VOIX OFF MEREDITH : Il y a 40 ans les Beatles ont posé une simple question : il voulaient savoir d'où viennent tous ces gens qui sont seuls. Ma dernière hypothèse c'est qu'une très grande partie de ces gens qui sont seuls viennent des hopitaux, et plus précisement du service de chirurgie.
George à l'hôpital, tient la main d'une des quintuplées.
GEORGE : J'ai la mieux des quintuplées, Lucie, elle vient de me faire un sourire.
IZZIE : Elle n'a que 9 heures George.
GEORGE : Mais je dis simplement que sur les 5 bébés ici présents, la mienne est la plus avancée de toutes.
MEREDITH : Charlotte est très futée, elle a des ptites rides sur le front ça fait très serieux.
IZZIE : Bon alors petit a ce n'est pas une compétition et petit b, ma quintuplée à moi bat tous les reccords. Emilie est la plus costaud elle ne me lache pas le doigt.
CRISTINA : Euh je vous signale que Julie a ses organes à l'exterieur de son corps et pourtant elle est toujours en vie, merci.
ALEX : C'est Kate la plus belle. Izzie ?
IZZIE : Dégage.
ALEX : Est ce qu'on pourrait parler ?
IZZIE : T'es trop occupé à sauter les petites infermières pour parler alors va t'en.
ALEX : Quelqu'un pourrait veiller à ce que les paramètres de Kate soient stables.
MEREDITH : Je le ferai.
Alex s'en va.
IZZIE: Oh il est incroyable, je suis trop contente de ne pas avoir couché avec lui. Tans pis pour lui parce qu'au pieux je suis super, époustouflante, une vraie bombe sexuelle.
CRISTINA : Tu cherches à nous séduire ?
IZZIE : Et il couche avec Olivia au lieu de coucher avec moi, Olivia !
GEORGE : Eh ! Moi aussi j'ai couché avec Olivia.
IZZIE : Ouais ben vous avez tous les deux mauvais goût.
GEORGE : Tu peux pas dire qu'on ne t'a pas prévénu, Alex sera toujours Alex
MEREDITH : Tu as échappé au pire Izzie et tu es bien mieux sans lui.
CRISTINA: Pourquoi tu as l'air surprise ? Tu dors avec un serprent tu te fais mordre.
IZZIE : Han, c'est gentil merci, je me sens vraiment soutenue.
Bailey rentre dans la pièce.
BAILEY : Qui est de garde ce soir ?
IZZI : C'est moi.
BAILEY : Très bien. Les autres rentrez chez vous et dormez, nos quintuplées sont encore en vie, c'est une bonne journée.
VOIX OFF M : Les chirurgiens occultent leurs propores besoins pour être plus à l'écoute de ceux de leurs patients. Nous ne tenons compte ni de nos amis, ni de nos familles afin de pouvoir sauver les amis et les familles des autres.
Meredith et George sont chacun dans leur propre lit et n'arrivent pas à dormir. Izzie à l'hopital est allongée devant la couveuse d'une quintuplée.
VOIX OFF M : Ce qui veut dire qu'à la fin de la journée, tout ce qui nous reste, c'est nous même. Et rien au monde ne peut nous faire sentir plus seul que ça.
Dans l'appartement de Burke
Cristina s'habille tandis que Preston est à table et lit le journal.
BURKE : J'ais fais le petit déjeuner.
CRISITNA : Je, je n'ai pas le temps de prendre le petit-déj', je vais faire le visites vant tout le monde pour trouver un cas interessant tu comprends.
BURKE : Bien. Alors euh ... un café ? (Il tend une tasse de café vers Cristina, Cristina verse le café dans son thermos et s'en va.) Au revoir !
A l'hôpital
George et Meredith marchent dans les couloirs.
GEORGE : Je me disais que toi et moi on pourrait peut-être aller chez Joe pour parler tout les deux.
MEREDITH : Oui pourquoi pas, on pourrait faire ça
Ils arrivent derrière Addison et Derek marchant et parlant devant eux.
ADDISON : Parce que tu campes sur un terrain minable.
DEREK : J'ahabite sur une vingtaine d'hectares d'une des plus belle terre autour de Seattle
ADDISON : Je n'ai pas laché un appartement à Central Park pour vivre dans une foret.
DEREK : Addi, notre maison de campagne avait des arbres et ça ne te dérangeait pas.
ADDISON : Ce n'était pas loin de New-York.
DEREK : Pourquoi tu pointes ton doigt sur moi ?
ADDISON : Arrête ...
Ils s'éloignent.
MEREDITH : Qu'est ce que tu disais ?
GEORGE : Ohh euh rien du tout.
George et Meredith rentrent dans les vestiaires.
CRISTINA : Qui est ce qui a un truc bon à manger ?
GEORGE : Tu devrais prendre un petit déjeuner.
CRISTINA : Ohh je croirais entendre Burke. Tu sais parfois je me dis qu'on serrait mieux avec un chien.
MEREDITH : Tu prêches une convertie, les mecs j'en ai ma claque.
GEORGE : Ohh vous savez quoi ? Un chien ne remplacera jamais un être humain.
Izzie est assise est dort.
ALEX : Vous feriez mieux de la reveiller, si Bailey la prend comme ça elle est morte.
CRISTINA : Izzie ! (Elle lui donne un couo de pied et Izzie gémit) Izzie !
IZZIE : Quoi ?!
CRISTINA : Nul n'est plus acariâtre que celle rejettée par son soupirant qui lui préfère les infirmières.
IZZIE : Garce !
CRISTINA : J't'aime mieux furibonde et désagréable, tu es presque une personne normale.
Bailey et les intenes rentrent dans la chambre d'un patient.
BAILEY (à George) : Bien nous vous écoutons.
GEORGE : Euh Karl Murphy, 52 ans, multiples mélanomes malins, à déjà subie une chirurgie réparatrice du nez et de l'oreille droite et une greffe de peau à l'index gauche.
BAILEY : Et recoloration capilaire ?
GEORGE : Assez lente, presque 4 secondes.
BAILEY : Ohh et que recommendez vous pour faire recirculer le sang Docteur O'maley ?
GEORGE : A ce stade la meilleure option c'est probablement un agent biologique
KARL : Mais ça veut dire quoi ça ?
GEORGE : Ca veut dire qu'on met des sangsues sur votre visage.
KARL : Des sangsues ? Ah ! Vous rigolez ?
BAILEY : En suçant le sang elle dilue celui qui s'est accumulé dans la poche et permettent ainsi de l'évacuer, c'est une sorte de ... de ponction. Mais si ça vous parait désagréable ... ?
KARL : Non, non pas du tout, j'ai passé 40 ans à randonner, ah oui pratiquement 40 ans, et mère Nature m'a toujours été pour moi une source d'émerveillement de chaque insant.
