[EXT SGH]
(Plan sur Cristina dans sa cuisine qui se brosse les dents tout en dansant, ses écouteurs sur ses oreilles)
VOIX OFF (Meredith) : Après mure réflexion et de nombreuses nuits sans sommeil, voilà ce que j’ai décidé : rien n’est mieux que d’être adulte !
(Burke rentre de son footing et surprend Cristina en train de danser. Il y a un petit moment de réflexion puis Cristina se remet à danser de manière sexy en avançant vers Burke)
VOIX OFF : On emménage, on déménage, on quitte sa famille et on battit la sienne.
BURKE, couvert de sueur après son footing : Oh non, non, non ! Je suis trempée !
(Burke se met à son tour à danser et Cristina rit de le voir faire)
CRISTINA, en riant : Mais, qu’est-ce que tu fais ?
(Ils continuent de danser puis le téléphone se met à sonner. Burke décroche)
BURKE, au téléphone : Allo ? Allo ? (Pause) Non Docteur Burke. (Pause) Oui. (Pause) Oui, je lui dirai.
(Cristina continue de danser, elle a toujours ses écouteurs sur ses oreilles et n’a pas écouté la conversation téléphonique de Burke)
BURKE : C’était ton propriétaire (Cristina enlève ses écouteurs) Il veut que tu saches qu’il y a eu un petit dégât des eaux dans ton appartement. Ton autre appartement.
VOIX OFF : Mais, les inquiétudes de base, les peurs de bases et toutes nos vieilles blessures grandissent avec nous.
(Plan sur la maison de repos où Meredith rend visite à sa mère)
ELLIS : Je suis exténuée !
MEREDITH : Moi aussi.
VOIX OFF : Et au moment précis où vous croyez que la vie et les circonstances vous ont forcés à devenir véritablement adultes une fois pour toute…
ELLIS : Je me suis envoyée en l’air tout la nuit en salle de garde. T’es exténuée pour quoi, toi ?
VOIX OFF :… Votre mère vous dit quelque chose comme ça !
MEREDITH, choquée : Maman !
ELLIS : Je dois dire que cet homme me fait ronronner comme un chat !
MEREDITH : Maman ?
ELLIS : Quand il ne me fait pas feuler comme une tigresse !
MEREDITH : Stop !
ELLIS, riant : Et mon mari, se demande pourquoi je ne m’intéresse plus à lui !
VOIX OFF : Ou pire, quelque chose comme ça !
ELLIS : Si cet idiot avait une paire de couille, il aurait déjà fichu le camp ! Non, il préfère jouer les imbéciles ! Il attend que ce soit moi qui le mette dehors ! Je reviens à la maison avec un suçon ici. Un suçon tu te rends compte ? Comme une ado surexcitée. D’ailleurs, voyons les choses en face, c’est ce que je suis en ce moment ! Et que fait Thatcher ? Il fait celui qui n’a rien vu.
[INT SGH]
(Plan sur le vestiaire des internes)
VOIX OFF : On devient plus fort, on devient plus grand, on devient plus vieux. Mais, tout au fond de nous, on reste toujours des enfants qui courent dans la cour de récré et qui essaient désespérément de trouver leur place.
CRISTINA : A le voir réagir, on dirait que j’ai commis un crime ! Comme si mon appartement était un produit volé ! Il agit comme si j’avais gardé mon appartement pour y cacher du matériel volé, pour que j’y pratique des transplantations au noir !
MEREDITH : T’es certaine qu’il n’agit pas comme si tu lui avais menti ?
CRISTINA : Qu’est-ce qu’il te prend ?
MEREDITH : Ma maman est une horrible trainée !
CRISTINA : Hum….
(Alex regarde Izzie se changer)
IZZIE : Tu as l’œil lubrique !
ALEX : Toi aussi t’as l’œil lubrique !
IZZIE : Je ne ferai plus rien de sexuel avec toi ! C’était un petit égarement c’est tout !
ALEX : Oh ! C’était plutôt quatre petits égarements !
IZZIE : Ouais. Mais, ça n’arrivera plus !
ALEX : Hein ! D’accord.
IZZIE : Nan mais, je suis sérieuse. On est amis et on sait déjà que ça ne fonctionne pas quand on va plus loin alors,…. Aussi amusant que ça a été, ça n’arrivera plus.
ALEX : Arrête de me regarder comme ça !
IZZIE : Bah quoi ? J’ai rien fait, je me prépare pour les visites.
ALEX : Moi aussi.
IZZIE : Parfait.
ALEX : Parfait.
(Plan sur la chambre d’un patient où se trouvent Burke et les cinq internes)
MEREDITH, présente le cas : Chuck Eaton, 54 ans, épidermoïde du poumon stade T3, avec possible envahissement de la plèvre sur un antécédent de BPCO. A suivi chimio et radiothérapie lourde mais, la tumeur a peu régressé. Il a été admis ici pour subir une exérèse totale.
CHUCK, ayant du mal à respirer : J’étais un bon fumeur. L’oncologue m’a expliqué clairement que j’avais 25% de chances de survivre à l’intervention.
BURKE : Oui. Malheureusement, c’est la vérité. Si vous choisissez de renoncer à l’opération, on peut vous apporter un maximum de confort.
CHUCK : Avec tout le respect que je vous dois, il n’y a aucun moyen d’apporter du confort à un homme qui va mourir. Non, je vais tenter ma chance.
(Plan sur Georges et Izzie discutant dans un couloir)
GEORGES : Je suis comment aujourd’hui ? Tu me trouves bien ?
IZZIE : Tu devrais forcer un peu sur le mascara mais, t’es mignonne !
GEORGES, mettant son bras autour des épaules d’Izzie : Rho ! T’es méchante !
