[EXT. SGH]
(Plan sur la maison de Meredith. On la voit avec un inconnu en train de s’embrasser et se déshabiller. On entend des bruits de chaussures, ils se cognent contre des meubles et on entend les rires de Meredith et l’inconnu du bar)
VOIX OFF (Meredith) : Quand on était petit, c’était les bonbons d’Halloween.
(Plan sur Burke et Cristina qui s’embrassent dans l’appartement de Burke)
VOIX OFF : On les emportait en cachette et on s’en empiffrait jusqu’à l’écœurement.
CRISTINA : Alors, c’est ici que tu vis ?
BURKE : je te ferais visiter plus tard !
(Rire de Cristina et Burke la porte dans la chambre)
(Plan sur Izzie et Alex qui s’embrassent en franchissant le pas de la porte de chez Meredith)
VOIX OFF : A la fac, c’était la folie impétueuse de la jeunesse, l’alcool et … Enfin, vous vous rappelez !
(Plan sur Derek et Addison sous la douche)
VOIX OFF : Un chirurgien prend tout ce qui peut lui arriver de bon. Parce que les occasions ne se présentent pas si souvent que ça.
(Plan sur Meredith et l’inconnu dans la chambre de Meredith)
VOIX OFF : Les bonnes choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être !
(Cut to Adison et Derek)
ADDISON : C’était merveilleux !
DEREK : Oui….
(Plan sur Meredith et l’inconnu. Meredith tourne le dos à l’inconnu)
VOIX OFF : Même trop d’amour ce n’est pas toujours une bonne chose !
L’INCONNU : Est-ce que tu as… ? (Hochement de tête satisfait)
MEREDITH, perplexe : Oui. Oui
(Soupirs de l’inconnu)
(Le lendemain matin. Meredith dans sa chambre au téléphone avec Cristina)
MEREDITH, en murmurant : y’a un mec dans mon lit !
CRISTINA : Comment il s’appelle ?
MEREDITH : Euh…Steeve.
(Cristina en pyjama, elle se brosse les dents)
CRISTINA : Où tu l’as trouvé ?
MEREDITH: chez Joe.
CRISTINA: Hein! Devine où je suis ?
MEREDITH : T’es où ?
CRISTINA : Chez Burke dans son appartement. Il est parti à l’hôpital. (Crache dans le lavabo de la cuisine). Il m’a laissé ici toute seule !
MEREDITH : Tu vas fouiller dans ses affaires ?
CRISTINA : Nan. Il n’y a aucune affaire qui traine ici. C’est… Ça fout la trouille ! C’est aussi stérile qu’une salle d’op ! (Pause en se dirigeant vers la bibliothèque) Oh ! Il a rangé tous ses bouquins par ordre alphabétique ! Meredith, j’ai peur !
MEREDITH : Fiche le camp ! Fiche le camp tout de suite !
(Steeve a entendu Meredith parlé et la regarde)
STEEVE : A qui tu parles ?
MEREDITH à CRISTINA, gênée : Euh… Euh… Faut que je te laisse !
(Meredith raccroche le téléphone)
MEREDITH : Euh… Il faut que j’aille prendre une douche et quand je reviendrai tu ne seras plus là… Alors, euh, au revoir Steeve.
(Plan sur Cristina qui fouille dans le frigo de Burke. Elle essaie de se faire un café. Elle trouve une tasse dans laquelle se trouve une clé. Un mot est posé à côté : « je t’ai fait faire une clé ». Cristina panique)
(Plan sur Georges qui entre dans la cuisine)
GEORGES : Encore une nuit blanche à Seattle !
IZZIE : Ah ! C’était qui cette fois ? Le poilu du menton ?
GEORGES : Moi, celui que je regrette, c’est le poilu façon Yéti ! Tu te souviens ? Celui-là, il faisait la vaisselle au moins.
IZZIE : Le tatoué sur les fesses, il faisait le café !
GEORGES : Ouais, celui-là il était bien !
(Izzie regarde Georges d’un air sous-entendu)
GEORGES : Quoi ? Quoi ? Meredith ? Nan ! Ça m’a passé !
IZZIE : D’accord….
GEORGES : C’est vrai !
IZZIE, ironique : Ouais c’est très clair !
GEORGES : Ouais. Tu crois qu’elle essaie de battre un record ?
IZZIE : Surtout si tu comptes les points !
(Bruits de pas. Izzie et Georges tente de voir qui sort de la maison !)
IZZIE : Oh !
GEORGES : Oh ! C’est un nouveau !
IZZIE : Alors lui, je vais l’appeler « l’homme pressé » !
(Claquement de porte)
GEORGES : Tu sais qui Alex à ramener à la maison hier soir ? Toi !!
IZZIE, l’air de rien : J’ai pas envie d’en parler.
(Georges rigole)
IZZIE : En fait, j’aurais plutôt envie d’en parler, mais il refuse d’aborder le sujet parce qu’il y’a eu… Hum…quelques difficultés techniques.
GEORGES : Quoi ?
IZZIE : Tu sais il a pas… (Mimant le geste avec sa main). Enfin, il…
GEORGES, ne pouvant cacher sa joie : Nan ! Nan !
IZZIE : Arrête ! Surtout ne dis rien ! (Georges rigolant) Georges ! S’il te plait !
GEORGES : Enfin, je vais pouvoir me moquer de lui la prochaine fois que je le vois !
IZZIE : Il a dit que ça ne lui étais jamais arrivé !
GEORGES : Hein ! C’est ce que nous disons tous !
(Izzie le regarde en haussant les sourcils)
GEORGES : Enfin…. Je veux dire « Ils » ! C’est ce qu’ils disent tous !
IZZIE : Mouais… Je sais pas… Peut-être que ce qu’il se passe entre nous n’a pas lieu d’être mais,… Le truc c’est … C’est que j’ai besoin de faire l’amour Georges ! Tu comprends ?? (Attrape Georges par son pull et le regarde droit dans les yeux) Il faut que je fasse l’amour maintenant ! Tu vois ce que je veux dire ?
GEORGES : Même si tu te roulais à mes pieds, il est pas question que je te saute compris ?
(Les deux rigolent)
[INT. SGH]
(Plan sur le bureau du chef)
PATRICIA: Contente de vous avoir parmi nous !
ADDISON : Merci Patricia ! (elle enfile sa blouse)
RICHARD : Vous êtes à la tête d’une néonat’ de pointe avec un salaire qui fait de vous l’un des chirurgiens les mieux payés de la région. Vous avez intérêt à le mériter !
ADDISON : Des quintuplés, ça vous va ?
RICHARD : C’est sur ?
ADDISON : La mère vient d’être admise ce matin.
RICHARD : un cas qui peut nous propulsé devant les médias.
ADDISON : N’appelez pas la presse tout de suite. C’est une grosses extrêmement risquée ! Au moins trois des bébés devront être opérer. J’aurais besoin de tous les médecins disponibles.
RICHARD : Vous êtes ma star ! Prenez ce qu’il vous faut !