BAILEY : Vous aimez la nature à ce point là ?
KARL : Comment vous croyez que j'ai attrapé tous ces mélanomes ?
Bailey et les internes entrent dans une nouvelle chambre où est déjà présent Derek.
BAILEY : Ah Docteur Shepherd vous êtes matinal, vous vouliez que nous revenions ... ?
DEREK : Non continuez
MEREDITH : Robert Martin, 45 ans, a chuté et s'est heurter la tête ce qui a provoqué un petit ématome sous dural.
DEREK : Oui, c'était le problème. (Il jette un regard mauvais vers Alex)
MEREDITH : On a découvert que M. Martin avait un craniopharyngiome sur l'hypophyse et l'intervention prévue a été repportée quand ...
ALEX : Quand j'ai dis à l'infirmière ...
IZZIE : Olivia.
ALEX : Quand j'ai dis à l'infirmière de lui administrer une posologie inadéquate de soluté hypertonique.
DEREK : Qui a désydraté le cerveau de M. Martin.
ALEX : Il a peut-être une chance s'il se réveille.
DEREK : Il y a une chance.
ALEX : Je sais que j'ai tout foiré, mais laissez moi m'occuper de ce patient.
DEREK : Il est en piteux état à cause de vous Dr Karev mais allez y je vous en pris.
BAILEY : Le dossier.
Meredith donne le dossier du patient à Alex et sortent tous de la pièce sauf lui.
En néo-natalité : Addison et les parents des quintuplées sont présents. Bailey et les internes y rentrent.
ADDISON : Ah vous voilà, le papa et la maman attendent des nouvelles avec impatience.
CRISTINA : On a déjà fait une première intervention sur l'omphalocèle de Julie en essayant de tout refermer mais il y a eu des complications pulmonaires et il a fallu arrêter.
BAILEY : Dr Yang, vous voulez utiliser un langage plus clair s'il vous plait ?
CRISTINA : Oh euh on est intervenu sur l'abéance de vicères et on a refoulé à l'interieur le plus d'intestinc possible et nous pensons pouvoir refouler le reste avec une seconde intervention.
LA MERE : Ohh elle doit subir une seconde intervention ?
CRISTINA : Oui ! Euh enfin pas avant quelques jours.
ADDISON : Dr O'Maley
GEORGE : On a posé la dérivation cérébrale de Lucie hier et elle se porte très bien mais il faut continuer de la surveiller pour que le liquide cephalo-rachidien ne refoule pas.
ADDISON : Stevens
IZZIE : Le dodteur Burke a placé un cathéter à travers le septum oriculaire d'Emily hier soir, aujourd'hui on va tenter de configurer le ventricule gauche. Nous sommes très confient.
ADDISON : Dr Grey.
MEREDITH : Les poumons de Charlotte étaient moins développés que ceux de ses quatre soeurs, nous lui avons mis un masque spécial pour améliorer sa respiration et elle est monitorée très serieusement.
ADDISON : Et il ne nous reste plus que Kate.
ALEX : Elle semble bien se porter, il n'y a pas de problème particulier, et nous la maintenons en couveuse jusqu'à ce qu'elle pèse 1,8 kilos.
LE PERE : Tu entends chérie, Kate s'en sort très bien.
LA MERE : Je vais dans ma chambre. (La mère sort en fauteuil roulant.)
LE PERE : Dr Shepherd !
ADDISON: Elle vient d'acoucher de 5 bébés, ses hormones sont explosées, donnez lui un peu de temps, tout va s'arranger.
BAILEY : O'Maley : Tu restes surveiller ...
Dans les couloirs.
BAILEY : Grey, surveille la mère des quintuplées pour que ses hormones ne lui jouent pas de mauvais tours.
IZZIE : Je peux m'occuper de Dorrie.
BAILEY : Non toi tu as l'opération cardiaque d'Emily avec le docteur Burke.
IZZIE : Mais ! Je m'entend très boen avec la mère.
BAILEY : Pourquoi tu discutes ce que je te demande ?
IZZIE : Parce que je ne comprend pas pourquoi vous m'écartez de ... ?
BAILEY : Eh eh Stevens ! Je ne sais pas pourquoi tu es tellement en colère mais je m'en fiche, ressaisie toi ! Les quintuplés sont les patients dont nous devons prendre soin c'est clair ? Ce sont des prématurés tu comprends ? Ils auraient du passer 8 semaines de plus dans l'uterus. Comme les internes ils ne sont pas prêts pour la vraie vie. (son bipeur sonne) . Ah c'est la mine. Yang tu viens avec moi.
Devant les urgences, Bailey et Cristina sortent.
L'URGENTISTE : Constance Ferguson, 40 ans, détenue à Anderson, a avalé une lame de rasoir.
CRISTINA : Tentative de suicide ?
BAiLEY : Elle a surtout eu envie de prendre l'air et ça a marché.
La patiente crie, on la sort du camion.
CRISTINA : Qu'est ce que vous avez voulu dire ?
BAILEY : Son dossier dit qu'elle était au mitard, c'est sa façon d'en sortir.
CRISTINA : Oh, elle est folle.
L'URGENTISTE : Seulement si vous pensez qu'une meurtrière est folle.
MLLE FERGUSON : Oui ma poule c'est exactement ça que je parle.
Dans la chambre de la patiente. Deux policiers montent la garde devant.
BAILEY : Mlle Ferguson est ce que vous avez une sensation de gène quelque part ?
MLLE FERGUSON : Vous voulez à part ces menottes qui sont de toute beauté et qui me serent les poignées ?
BAILEY : Vous avez mis de l'adhesif autour de la lame au moins ?
MLLE FERGUSON : J'suis pas idiote.
BAILEY : Vous avez avaler une lame de rasoir, vous n'allez pas me dire où vous avez mal ?
MLLE FERGUSON : Pour écourter mes vacances ? (En s'adressant à Cristina :) Et puisque tu es là à ne rien faire, va donc me chercher une mousse au chocolat, ça fera glisser la lame plus doucement ahah.
BAILEY : Yang va chercher le materiel pour faire une radio, avec les prisionniers vaut mieux minimiser les risques d'évasion.
CRISITNA: Oui d'accord mais normalment je surveille Julie et vous avez dis que les quintuplés étaient la priorité.
BAILEY : Je m'occupe aussi de Julie, j'ai du répondre à l'urgence alors fais le.
CRISTINA : Vous êtes sûre que vous ne pouvez pas ?
BAILEY : Je peux ! J'ai choisi de ne pas le faire.
Bailey sort de la chambre.
MLLE FERGUSON : Du calme ma belle, je ne vais pas te manger toute crue, j'ai zigouillé trois pauvres types mais c'étaient pas des docteurs.