IZZIE : Je plaisantais ! T’es super !
GEORGES : Sérieusement ! Et mon haleine ?
IZZIE : Georges ! Tu devrais te jeter à l’eau !
(Ils arrivent à la rencontre du Dr Bailey avec son bébé et des autres internes)
IZZIE : Oh ! Bonjour docteur Bailey ! Salut bébé !
BAILEY : Est-ce que le bloc est opérationnel ?
CRISTINA : Oh oui, tout fonctionne. Excepté que la fumée à endommager les couloirs.
BAILEY, à Meredith : Et pour toi ? Tu es en pleine possession de tes moyens ?
MEREDITH : Je vais bien. Comment va votre mari ?
BAILEY : Oh ! Je le ramène à la maison demain matin ! (Parlant à son bébé) Oui chéri ! Oui on va rentrer chez nous avec papa mon petit cœur !
IZZIE, parlant au bébé : Oh oui ! Tu sais que t’es mignon, tu le sais hein ?!
BAILEY, aux internes : Bon ça va, on n’est pas à une soirée mondaine ! Aller, au travail ! Allez sauver des vies ! Tout de suite !
(Plan sur la chambre d’un patient où se trouvent les internes et le Dr Sheperd)
CRISTINA, présente le cas : Jake Burton, 15ans, porteur d’une dysplasie cranio diaphysaire évoluée. Il a été admis hier soir à la suite de maux de tête.
MAMAN DE JAKE : Et il a toujours mal.
PAPA DE JAKE : En plus, il a eu quelques nausées.
DEREK : Ouais bon, est-ce que je peux ?
MAMAN DE JAKE : Oui.
DEREK : Jake tu peux t’asseoir s’il te plait ?
JAKE : Oui, bien sûr.
DEREK : D’accord. Maintenant, regarde à droite s’il te plait. Merci. Voilà.
JAKE, à Cristina qui l’observe : Vous savez, si vous faites comme si j’étais un lion, ça vous aidera.
CRISTINA : Pardon ?
JAKE : Si vous faites comme si j’étais un lion au lieu de me voir comme un gamin horrible, vous aurez devant vous un animal de cirque qui parle, ce qui est plus facile à regarder.
DEREK : Hein ? Oui. Docteur Yang, quel est votre premier soucis ?
CRISTINA : Que les excroissances osseuses poussent vers l’intérieur et compriment le cerveau.
(Plan sur le bureau principal des infirmières où se trouve Meredith. Un homme s’approche d’elle pour lui parler)
HOMME : Epidermoïde invasif avec antécédent de BPCO. Ce type est pratiquement out non ?
MEREDITH : Quelle sensibilité ! J’adore ça chez un inconnu ! Vous êtes nouveau ici ?
HOMME : En visite. Consterné de voir autant de pluie en une journée. C’est mon premier jour en ville.
MEREDITH : Vous vous y ferez.
HOMME : Ça me donne envie de rester toute la journée au lit.
MEREDITH : On vient à peine de se rencontrer et vous parlez déjà de lit ? Pas très subtil.
(Derek observe la scène de loin et il n’a pas l’air ravi)
HOMME : La subtilité n’a jamais été mon fort.
(Addison arrive et voit la scène elle aussi n’a pas l’air très ravie)
HOMME : Vous ne fréquentez jamais vos confères ?
MEREDITH, gênée : Euh... C’est une règle à laquelle je tiens.
HOMME : Alors, je suis heureux de ne pas travailler ici !
MEREDITH : Hum… Vous me faites des avances ? Dans un hôpital ?
HOMME : Vous trouvez ça incorrect ?
(Georges observe lui aussi la scène.)
MEREDITH, serrant la main de l’homme : Meredith.
(L’homme n’a pas le temps de répondre car Derek arrive et lui met un coup de poing)
MEREDITH, surprise : Mais, t’es malade ou quoi ?
DEREK, furieux : C’est Mark !
[Générique]
(Plan sur un bureau. Derek est assis et on lui met une poche de glace sur la main. Richard est présent lui aussi et il est furieux après Derek. Addison arrive elle aussi et s’assoit.)
RICHARD, criant après Derek : Démonté la figure de quelqu’un dans mon service de chirurgie ! Mon chef de neurochirurgie ! Démonté la figure de quelqu’un dans mon service !
ADDISON, à Derek : Met de la glace sur ta main.
DEREK, énervé : Ma main va très bien !
RICHARD : Posez ce foutu sac de glace sur votre main à 2 millions de dollar par an ! Maintenant, est-ce que l’un d’entre vous peut me raconter ce qu’il s’est passé ?
ADDISON, mal à l’aise : C’est Mark.
RICHARD : Qui est Mark ?
ADDISON, mal à l’aise : Derek et lui travaillaient ensemble à New-York. Et, ils étaient…Enfin, nous étions…très proches. Jusqu’à ce que Derek nous trouve au lit ensemble, Mark et moi.
RICHARD, à Derek : Vous avez frappé de toutes vos forces ?
DEREK : Oui.
RICHARD : Bon, très bien.
(Richard sort du bureau, laissant Derek et Addison seul)
DEREK : Qu’est-ce qu’il vient faire ici ?
ADDISON : Aucune idée.
(Plan sur Meredith qui soigne la joue de Mark)
MARK : Derek et moi on a toujours aimé le même genre de femme.
MEREDITH : Excusez-moi ?
MARK : Vous êtes l’interne lascive de Derek non ? J’en ai entendu parler de vous jusqu’à New-York. Vous êtes célèbre !
MEREDITH, riant : Je vois ! Et j’ai entendu parler de vous jusqu’ici à Seattle. Je crois qu’on a beaucoup de choses en commun.
