différence. Amen.
(Plan sur Denny sur le point d’aller au bloc)
IZZIE, à Denny : Alors ? Comment ça va ?
DENNY : Rendez-moi service. Mon testament est rangé dans ma table de chevet. Remettez-le aux personnes concernées, d’accord ?
IZZIE : Pourquoi est-ce que vous me parlez de ça maintenant ?
DENNY : Il faut quand même être réaliste docteur Stevens.
IZZIE, étonnée : Docteur Stevens ?
(Les brancardiers l’emmènent en salle d’opération)
DENNY : On doit être réaliste. Si vous n’y arrivez pas, moi je peux.
IZZIE, aux brancardiers : S’il vous plait ! Attendez une petite minute ! Denny. Denny, écoutez-moi. Vous n’avez rien à craindre. Il ne faut pas aller au bloc en croyant que vous allez mourir.
(Denny par au bloc sans rien dire de plus)
(Plan sur Cristina rentrant dans les toilettes des dames. Georges la suit toujours)
CRISTINA : Tu veux que je fasse pipi devant toi ? c’est ça que tu veux ?
GEORGES : Tu le caches sur toi.
CRISTINA : AH voilà où tu veux en arriver !
GEORGES, rentrant dans les toilettes : Voilà où je veux en arriver !
CRISTINA : Qu’est-ce que tu vas faire Bambi ? Tu comptes te jeter sur moi ?
GEORGES : Burke a dit de tout faire pour l’avoir et j’ai bien l’intention de tout faire pour l’avoir alors
(Georges se jette sur Cristina pour essayer de récupérer le calot)
CRISTINA : je ne l’ai pas ! Tu perds ton temps ! Arrête !
GEORGES : Aller, dépêche-toi !
(Callie sort à l’instant des toilettes)
GEORGES : Je le cherche ! Il est là !
CRISTINA : Aie ! Lâche-moi ! Non !
GEORGES : Je l’ai !
CRISTINA : Rho ! C’est ma poitrine ! Ma poitrine !
GEORGES : Je l’ai !
CRISTINA : Espèce d’abruti c’est ma poitrine !
(Ils se rendent compte tous les deux que Callie est là se lavant les mains)
GEORGES : Salut docteur Torres.
CALLIE : Docteur O’malley, c’est les toilettes des femmes ici ! Vous le savez ?
GEORGES : Oui Madame.
CALLIE : Bien.
(Callie sort des toilettes)
CRISTINA : Gros nul ! Tu l’as appelé madame ! Maintenant, elle ne voudra jamais couché avec toi !
(Plan sur Izzie sortant de la chambre d’un patient. Georges marche tellement vite qu’il lui rentre dedans)
GEORGES : Oh !
IZZIE : Ah !
GEORGES : T’as vu Burke ?
IZZIE : Il est au téléphone avec la blanchisserie, ses calots sont toujours introuvable.
GEORGES : Il n’y a rien à faire Cristina ne veut pas lui rendre celui qu’elle lui a piqué. Sauf si je suis prêt à cogner sur une femme, et même si c’est Cristina, je ne suis pas prêt à en arriver là.
(Georges s’éloigne mais Izzie le rattrape par le bras)
IZZIE : Attends ! Attends ! Attends ! Viens ici Georges !
GEORGES : Aie !
IZZIE : Elle a un des calots de Burke ici-même ?
GEORGES : Elle le garde en otage ! Pourquoi tu crois que j’arrête pas d’être sur son dos ?
(Izzie n’attend pas la fin de la phrase de Georges et s’en va)
(Plan sur Cristina marchant dans un couloir. Izzie arrive par derrière, l’attrape par le bras et l’emmène dans la réserve pour lui parler)
CRISTINA : Me touche pas !
IZZIE : T’as un des calots de Burke il parait ?
CRISTINA : Et alors ?
IZZIE : Rends-lui !
CRISTINA : Non !
IZZIE : Rends-lui tout de suite où ça ira mal Cristina !
CRISTINA : Qu’est-ce qui va pas chez toi ?
IZZIE : Il en a besoin pour opérer !
CRISTINA, se moquant : Non, c’est ridicule !
IZZIE : C’est pas à toi de décider de ça !
CRISTINA : Quoi ?