(Addison et Richard se serrent la main)
(Plan sur un patient dans le scanner)
MR MARTIN : Est-ce que les repas sont servis sur le vol ?
ALEX à DEREK, dans la salle d’observation du scanner : Robert Martin, 45 ans, a chuté et c’est heurté la tête ce qui a provoqué un petit hématome sous-dural. Il présente des saccades oculaires anarchiques et une confusion. L’alcoolémie et les toxiques sont négatifs. La natrémie est à 112.
DEREK : Hum. Un peu trop basse à mon gout.
MR MARTIN: Eh? Eh-Oh?
DEREK : Mr Martin? Comment ça va ?
MR MARTIN : J’attends toujours mon verre ! Où est l’hôtesse de l’air ?
DEREK, en rigolant : On vous appelle le Stewart maintenant !
MR MARTIN: Oh-Eh! Eh Eh??
DEREK : Ah voilà! Juste là, sur l’hypophyse. C’est un craniopharyngiome. Regardez !
ALEX : Donc il est en hyponatrémie dont l’effet le plus commun est une soif excessive. L’eau fait baisser son niveau de sodium…
DEREK : … ce qui cause ces hallucinations. Comment se traite l’hyponatrémie ?
ALEX : Euh…Avec un soluté salé hypertonique en perfusion, 300cc sur 3h.
DEREK: Bien ! Ramenez-le dans sa chambre et appelez-moi quand il se stabilise. Bon travail Dr Karev ! (il sort du scan)
MR Martin: Eh ? Le film commence à quelle heure ?
(Plan sur Addison et Izzie dans la chambre d’une patiente)
ADDISON : Dori, voici le Dr Stevens. Elle travaillera avec moi.
DORI : Plus on est de fous, plus on rit !
IZZIE : Apparemment ! Vous en êtes à combien ?
DORI : 32 semaines !
ADDISON : Et quelle est la durée d’une gestation normale ?
IZZIE : 40 semaines. Avec des jumeaux, 36 semaines semblent suffire alors avec des quintuplés, on considère que le délai de 34 semaines est parfait.
ADDISON : Oui.
TOM (le mari de la patiente est à l’extérieur de la chambre au téléphone) : Maman, tu donnes juste un peu de paracétamol. C’est dans l’armoire à pharmacie
DORI : J’ai prévu de tenir 32 semaines. (S’adressant à son ventre) Personne ne quittera cet utérus sans mon accord !
ADDISON : Vous pratiquez la pensée positive, c’est ça ?
DORI : Bah oui, plus le repos et tous les soins que vous allez me donner.
TOM (toujours au téléphone) : Oui, nous sommes avec les médecins maintenant alors, je t’appelle plus tard. (Pause) D’accord. Au revoir. (Il raccroche, soupire et rentre dans la chambre).
TOM, à sa femme : Adam a de la fièvre, ce qui veut dire qu’ils vont tous bientôt en avoir ! Je crois que maman va en voir de toutes les couleurs !
DORI : Nous avons 3 garçons de 4 ans à la maison. Adam, Olivier et Graham.
IZZIE, étonnée : Des triplés ? Vous avez déjà des triplés ? Vous auriez dû vous renseigner sur les effets secondaires quand vous avez pris le traitement !
ADDISON, sur un ton de reproche : Dr Stevens!
IZZIE : Oh ! Euh, je suis désolée, je voulais juste…
DORI : C’est rien, je me suis habituée. J’avais très envie d’avoir des filles !
TOM : Oui mais on en avait pas prévu cinq !
DORI : Mais on va nager dans le rose, ce sera si mignon de les habiller !
TOM : Ca chérie ce sera dans ton imagination je te rappelle !
DORI : Je sais. (Son mari se penche vers elle pour l’embrasser)
ADDISON, en aparté à Izzie : Essayez de garder pour vous les réflexions qui vous passe par la tête ! (elle sort de la chambre)
(Plan sur Meredith et Cristina assises sur un banc devant l’hôpital)
MEREDITH : Ils ont toujours l’air tristes quand je leur dis de partir ! (elle rigole) Franchement, pourquoi quand on les drague dans un bar et qu’on les ramène à la maison pour les sauter, ils ne comprennent pas que ça n’engage à rien dans le futur ?
(Cristina sort la clé de sa poche)
MEREDITH : Burke t’as donné une clé ?
CRISTINA : J’avais cette saleté dans ma tasse à café !
MEREDITH : Qu’est-ce qu’il en pense le mec ?
CRISTINA : On se croirait au bal des débutantes dans années 50 : une danse et c’est la mairie directe !
(Steeve s’approche de Meredith et Cristina)
STEEVE: Meredith? Tu bosses ici ?
MEREDITH, très surprise : Mais… qu’est-ce que tu viens faire ici Steeve ?
STEEVE, bafouillant : Bah c’est… C’est parce que… Parce que j’ai un petit problème !
CRISTINA : Steeve, Steeve ?
STEEVE : Euh non, en fait c’est plutôt un gros problème ! (Il enlève le manteau qu’il tenait devant lui)
MEREDITH, ne comprenant pas de quoi il parle : c’est quoi ?
CRISTINA, qui elle a tout compris : Hum Steeve ! Salut, Cristina !
STEEVE, à Cristina: Mademoiselle. (Il la salut de la main)
STEEVE, à Meredith : Depuis que toi et moi… C’est resté comme ça.
MEREDITH, réalisant ce qu’il se passe : Cristina !
CRISTINA : quoi ? C’est juste là devant mes yeux !
(Steeve gêné remet son manteau en place)
CRISTINA : Oh ! Y’a tellement de choses que j’aurai envie de dire ! C’est trop… C’est top !!!
[Générique]
[INT. SGH]
(Plan sur Meredith, Cristina et Steeve qui essaie de passer inaperçu)
STEEVE : Tu crois que c’est grave ? Ça fait un mal de chien !
CRISTINA : Tu te rends compte ? C’est complètement dingue !
MEREDITH : Il faut qu’on le planque quelque part où on pourra s’en occuper tranquillement, sinon tout l’hôpital sera au courant.
CRISTINA : Je ne veux pas que ça me retombe dessus. C’est pas de ma faut si tu as abime son pénis.
(Dr Bailey, qui les as vu arrivé les suit)
BAILEY : Abimé quoi ?
CRISTINA : Euh…
BAILEY : Et ! Je compte pour 2 maintenant, alors ne me faite pas courir
CRISTINA : Je… Je dois chercher des résultats d’analyses. (Elle s’éloigne dans le couloir)
(Bailey regarde Meredith d’un air insistant qui se mort les lèvres)
(Plan sur la chambre de Dori)
DORI : Qu’est-ce que vous en dites ?
IZZIE : Pas mal.
DORI : Pas mal ?!
IZZIE : Pas mal c’est plutôt bien quand on a 5 bébés dans son utérus !
DORI, faisant la grimace car elle souffre: Hum…Ah ! Ah ! C’est Kate ! Ses coups de pieds c’est du costaud ! Ah ça me fait vraiment mal à chaque fois !