MARK : Nous sommes les amants terribles.
MEREDITH : Je pense que oui.
MARK : Mon psy, à 400$ de l’heure, dit que c’est parce que, derrière cette apparence sauvage et assuré, je suis quelqu’un d’auto-destructeur et qui se déteste de façon pathologique et incurable.
MEREDITH : Oh ! Bah alors, on a vraiment beaucoup en commun !
MARK : Vous savez, c’est drôle. Derek… (Meredith lui tourne le visage pour pouvoir le soigner) Derek arrive et me voit nu avec sa femme, disons même au moment crucial,…. (Meredith lui tourne à nouveau le visage pour pouvoir le soigner) Il tourne les talons et disparaît. Et là, il me voit parler de tout et de rien avec vous et je me retrouve par terre en sang. C’est intéressant, non ?
(Meredith se prépare à lui faire des points de suture)
MARK : Qu’est-ce que vous faites ?
MEREDITH : Vous avez besoin de points.
MARK : Je sais. Tenez-moi le miroir.
(Meredith lui tend les instruments pour qu’il se suture lui-même. Pendant ce temps les autres internes observent toute la scène à travers la vitre)
GEORGES : Pourquoi il se suture tout seul ?
CRISTINA : Pour m’exciter !
ALEX : Parce que c’est Mark Sloan. Le chirurgien plastique le plus renommé de la côte Est.
GEORGES : C’est le type avec qui a couché Addison ?
IZZIE : Est-ce qu’on peut vraiment lui reprocher ça ?
CRISTINA : Non. Pas vraiment.
IZZIE : Ouhh !
GEORGES : Je trouve que si !
MEREDITH, arrivant : Docteur Sexy veut une radio pour éliminer les fractures et je crois que c’est une mauvaise idée si je l’accompagne.
GEORGES : Pourquoi ? Pourquoi ?
ALEX : Je m’en charge !
GEORGES : Pourquoi c’est une mauvaise idée ?
CRISTINA : Docteur Sexy ?
MEREDITH : Non.
IZZIE : Docteur Youpi !
MEREDITH et CRISTINA : Non.
MEREDITH : Docteur Glamour !
IZZIE : Ah ouais !
CRISTINA : Ouais.
GEORGES : Bah ! Dégoutant. Ça me répugne votre…docteur vomi !
(Plan sur Georges et Izzie se préparant pour les urgences)
GEORGES : Je l’ai vu le premier. La nuit où elle a rencontré Sheperd, j’ai su l’intéresser. On avait discuté. Et…et aujourd’hui, j’arrive plus à me rappeler ce que j’ai dit.
IZZIE : Quand on n’a pas fait l’amour depuis un certain temps, on oublie à quel point c’est bon et on en ressent moins le besoin.
GEORGES : Ah oui ? Ça n’arrive pas aux hommes.
IZZIE : C’est comme une bête. Une bête qui se serait endormi depuis longtemps et un beau matin, elle se réveille et veut être nourri et crois-moi la nourriture qu’Alex lui a donné c’est…de la bonne nourriture Georges.
GEORGES : Question de goût, tu devrais te soigner !
IZZIE : T’es jaloux parce que ta bête est endormi !
GEORGES : Non, ma bête ne dort pas ! Ma bête ne dort jamais !
(Plan sur Meredith entrant dans la chambre de Chuck Eaton.)
MEREDITH : Mr Eaton ? Vous voulez que je vous aide ?
CHUCK : SI vous pouviez installer le pied, ça me rendrait service Docteur.
MEREDITH : Qu’est-ce que… Qu’est-ce que vous faites ?
CHUCK : Je meurs Docteur. Une chance sur 4. Je n’ai jamais été très chanceux dans la vie. Certaines personnes ont de la veine, bah moi, c’était pas mon cas. La caméra, c’est pour la postérité. Pour dire adieux.
MEREDITH : Vous voulez que je tienne la caméra ?
CHUCK : Vous êtes très gentille. Merci.
MEREDITH : C’est bon, on enregistre.
CHUCK, à la caméra : Ceci c’est un message pour Suzie Zelmann, mon amour de l’université que j’ai aimé toute la vie. Suzie ; je t’ai aimé de tout mon cœur, je te le jure ! Et je n’aurais jamais cessé de t’aimer si tu n’avais pas été la pire des trainées qu’ait jamais marché sur terre ! Je trouve que tu mérites ce saoulard imbécile avec qui tu as couché et que tu as épousé. Et quand lors de la réunion j’ai rencontré tes enfants atroces, j’ai su que tu m’avais rendu un grand service. Sincèrement, je suis fou de bonheur de ne jamais revoir ton visage. Adieu. Chuck.
CHUCK, à Meredith : Vous pouvez éteindre la caméra et mettre une autre bande ?
(Plan sur Alex et Mark en train d’observer les radios de ce dernier)
ALEX : J’ai lu un article sur la reconstruction de la mâchoire que vous avez faite à partir d’une auto-greffe du pied.
MARK : Vous vous intéressez à la chirurgie plastique ?
ALEX : Absolument.
MARK : Vous devriez envisager de vous installer à New-York ou Los Angeles. Vous n’aurez pas de cas intéressant ici.
ALEX : Est-ce que vous avez déjà vu un cas très avancé de dysplasie cranio diaphysaire ?
MARK : Vous en avez un ?
(Plan sur les urgences. Georges et Izzie accueillent une nouvelle patiente)
AMBULANCIER : Conductrice ceinturée. AVP mineur. Les constantes sont stables mais des témoins l’on vu atteinte de convulsion à son volant.
PAMELA CALVA, la patiente : Je ne vois pas pourquoi j’ai besoin d’être amené ici !
IZZIE : Ca, c’est à nous de le déterminer Madame.