George entre dans la chambre de Karl. Des sangsues sont dans un bocal.
GEORGE : Olivia.
OLIVIA : Dr O'Maley.
GEORGE : Ca marche avec les sangsues ?
Olivia tente d'accrocher les sangsues sur le nez du patient.
OLIVIA : Non, elles n'accrochent pas, je ne sais pas pourquoi.
KARL : Ah avec tout ce sang je pensais que ça serait un jeu d'enfant pour elles.
GEORGE : Elles sont un peu anxieuses parfois. Les orages, trop de lumière ...
OLIVIA : Ohhh (Elle manque de faire tomber une sangsue.)
GEORGE : La nervosité des gens.
OLIVIA : Je suis désolée, je devrais mieux me débrouiller mais les sangsues ça m'a toujours dégoutée.
GEORGE : Ouais, c'est pas ce que j'ai entendu dire.
OLIVIA : Le docteur O'Maley va me remplacer.
Olivia quitte la chambre.
KARL : Et oh oh oh mais enfin qu'est ce qui se passe ?
GEORGE : Rien. Attention, voilà ! (George pose une sangsue sur le nez de Karl.) C'est joli.
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Izzie est dans l'ascenceur, Olivia rentre.
OLIVIA : J'ignorais totalement que vous et Alex vous etiez ensemble. Enfait j'avais eu une mauvaise journée et c'est bon ... d'avoir quelqu'un ... à qui parler pas pour ... enfin non. Alex est vraiment quelq'un de bien, je veux dire il est bien dans le sens d'une personne qui est bien Je ne veux pas parler d'autre chose, c'est pas ça. Il est bien ! Enfin vous savez sêrement mais ... (Izzie sort de l'ascenceur et s'en va) Bon d'accord, au revoir !
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En salle de néo-natalité, Meredith s'occupe d'une quintuplée et Derek rentre.
DEREK : Pas de montée de température ?
UNE INFIRMIERE : Non pas de fièvre, tout est stable.
DEREK : Bien, très bien. Je vous en prie.
L'INFIRMIERE : Merci. Elle sort.
George arrive mais quand il remarque que Meredith et Derek sont seuls il n'entre pas et attend s'en se faire voir à l'exterieur.
MEREDITH : Alors tu abandonnes la caravane ?
DEREK : Je n'abandone pas la caravane. C'est Addison qui dit à tout le monde que j'abandone la caravane ?
MEREDITH : C'est drôle mais je ne t'aurais jamais catalogué comme étant ce genre de mec.
DEREK : Quel genre ?
MEREDITH : Ceux qui aiment les salles de bain en marbre, les piscines, les résidences privées avec gardien.
DEREK : C'est mpossible de me cataloguer.
MEREDITH : Et pourtant je l'ai fais voilà.
Un système sonne. L'infirmière rentre, George aussi.
L'INFIRMIERE : La TA est basse, elle est en tachycharde.
DEREK : Saturation.
L'INFIRMIERE : Elle chute malgré un gros débit d'oxygène
MEREDITH : (Elle osculte le bébé avec son stétoscope) Je n'entend rien du coté droit.
DEREK : Le poumon est colabé.
GEORGE : J'appele l'autre doctur Shepherd.
DEREK :(En s'adressant à Meredith et lui donnant une aiguille) Pas le temps, enfonce ça entre la deuxième et la troisième cote, pas trop profond. Tu vas entendre l'air s'échapper.
Meredith fait la manipulation.
MEREDITH : J'ai entendu.
DEREK : Beau travail.
MEREDITH : Merci.
DEREK : Je n'abandone pas la caravane.
MEREDITH : Ahhh comme vous voulez docteur Shepherd.
___________
Dans la chambre de la mère des quintuplées. La mère est de dos.
LE PERE : Son poumont s'est afaissé ?
MEREDITH : Ca à l'air impressionant comme ça mais enfait ce n'est as si rare s'agissant de prématurée de cette taille. On a posé une sonde d'intubation à Charlotte ce qui va pouvoir l'aider à ventiler jusqu'à ce que le poumon soit plus autonome. Mme Russel ?
Le téléphone du père sonne.
MEREDITH : Elle va s'en sortir très bien je vous assure.
LE PERE : C'est pour moi il faut que j'y aille, ma mère ne peut s'occuper de triplés que la demie journée, elle a 74 ans. (S'approchant de sa femme) Je t'appele dès que je suis à la maison.
LA MERE : Hum.
LE PERE : Je t'aime chérie. Il lui embrasse le front. S'adressant à Meredith : Vous pouvez ... ?
MEREDITH : Je vais veiller sur elle.
LE PERE : Merci.
MEREDITH : Derien
Le père s'en va.
MEREDITH : Dorie, ce n'est pas votre faute. Ne vous rendez pas respondable de tout ça.
DORIE: J'ai accouché d'un bébé qui respire à peine et d'un autre qui à la moitié d'un coeur. Deux des autres sont ... (Elle soupire) Si j'avais écouté les médecins j'aurais pu avoir trois filles en bonne santé au lieu de 4 qui ne sont pas sûres de survivre jusqu'à demain. C'est moi qui ai pris cette décision, Tom était du coté des médecins. Alors ... franchement Docteur Grey, qui dois je rendre responsable ?
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Izzie et Burke se préparent avant une chirurgie.
IZZIE : La première étape d'une Norwood, c'est le pontage cardio-pulmonaire.
BURKE : Sur un coeur gauche hypoplasique, qu'est ce qu'il y a en plus Dr Stevens ?
IZZIE : Une sténose ou une atrésie des valves mitrales et aortiques.
BURKE : Pourquoi utilise-t-on les cavités droites au lieu du shunt artificiel de Blalock ?
IZZIE : Ca limite la fuite diastolique.
BURKE : Bravo, tu as bien travaillé.
IZZIE : J'étais de garde la nuit dernière, j'étudie pendant mes gardes.
BURKE : Eh bien, quoiqu'en disent tous les bouquins, je peux te garantir que tu n'as jamais vu un coeur aussi minuscule.
IZZIE (voyant Alex à l'exterieur) : Je crois que j'en ai vu un.
_____________
Bailey en néonatalité donne la main à une des quintuplés.
BAILEY : Comment ça va toi ? Tu sais, je vais avoir un bébé moi aussi. Oui c'est vrai un petit garçon, tu le rencontrera peut-être un jour. Qu'est ce que tu en dis hein ? Ca serait chouette ! On pourrait ...
CRISTINA : Hum
BAILEY : La grossesse ne m'a pas rendu douce, je ne suis pas devenue douce, je ne suis pas douce.
CRISTINA : Non, bien sûr, vous parlez à un patient.