IZZIE : Elles ont déjà toutes un prénom ?
DORI : Vous me croyez folle, je sais ! Ou simplement un petit peu stupide !
IZZIE : Mme Russel, je suis désolée si j’ai fait quelque chose qui a pu vous offenser.
DORI : Ce qui m’offenserait, ce serait de prétendre que vous ne m’avez pas jugé lorsque vous m’avez vu ! Nous allons passer beaucoup de temps ensemble alors il vaut mieux être honnête, vous ne croyez pas ?
IZZIE : Hum… Si vous aviez pu réduire le nombre de fœtus à 3, vous les auriez portés plus longtemps et ils se seraient mieux développés avec moins de risques à la naissance.
DORI : Oui, vous êtes le seizième médecin à me dire ça. (Elle prend la main d’Izzie et la pose sur son ventre). Celle qui est là, c’est Charlotte. C’est la plus têtue, elle s’est logée dans ma cage thoracique et n’en bouge plus. Par-là, c’est Lucie. Elle ne se laisse pas faire. Elle rend coup pour coup. Emilie ! Elle a le hoquet presque tous les jours. Et juste là c’est Julie. C’est la plus douce du quintette. De temps en temps, elle se retourne et c’est tout. Ce qui bien sûr, nous ramène à Kate.
IZZIE : Qui vous fait très mal !
DORI : Chaque fois qu’elle donne des coups.
(Plan sur Meredith, Steeve et Bailey dans les couloirs de l’hôpital)
MEREDITH : On était en train de l’emmener par-là (se met à bafouiller) parce qu’il… Il a un problème vous voyez ? Et… C’est…un ami.
BAILEY : Et qu’est-ce que ton ami a pris ?
STEEVE : Quoi ?
BAILEY : Quel médicament contre l’impuissance ?
MEREDITH : Tu as pris …
STEEVE : Absolument rien je le jure ! Tout a été naturel entre nous.
MEREDITH : La ferme !
BAILEY : Vous souffrez de ce qu’on appelle un priapisme provoqué généralement par une consommation abusive d’aphrodisiaque
STEEVE : Je n’ai rien pris je vous le jure !
BAILEY : Eh bien, il va falloir vous croire sur parole, parce qu’aucun examen ne peut prouver le contraire. Nous allons donc rechercher d’autres causes, en faisant de nombreux examens, en suivant des procédures douloureuses, très douloureuses, qui vous feront souhaiter de n’avoir jamais, au grand jamais eu de pénis. Vous êtes sur de n’avoir rien à ajouter ?
STEEVE : Je vous le jure, je n’ai rien pris !
BAILEY : Très bien ! Grey, un diagnostic complet. Tu lui fais une prise de sang et tu lui donnes de la morphine ce sera mieux. Je suis d’accord pour admettre ton ami à l’hôpital.
(Plan sur Addison au bureau des admissions)
ADDISON : Dori Russel, elle doit accoucher de quintuplé.
DEREK : Oui, Richard nous appelle à la rescousse. Ce qui ne me pose aucun problème, c’est pas comme si je dirigeais le service de neurochirurgie.
ADDISON : Oh !
BURKE : Oui, apparemment nos services sont à sa disposition !
DEREK : Hum hum.
ADDISON : Vous avez le temps de venir voir la maman ? Je veux lui présenter tous les chirurgiens qui seront là.
DEREK : Oui, pas de problème.
BURKE : Je viendrais quand je serai sorti du bloc.
ADDISON : Merci Dr Burke !
BURKE, s’éloignant : je vous en prie !
ADDISON, à Derek : je ne t’ai pas entendu quitter la chambre d’hôtel ce matin. Tu m’as manqué au petit déjeuner !
DEREK : Euh…J’avais une intervention matinale.
ADDISON : Tu es sûre que c’est tout ? ll n’y a rien d’autre ?
DEREK : Non, j’avais une intervention très tôt ce matin.
ADDISON : Bien.
(Plan sur la chambre de Dori dans laquelle se trouve déjà Izzie. Derek et Addison rentre dans la chambre)
DORI : je me sens comme une baleine échouée.
ADDISON : Dori ? Voici le Dr Sheperd, chef du service de neurochirurgie.
DEREK : Bonjour Dori!
DORI : Un autre Dr Sheperd ?
ADDISON : En fait, c’est mon mari.
DORI : Oh non ! C’est vrai ?
DEREK : Hum Hum !
DORI : Oh Waouh ! Ca alors ! Tout le monde doit vous détester !
DEREK : Oh si vous saviez !
ADDISON : Dori, le Dr Sheperd veut vous parler du bébé C.
DORI : Lucie.
DEREK : Oui, voilà. Lucie présente une hydrocéphalie. C’est une accumulation de liquide cérébrospinal dans le cerveau.
DORI : D’accord… Et ça veut dire ?
DEREK : L’excès de liquide fait pression sur le cerveau du bébé ce qui risque d’endommager ses fonctions. Mais il y a une bonne nouvelle : nous l’avons appris à temps et nous pouvons y remédier vite !
DORI : De quelle façon ?
DEREK : Je vais poser une dérivation pour drainer le liquide. A moins d’une complication, tout se rétablira rapidement.
DORI : Sans problème au cerveau ?
DEREK : Sans problème au cerveau.
DORI : Très bien ! Vous savez, vous auriez dû commencer par ça !
DEREK : Oui c’est vrai !!
(Plan sur Burke et Cristina au bureau des infirmières)
CRISTINA, montrant la clé à Burke : Qu’est-ce que c’est que ça ?
BURKE : C’est une clé.
CRISTINA : Pourquoi ?
BURKE : Pourquoi c’est une clé ? Tu es devenue existentialiste ce matin ?
CRISTINA : Quand la clé tourne dans la serrure, que personne ne la demander, que personne ne la voulu, fait-elle le moindre bruit ?
MEREDITH : Cristina ? Euh…
BURKE : Je vais profiter de l’occasion pour aller voir là-bas si j’y suis. (Il se lève et part)
CRISTINA : Tsss !
MEREDITH : les résultats de Steeve sont nickels !
CRISTINA : Alors ?
MEREDITH : Alors, il va falloir pratiquer une vasoconstriction.
CRISTINA : En terme galant c’est choses-là sont dites. Il faut lui faire un lavement et ce ne sera pas moi !
MEREDITH : Je ne peux pas le faire !!
CRISTINA : Oh bah voyons ! Tu te fais draguer par un type dans un bar, il t’a vu à poil et tu ne peux pas lui faire un lavement ?
MEREDITH : C’est totalement déplacé !
CRISTINA : Je pète les plombs, moi, avec cette clé !
MEREDITH : Moi, je le ferai pour toi !
CRISTINA : Whou ! T’es sérieuse ? Tu administrerai un lavement à Burke ?
MEREDITH: oui!
CRISTINA: Hein Hein!
MEREDITH : peut-être… Non ! Mais je parle pas de ça !
CRISTINA : Oh si ! D’accord. Alors, voilà le marché : je le fais pour toi et toi tu fais tous les lavements qu’on me demande pendant un mois.