AMBULANCIERE : Les témoins ont dit qu’elle criait, qu’elle frissonnait et qu’elle serrait les dents.
GEORGES : Est-ce que vous avez connaissances de convulsion précédentes ?
IZZIE : L’épilepsie ?
PAMELA : Ce n’est pas de l’épilepsie. Je ne suis pas… Oh ! Ça recommence ! Non ! (Elle souffre de nouveau d’une crise)
AMBULANCIER : Est-ce que c’est un… ?
GEORGES : Est-ce qu’elle vient d’avoir un…
IZZIE : Un orgasme.
(Plan sur Addison qui discute de la patiente avec Izzie et Georges)
ADDISON : Cette femme a des orgasmes spontanés ? Vous êtes surs ?
IZZIE : Oh oui !
GEORGES : On ne peut pas le rater !
ADDISON, s’avançant vers la patiente : D’accord. Mademoiselle Calva, je suis le docteur Montgomery-Sheperd.
PAMELA : Appelez-moi Pamela. Puisqu’on va parler de choses intimes, évitons les mademoiselle.
ADDISON : D’accord Pamela. Dites-moi depuis combien de temps ce genre de choses vous arrive ?
PAMELA : Ca fait quelques mois je crois.
ADDISON : A quel rythme ?
PAMELA : Environ…je ne sais pas, 7 à 8 fois par jour.
IZZIE : Tous les jours ?
ADDISON : Docteur Stevens !
IZZIE : Oui. Pardon. Euh…tous les jours ?
PAMELA : Oui. Tous les jours.
ADDISON : Et, vous n’avez pas consulté de médecin à ce sujet ?
GEORGES : C’est pas le genre de choses qu’on a envie de soigner !
ADDISON : Docteur O’malley !
GEORGES : Désolé.
PAMELA : Je suis allée voir mon médecin et il m’a envoyé chez un psy.
ADDISON : Et, il ne vous a fait aucun examen ?
PAPA DE PAMELA : Pamie ? Tu es là ?
PAMELA : Oh non ! Non ! Vous avez appelé mon père ?
PAPA DE PAMELA : Pamie ?
IZZIE : Euh….
GEORGES : C’est lui la personne a contacté en cas d’urgences.
PAPA DE PAMELA : Pamie, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu as eu un accident ?
PAMELA : J’ai causé un accident papa.
PAPA DE PAMELA : Tu as encore eu un de tes…
PAMELA : Episodes ! Oui. Oh non ! Oh c’est pas vrai ! (Un nouvel orgasme spontané arrive. Elle se met la tête sous un oreiller)
PAPA DE PAMELA : Elle est… Elle est à la fac en troisième année. Elle est très bonne en maths. Ces trois derniers semestres, elle était au tableau d’honneur. Très haut dans le tableau d’honneur !
ADDISON : Monsieur Calva, nous allons faire des examens, nous allons essayer de comprendre la raison qui provoque ces
PAMELA : Episodes !
ADDISON : C’est ça, ces épisodes !
(Plan sur la chambre de Chuck Eaton, toujours en train de tourner ses vidéos et Meredith tient la caméra)
CHUCK, à la caméra : Et quand t’as eu 14ans, tu m’as volé Laura Brendesi, sous mon nez, sans aucun scrupule ! Tu savais ce que je ressentais pour elle ! Ne dis surtout pas le contraire parce que tu le savais ! Et ça ne t’as pas dérangé ! Quel genre d’être humain fait ça à son petit frère ?
MEREDITH : Il avait 14 ans ! Soyez un peu indulgent avec lui bon sang ! Oh… Pardon. J’oubliai qu’on enregistré.
CHUCK : Si ça ne vous ennuie pas de rembobiner un peu, un tout petit peu, s’il vous plaît ?
MEREDITH : Je suis médecin, pas cinéaste. Il faut que je vous prépare pour votre intervention.
CHUCK : Mais, vous m’avez proposé de m’aider !
MEREDITH : Quand je croyais que vous faisiez vos adieux !
CHUCK : Mais, je fais mes adieux ! Aucune de ces personnes ne sait tout ce que j’ai pu garder au fond de moi ! Pendant toute ma vie, je n’ai pas montré ce que je ressentais ! Et, je refuse d’emporter ça avec moi dans la tombe !
MEREDITH : Vous avez l’air d’un homme gentil, vous ne préférez pas qu’ils se souviennent de vous comme ça ?
CHUCK : Non. Vous voulez rembobiner ?
(Plan sur Cristina qui accompagne Jake pour qu’il passe un IRM)
CRISTINA : Jake ? Ça va être assez exiguë là-dedans alors, essayez de ne pas bouger.
JAKE : Oui. Ça doit être ma cinquantième IRM, j’ai de l’expérience.
CRISTINA : Oui. Désolée.
JAKE : Nan, c’est rien. Vous avez de très jolis yeux. Je veux dire que vous avez plutôt l’air dur et même assez revêche mais, vos yeux sont doux. Je suis assez sensible aux yeux. C’est la seule partie de mon visage qui n’est pas rongé par cette maladie.
CRISTINA : Oui, et vous avez de jolis yeux !
JAKE : Ah ouais ! Attention je suis mineur ! Gare au détournement !
(Ils rigolent ensemble)
(Plan sur Meredith sortant de la chambre de Chuck. Au même moment Richard passe dans le couloir.)
RICHARD : Meredith.
MEREDITH : Chef. Chef ? J’ai une question à vous poser, sans rapport avec le travail.
RICHARD : Vas-y.
MEREDITH : Vous vous souvenez de mon père ?
RICHARD : Oui, bien sûr.
MEREDITH : Vous savez pourquoi il est parti ?