Cristina donne une radio à Bailey.
BAILEY : Qu'est ce que c'est ?
CRISTINA : La radio de la détenue.
BAILEY : Oh quelle folie, quelle folie. Cette femme a avalé 4 lames de rasoir.
______________
Dans la chambre de la détenue.
MLLE FERGUSON : Eh ! Eh oh ! Infirmère !
L'INFIRMIERE : Ne criez pas s'il vous plait.
MLLE FERGUSON : J'ai la dalle moi.
L'INFIRMIERE : Vous devez rester à jeun, nourriture interdite.
MLLE FERGUSON (elle regarde la télé) : Oh pitié Avril, tu vas pas tomber amoureuse de ce crétin. Je suis pas venue ici pour crever de faim. Je veux une glace à la menthe avec des pépites de chocolat. A la menthe d'accord ?! J'peux pas saquer la vanille, c'est atroce !
Bailey suivie de Cristina entre dans la chambre.
MLLE FERGUSON : Ah chouette voilà maman ours. Faut m'aider d'accord, je meurs de faim.
BAILEY (s'adressant à l'infirmière) : Ne lui donnez rien du tout.
MLLE FERGUSON : Bah voilà, c'est une violation officielle du 8ème amendement.
CRISTINA : Vous ne pouvez rien avaler car vous allez subir une grosse intervention.
MLLE FERGUSON : Quoi ? Mais de quoi elle parle ?
BAILEY : Vous risquez une perforation de l'intestinc et une bonne demi douzaine d'infections en tout genre. Il faut opérer immédiatement.
MLLE FERGUSON : J'ai pas besoin d'une opération, j'ai entouré la lame d'adhésif comme toujours. Il y a pas de danger. Le lendemain tout est rejetté.
CRISTINA : Cette fois vous avez avalé 4 lames, ce n'est pas pareil.
MLLE FERGUSON : Pour avoir un jour de vacances de plus. Est ce que la convalescence sera longue après l'opération ?
CRISTINA : Sachez que vous pourriez mourir ! L'opération est délicate et très dangereuse.
MLLE FERGUSON : Ma glace à la menthe je la veux. J'en veux au moins 4 litres quand vos terroristes de chirurgiens m'auront recousue.
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En néonatalité la mère des quintuplées est avec Meredith.
LA MERE : Qu'est ce qu'on fait ?
MEREDITH : Nous allons rendre une petite visite. Nous vous avons assomé avec notre jargon médical, nous vous avons donné un aperçu des scénarios les plus épouvantables, ce qui a du vous épouvanter, la seule chose que nous n'ayons pas faite c'est de vous offrir l'occasion d'être un peu avec vos filles.
LA MERE : Mais à quoi ça va servir ? Si j'ai appris une chose ces derniers jours, c'est que je dois regarder la réalité en face.
MEREDITH (elle approche la mère en fauteuil roulant d'une des couveuses) : Voilà Kate, vous pouvez la toucher si vous en avez envie.
LA MERE : Je n'attends qu'ça.
Un moniteur se met à biper.
UNE INFIRMIERE : Dr Grey, Charlotte ne respire plus !
MEREDITH : Appelez Addison Shepherd, elle est en salle d'op'.
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Addison, Izzie et Burke sont en salle d'opération. Burke et Izzie opèrent.
ADDISON : On a pas vu ça à l'écho.
BURKE : On a jamais une dimension précise.
IZZIE : Quoi ?
BURKE : L'aorte du bébé est plus étroite qu'on ne pensait. Le diamètre n'est que d'un millimètre, pas assez pour la circulation sanguine.
ADDISON : Ohh
BURKE : Je voulais vous montrer ça avant de refermer.
IZZIE : Refermer ?! Mais vous n'avez rien fais ...
ADDISON : Dr Stevens ...
IZZIE : Mais on vient à peine de commencer !
ADDISON : Le docteur Burke a fait tout ce qu'il a pu. A moins que vous ne sachiez faire la première étape d'un Norwood, il va refermer la poitrine de ce bébé.
Le bipeur d'Addison sonne, elle sort de la salle. Izzie soupire.
BURKE : Ca va ?
IZZIE : Oui ça va. Je peux m'en aller.
BURKE : Oui.
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Addison arrive dans la salle des quintuplées.
ADDISON : Qu'est ce qui s'est passé ?
MEREDITH : Elle a fait une pause respiratoire. Elle ne respire toujours pas toute seule.
ADDISON : On l'intube et on passe du surfactant. Envoyez 0,1 mg d'atropine et 3 mg de kétaline.
L'INFIRMIERE : C'est prêt.
ADDISON : Tubée. Bien placez la sonde à CO2
MEREDITH : Ca marchait bien quand elle avait le tube.
ADDISON : C'est souvent le cas avec les détresses réspiratoires. Quand on croit que le bébé va mieux ça se met à empirer. (Elle écoute dans son stétoscope) La respiration a l'air égale. Bien.
MEREDITH : Mme Russel ... Meredith regarde mais la mère des quintuplées est partie, son fauteuil roulant est vide.
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Bailey et Cristina opèrent Mlle Ferguson, Bailey sort une lame de rasoir de son corps.
CRISTINA : C'est incroyable ... qui s'infligerait ça à soi même ?
BAILEY : Cette femme n'était pas seulement en prison Yang, elle était en isolement célulaire.
CRISTINA : Ben elle était serieusement dérangée.
BAILEY : Essayez donc de passer un mois enfermée dans une pièce sans fenêtre et sans personne à qui parler, 24h sur 24. Vous comprendrez peut-être pourquoi elle est dérangée.
CRISTINA : Dr Bailey, c'est une meurtrière !
BAILEY : J'n'ai pas dis le contraire. (Elle compte les lames sorties) Un, deux, trois ... J'ai dis imaginez que vous n'ayez personne à qui faire vos remarques ascerbes et ce pendant un long mois. A mon avis, vous avaleriez le paquet entier de rasoir.
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George entre dans la chambre de Karl.
GEORGE : Elle sont gentilles ces sangsues Mr Murphy ?
KARL : Oh j'ai eu pire comme compagnon.
GEORGE : Ah elles ont commencé à faire le plein. Les tissus deviennent beaucoup plus roses.
KARL : Vous vous êtes rabiboché avec votre jolie petite amie ?
GEORGE : Oh Olivia n'est pas ma petite amie.
Une sangsue tombe de l'oreille de Mr Murphy, George la rattrape.
KARL : Elle va bien ?
GEORGE : Elle ?
KARL : Oui, Isabelle. Celle qui est sur mon doigt c'est Darcy. Et celui qui est sur mon nez s'appelle O'Maley. Haha c'est vrai je lui ai donné votre nom, vous lui avez appris à mordre.