MEREDITH : D’accord !!!
CRISTINA : Bah dis donc t’as vraiment pas envie de faire celui-là !
(Plan sur la chambre de Mr Martin)
Mr MARTIN : Vous avez contacté le responsable commercial ?
DOYLE (L’assistant de Mr Martin) : J’ai appelé toute la matinée.
DEREK : Ah Mr Martin ! Heureux de vous revoir sur la terre ferme. Je suis le Dr Sheperd.
MR MARTIN : Doyle mon assistant dis que je me suis heurté la tête en m’évanouissant et celui-là dis que c’est un kyste. Je veux que vous me disiez quand je pourrais sortir d’ici.
ALEX : Un craniopharyngiome !
Mr MARTIN : SI vous le dites.
DEREK : C’est une tumeur congénitale sur l’hypophyse.
MR Martin : Ca se soigne ?
DEREK : Ca nécessite une intervention. Je vais la réaliser par voie endo-nasale
MR MARTIN: Endo-nasal?
DEREK: Hum hum.
MR MARTIN : Vous allez me le sortir par le nez?
(DEREK hoche la tête.)
MR MARTIN : Vérifiez ses qualifications !
(Doyle hoche la tête en signe d’approbation.)
DEREK : C’est très léger comme intervention alors ne soyez pas trop inquiet.
MR MARTIN : Bien. C’est pour quand ?
DEREK : Une fois que vos niveaux de sodium seront stabilisés.
ALEX : Ce qui veut dire plus d’eau.
MR MARTIN : j’ai soif !
ALEX : Oui c’est un effet secondaire de la tumeur. Vous serez hydraté par l’intraveineuse.
DEREK : Bien. Ça ira.
(Doyle enlève les bouteilles d’eau)
Mr MARTIN à DOYLE : Mais, enfin, mais, qu’est-ce que vous faites ?
DOYLE : Euh… je suis les ordres du médecin.
(Plan sur Cristina se préparant à faire un lavement à Steeve)
STEEVE : J’aurai jamais cru que ça m’arriverai.
CRISTINA : Ben moi non plus.
STEEVE : On se rencontre dans un bar, on se boit quelques verres, on rigole, on s’éclate, on se tripote dans la voiture…
CRISTINA : Tournez-vous sur le côté. L’autre côté ! Ramenez vos genoux sur la poitrine
STEEVE : … On passe la nuit ensemble, c’est super, on se réveille le lendemain matin et…. OH !
(Plan sur Alex au bureau des infirmières)
ALEX : Tu refuses toujours de me parler ?
OLIVIA : Tu m’as refilé la syphilis ! Je te parle. Seulement, je n’ai rien d’autres à te dire. Comment va Georges ?
ALEX : O'malley est un gros bébé. Il est toujours en train de chouiner ! Tu lui as pas dit que t’avais couché avec moi et alors ? Moins on en dit mieux c’est ! C’est ma politique.
(Olivia regarde Alex et part. Arrive Izzie qui descend les escaliers et rejoint Alex)
IZZIE : Eh ! Je te cherchais partout !
ALEX : Salut !
IZZIE : Je m’occupe des quintuplés.
ALEX : Ouais, je sais !
IZZIE : Quand ils seront nés, on va avoir besoin de tous les chirurgiens. Je t’ai mis sur la liste, comme ça tu seras dans le coup aussi !
ALEX : Ouais, j’ai quand même des patients dont je m’occupe alors euh…
IZZIE : Ecoute Alex, est ce que c’était à cause de moi ? Parce que j’avais l’impression que tout se passait très bien entre nous, que tout allait bien non ?
ALEX : Oui, tout se passait très bien !
IZZIE : Ben alors, c’est à cause de moi ? Ou j’ai fait quelque chose que je…
ALEX : Nan, c’était pas toi ! C’était…. (Se met à murmurer) Ecoute, j’avais pas envie ce soir-là, j’étais crevé.
IZZIE : D’accord. Eh ben, est ce que t’en aurai envie ce soir ?
ALEX : Bah je suis de garde alors…
IZZIE : Ah ! Très bien alors euh…Est-ce que tu en as envie là, maintenant ?
ALEX : Là, maintenant ?
IZZIE : Tout le monde fait tout le temps l’amour dans cet hôpital.
ALEX : Hum.
(Izzie s’éloigne en regardant Alex de façon suggestive)
(Plan sur O’malley qui déboule dans les escaliers où se trouve Meredith)
GEORGES : Les quintuplés, t’es au courant ?
MEREDITH : Oui. Je suis au courant.
GEORGES : Il faut que je sois dans l’équipe.
MEREDITH : C’est la patiente d’Addison, alors moi, je n’ai surement aucune chance !
GEORGES : Comment tu fais pour abimer un pénis ?
MEREDITH : Quoi ? Tu sais pour Steeve ? Pourquoi les mecs avec qui je sors ont un penchant pour les situations humiliante et cauchemardesque ?
GEORGES : C’est peut-être une question de volume.
MEREDITH : De volume ? Mais qu’est-ce que tu veux dire par là ?
GEORGES : Simplement, que…Enfin, il y a la quantité et la qualité.
MEREDITH : tu penses que je couche avec trop de mec c’est ça ? Que je me comporte comme une moins que rien ?
GEORGES : Je crois que tu prends des risques. A force de coucher avec n’importe qui, tu vas te retrouver dans la cave d’Hannibal le cannibale, à te faire découper en morceaux.
MEREDITH: Oh je t’en prie!
GEORGES : Je crois,… Excuse moi je parle ! Tu n’as pas oublié Derek. Tu aimerais bien mais c’est raté alors, tu essaie de le remplacer, temporairement, pour te sentir mieux mais ça ne marche pas. Et ça ne marchera pas parce que passer ces nuits avec ces types qui ne sont rien pour toi et qui ont des problèmes de pénis et ben c’est pas ce que tu veux ! (pause). Tu veux mieux et tu mérites mieux. (Pause) Et puis, tu sais, tous les mecs ne sont pas des cauchemars. (Se lève et part).
(Plan sur Izzie et Alex en chambre de garde. Izzie se rhabille tandis qu’Alex est assis sur le lit).
IZZIE : Si c’est moi, alors, dis-moi que c’est moi !
ALEX : Nan, c’est pas toi !
IZZIE : Alors, c’est médical peut-être ? Ou, c’est un problème. Parce que je sais que les hommes ont parfois des problèmes.
ALEX : Je n’ai aucun problème ! Viens voir par-là ! On ne s’en ira pas avant de l’avoir fait ! (prend la main d’Izzie et l’attire vers le lit)
IZZIE : D’accord !!
ALEX : Ouh !!! (Izzie rigole tandis que Alex lui fais des bisous sur le ventre.)
(Le bipper d’Izzie sonne)
IZZIE : Oh… Appel d’urgence. Je suis désolée. (Fait un bisou à Alex). Oh, c’est pas vrai.