IZZIE : Surtout pas quand il s’agit de Denny ! Alors tu lui rend ou tu m’obliges à venir le chercher de force !
CRISTINA, ne prenant pas Izzie au sérieux : Oh ! Tu me menaces, c’est bien ça ?!
IZZIE : je t’aime bien Cristina, sache-le. C’est vrai, je t’assure. Mais, là où j’ai vécu, j’ai appris à me battre. Je ne crains pas de battre ton cul propret de petite fille riche et gâtée. Et je suis prête à faire ça ici et tout de suite.
(Plan sur Cristina et Izzie marchant à la rencontre de Burke)
CRISTINA, à Izzie : T’es pas obligé de me suivre.
(Cristina s’avance vers Burke et lui rend son calot)
BURKE, surpris : Oh ! Merci. Tu l’as depuis combien de temps ? C’est un de mes préférés.
CRISTINA : T’en as pas besoin. Je le garde dans mon casier parce que tous les matins, je le regarde et ça me rappelle à chaque fois pourquoi je me trouve là et ce que je veux vraiment être : un grand chirurgien. Un chirurgien, qui est très actif, qui réalise des choses et qui n’a en aucun cas besoin d’un bout de tissus pour réussir ses interventions. T’en as pas besoin !
BURKE : Tu as raison. C’est vrai.
CRISTINA : J’ai toujours raison !
(Dès que Cristina a le dos tourné, Burke enfile son calot. Il croise Georges)
BURKE : Bien joué O’malley ! Viens t’habiller !
(Plan sur Meredith en train d’ausculter Nikki)
NIKKI : Comment je vais ?
MEREDITH : Nikki, est-il possible que vous ayez mal interpréter les signes ? C’est vrai, si deux chirurgiens disent qu’il faut que vous soyez opérer n’est-ce pas un signe que vous devez être opérer ?
NIKKI : Vous avez appelé mon petit ami ?
MEREDITH : Je l’ai fait.
NIKKI : Et, qu’est-ce qu’il a dit ?
MEREDITH : Il a dit qu’il n’était plus votre petit ami depuis longtemps.
NIKKI : Vous lui avez dit que j’avais été frappé par la foudre ?
(Plan sur Denny allongé sur la table d’opération prêt à être opérer. Alex est en train de se préparer. Izzie arrive pour lui parler.)
IZZIE, à Alex : Qu’est-ce que tu lui as dit ?
ALEX : A qui ?
IZZIE : Tu sais à qui ! Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi Denny croit qu’il va mourir ?
ALEX : Peut-être parce qu’il a de grandes chances d’y rester !
IZZIE, agacée : Que les choses soient claires, c’est finit Alex. Tout est fini entre nous.
ALEX : Quoi ? Tu me jettes pour un cadavre ambulant ?
IZZIE, très énervée : Non ! Non, Alex ! Je te jette pour une très bonne raison, parce que même dans tes meilleurs jours, ce cadavre ambulant est deux fois supérieur à l’homme que tu ne seras jamais ! Tu n’es pas bien pour moi ! Tu n’es bien pour personne !
(Burke et Georges entrent pour se préparer et surprennent leur conversation)
BURKE : Vous deux, je ne vous veux pas. Peu importe ce qu’il se passe entre vous, je ne vous veux pas dans mon bloc.
ALEX : Très bien. Je vais regarder de là-haut.
BURKE : Non, sûrement pas ! Tu vas emporter ton énergie négative aussi loin de mon bloc que tu pourras !
(Alex sort)
BURKE, à Izzie : Ça vaut aussi pour toi !
(Izzie sort à son tour)
(Plan sur le bloc où Derek et Cristina sont sur le point d’opérer Jesse Fannon)
JESSE : Si tu vois u penny, ramasse le vite, t’auras de la chance toute la journée. Si tu vois u penny, ramasse le vite, t’auras de la chance toute la journée. Si tu vois u penny, ramasse le vite, t’auras de la chance toute la journée.
CRISTINA : On va vous endormir maintenant. Désolée, mais on doit commencer.
(Vu sur des différents lieux de l’hôpital)
(Plan sur le bloc opératoire où Derek est en train d’opérer Jesse)
DEREK : C’est une belle après-midi pour sauver des vies ! Allons-y !