GEORGE (rit) : Isabelle a l'air bien remplie.
George ouvre un bocal pour mettre la sangsue.
KARL : Oh non attendez, qu'est ce que vous allez en faire ?
GEORGE : Ben elle a fait son boulot, on a plus vraiment besoin d'elle. Elle fait partie des déchets.
KARL : Non ! Si j'pouvais, j'aimerais la garder.
_______________
George est dans un local à materiel
GEORGE (à soi même) : J'aurais jamais imaginé la sangsue comme animal de compagnie.
Olivia entre.
OLIVIA : Tu n'avais pas le droit de me parler comme ça devant un patient.
GEROGE : Oui mais tu as trahi ma copine.
OLIVIA : J'igorais totalement que Alex sortait avec Izzie. C'est pas pour ça que tu es faché ?
GEORGE : Tu peux absolument pas le savoir. Et puis, pourquoi coucher encore une fois avec Alex ? Ca c'est un mystère.
OLIVIA : Parfois on se sent seul George.
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Meredith est au téléphone.
MEREDITH : Mr Russel, bonjour c'est Meredith Grey au téléphone, en fait je me demandais si par hasard vous ne pourriez pas amener vos trois garçons pour voir leur maman, je crois que ça lui serait profitable ... ah la grippe, oui effectivement il ne vaut mieux pas ... merci vous aussi.
________________
Alex est en néonatalité, Meredith rentre.
MEREDITH : Tu évites tout le monde.
ALEX : Tu crois que c'est facile quand tout le monde refuse de t'adresser la parole.
Meredith s'assoit à coté de lui.
MEREDITH : Moi je te parle, avec de courtes phrases et peu de mots mais dans lesquels s'exprime tout le dédain que tu mérites.
ALEX : Vous allez toutes me détester par solidarité féminine ?
MEREDITH : Je ne te déteste pas, je serai sûrement devenue comme toi sans l'alzheimer de ma mère.
ALEX : Ah oui vraiment ?
MEREDITH : Oui vraiment. Avant qu'elle tombe malade, enfin je terminais la fac mais je passais mon temps à faire une fête à tout casser, je faisais n'importe quoi, j'rentrais tard, je ne trouvais pas de job. Dans les réunions de famille je gênais tout le monde, ils parlaient tous de moi à voix basses.
ALEX : Alors c'est comme ça que tu me vois ?
MEREDITH : Comment tu te sens ?
ALEX : J'ai failli tuer un type hier.
MEREDITH : Mr Martin.
ALEX : J'aimerais le sauver mais je ne sais pas comment.
MEREDITH : Alors qu'est ce qu'on doit chercher ?
Meredith prend les livres qu'Alex est entrain d'étudier.
ALEX : Euh tout ce qu'il y a sur la mylinolie centre pontine.
Izzie rentre dans la pièce.
IZZIE : Incroyable.
MEREDITH : Izzie !
Meredith laisse Alex et sort de la salle et suit Izzie.
MEREDITH : Izzie j't'en prie !
IZZIE : J'ten prie, j't'en prie ? Tu fraternises avec l'ennemi et tu oses me parler comme ça ?!
MEREDITH : Alex et moi on est amis en quelque sorte.
IZZIE : Depuis quand ? Depuis quand Alex et toi vous êtes amis ? Toi qui me dit de-de laisser tomber, que je suis bien mieux sans lui. Dès que je tourne le dos tu parles à c'mec.
MEREDITH : Izzie tu fais vraiment beaucoup trop d'histoire autour de ça.
IZZIE : Oui bien sûr, oui c'est moi qui pique des crises c'est bien connu. Fais ce que tu veux, couche avec lui pour ce que j'en ai à faire !
MEREDITH : J'peux te dire que j'ai vraiment pas l'intention de coucher avec lui.
IZZIE : Et pourquoi ? Tu couches avec tout le monde !
Izzie continue de marcher mais Meredith s'arrête et revient en arrière.
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Dans la chambre de la détenue, Mlle Ferguson.
CRISTINA : L'opération a été sans problème, vous allez avoir mal au ventre un jour ou deux et ensuite vous ...
MLLE FERGUSON : Rien qu'un jour ou deux ?
CRISTINA : Jusqu'à ce que le transit fonctionne normalement, vous serez sous surveillance 36h environ.
MLLE FERGUSON : 36 ? Avec 4 lames de rasoir c'est tout ce que vous me donnez ? Un p'tit effort ma poule, j'croyais qu'on étaient copines.
Cristina fait mine de s'en aller.
MLLE FERGUSON : Restez avec moi.
CRISTINA : Quoi ?
MLLE FERGUSON : On pourrait avoir une conversation ... ils m'ont mise dans une piaule toute seule mais j'aimerais un peu de compagnie pour discuter.
CRISTINA : D'accord. (Elle se rapproche de la patiente.) Pourquoi est ce que vous avez tué trois personnes ?
MLLE FERGUSON : Toi t'attaque direct par les futilités d'usage. J'étais shootée, à mort. Et j'avais un petit copain qui ... qui avait préparé un gros cambriolage. Et il voulait que je l'aide sinon il m'abandonnait sur place. J'ai pété les plombs, il allait me laisser tomber, il était tout ce qu'il me restait. J'aurais été toute seule sans lui.
CRISTINA : Finalement être seule peut avoir certains avantages.
Cristina sort de la chambre.
____________________
George rentre dans la chambre du patient Karl où se trouve déjà Olivia.
GEORGE : Tu m'as appelé ?
OLIVIA : Une autre sangsue est tombée et je n'arrive à rien avec la nouvelle, ces bestioles me fichent la frousse.
GEORGE : Je suis chirurgien Olivia.
OLIVIA : Tu es un interne George.
George se met au travail.
KARL : Vous savez l'heure qu'il est ? L'heure de vous faire un gros bisou et de vous racomoder. Il faut faire la paix.
GEORGE : Mr Murphy, on ne vit pas ensemble.
KARL : Oh eh ! N'essayez pas de m'embobiner hein, je le vois. Et je dis qu'il y a quelque chose de fort entre vous les enfants.
OLIVIA : Vous avez raison Mr Murphy, il y avait.
GEORGE : Euh Olivia, ce n'ai pas le moment et ce n'est vraiment pas l'endroit.
OLIVIA : Il a rompu avec moi à cause d'une fille qui ne sait même pas qu'il existe.
GEORGE : Elle sait parfaitement que j'existe.
OLIVIA : Ecoute moi bien George. Meredith et toi ça n'arrivera jamais.
GEORGE : Mais euh en fait qu'est ce que ... pourquoi tu penses que c'est Meredith ?