(Izzie se lève et sort de la chambre. Alex est énervé et donne un coup dans le lit du dessus).
(Plan sur Addison dans la chambre de Dori, en train de lui faire une échographie. Izzie entre dans la chambre.)
ADDISON : où étiez-vous passé ?
IZZIE : Je… euh… L’infirmière était là !
ADDISON : Je l’ai bourré de magnésium. Commencez à surveiller les effets secondaires.
DORI, en souffrance: Hum… C’est trop tôt ! Elles ne doivent pas sortir !
(Le mari de Dori entre dans la chambre)
TOM : Maman dit que Graham s’est mis à vomir. Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
IZZIE : Dori a des contractions.
ADDISON : Les bébés sont stables, mais votre placenta est en train de descendre. On va suivre ça de près. Je veux que ces bébés restent au chaud le plus longtemps possible.
TOM : Comment vous ferez si elle a déjà des contractions ?
DORI : C’est rien chéri ! Ils vont les arrêter tu verras ! (se tourne vers Addison) Vous allez me mettre en Trendelenburg.
ADDISON : Ah oui ! Exactement ! Vous êtes bien renseignée Dori !
DORI : Je l’ai fait avec les triplés. L’attraction terrestre. Tu te souviens Tom ? Ça c’était bien passé et ça se passera encore bien.
ADDISON : Faut y croire Tom ! Il est plus le temps de se faire du souci !
DORI : Tom, on a cru qu’on y arriverait jamais la première semaine avec les garçons et on a réussi. On réussira avec les filles ! On est prêt ! Oh !
ADISON : Bien, ce sera tout pour l’instant. Dr Stevens ? Vous êtes de garde ce soir ?
IZZIE : Hum, non…
ADDISON : Et bien vous l’êtes !
DORI, soupirant : Oh !
(Plan sur le Dr Bayley soulevant le drap de Steeve)
BAILEY: Le lavement n’a pas marché.
(Meredith et Cristina entre dans la chambre de Steeve)
MEREDITH : Le lavement n’a pas marché ? Le lavement n’a pas marché.
CRISTINA : Oh ! Euh, c’était un excellent lavement !
BAILEY : Alors ? C’est quoi la suite ?
CRISTINA : Une aspiration à l’aiguille.
STEEVE : Une aiguille ? Dans mon pénis ?
MEREDITH : Nous devons drainer le sang.
STEEVE : Oh jamais ! Non ! Non, non, pas question !
BAILEY : Alors, vous risquez de devenir impuissant avec une ischémie pénienne ou la gangrène. SI vous voulez le perdre à tout jamais,…
STEEVE : Non ! Non, je ne veux pas le perdre.
BAILEY : Dans ce cas, il faut y aller. Comme on dit : « Ce qui monte doit redescendre ! ».
STEEVE: Oh, j’ai la nausée tout d’un coup !
(Cristina souffle dans un gant)
MEREDITH : Reste allongé, ferme les yeux et essaie de te détendre.
STEEVE : Si je pouvais me détendre, je ne serai pas là.
(Plan sur Alex sortant de la chambre de Mr Martin)
INFIRMIERE : Dr ?
(Alex tend le dossier à l’infirmière et l’assistant de Mr Martin arrive)
DOYLE : Comment va-t-il ?
ALEX : L’opération est prévue pour demain.
DOYLE : Bien, je peux faire quelque chose ?
ALEX : Empêchez-le de boire de l’eau, même s’il vous supplie. Il a de la famille a contacter ?
DOYLE : Non.
ALEX : Des amis ?
DOYLE : Il ne s’entend presque avec personne. Il n’est pas doué en société.
ALEX : C’est triste.
DOYLE : Il n’a que moi. Je suis son assistant depuis 3 ans. Disons que je suis son ami.
MR MARTIN : Doyle !!
(Doyle accoure auprès de Mr Martin et Alex s’en va)
(Plan sur la chambre de Steeve où il est en train de subir l’aspiration à l’aiguille)
CRISTINA : Et si je lui rendais sa fichue clé ?
MEREDITH : Ca le blesserait.
CRISTINA : Et si je ne m’en servais pas ?
MEREDITH : Bah, si tu n’avais pas l’intention de t’en servir, alors t’aurais mieux fait de ne pas la prendre !
CRISTINA : Oh, ça va ! Trouver une clé au fond d’une tasse à café, ce n’est quand même pas se faire passer la bague au doigt !
STEEVE : votre petit copain vous a donné une clé de chez lui ?
CRISTINA : Pourquoi il parle lui ?
STEEVE : Bah ça veut dire que ce type est libre comme l’air et qu’il a choisi de ne plus l’être avec vous. Faut garder la clé !
CRISTINA : Vous croyez que vous êtes dans la meilleure position pour donner des conseils sur les rapports de couple ?
STEEVE : Eh ! Il vous offre sa clé, vous gardez sa clé simplement par…. (L’aiguille se remplit de sang) Oh ! Regardez ça ! Oh !
CRISTINA : Toutes mes félicitations ! Vous êtes flasque !
STEEVE : Je n’aurai jamais pensé que ça me réjouirait autant !
(Plan sur la chambre de Dori où se trouve Dori, Tom et Izzie. Puis, Burke, Addison et Georges entrent dans la chambre)
ADDISON : Dori ? Tom ? Ah Dori, Tom, voici le Dr Burke, chef du service de chirurgie cardiaque, et le Dr O’malley qui l’assistera. Le Dr Burke voulait vous parler de l’opération d’Emily.
TOM : Emily a besoin d’une intervention ?
BURKE : Oui. Votre fille présente ce qu’on appelle une hypoplasie cardiaque gauche. C’est une opération assez importante et les chances de…
DORI : Nous ne croyons pas à la chance.
BURKE : Bien ! Moi non plus ! (sourire d’Izzie) Mais il est essentiel que tous les deux vous compreniez l’état de vos filles médicalement parlant.
ADDISON : Après l’accouchement, il n’y aura pas beaucoup de temps pour décider.
DORI : D’accord. (Pause) Nous vous écoutons.
TOM : Qu’est ce qui ne va pas avec son cœur ?
BURKE : Les cavités du côté gauche sont atrophiées. Par ailleurs, la valve mitrale entre les deux cavités est anormalement rétrécie. (Visage inquiet d’Izzie)
(Plan sur l’ascenseur où se trouve Burke. Des visiteurs en sorte, tandis que Cristina entre)
BURKE, se racle la gorge: Hum, hum.
(Burke et Cristina sont seuls dans l’ascenseur et un malaise se ressent. Cristina veut parler à Burke mais elle ne sait pas comment s’y prendre)
BURKE : C’est une clé.
CRISTINA : Juste une clé ?
BURKE : Juste une clé.
CRISTINA : Bien. Bien. Bien.
BURKE : Ou….Tu pourrais envisager de venir vivre chez moi.
(Cristina estomaqué ne sait pas quoi répondre. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent.)
INFIRMIERE, rentrant dans l’ascenseur : Excusez-moi.