(Plan sur le bloc opératoire où Burke est sur le point d’opérer Denny. Il se fait craquer la nuque)
(Plan sur le bloc opératoire où Richard est en train d’opérer Ollie avec Bailey)
RICHARD : L’incision démarre dans l’espace intercostal gauche à travers le grand droit et doit s’étendre loin dans le flanc.
MEREDITH, entre dans le bloc : Docteur Bailey ? C’est Nikki Ratlin.
RICHARD, à Bailey : Je vais me débrouiller. Allez-y.
(Plan sur Meredith et Bailey dans la chambre de Nikki.)
BAILEY : Je crois qu’elle fait une hémorragie. Il faut qu’on l’emmène au bloc en vitesse.
NIKKI : je ne veux pas d’opération.
MEREDITH : Nikki, votre petit-ami a téléphoné. Il a dit qu’il ne voulait pas que vous mourriez.
NIKKI : Kevin a téléphoné ?
MEREDITH : Oui. Vous nous laissez-vous opérer ? (Nikki perd connaissance) Nikki ?
BAILEY, prenant le pouls de Nikki : Code bleu ! Aller !
VOIX DANS L’INTERPHONE : Code bleu aux soins intensifs ! Code bleu aux soins intensifs !
(Une infirmière apporte le chariot de réanimation)
BAILEY : Bon, chargez à 200.
INFIRMIERE : Charger !
BAILEY : Bon, allez, on dégage.
(Plan sur Izzie devant le tableau des chirurgies)
(Plan sur le bloc opératoire où Richard est en train d’opérer Ollie)
RICHARD : Les sutures du plan profond sont en place. Laissez-moi du champ libre.
ANESTHESISTE : La tension chute.
RICHARD : Mettez un autre culot. Il faut que j’y voit clair !
(Plan sur Bailey en train de réanimer Nikki)
BAILEY : On dégage ! Chargez à 300.
INFIRMIERE : Charger.
BAILEY : On dégage !
(Plan sur le Derek et Cristina en train d’opérer Jesse)
DEREK : Ecartez ! Ca saigne toujours. Il y a quelque chose qui va pas.
(Plan sur Burke en train d’opérer Denny)
INFIRMIER : Sa tension chute docteur Burke.
BURKE : Je fais aussi vite que je peux !
GEORGES : On est en train de le perdre !
(Plan sur Izzie devant le tableau des chirurgies. Deux internes descendent les escaliers)
INTERNE FILLE : Ca meurt dans tous les blocs il parait !
INTERNE GARCON : Tu vois, ça fait sept, je te l’avais dit !
IZZIE : Qui ? Qui est-ce ?
INTERNE FILLE : J’en sais rien. Pour moi celle de Bailey c’est sûr ! Elle voulait pas se faire opérer !
INTERNE GARCON : Non. Je parie que c’est la patiente du chef.
ALEX : Vingt billets que celui de Burke n’a pas tenu le coup. C’était un vrai cadavre ambulant.
INTERNE GARCON, serrant la main d’Alex : Tenu.
(Meredith et Bailey arrive. Meredith efface son opération du tableau)
BAILEY : Ca fait cinq.
IZZIE, à Meredith : C’est la tienne ?
MEREDITH : Oui. Il parait qu’il y en a un sixième.
IZZIE : Tu sais qui c’est ?
MEREDITH : Non. Je vais l’annoncer à sa famille.
(Plan sur Richard sortant du bloc. Il s’avance vers Gretchen et les autres qui attendent la nouvelle)
RICHARD : Tout s’est bien déroulé.
GRETCHEN : Dieu soit loué ! Merci ! (Elle prend Richard dans ses bras)
(Tous viennent le remercier)
RICHARD : Y’a pas de quoi. Y’a pas de quoi.
(Plan sur le bloc où se trouvent Derek et Cristina. Ils ont perdus leur patient)
VOIX OFF (Meredith) : La superstition est une chose qui se situe entre ce qu’on peut contrôler et ce qu’on ne peut pas contrôler.
(Plan sur Izzie qui pleure)
DENNY : Donc, je n’étais pas l’un des sept.
IZZIE, s’essuie ses larmes et s’avance vers Denny : Il est minuit passé et il n’y en a eu que six.
DENNY : Alors, pourquoi vous pleurez ?