RICHARD : Je crois me souvenir que c’est ta mère qui le lui a demandé.
MEREDITH : Oui, mais, vous savez pourquoi ?
RICHARD : Nan. Je suis désolé, je n’en sais rien. Bien. Bonne journée (Et il s’éloigne pensif)
MEREDITH : Merci. Vous aussi.
(Plan sur Derek et Cristina se dirigeant vers la chambre de Jake)
DEREK : Docteur Yang, réservez un bloc.
(Ils arrivent tous deux à la chambre de Jake, dans laquelle Mark Sloan et Alex explique à la famille de Jake le déroulé d’une opération)
MAMAN DE JAKE : Mais comment ? Comment c’est possible ?
MARK : Rho, c’est un travail de précision, ça ne sera pas facile mais….
DEREK, quelque peu énervé par la présence de Mark : Docteur Sloan ? Je peux vous aider ?
JAKE : Il dit qu’il peut réparer mon visage, qu’il peut me rendre normal.
(Plan sur le bureau de Richard dans lequel Derek et Mark sont en train de se disputer. Cristina et Alex les observent à travers la baie vitrée)
ALEX : Qu’est-ce qu’il a dit ? T’as entendu ça
CRISTINA : Est-ce qu’il l’a traité de grognasse ?
ALEX : Pourquoi il l’a traiterait de grognasse ?
CRISTINA : Oh la ferme, j’essaie de lire sur les lèvres !
ALEX : Oh la ferme grognasse !
CRISTINA : Oh il en fait des grands gestes
GEORGES, venant d’arriver : Qu’est-ce qu’il se passe ?
ALEX : Sheperd et Sloan se bagarre
CRISTINA : Rho, ça devient chaud !
ALEX : T’as quoi d’autres toi ?
GEORGES : une femme qui est aux urgences et qui a des orgasmes spontanés à répétition.
(Ils se mettent tous les trois à courir pour aller aux urgences)
CRISTINA : Attends ! Attends ! Attends !
(Plan plus précis sur le bureau de Richard)
DEREK, criant : Ca n’est pas le problème !
MARK : Le problème c’est que ce garçon veut qu’on son visage soit normal !
DEREK, criant : NON ! Le problème c’est que tu veux être publié !
MARK : Oui, c’est vrai. Et je pense que le chef de chirurgie le veut aussi. Vous savez que la presse adore la bonne photo avant/après, Richard ?
RICHARD : Appelez-moi Docteur Webber. Derek, compte tenu de l’amitié que je vous porte, j’aimerai vraiment dire non à ce crétin. Mais, en tant que chef…
DEREK : je vous en prie, ne dites rien.
RICHARD : Docteur Sloan, si vous faites signer aux parents le formulaire de consentement ….
MARK : Le deuxième round est gagné par le crétin.
(Plan sur Georges, Cristina et Alex qui viennent d’arriver aux urgences pour voir la patiente dont leur a parlé Georges)
CRISTINA : Laquelle ? Laquelle ?
GEORGES : Là, juste en face.
(Izzie est en train de faire une échographie à Pamela.)
PAMELA : Oh ! Oh non ! Ça recommence !
(Addison ferme le rideau pour que la patiente ait un peu d’intimité)
ADDISON : Docteurs ? Vous avez besoin de quelque chose ?
CRISTINA ET GEORGES : Non, rien.
ADDISON : Très bien. Dans ce cas, disparaissez !
(Les 3 font demi-tour)
CRISTINA, en aparté à Georges et Alex : Je ne vois pas ce que Dr Mamour et Dr Glamour lui trouvent !
ALEX : Elle est Dr Charnelle !
GEORGES : Ah ça oui, tu l’as dit !
(Plan sur Addison marchant sur la passerelle. En face d’elle arrivent à sa rencontre Derek et Mark. Derek et Addison font tous les deux demi-tour partant chacun de leur côté pour ne pas se parler. Tandis que Mark suit Addison)
MARK : Oh, je t’en prie ! T’es pas un peu heureuse de me voir ?
ADDISON : Rentre chez toi ! Peu importe ce qui t’as fait venir jusqu’ici, je te conseille de laisser tomber et de repartir !
MARK : On a tous commis des erreurs Addison ! Tous les 3 !
ADDISON : Mark !
MARK : Et quand on y réfléchit, j’ai perdu mon meilleur ami et la femme que j’aimais !
ADDISON : Je t’en prie ! Ne dis pas ça !
MARK : Il ne sait pas ce qu’on ressentait ? Il ne sait pas que t’es resté avec moi après son départ. Comment tu peux espérer faire fonctionner un mariage alors que t’arrives même pas à être honnête avec lui ?
ADDISON : Pourquoi tu es là ?
MARK : Pour une seule raison : te ramener à la maison. Tu me manque Addison.
ADDISON : Je suis désolée mais, je suis amoureuse de mon mari.
MARK : Mais, lui, il est pas amoureux de toi ! Il est amoureux de cette interne et il essaie même pas de la cacher. Pourquoi tu voudrais rester dans ces conditions ?
(Plan sur les internes à la cafétéria)
ALEX : Je sais que t’as tout inventé !
IZZIE : Oh non ! Je l’ai vu faire quatre fois !
MEREDITH : Quoi ?
GEORGES : Une femme avec des orgasmes spontanés !
CRISTINA : Oh oui.
MEREDITH : Non, c’est vrai ?
GEORGES, à Alex : T’es jaloux parce que t’as jamais vu ça de ta vie !
ALEX, jetant un regard coquin à Izzie : Oui, ça c’est bien vrai !
MEREDITH : Des orgasmes spontanés, c’est vrai ?
GEORGES, à Meredith : T’es très jolie aujourd’hui.