(Cristina sort de l’ascenseur sans un mot et Burke la suit des yeux)
(Plan sur Alex dans un couloir. Il prend un dossier et se dirige vers la chambre de Mr Martin. Doyle le bouscule en sortant de la chambre)
ALEX, à Doyle : Faites pas attention à moi !
ALEX, à Mr Martin : Pourquoi il s’en va ?
MR MARTIN : Je l’ai renvoyé ! Donnez-moi de l’eau je meurs de soif !
ALEX : Ouais, c’est la tumeur qui parle. La perfusion suffit à vous hydrater. Alors, vous avez renvoyé Doyle ? Il avait l’air sympa.
MR MARTIN : Je l’ai vu dans ses yeux : il me respectait plus.
ALEX : Il croyait être votre ami.
MR MARTIN : Mon ami ? Doyle ?
ALEX : C’est vrai, vous n’avez pas d’amis.
MR MARTIN : Mais si j’en avais, je ne voudrais pas qu’il me voit comme ça. La maladie est un signe de faiblesse. Dès qu’ils s’en aperçoivent, il vous regarde autrement. Hein, vous êtes un crack de la médecine. Je suis bien sûr que vous ne mettriez aucun des autres cracks qui vous entourent au courant du moindre de vos problèmes.
ALEX: Mais comme je suis un crack, je n’ai aucun problème !
MR MARTIN : Et sûrement pas d’amis non plus.
(Plan surla chambre de Steeve où Dr Bayley et Cristina regardent de nouveau sous le drap)
BAILEY : Eh ben dis donc…C’est dingue.
MEREDITH, entrant dans la chambre: Ne me dites pas que…
CRISTINA : …Le drapeau n’est plus en berne.
STEEVE : Je n’ai rien fait, je le jure.
BAILEY : On a tout essayé. C’est probablement neuronal.
MEREDITH : Neuronal ?
CRISTINA : Elle a demandé le conseil d’un spécialiste.
MEREDITH, affolée : Quoi ? Un conseil ? Vous avez appelé un spécialiste ??
BAILEY : Eh ! C’est pas ma faute si vous avez abimé son pénis !
MEREDITH, en panique : Euh…..
DEREK, entrant dans la chambre tout sourire : Bonjour à tous ! Qu’est-ce qu’il se passe ?
(Meredith échange des regards inquiets avec Cristina, puis Derek. Derek regarde à son tour sous le drap.)
DEREK : Alors ? Quand ce problème a-t-il commencé ?
STEEVE : Bah, j’ai eu une érection la nuit dernière et je me suis réveillée comme ça ce matin.
(Meredith grimace en entendant ces propos)
BAILEY : Euh, Dr Sheperd, si vous n’avez pas besoin de moi, l’autre Dr Sheperd désire m’entretenir d’une des quintuplés.
DEREK : Oui. Non, non ça devrait aller.
(Bailey sort de la chambre)
DEREK à STEEVE : A quand remonte votre dernière éjaculation?
STEEVE : Je ne suis pas sûr…Euh,… Meredith ?
(Meredith grimace et Derek la regarde)
CRISTINA : Oh… Euh… Je vais rejoindre le Dr Bayley.
STEEVE : Meredith ? Euh,… à quelle heure on a… Tu sais…
DEREK : Oui, Meredith, à quelle heure avez-vous tous les deux… ?
(Plan sur la chambre de Dori où Addison est en train de lui faire une échographie. Il y a aussi Izzie, Cristina et le Dr Bailey)
ADDISON, montrant une échographie au Dr Bailey : Voilà. Juste là : l’omphalocèle.
BAILEY, montrant à son tour l’échographie à Cristina : Regarde : c’est là.
DORI : c’est un mot qui fait très peur !
CRISTINA : Oh, ça veut juste dire que le bébé a plusieurs organes qui se développent dans un sac à l’extérieur de son corps.
IZZIE : Cristina !
DORI, en panique: Ca veut juste dire ?! Ah ! Ses organes grandissent à l’extérieur de son corps, et vous me dites ça comme ça ?!!!
IZZIE : Tout va bien se passer !
BAILEY : J’aurai simplement à enlever la membrane contenant les organes, faire une petite incision dans l’abdomen du bébé et puis les remettre à l’intérieur.
DORI, au bord des larmes : Oh Julie ! C’est la plus discrète de toutes.
[EXT. SGH]
[INT. SGH]
(Plan sur le vestiaire des internes. Burke y retrouve Cristina)
CRISTINA : Tu sais… Qu’est ce qui te fait croire qu’on pourrait vivre ensemble ? Tu ne connais absolument rien de moi !
BURKE : Je… Je sais que tu préfères une lame de 11 pour les débridements. Je sais que tu préfères dire « releveur » plutôt qu’ « écarteur ». Je sais que tu préfères prendre un café à la machine qui est à l’entrée plutôt que de le prendre à la cafétéria. Je te connais un peu.
CRISTINA : Tout ça c’est… C’est des petites choses, des petits détails.
BURKE : Je te connais. Tu ne veux pas faire un pas mais, je peux toujours être celui qui fait le premier. SI tu ne bouges pas, je continue mon chemin.
(Cristina et Burke échange un regard puis, Burke sort du vestiaire)
(Plan sur Olivia qui toque, paniquée, à la porte de Mr Martin)
OLIVIA : Mr Martin ? Mr Martin, je vous ne prie ! Mr Martin, vous savez ce que les médecins ont dit !
(Alex arrive en courant dans la chambre)
MR MARTIN : Je n’ai pas besoin de médecins ! Je n’ai besoin de personnes !
ALEX, essayant d’ouvrir la porte: Ouvrez la porte !
MR MARTIN : Je suis une île ! Une île superbe ! Entourée d’eau !
OLIVIA à ALEX : Qu’est-ce que tu veux faire ?
ALEX : Sheperd m’a confié un boulot : empêchez ce crétin de boire de l’eau!
OLIVIA : Tu ne veux pas le bipper ?
ALEX : Nan, je vais m’en sortir tout seul ! Occupe-toi de couper l’eau à l’étage !
(Olivia sort de la chambre et Alex tambourine de plus belle contre la porte)
ALEX : Mr Martin, ouvrez la porte !
(Plan sur Derek dans la chambre de Steeve)
DEREK : Votre scanner montre une tumeur, au bas de la colonne vertébrale, qui fait pression sur votre nerf caverneux, ce qui provoque l’érection.
STEEVE : Une tumeur ? Ca alors ! Une tumeur ? Je… Je devrais avoir peur là, c’est ça ? C’est…c’est le moment d’avoir peur ? Euh…Meredith. (Il prend la main de Meredith)
MEREDITH : Euh….Mais…tout va très bien se passer. Le Dr Sheperd va programmer une intervention.
DEREK : Oui, une fois que la tumeur sera retirée, tout reviendra normal.
STEEVE : Normal, normal ?
DEREK : je vais vous envoyer à un urologue mais, oui, normal-normal !