IZZIE : Je pleure pas.
DENNY : Regardez-vous !
IZZIE : Oh, c’est pas vrai ! Je dois pas être amoureuse d’un patient !
DENNY : Oh ! Très bien. Alors, bonne chance !
(Izzie rigole puis embrasse Denny.)
VOIX OFF (Meredith) : Si tu vois un penny, ramasse le vite et tu auras de la chance toute la journée.
(Plan sur Georges entrant dans le vestiaire où se trouve déjà Cristina, Meredith et Alex.)
ALEX : O’malley ! T’es une vraie honte pour les mecs !
GEORGES : Qu’est-ce que tu dis ?
ALEX : T’asa entendu, je le sais très bien ! T’es qu’une mauviette et rien d’autre !
MEREDITH : Alex !
ALEX, très énervé : Tu sais pourquoi ce débile te parle plus ? Parce qu’il est toujours accro ! Vous vous envoyez en l’air, ça se passe mal ! Un mec en aurait pas fait une affaire ! Mais toi, tu trimbales ta misère dans l’hôpital tel un chien qui attend d’avoir sa raclée ! Ça me rend vraiment dingue ! Et si ça ne risquait pas de me faire viré de ce programme, je t’éclaterait la tronche en vitesse sur la porte de ce casier !
(Il claque la porte de son propre casier et s’en va)
VOIX OFF (Meredith) : Personne ne veut laisser passer une occasion d’avoir de la chance. Mais est-ce que répéter une chose trente-trois fois est vraiment utile ?
(Plan sur Cristina sortant de l’hôpital)
VOIX OFF (Meredith) : Y’a-t-il réellement quelqu’un qui nous écoute ?
(Burke sort lui aussi de l’hôpital et court pour rattraper Cristina)
BURKE : Attends ! SI t’es contrarié à ce point-là à propos de O’malley, je lui dirai de partir ce soir
CRISTINA : Oh non !
BURKE : Je croyais que tu voulais qu’il parte ?
CRISTINA : C’est vrai mais, pas ce soir.
BURKE, lui rendant le calot : Cadeau !
CRISTINA : Oh, merci docteur Burke !
BURKE : Y’a pas de quoi !
(Puis ils partent tous les deux bras dessus, bras dessous)
VOIX OFF (Meredith) : Et, si personne n’écoute, pourquoi prendre la peine de faire ces trucs bizarres ?
(Plan sur Callie aux urgences. Georges est venu lui parler)
GEORGES : Salut. Oui je sais. Oui, j’aurai du téléphoner ! Mais, j’étais….
(Callie part sans prendre la peine d’écouter Georges. Il prend alors son téléphone et l’appelle)
GEORGES, au téléphone : Salut. C’est Geores O’malley. Vous m’avez donné votre numéro. J’aurais du téléphoner plus tôt mais j’appelle maintenant. Et je me demandais si vous voudriez sortir avec moi un soir. Parce que j’adore vous voir remettre des os en place. Et je… Je passe pas tellement de temps à fouiner dans les toilettes des femmes. Et…euh….et puis aussi je trouve que vous êtes très jolie et je vous aime bien alors….Est-ce que c’est oui ?
(Callie lui sourit en signe d’approbation)
(Plan sur Addison tenant deux chocolats chauds dans ces mains)
VOIX OFF (Meredith) : On s’en remet aux superstitions parce qu’on est assez malin pour savoir qu’on a pas toutes les réponses.
(Addison s’approche de Meredith)
ADDISON : Bonsoir.
MEREDITH : Bonsoir.
ADDISON, lui tendant un chocolat : Je suis désolée pour votre patiente.
MEREDITH : Merci Addison.
VOIX OFF (Meredith) :….Et que la vie fonctionne de façon mystérieuse.
(Addison se dirige ensuite vers Derek)
ADDISON : Tient mon cœur.
DEREK : Merci.
(Il boit une gorgée puis le tend à Addison qui boit à son tour)
ADDISON : On y va ?
DEREEK : Oui. (Il tend le dossier à l’infirmière) Je vous le rends.
(Il regarde Meredith. Elle lui sourit et boit son chocolat chaud)
VOIX OFF (Meredith) : Ne méprisez pas un gri-gri, d’où qu’il vienne.