[EXT SGH]
(Plan sur le bar de Joe)
VOIX OFF (Meredith) : Dans la vie, on nous apprend qu'il y a sept pêché capitaux.
(Derek et Burke sont à une table pour boire un coup et jouent aux fléchettes)
DEREK : Allez-y! A vous de jouer
VOIX OFF (Meredith) : Et on connait les plus gros : la gourmandise, l'orgueil, la luxure.
(A une autre table sont assises Cristina, Meredith et Izzie)
CRISTINA, à propos de Burke jouant aux fléchettes : Oh! Il s'imagine que c'est mon visage! C'est ça! Il s'imagine qui lance ses fléchettes dans mon crâne!
VOIX OFF (Meredith) : Mais, le pêché dont on entend très peu parler, c'est la colère.
CRISTINA, imitant Burke qui vient de bien viser : Oh, regardez-ça!
VOIX OFF (Meredith) : Peut-être est-ce parce qu'on croit que la colère n'est pas si dangereuse que ça....
(Derek et Meredith se lance des regards froids)
IZZIE, à Meredith : T'as vu Derek? Derek t'imagine toi !
VOIX OFF (Meredith) : ...Et que l'on peut la contrôler
MEREDITH, énervée après Derek : Il m'a traité comme une moins que rien. Il a perdu le droit de m'imaginer!
CRISTINA : Je me suis endormie quand on s'envoyait en l'air et alors, quoi? Crétin!
MEREDITH, à propos de Derek : Crétin!
(Alex est lui aussi dans le bar)
IZZIE : Ah Alex!
ALEX : Oh, Mademoiselle Stevens est enfin sortie de l'hôpital! Ca veut dire que son cardiaque a fini par y rester?
IZZIE : Je suis désolée cette zone du bar est réservé aux chirurgiens! On refuse de frayer avec les gynécologues alors, ... T'es gentil tu nous laisse!
(Les filles et Joe rient)
(Georges arrive à son tour accompagné de Callie)
IZZIE : Ah Georges!
GEORGES : Salut!
VOIX OFF (Meredith) : A mon avis, on ne donne pas assez d'importance à la colère.
MEREDITH : Salut Callie!
CRISTINA : Bonsoir Dr Torres.
VOIX OFF (Meredith) : Elle est bien plus dangereuse qu'on ne le croit! Après tout, si elle mène à un comportement destructeur...
GEORGES, à Joe : Un Gin tonic et une bière!
VOIX OFF (Meredith) : La colère est peut-être le pire des pêchés!
(Plan sur la ville de Seattle)
(Plan sur Derek, Addison, Meredith et Finn discutant de Doc dans le cabinet vétérinaire)
DEREK : C'est tout? C'est votre diagnostic?
MEREDITH : Oui, il a dit qu'il souffrait d'un cancer des os donc c'est son diagnostic!
DEREK : Je l'ai entendu. Je voulais être sûr.
(Un sentiment de malaise est palpable entre Derek et Meredith ce qui interroge Finn et Addison)
FINN : Je dois faire un scanner des os pour vérifier à quel point il s'est répandu. Les ostéosarcomes sont agressifs mais on peut tenter une chimio ou essayer d'enlever entièrement la tumeur. S'il est trop étendu, il est aussi possible de l'amputer de la patte.
DEREK : Franchement, est-ce que ça vaut la peine?
MEREDITH : Non bien sûr! On a qu'à le laisser mourir!
DEREK : Je ne veux pas qu'il souffre, Meredith!
MEREDITH : Oui.
[INT SGH]
(Plan sur Meredith, Addison et Derek dans l'ascenseur. Le malaise règne toujours)
ADDISON : Qu'est-ce qu'il y a ? Répondez. Il se passe quelque chose?
MEREDITH et DEREK : Non.
ADDISON : Est-ce que vous vous êtes disputés?
DEREK : Non.
MEREDITH : Non.
ADDISON : Alors, on est toujours amis?
MEREDITH et DEREK : Oui.
(On entend le bip de l'ascenseur. les portes s'ouvrent. Derek et Meredith partent chacun d'un côté. Addison reste sans bouger, tentant toujours de comprendre ce qu'il se passe. Les portes se referment)
(Plan sur Cristina et Burke)
CRISTINA : Tu dois récupérer un cœur? Pour une transplantation.
BURKE : Mercy West à un cœur et je vais le chercher mais, ...
CRISTINA : Je peux venir? Tu sais j'ai déjà fait ça, avec le docteur Bailey quand elle est allée chercher un cœur. Parle-lui-en. Je me suis montrée très efficace.
BURKE : Oui, j'en suis certain. Mais, cette fois je n'ai pas besoin de ton aide.
(Burke laisse Cristina déçue.)
(Plan sur le parking des urgences où une ambulance arrive)
AMBULANCIER : Homme blanc, blessé par balle à l'épaule gauche.
(Plan sur les urgences)
MEREDITH, à Cristina : Pourquoi ils sont tous dans le couloir?