(Meredith grimace)
STEEVE à MEREDITH : Tu pourrais appeler ma mère ? Le numéro est dans mes affaires. Dis-lui de venir mais, ne lui dis rien sur la tumeur ? Je ne veux surtout pas lui faire peur.
MEREDITH : Bien sûr. C’est d’accord.
DEREK : Vous sortez ensemble depuis combien de temps ?
MEREDITH, offusquée : Nous ne sortons pas ensemble !
STEEVE : On s’est rencontrés hier soir, chez Joe.
DEREK : Au bar ? Hum hum ! Je me rappel y avoir rencontré une fille. Ça fait un bon bout de temps déjà !
(Il récupère le dossier et sort de la chambre. Meredith regarde Steeve et lui sourit de manière forcé)
(Plan surOlivia qui arrive en courant dans la chambre de Mr Martin)
OLIVIA : l’eau est coupée ! Il faut qu’on attende qu’il se calme !
ALEX : Sa natrémie va chuter trop bas !
(Alex défonce la porte et entre de force dans la salle de bain où Mr Martin est en train de boire de l’eau la tête dans la cuvette des WC. Alex et Olivia grimacent puis se précipitent pour attraper Mr Martin et le remettre dans son lit)
MR MARTIN: NAN!!! NAN!! NAN !!! Laissez-moi tranquille!!! Laissez-moi boire!! J’ai besoin d’eau !! J’ai trop soif !
ALEX : Nous essayons de vous aider !
MR MARTIN : Je ne veux pas de votre aide ! Laissez-moi ! Je ne veux pas de vos soins ! Je suis lamentable à voir ! Ne me regardez pas ! Non, ne me regardez pas !
(Alex et Olivia attache Mr Martin à son lit)
ALEX à OLIVIA : Passe-lui un soluté hypertonique à 3% sur les 4 prochaines heures, à 500cc par heure pour le stabiliser.
(Olivia sort de la chambre)
MR MARTIN : Vous vous prenez pour un crack, hein docteur ? Mais vous êtes un rien du tout, vous êtes nul ! Je vous renvoie.
ALEX : Allez-y, vous gênez pas !
[EXT.SGH]
(Plan sur l’appartement de Burke où il est en train de faire de l’exercice. Puis Cristina entre ne utilisant la clé)
CRISTINA : J’ai utilisé la clé.
BURKE : C’est un début.
CRISTINA : Alors, tu veux vraiment me connaître ?
BURKE : Je serai heureux de découvrir tout ce que tu voudras me révéler de toi.
(Plan sur l’appartement de Cristina. On entend des aboiements au loin. L’appartement de Cristina est un vrai bazar. En rentrant Cristina balance son sac sur le fauteuil à côté de la porte. Il tombe et Burke le ramasse. Burke reste sur le pas de la porte)
CRISTINA : Voilà, c’est…l’endroit où je vis. Ma mère l’a décoré. Je ne fais pas la lessive, je rachète des sous-vêtements. Tu vois. Et, sous cette table, il y a 6 mois de magasines que je ne lirai jamais mais, qui vont rester là. Je ne fais pas la vaisselle, je ne passe pas l’aspirateur, le papier toilette est par terre. J’ai eu une femme de ménage… Elle s’est enfuie en pleurant. Et les seules choses que j’ai dans le frigo, c’est : de l’eau minérale, de la vodka, et des sodas light et je m’en fou. Mais, pas toi. Tu penses toujours que vivre ensemble c’est une bonne idée ?
(Burke qui est resté sur le pas de la porte semble perplexe, mais content de voir Cristina se livrer un peu plus)
[INT. SGH]
(Plan sur Alex, Izzie et Meredith à la cafétéria. Ils se servent une boisson chaude)
IZZIE : Eh ! Addison veut que je vous inscrive sur la liste. Quand les quintuplés vont naitre, on aura besoin de tout le monde. Y’aura cinq bébés plus trois interventions au moins alors, votre aide sera la bienvenue.
MEREDITH, ailleurs: D’accord.
ALEX, ailleurs: Super!
IZZIE : Alors, je vous appelle quand on a besoin de vous?
MEREDITH, ailleurs: D’accord.
ALEX, ailleurs: Super.
(Meredith et Alex s’éloignent. Izzie les regardent s’éloigner d’un air suspicieux)
IZZIE : Bon alors d’accord !
(Meredith s’assoit à une table tandis qu’Alex reste debout.)
ALEX : Je bossais. Et toi, c’est quoi ton excuse ?
MEREDITH : Je regardai le plafond, je suis complètement dégoutée. Ma petite aventure se révèle être un cas neurochirurgical.
ALEX : T’as abimé son pénis à ce qu’on dit !
MEREDITH : Je m’éclate avec des gars ! Qu’est-ce qu’il y a de mal à ça ?
ALEX : Il n’y a rien de mal à ça.
MEREDITH : Ça devient juste problématique quand tu te mets à t’attacher. Quand tu laisses tes émotions prendre de la place, tu comprends ?
(Alex regarde Izzie de loin)
ALEX : Ouais… Ouais.
(Alex s’avance vers Izzie pour lui parler mais son bipper sonne)
ALEX : Merde !
(Alex s’éloigne. Izzie ne comprend pas vraiment la situation)
IZZIE, à la serveuse de la cafétéria : Je vais juste prendre un thé.
(Plan sur Alex qui entre dans la chambre de Mr Martin où se trouve aussi Olivia)
ALEX : Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu m’as appelé ?
OLIVIA :Il a commencé à s’énerver et il s’est mis à bafouillé.
ALEX, en auscultant Mr Martin : Mr Martin, vous m’entendez ?
(Mr Martin se met à convulser. Au même moment, Derek entre dans la chambre)
ALEX : Deux ampoules de lorazépam ! Il convulse !
DEREK : Combien de sodium vous lui avez donné ?
ALEX : 500cc sur 4heures.
OLIVIA : En fait, vous avez demandé 500cc par heure sur 4heures.
DEREK : Trop rapide. Son cerveau va enfler.
ALEX : Je croyais que j’avais…
DEREK : Pourquoi vous ne l’avez pas monitorer ? Vous deviez le surveiller !
ALEX : Il va s’en sortir, non ?
DEREK : Il sera définitivement diminué ! Je ne peux pas l’opérer là !
(Plan sur Alex dans une chambre de garde. Il lance une balle contre le mur. Olivia entre)
OLIVIA : Je suis désolée. Je ne voulais pas te crée de problème mais le Dr Sheperd devait être au courant. Ca ne veut pas dire que tu es un mauvais médecin.
ALEX : Je suis très mauvais en ce moment.
OLIVIA, s’assoit à côté d’Alex : Oui. Bien…Les choses n’ont pas été terribles non plus pour moi ces derniers temps.
ALEX : Par ma faute.
OLIVIA : On a pas mal merdé tous les deux…
ALEX : J’aimerai savoir un truc. Quand on été ensemble, c’était bien non ?
OLIVIA : Tu veux dire… ?
ALEX : Hum.
OLIVIA, rougissant : Humpf… Oui ! C’était bien ! C’était vraiment bien ! C’était même très bien !