OLIVIA : Il n'y a pas besoin d'être très curieux pour s'apercevoir que tu es amoureux de Meredith. La seule qui ne le voit pas c'est elle, ça devrait te faire comprendre des choses. Excusez moi Mr Murphy.
Olivia sort de la chambre. Mr Murphy et George se regardent.
GEORGE : Elle m'a refilé la syphilis.
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Dans le bureau de Richard, Addison et assise en face de lui.
ADDISON : Rappelez vous ce que vous m'avez fait, quand j'étais interne.
RICHARD : Comment l'oublier ? Vous avez refusé de me parler pendant un an. Mais vous avez compris.
ADDISON : Oui et je dois faire la même chose à Izzie Stevens.
RICHARD : Elle sait travailler, elle est intelligente. Elle s'implique un peu trop avec ses patients comme vous autre fois.
ADDISON : Je sais. (elle se lève) J'ai mis longtemps à me remettre de cette expérience Richard.
RICHARD : Ca a fait de vous un meilleur chirurgien Addison. La question qui se pose est de savoir si elle a assez de talent pour que la leçon lui soit profitable.
ADDISON : C'est la meilleure que j'ai eu depuis des années. J'espère que nous pourrions peut-être ...
RICHARD : Vous n'êtes pas ici pour vous faire des amis mais pour former de bons chirurgiens. Et quand on enseigne, on est toujours seul.
Addison acquiesce et sort du bureau.
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Izzie, George et Cristina sont à une table et mangent.
IZZIE : C'est pas des craques, Meredith était sur lui, mais alors carrément !
CRISTINA : T'es sérieuse ? elle était carrément sur lui ? Elle était à califourchon sur lui avec les bébés qui regardaient c'est vrai ?
IZZIE : Elle l'aurait fait si je ne l'avais pas interrompue.
GEORGE : Elle parlait avec lui.
IZZIE : On ne parle pas aux salauds qui trompent leurs petites copines, c'est la loi !
GEORGE : T'étais pas officielement sa copine.
IZZIE : C'est pas la question.
GEORGE : Si c'est très important, je suis pas émotif avec les filles avec qui je ne sors pas.
IZZIE : Vraiment ? Tu veux que j'aborde le sujet ?
Les 3 internes se regardent, il y a un silence.
GEORGE : Nan.
IZZIE : Je suis dans un moment hyper difficile, arrête de m'embêter s'il te plait.
CRISTINA : Eh tu vas pas faire une dépression nerveuse ou te suicider ?
IZZIE : Nan.
CRISTINA : Alors euh ... c'est nous que tu veux tuer ?
Izzie s'en va.
GEORGE ( en souriant) : Oh alors là vraiment c'était nul de lui dire ça.
CRISTINA (en rigolant) : Trop bon !
GEORGE (en rigolant aussi) : Ouais c'était bon.
CRISTINA : C'était bon, très bon.
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Dans la salle des quintuplées, Meredith observe une radio et s'adresse à un des bébés.
MEREDITH : Tes poumons ne vont pas bien, du tout. Je sais qu'on t'a sorti un petit peu plus tôt que ce que tu aurais voulu. Il faut qu'on trouve quelque chose pour t'aider, alors n'hésites pas si tu as une idée Charlotte.
Meredith voit Addison parler à la mère des quintuplées qui s'effondre en pleurs.
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Izzie est entrain de remplir un dossier.
ADDISON : Dr Stevens ?
IZZIE : Ah Dr Shepherd, vous avez besoin de quelque chose ?
ADDISON : Oui le docteur Burke et moi pensons qu'il y a une petite chance avec un Norwood si Emily peut tenir le coup les 10 prochaines heures. Vous voulez la surveiller cette nuit ?
IZZIE : J'étais de garde hier soir ... mais bien sûr c'est oui.
ADDISON : Bien, j'ai laissé une liste de médicaments et ... vous connaissez la réanimation pédiatrique ?
IZZIE : Je me suis inscrite au cours et j'ai eu le diplôme.
ADDISON : Parfait.
IZZIE : Il y a quelque chose de particulier que je devrais savoir.
ADDISON : Non, ça ira comme ça.
IZZIE : Je dis à Mme Russel ce qui a été prévu pour Emily ?
ADDISON : Non ! Je l'ai fait. Dr Stevens, ce bébé est sous votre responsabilité, il faut qu'elle soit en vie demain à mon retour.
IZZIE : D'accord.
Addison s'en va pour rentrer chez elle.
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Derek est entrain de sortir de l'hôpital pour rentrer chez lui. Alex le rejoint en courant.
ALEX : Dr Shepherd ! J'ai trouvé cette étude dans laquelle ils ont utilisé la plasmaphérèse intensive, j'ai pensé à M. Martin.
DEREK : C'étaient tous des cas isolés.
ALEX : Mais ces essais ont eu pour résultat l'amélioration des symptomes.
DEREK : Non aucun essai thérapeutique n'a été effectué, il n'y a rien à faire.
ALEX : Ouais mais la TRH on ne pourrait pas l'essayer ?
DEREK : Non, non !
ALEX : Il y a également eu des essais en Europe ...
DEREK : Karev c'est fini, vous vous êtes carrément planté ! M. Martin a le cerveau foutu à cause de vous. il se réveille, vous le mettez dans un fauteuil. Il meurt, vous l'avez tué. Faites vous à l'idée.
Derek s'en va.
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Izzie est en néonatalité et s'occupe d'Emily, elle lui transfuse un produit.
UNE INFIRMIERE : Dr Stevens, la VO2 du bébé reste à 40% malgré la transfusion.
IZZIE : A combien est sa TA ?
L'INFIRMIERE : Toujours basse, dernière systolique à 52.
IZZIE : D'accord, je vais passer 30 cc de soluté à la main. Izzie injecte un nouveau produit.
L'INFIRMIERE : Joli début, la tension est à 65.
Izzie soupire et s'assoit tandis que Meredith rentre dans la salle.
MEREDITH : Salut Izzie.
IZZIE : Qu'est ce que tu crois ? Que je vais te parler c'est ça ?
MEREDITH : Je veux juste te dire que je suis désolée.
IZZIE : T'es désolée de quoi ? Quand Derek a rompu avec toi, je ne suis jamais venue te dire que tu était bien mieux sans lui. Ca ne soutient personne, c'est condescendant. Moi j'étais là ! Je vous ai toujours soutenu, j'étais là pour vous mais quand j'ai eu besoin de toi ... non, va t-en Meredith.
Meredith sort.
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Dans la chambre de la détenue, Mlle Ferguson est entrain de s'étouffer, Cristina entre en urgence pour s'en occuper.
UNE INFIRMIERE : Dr, elle convulse.
Cristina regarde dans sa bouche.
CRISTINA : Ce n'est pas une convulsion, elle s'étouffe !