CRISTINA : Aucune chance que ce soit contagieux ?
MEREDITH : Ben si, pourtant ça serait bien des orgasmes spontanés. Ca résoudrait pas mal mes problèmes.
GEORGES : Oh possible, possible ! (A Meredith) Et tu sens très bon !
CRISTINA : Oui, c’est comme quand tu vois quelqu’un vomir, ça te donne envie de vomir logique !
IZZIE : Ouais, logique ! (Elle échange des regards plein de sous-entendu avec Alex) Tu veux que je te dise, j’ai pas faim ! T’as entendu, j’ai pas faim ! Et, la bête non plus ! (Elle se lève et quitte la table)
CRISTINA : La bête ? (A Alex) C’est une sorte de référence à ton pénis ?
ALEX : Bah arrête d’avoir des idées lubriques !
GEORGES : Non, ça n’a rien à voir avec son pénis ! C’est quand t’as pas baisé pendant un certain temps et que t’as oublié à quel point c’est génial alors, t’en veux moins !
CRISTINA : Ouais bah c’est pas mon cas !
MEREDITH : Moi non plus.
GEORGES : Ouais moi non plus d’ailleurs !
(Plan sur Izzie et Georges qui sont dans l’observatoire de l’IRM qu’ils font passer à Pamela. Un radiologue est présent aussi)
GEORGES : J’ai laissé pousser mes cheveux pour elle et….
IZZIE : Je sais.
GEORGES : Je crois pas qu’elle y fait attention.
IZZIE : Tu devrais essayer de lui dire ce que tu ressens
RADIOLOGUE : Euh… Eh Oh, les gars ? Elle bouge et un max !
IZZIE, dans le microphone : Pamela, vous devez éviter de bouger ! (Pamela a un autre « épisode ») D’accord.
GEORGES : Ça, ça aide pas la bête à dormir !
IZZIE : Nan. T’as raison.
(Plan sur la chambre de Jake où Mark est en train de préparer Jake pour l’opération)
ALEX : Vous délimitez le milieu de la tumeur ?
MARK : Ouais. En fait, ça va servir de repère à la structure osseuse.
JAKE : Vous entendez ça ? Je vais avoir une structure osseuse !
MAMAN DE JAKE : Jake ?
JAKE : A votre avis, je suis un Dali ou plutôt un Picasso ?
PAPA DE JAKE, à Mark : Arrêtez une minute de faire ça s’il vous plait ! Jake ? Jake, je suis désolé. Cette intervention, l’opération du cerveau, c’est très dangereux.
JAKE : Non, arrête, tais-toi, non, non, tais-toi, ne change pas d’avis !
DEREK : Je sais que le docteur Sloan vous a fait une belle promesse. Mais, les tumeurs osseuses à l’intérieur de votre crâne sont importantes !
JAKE : Ca m’est égal !
DEREK : Le saignement sera difficile à contrôler. Je ne cherche pas à vous effrayer, mais je veux que vous compreniez….
JAKE : Rassurez-vous, je sais tout ça ! Il est évident que ça n’a aucun rapport avec la chirurgie plastique, alors puisque je dois être charcuté !
PAPA DE JAKE : Je t’en prie Jake, enfin !
MARK : Je suis désolée de vous interrompre.
DEREK : ce qu’il faut bien que vous compreniez !
MARK : Excusez-moi ! Jake a raison. Il est inutile de lui faire subir une seconde intervention et une seconde anesthésie. C’est moins risqué de tout faire en une seule fois.
MAMAN DE JAKE : Chéri, il n’y a qu’une seule chose qui compte vraiment, c’est de te garder en vie.
JAKE : Maman, j’ai failli mourir quand j’avais 10 ans, et encore une fois quand j’avais 12ans, et encore l’an dernier. Mais, je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie alors, je veux qu’on le fasse !
MAMAN DE JAKE : Jake !
JAKE : Ecoute, je sais très bien qu’à tes yeux, je suis parfait comme je suis parce que ça c’est ton rôle de le pense. Mais, pour une fois dans la vie, j’aimerai croire qu’une autre personne pense comme toi. Je t’en prie ! Je t’en prie !
(Plan sur Meredith assise à un bureau qui met les cassettes qu’a enregistrées Chuck Eaton dans des enveloppes. Derek arrive lui aussi dans le bureau)
DEREK : T’as abandonné la chirurgie pour un travail de bureau ?
MEREDITH : Je remplis les dernières volontés d’un patient mourant qui désire envoyer des cassettes d’insultes à tous ceux qu’il a rencontré.
DEREK : Ah ! En cet instant, j’avoue que je le comprends.
MEREDITH : Moi aussi. Pourquoi les gens sont infidèles ?
DEREK : C’est une bonne question.
MEREDITH : Pourquoi est-ce qu’elle t’a trompé ? Est-ce que tu étais différent ? Tu étais un mauvais mari ?
DEREK, pensif : J’étais… J’étais seulement un peu…Absent. Ça n’excuse ne rien ce qu’elle a fait.
MEREDITH : Tu crois que ça aurait été différent si vous aviez eu des enfants ?
DEREK : Est-ce que je crois qu’elle ne m’aurait pas trompé ? J’en sais rien.
MARK, interrompant cette conversation : C’est bon, Jake est prêt à monter. Oh, désolé. Je vous ai interrompus ?
MEREDITH : Non. On avait fini.
(Plan sur Pamela et Izzie)
IZZIE : Pamela, vous devriez essayer de vous détendre.
PAMELA : J’essaie de me détendre. Les épisodes se produisent quand je ne suis pas détendue. Est-ce que vous croyez sérieusement pouvoir régler ça ?
IZZIE : je déteste avoir l’air d’être insensible mais, ce serait dramatique si on y arrive pas, sincèrement ?