ALEX : C’était super ! C’était facile, simple !
(Alex et Olivia se regardent puis Olivia se met à embrasser Alex).
OLIVIA : Tu… Tu ferais mieux d’avoir un préservatif cette fois !
(Plan sur Derek en salle d’opération. Il opère Steeve avec Meredith)
DEREK : Voilà. C’est sur la première vertèbre sacré.
MEREDITH : Alors, en l’enlevant ça réglera le problème ?
DEREK : Il n’y a pas l’air d’avoir de nerfs endommagé, il ne devrait pas y avoir d’effets à long termes. J’attendrai quelques semaines avant de tester quand même !
MEREDITH : Très drôle ! Tu es très drôle !
DEREK : Je ne savais pas que vous sortiez ensemble ?!
MEREDITH : Tu savais bien que ça finirait par arriver.
DEREK : C’est quand on est en face de la réalité que ça change.
MEREDITH, regardant Derek par-dessus les lunettes : Ouais…C’est sûr. T’as raison.
DEREK : Je ne m’attendais pas à que ça fasse mal.
MEREDITH : Moi, ça me fait du bien !
DEREK : C’est vrai ?
MEREDITH : J’en sais rien, mais j’ai décidé d’être optimiste.
(Plan sur Addison au niveau du tableau. Une infirmière lui fait signer des papiers. Derek arrive)
DEREK : Tu as officiellement signé ton contrat ? Félicitations.
ADDISON : C’ets le moment d’avancé.
DEREK : Ouais.
ADDISON : On est d’accord alors ?
DEREK : On est d’accord.
ADDISON, regardant son bipper qui vient de sonner : Mince, c’est Dori !
(Derek regarde Addison s’éloigner. Addison se précipite vers la chambre de Dori, dans laquelle se trouve déjà Izzie)
ADDISON : Qu’est-ce qu’il se passe ?
IZZIE : Souffrance fœtale !
DORI : Mes contractions sont très douloureuses ! Je crois que j’ai perdu les eaux !
(Addison regarde sous le drap de Dori où il y a du sang)
IZZIE : sont placenta s’est déchiré !
ADDISON : Très bien Dori. On n’attend pas plus longtemps ! Les bébés doivent sortir maintenant !
(Addison sort de la chambre précipitamment.)
IZZIE, à DORI pour la rassurer : Ca va aller. On va bien s’occuper de vous ! Surtout, respirez.
(Plan sur, de nouveau, la chambre de Dori. Addison a devant elle un plateau chirurgical. Elle enlève ses gants plein de sang. Une équipe s’affaire autour de Dori)
ADDISON : Dori, tout est prêt au bloc. On va y aller. Où est Tom ?
DORI : Il est surement à la maison.
IZZIE : Non je l’ai appelé, il arrive.
ADDISON : Izzie, vous appelez tous ceux que vous avez prévus. La liste est chez les infirmières.
(Izzie est sur le point de s’éloigner quand Dori l’attrape par le bras. Izzie fait demi-tour et regarde Addison pour savoir ce qu’elle doit faire).
ADDISON : Dori, Dori ! Ça va aller ne vous en faites pas !
DORI, totalement paniquée : Nan, je sais bien que rien ne va ! C’est trop tôt et dangereux !
IZZIE : Dori, vous avez porté vos filles jusqu’à maintenant ! Faites-nous confiance, nous allons vous aider à les mettre au monde !
DORI : Tom va arriver ?
IZZIE : Oui, Tom va arriver.
(Addison regarde Izzie avec insistance)
(Plan sur Meredith qui s’approche du lit se Steeve)
STEEVE: Salut.
MEREDITH: Ca va?
STEEVE : Même si ça ne se voit plus, je suis content de te voir.
MEREDITH, souriante : Le Dr Sheperd a enlevé la tumeur, sans aucune complication.
STEVVE : Je tiens à te remercier. Parce que… tu es resté avec moi. Je veux dire,… d’habitude, une fille d’un soir ne te tiens pas la main pendant qu’on t’enlève une tumeur. Quand je sortirai d’ici, peut-être qu’on…
MEREDITH : Je ne crois pas non.
STEEVE : T’es vraiment sûre ?
MEREDITH : Oui. Tu sais, quand je t’ai vu chez Joe, en fait, je…Je cherchai à remplacer quelqu’un. J’avais simplement besoin de me faire du bien. Tu mérites mieux que ça.
(Le bipper de Meredith se met à sonner. Elle se tourne et voit que Georges a lui aussi son bipper qui vient de sonner. Georges et Meredith se regardent en souriant.)
MEREDITH, à Steeve : Désolée. Je dois y aller.
[EXT.SGH]
(Plan sur l’appartement de Cristina où elle et Burke sont allongés, par terre dans son salon, après avoir fait l’amour. Leurs deux bipper se mettent à sonner ce qui les réveille en sursaut.)
CRISTINA : Les quintuplés.
[INT. SGH]
(Cut to un couloir de l’hôpital. Dori est sur un brancard entourée d’une équipe médicale ainsi que d’Izzie et d’Addison)
IZZIE : Tout le monde a répondu présent sauf le Dr Karev.
ADDISON : Mais où est-il ? J’ai besoin de tout le monde !
IZZIE : Je ne sais pas. Il était de garde hier, il doit dormir.
ADDISON : Allez le chercher !
(Izzie part en courant chercher Alex. Elle le surprend dans la chambre de garde en train de faire l’amour avec Olivia)
IZZIE, d’un ton froid et distant : Les quintuplés ! On a besoin de toi !
(Izzie s’éloigne rapidement)
ALEX, gêné : Oh….
(Plan sur la salle d’opération. Tom est auprès de Dori. Toute l’équipe médicale se prépare. Addison est en train de pratique la césarienne. Elle se retourne et échange un regard avec Derek. Meredith les voit faire. Addison sort un premier bébé qu’elle tend à Georges)
VOIX OFF : Comment sait-on quand trop, c’est trop ? Trop vite, trop tôt…
(Georges et Burke pratiquent les premiers soins sur le premier bébé. Addison sort le deuxième bébé qu’elle tend à Cristina)
DORI : Ça se passe bien.
VOIX OFF : Trop d’information….
(Cristina et Bailey s’occupe du deuxième bébé. Addison tend le troisième bébé à Meredith qui va tout de suite l’ausculter)
VOIX OFF : Trop de plaisir !
(Addison sort le quatrième bébé qu’elle tend à Alex. Il rejoint le Dr Sheperd pour l’ausculter.)
VOIX OFF : Trop d’amour, trop d’exigence.
(Addison sort le dernier bébé et le tend à Izzie. Les bébés sont mis en couveuses et sortent de la salle d’opération un par un. Dori et Tom les regardent s’éloigner)
VOIX OFF : Et comment sait-on quand c’est trop lourd à supporter ?
(Izzie en sortant regarde Dori et fais un signe de tête pour la rassurer. Dori n’est pas rassurer pour autant et pleure. Le générique de fin se lance et on entend des pleurs de bébés)