Cristina retire un morceau de verre de sa gorge. Elle regarde autour d'elle et voit une lampe brisée par terre.
CRISTINA : C'est pas vrai, elle a avalé une ampoule !
La patiente est mise sous oxygène. Cristina l'oscute avec son stétoscope.
L'INFIRMIERE : On la perd.
CRISITNA : Oui je le vois, vous pensez que je ne le vois pas ? (Critina et la patiente se regarde longuement) Il lui faut une voix respiratoire ! (Cristina commence à vouloir l''intuber) Elle est en trismus, je ne peux pas l'intuber. On a besoin de monde par ici !
L'INFIRMIERE : Vous voulez le curare pour relacher les muscles ?
CRISTINA : Elle risque de mourir, il me faut un scalpel pour une trachéo.
L'INFIRMIERE : Vous l'avez déjà faite ?
CRISTINA : Bien sûr que non ! Aller !
Burke rentre dans la chambre.
CRISTINA : J'allais faire une trachéo !
BURKE : Depuis quand elle a perdu connaissance ?
CRISTINA : Ca vient de se passer.
BURKE : Préparez le bloc 2, thoracotomie en urgence !
UNE INFIRMIERE : J'y vais.
BURKE : Cristina ça va aller. Dépechons, aller vite.
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En néonatalité.
L'INFIRMIERE : Elle est en arrêt.
IZZIE : Encore ? Très bien, accélerez la perf d'adrénaline. (le rythme cardique du bébé reprend) . D'accord. (Izzie se rassoit auprès d'Emily et la caresse). D'accord, ça va aller.
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Meredith rentre dans la chambre de Mme Russel qui est en train de faire sa valise.
MEREDITH : Dorie, qu'est ce que vous faites ?
DORIE : J'm'en vais.
MEREDITH : Dorie vous venez de subir une opération abdominale importante. Vous n'êtes pas en état de ...
DORIE : Je rentre chez moi Dr Grey. Je veux être chez moi. Je ne peux pas rester ici, à les regarder mourir.
MEREDITH : Elles ne meurent pas, elles essaient de vivre. Et en les abandonnant vous ne les aiderez pas.
DORIE : J'ai trois fils qui ont besoin de moi.
MEREDITH : Vos filles aussi ont besoin de vous.
DORIE : Mais vous ne comprenez pas que c'est trop dur pour moi ? Je n'y arrive pas, elles sont malades, elles souffrent trop.
MEREDITH : C'est pour ça qu'elles ont besoin de leur mère.
DORIE : Si Emily y reste je crois que ...
MEREDITH : Si Emily meurt, c'est vrai oui ce sera horrible. Mais si Emily meurt et que vous n'êtes pas là ...
DORIE : Je ne peux même pas les prendre.
MEREDITH : Vous pouvez vous assoir à coté d'elles et leur parler, leur dire qu'elles ne sont pas toutes seules sur cette Terre, que vous êtes là. C'est tout ce dont elles ont besoin.
Meredith s'arrête, perdue dans ses pensées.
DORIE : Quoi ?
MEREDITH : Je crois que je sais comment aider Charlotte.
Meredith quitte la chambre.
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En néonatalité Meredith est avec Dorrie, elle débranche les cables d'une quintuplée.
MEREDITH : Je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt.
DORIE : Qu'est ce que vous faites ?
MEREDITH : Ca s'appelle un lit pour deux, les hôpitaux font ça parfois pour les jumeaux quand l'un des deux est malade.
DORIE : Alors l'autre guérit c'est ça ?
MEREDITH : En tout cas ça peut aider.
DORIE : Comment ?
MEREDITH : On ne sait pas comment, en fait parfois les bébés sont stressésr en soins intensifs avec toute l'activité autour d'eux, comme ça il y a quelqu'un près d'eux qui les réconforte, c'est un présence qui les calme.
Izzie, assise auprès de la couveuse d'Emily les observe. Charlotte et une autre quituplée sont mises dans la même couveuse.
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George se trouve dans la chambre de M. Murphy. Les sangsus sont dans des bocaux devant le patient.
GEORGE : C'est excellent, votre circulation s'est améliorée, je crois que vous êtes guéri.
KARL : Et j'adore mon nouveau nez !
GEORGE : Je crois que votre femme l'aimera aussi mais je suis moins sûr de ce qu'elle dira à propos de vos p'tits invités.
KARL : Je vais les remettre dans le lac qui borde mon chemin préféré. Elles ont sauvé mon visage, je leur dois au moins ça. Et je n'ai pas de femme.
GEORGE : Oh, je suis désolée je croyais que ... votre alliance.
KARL : Je suis divorcé, je ne l'ai jamais enlevée.
GEORGE : Je voulais vous dire, désolé que vous ayez assisté à la p'tite scène de tout à l'heure.
KARL : Ahh, quand vous parliez avec la fille qui n'est pas votre petite copine de la fille que vous aimeriez avoir comme petite copine.
GEORGE : Oui, elle n'aurait pas du dire ça ... c'est vrai c'est ... c'était pas du tout professionel.
KARL : Oui (Il pose la main sur l'épaule de George qui se trouve déconcerté) Mais est ce que c'est vrai ? Elle vous plait cette Meredith ?
GEORGE : Je crois que ça ne vous regarde pas Monsieur.
M. Murphy insiste du regard.
GEORGE : Elle me plait. Je l'aime bien. Je je suis amoureux d'elle.
KARL : Ahah, allons voyons ne soyez pas embarassé, j'ai aimé ma femme. Mais pafois même si on aime beaucoup une personne, celle-ci ne vous aime pas comme on l'espererait. (Il pose sa main sur celle de Geroge) Croyez moi fiston, vivre avec une femme qui ne vous aime pas, ça non, mieux vaut être seul que mal accompagné.
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En néonatalité, Charlotte est une fois de plus en arrêt.
L'INFIRMIERE : Qu'est ce que vous voulez faire ?
IZZIE : Euh eh bien on peut la mettre sous CEC.
L'INFIRMIERE : Avec un bébé de cette taille il y a un risque d'hémoragie cérébrale.
IZZIE : Euh, elle en ait déjà à son 3ème arrêt, vous avez appelé le Docteur shepherd ?
L'INFIRMIERE : Elle a dit que vous deviez gérer la situation toute seule.
IZZIE : Quoi ? Mais je ne suis qu'une intèrne, pourquoi est ce qu' ...
L'INFIRMIERE : Dr Stevens !
IZZIE : Attendez, donnez moi une seconde.
L'INFIRMIERE : Vous n'avez pas une seconde.