PAMELA : Vous savez, j’aime le sexe comme n’importe qui ! J’aime ça au lit, en privé. /ais quand on peut pas aller au cinéma, conduire une voiture ou aller à l’église avec ses parents.
IZZIE : Oui, c’est sûr.
PAMELA : Vous avez dû faire ce rêve, non ? Vous arrivez au lycée toute nu.
IZZIE : Ouais.
PAMELA : Bah c’est pareil. Je…je vous jure que j’aimerai me réveiller.
(Plan sur Burke et Meredith en train d’opérer Chuck)
MEREDITH : Ca a envahi les muscles en intra-thoracique ?
BURKE : J’en ai bien peur. Je vais devoir ouvrir d’avantage.
MEREDITH : Il a enregistré 17 vidéos.
BURKE : Pardon ?
MEREDITH : Il a filmé ses adieux. Ila dit à ces gens à quel point il les détestait, il leur a balancé toutes les peines qu’il avait ressenties.
BURKE : Et il les leur a envoyé ?
MEREDITH : Non. Il voulait que je le fasse mais, je ne sais pas si c’est une bonne idée. Il avait peur. Il était en état de choc, il n’avait pas toute sa tête.
BURKE : C’est pas à toi de décider. Il t’a demandé de le faire et tu lui as dit que tu le ferai. Si tu ne le fais pas, ça ne te grandit pas, ça fait de toi une menteuse. Tu savais qu’elle avait gardé son appart ?
MEREDITH : Oui. Je le savais. Désolée.
(Plan sur le bloc où Derek et Mark opère Jake. Richard ainsi que Bailey et son bébé sont dans la galerie en train d’observe)
BAILEY, parlant à son bébé : Là, tu vois ? Le Dr Sheperd est en train d’ouvrir la boite crânienne.
DEREK, dans le bloc : C’est bon, vérifiez les constantes.
BAILEY, parlant à son bébé : Oui, c’est ça mon cœur. Oui mon chéri, c’est ça !
DEREK, dans le bloc : Haricot. Ça c’est fait. On continue.
INFIRMIERE : Tension stable.
DEREK : On y va doucement. Oh merde ! C’est pas vrai ! Vite donnez-moi les compresses ! Vite ! On accroche un autre culot !
CRISTINA : c’est bon j’y suis.
DEREK : Aspiration !
BAILEY, à Richard : Il y a bien trop de sang !
DEREK : On branche la pompe !
ALEX : pas de carotide !
DEREK : Bon, préparer-vous à le ballonner ! Il perd beaucoup de sang ! Qu’on apporte le chariot de réa !
ALEX : Donnez-moi les palettes !
INFIRMIERE : On le perd !
DEREK : Vite !
MARK : Chargez à 200 !
CRISTINA : Chargé.
MARK : Dégagez !
DEREK : Attention tout le monde, reculez !
MARK : Dégagez !
(Plan sur Cristina et Alex. Jake est décédé durant l’opération et ils sont en train de le nettoyer)
ALEX : C’est dommage qu’il n’ait pas eu son visage refait.
(Plan sur Alex et Cristina qui vont trouver Mark Sloan dans le vestiaire)
ALEX : Docteur Sloan ?
MARK : Oui ?
(Plan sur Alex, Cristina et Mark qui vont refaire le visage de Jake)
MARK : On y va. J’ai le consentement des parents.
ALEX : Ouais.
(Alex et Cristina sont en train de mettre leur masque)
MARK : Non, c’est inutile.
ALEX : Hein ? Ouais.
MARK : Scalpel.
(Plan sur Burke et Mr Eaton qui sort de chirurgie.)
BURKE : Mr Eaton ? Vous m’entendez ?
CHUCK: Oh, seigneur.
BURKE: N’essayez pas de vous asseoir. Vous allez avoir mal un certain temps mais je suis heureux de vous apprendre qu’on a pu enlever la totalité de la tumeur.
CHUCK : Attendez, je suis en vie ?
BURKE : Oui Monsieur, vous êtes en vie !
CHUCK : Mais….Mais….Mais, mes enregistrements ?
MEREDITH, montrant le sac remplit de vidéos : Vous voulez que je les mette à la poubelle ?
CHUCK : Nan. Je veux que vous les envoyer. Je dois leur dire ce que je pense. Parfois un homme doit dire ce qu’il pense.
(Plan sur Meredith qui fait une recherche dans un annuaire. Georges arrive pour lui parler)
GEORGES : Meredith ? Ça te dirait de…. Je voudrais t’inviter à…à boire un verre ce soir. Peut-être pas chez Joe, peut-être quelque part où on pourrait discuter. Il y a une chose que j’ai besoin de….que j’ai besoin de te dire. Tu vois ? C’est important.
MEREDITH, n’ayant pas écouté Georges : J’ai pas envie d’enregistrer de vidéo sur mon lit de mort Georges.
[EXT SGH]
(Plan sur Meredith qui sonne à la porte d’une maison. Un homme ouvre la porte. C’est Thatcher, le père de Meredith.)
MEREDITH : Elle avait une liaison ?
THATCHER : Euh…oui.
MEREDITH : Pourquoi tu n’es pas resté te battre pour nous?
THATCHER : Je l’ai fait. Je…. J’ai essayé.
MEREDITH, les larmes aux yeux : Pourquoi tu n’as pas essayé encore ? T’es juste parti.
THATCHER : Meredith. Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? De quoi que ce soit ?
MEREDITH : Non. Non, je ne veux rien qui vienne de toi ?
THATCHER : Oui.
[INT SGH]
(Plan sur Derek. Il monte dans l’ascenseur. Les portes sont sur le point de se fermer quand Addison les retient et monte à son tour dans l’ascenseur.)