IZZIE : D'accord, la CEC est trop dangereuse, alors on va la laisser sous adrénaline
L'INFIRMIERE : Trop d'adrénaline stoppera sa circulation. A quoi bon garder une rythme cardiaque élevé si elle n'a plus l'usage de ses jambes et de ses bras demain matin ?
IZZIE : Oui ! Oui je sais ça ! Excusez moi. Alors euh on va continuer quand même avec l'adré. C'est le mieux pour l'instant, on cherchera une autre solution après. (s'adressant à Emily) Tu peux y arriver.
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Meredith est adossée à une rembarde entre deux batiments de l'hôpital, Derek la rejoint.
MEREDITH : Je n'arrive pas à croire que tu veuilles déménager de la caravane, tu as une vue superbe.
DEREK : On voit la brume se lever sur le lac ...
MEREDITH : Ouais.
DEREK : Oui. Je ne vais pas déménager.
MEREDITH : Tu es toujours toi ?
DEREK : Je suis toujours moi.
MEREDITH : Bien.
George au loin les observe tandis que Derek et Meredith restent côte à côte.
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En néonatalité Izzie dort à côté de la couveuse d'Emily vide. Elle se réveille étonnée de la couveuse vide.
IZZIE : Où est Emily ?
L'INFIRMIERE : Ils l'ont emmennée.
IZZIE : Pourquoi vous ne m'avez pas réveillée ?
L'INFIRMIERE : Le Docteur Shepherd nous l'a interdit.
IZZIE : Quoi ?? Ah mais, mais où est le bébé ?
L'INFIRMIERE : Dr Stevens, elle est morte il y a une demi heure.
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Izzie est à l'exterieur de la chambre de Dorie qui est avec Addison et qui tient un de ses bébés. Addison rejoint Izzie et l'emmène parler plus loin.
ADDISON : Ca n'était pas votre faute.
IZZIE : Vous me l'avez confiée et je me suis endormie. J'ai, j'ai tué ce bébé.
ADDISON : Nan, nan pas du tout. Elle allait mourir de toute façon. Elle avait un septum auriculaire atrophié et pratiquement pas d'aorte, quand le docteur Burke a ouvert sa poitrine nous l'avons su tout de suite. Elle n'avait aucune chance.
IZZIE : J'comprend rien, vous m'avez ordonné de rester toute ...
ADDISON : Izzie !
IZZIE : ... la nuit pour la surveiller, j'ai, j'ai bossé comme une dingue, j'ai fais une réa et je l'ai rempli de tous les médicaments que l'on peut trouver sur cette Terre. Et, enfin, vous réalisez la panique dans laquelle j'étais, et tout ça pour rien ?
ADDISON : Pas du tout, si cette situation arrive à nouveau je sais que vous serez très bien la gérer ...
IZZIE : Vous m'avez menti !
ADDISON : Vous devez savoir prendre du recul Stevens, vous serez un meilleur médecin.
IZZIE : Un meilleur ... un meilleur médecin ?
Izzie s'en va, Addison soupire.
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Bailey rentre dans la salle des quintuplées et s'approche de Meredtih et de la couveuse avec les deux bébés.
BAILEY : Il parait que tu as fais un miracle hier soir ?
MEREDITH (en souriant) : Elle s'est remise en si peu de temps que j'ai cru que les équipements ne fonctionnaient pas. Les paramètres vitaux sont complètement stables.
BAILEY : Elle va s'en sortir. Rentre chez toi Grey, tu l'as mérité. (elle commence à sortir puis se retourne) Et Grey, formidable !
Bailey sort et Meredith s'adresse aux deux bébés.
MEREDITH : Tu l'as entendu ? "formidable"
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Dans la salle des internes, Izzie est assise dépitée à côté des casiers. George, Meredith et Criistina la rejoingnent.
IZZIE : Mon bébé est mort.
GEORGE : Oui on sait.
IZZIE : Elle est ... morte.
MEREDITH : J'ai une idée.
Meredith tend la main à Izzie qui l'a prend et celle ci s'en vont.
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Alex est assis aux côtés de M. Martin, Derek le rejoint avec un petit sourire de compassion.
DEREK : La première personne que j'ai tuée, ça faisait 2 ans que j'étais résident. James Handson. Rentre chez toi Alex, ya plus rien à faire.
ALEX : Personne ne devrait mourir seul.
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VOIX OFF MEREDITH : Il y a 400 ans, un autre anglais très connu avait une opinion sur la solitude. John Donne. Il pensait qu'on n'était jamais seul. Bien sûr dit par lui ça sonnait beaucoup mieux.
Cristina est auprès de la détenue.
CRISTINA : Non, n'essayez pas de parler. Le docteur Burke s'est occupé de vous, on a dû vous insicer la trachée, tout ira bien maintenant.
Mlle Ferguson tend la main accrochée par des menotes à son lit mais Cristina recule.
CRISTINA : On est obligé de vous garder ici au moins 10 jours pour écarter l'éventualité d'une infection.
Cristina se dirige vers la sortie, regarde les 2 policiers qui montent la garde et se retourne.
CRISTINA : Peut-être que pour être bien sûrs on vous gardera 2 semaines.
La détenue sourit et acquiesce en guise de merci. Cristina lui sourit vaguement en s'en va.
VOIX OFF MEREDITH : Nous sommes tous solidaires même s'il nous arrive d'être solitaire.
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Meredith et Izzie marchent ensemble et se penchent.
MEREDITH : Ah regarde, c'est celui-là.
IZZIE : Oui, c'est celui là.
Elles affichent toutes les deux un grand sourire.
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Derek est assis dans l'observatoire dans bloc et rempli des papiers. Addison le rejoint.
ADDISON : J'me sens seule Derek.
VOIX OFF MEREDITH : L'Homme n'est pas une île, chacun de nous a besoin de quelqu'un qui puisse être là ...
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Dans l'appartement de Burke, Burke prend son petit déjeûner. Cristina hésites puis vient s'asssoir à la table et mange un toast de l'assiette de Burke. Burke la regarde avec étonnement puis sourit.
VOIX OFF MEREDITH : ... et qui nous fasse sentir que l'on est pas seul.
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Dans la maison de Meredith, Izzie et Meredith jouent avec un chien. Elles rigolent.
IZZIE : Oh oui, attrape ! Ahahah bravo, attention ! Oui !
VOIX OFF MEREDITH : Oui et même s'il s'agit d'un compagnon à quatre pattes, un ami avec qui on peut jouer ou courir ...
IZZIE : Oui aller, saute, saute !
George entre, Izzie lui lance une peluche avec laquelle le chien joue et le chien se met à courir après George qui s'enfuit tandis que le chien le poursuit. Izzie et Meredith explosent de rire.
VOIX OFF MEREDITH : ... ou simplement être bien.
On voit les deux quintuplées collées l'une à l'autre dans la couveuse.