DEREK : Salut.
ADDISON : Je ne t’ai pas vu de la journée.
DEREK : J’avais pas envie de te voir.
ADDISON : Ce n’est pas ma faute s’il a débarqué ici.
DEREK : Je sais.
(Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et Mark monte à son tour.)
MARK : Tu n’as rien à te reprocher.
DEREK, voulant sortir de l’ascenseur : Je prends les escaliers
MARK : Nan, Derek ! Tu peux lui pardonner à elle et pas à moi ?
DEREK : Je ne lui ai rien pardonné et avec toi je ne suis pas obligé d’essayer.
(Derek part laissant Mark et Addison seuls dans l’ascenseur)
MARK : Ton mariage est fini Addison. Tout ce que tu dois faire c’est de l’admettre et tu peux repartir à la maison avec moi. Je serai au bar de l’autre côté de la rue (Il lui caresse la joue) Retrouve moi là.
(Plan sur Cristina et Alex qui accompagnent les parents de Jake voir leur fils une dernière fois)
MAMAN DE JAKE : Il a l’air paisible.
PAPA DE JAKE : Il l’est.
(Les parents de Jake sortent et Cristina recouvre le visage de Jake)
[EXT SGH]
(Plan sur Cristina mangeant des plats chinois et lisant des magazines dans son lit. On entend un bruit de clé. C’est Burke qui rentre)
CRISTINA : Euh…. (Burke lui fait signe de se taire)
BURKE : Je suis Preston Burke., un chirurgien cardio-thoracique très renommé. Je suis un professionnel et plus que ça, je suis quelqu’un de gentil, un type bien. Je suis un homme qui nettoie derrière lui et un homme qui cuisine très bien. Et toi tu…tu es une bordélique incorrigible, une interne négligée et colérique. Je suis Preston Burke et toi tu es la plus compétitive, la plus secrète, la plus obstinée, la plus provocatrices des internes que j’ai jamais connu. Et je t’aime. Alors, je voudrais savoir pourquoi tu me refuse de te laisser t’aimer ?
CRISTINA : Je viens de laisses mon appartement y’a tout juste vingt minutes.
BURKE : Bon très bien.
VOIX OFF : Il parait qu’il est possible de grandir mais, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait pu y parvenir.
[INT SGH]
(Plan sur Izzie qui prépare Pamela pour son intervention)
PAMELA : Docteur Stevens ? Après l’intervention est-ce que je pourrais toujours quand je le voudrais, est-ce que je pourrais toujours avoir vous savez des épisodes.
IZZIE : Encore mieux Pamela, vous pourrez avoir des orgasmes.
(Izzie observe Alex qui est dans le couloir devant la chambre de Pamela)
VOIX OFF : Sans parents à défier, on viole les règles qu’on s’était imposée à soi-même.
(Plan sur Georges assis sur un banc devant l’hôpital.)
VOIX OFF : On fait des caprices quand les choses ne fonctionnent pas comme on le désire.
(Izzie rejoins Georges)
IZZIE : Eh!
GEORGES: Elle ne m’entend pas
IZZIE : Quoi ?
GEORGES : Elle n’entend pas un mot de ce que je dis
IZZIE : Oblige-la à t’écouter
GEORGES : T’as nourri la bête non ?
IZZIE : Deux fois ! (Ils rigolent ensemble) Aller à demain ! (Elle part rejoindre Alex qui l’attend)
GEORGES : Bonne nuit.
VOIX OFF : On murmure des secrets avec nos meilleurs amis dans le noir
[EXT SGH]
(Plan sur Richard à la maison de repos qui discute avec Ellis)
RICHARD : Meredith est venu me voir aujourd’hui.
ELLIS : Pauvre bébé. Pauvre chose. Son père est parti tu sais.
RICHARD : Je crois qu’elle est au courant pour nous Ellis. Je crois qu’elle a tout compris.
ELLIS, rigolant : Elle a cinq ans Richard !
(Plan sur Meredith assise au bar de chez Joe.)
VOIX OFF : On cherche du réconfort où on peut en trouver !
(Mark rentre dans le bar)
MARK : Ce siège est pris ?
MEREDITH : Je crois que non
MARK : Un double scotch pur malt ; Vous avez l’air triste.
MEREDITH : Je viens de voir mon père pour la première fois en vingt ans
MARK : Et ça a été ?
MEREDITH : Ça aurait pu aller mieux. Qu’est-ce que vous faites encore ici ?
MARK : J’espère qu’Addison va venir.
MEREDITH : Vous l’aimez toujours ?
MARK : Et lui, vous l’aimez toujours ?
MEREDITH : Elle ne viendra pas et vous le savez.
MARK : Non.
MEREDITH : Il n’est pas de ceux qu’on quitte si on n’y est pas forcé.
MARK : Et si vous aviez tort ? Si pour une fois la vie acceptait de choisir le côté des amants délaissés ?
VOIX OFF : Et on espère contre toute logique, contre toute expérience.
(Plan sur Derek allongé dans son lit et Addison de son côté est assise dans le salon de la caravane)
VOIX OFF : Comme des enfants, on ne perd jamais espoir.
(Plan sur Meredith debout dans sa chambre en train de regarder la pluie. Quelqu’un toque à la porte)
MEREDITH : Tu peux entrer.
(Georges entre dans la chambre et ferme la porte)
GEORGES : Je ne suis pas un chirurgien réputé et sexy. Je sais que je ne suis pas tout ce que tu as recherché dans le passé et je sais…. Mais, jamais je ne te laisserais seule et jamais je ne te ferais souffrir et jamais je ne cesserai de t’aimer.
(Meredith s’approche de Georges et lui enlève son t-shirt)