CRISTINA, déjà en tenue des urgences : C'est bourré aux urgences.
IZZIE : Un ambulancier nous a dit qu'un employé avait pété les plombs et avait tiré dans le resto.
GEORGES : Il s'est enfui.
MEREDITH : Enfui?
(Plan sur Cristina et Bailey)
CRISTINA : Neal Hannigan et Deborah Fleiss. Ils payaient à la caisse quand le tireur s'est pointé.
INFIRMIER : Elle a une plaie de transfixion du haut du bras droit. Bon pouls distaux. Lui, il a une éraflure au bas du dos à droite.
BAILEY : On va nettoyer les plaies et les envoyer en radio. Et rappel tétanique pour les deux.
NEAL : Vous en faites pas pour moi, occupez-vous de Déborah d'abord.
DEBORAH : Oh, maintenant tu t'inquiètes?
NEAL : J'ai dit que j'étais désolé.
DEBORAH : Désolé? Quand le gars a tiré tu t'es planqué derrière moi et t'es désolé?
CRISTINA, surprise : Il s'est planqué derrière vous? C'est vrai?
NEAL : C'était l'instinct! C'était plus fort que moi chérie! Tu sais que je t'aime, non?
DEBORAH : Aimer ça veut dire ne jamais utiliser sa fiancée comme bouclier humain!
NEAL : On a partagé une balle, Déborah! Elle t'a traversé et elle m'a touché! C'est le signe qu'on doit rester unis pour toujours! C'est un signe!
DEBORAH : Non, Neal! Ça c'est un signe! Elle fait couler de l'eau à travers mon bras! Regarde! Je peux voir à travers mon bras! Tu te rends compte? Ça c'est un autre signe!
BAILEY, à Cristina, avant de sortir de la pièce : Bonne chance.
(Plan sur Meredith et Callie s'occupant d'un patient : Will)
MEREDITH : Déformation du bas de la jambe dut à une plaie par balle. Pouls pédieux fort et intacte. Les ambulanciers ont dit qu'il avait eu 5 de morphine sur les lieux!
WILL : Oh, croyez-moi, c'était pas suffisant!
CALLIE : Le tibia doit être touché. On élimine d'autres lésions et on le monte en radiologie.
(Plan sur Derek et Georges s'occupant d'une patiente : Kendra Thomas. Ils sortent d'une salle de trauma proche de là où se trouve Meredith et son patient)
DEREK : On va la monter au scan. On prévient ses parents. Qu'ils viennent aussi vite que possible!
(Meredith observe Derek)
DEREK : Comment elle s'appelle?
GEORGES : Kendra. Kendra Thomas.
DEREK : Kendra.
(Plan sur Izzie s'occupant d'un patient : Brad Eackles)
IZZIE, enlevant un morceau de verre de l'épaule de Brad : Ca y est je l'ai presque.
BRAD : J'espère que vous savez ce que vous faites parce que c'est très douloureux.
IZZIE : Vous savez ce qui est très douloureux? Des plaies par balle. Vous avez eu de la chance!
BRAD : De la chance? Quelle chance? De la vivacité chérie!
IZZIE : Pardon?!
BRAD, fanfaronnant : Je suis malin, j'ai l'esprit vif, toujours sur le coup! Dès que j'ai vu Pete, c'est le tireur (Il rit) Je savais quand je l'ai viré qu'il était furieux et dès que je l'ai vu se pointer je me suis dit "nous y voilà"! Je savais ce qu'il allait se passer! (Des patients qu'il connait passe sur des brancards) Hey Chaz, Larry, je ne veux pas vous vexer les gars mais, faut apprendre à réagir plus vite! (Il rit)
IZZIE : Ils ont été touchés! Ils ont reçu des balles! Ils ont de graves plaies par balle, leurs vies sont en danger! Vous comprenez ce que je dis?
BRAD : J'avoue que ça m'a bien aidé d'être un athlète! A la seconde où j'ai vu Pete avec son flingue, j'ai sauté, un vrai chat! J’ai plongé à travers la fenêtre! Ces gars ont été moins rapides!
IZZIE : J'ai comme l'impression que c'est vous que Pete voulais viser!
(Plan sur Alex aux urgences)
ALEX, à Meredith : T'as des kits de lavements?
MEREDITH : On a treize blessés par balle et tu veux des kits de lavements?
ALEX, blasé : Je suis piégé là-haut avec la Sheperd et son défilé d'utérus.
MEREDITH : Addison te gardera pas pour toujours Alex!
ALEX : Tu veux parier? A croire qu'elle veut me dégouter des vagins à vie!
(En arrière-plan, on voit Richard arriver aux urgences)
RICHARD, à Burke : Deux morts, quatorze blessés. Les policiers disent que le tireur s'est enfui et qu'on devrait voir arriver d'autres blessés!
BURKE, prêt à partir pour aller chercher un cœur : Si vous voulez je peux rester? On peut envoyer Bailey.
RICHARD : Non! Vous êtes notre seul chirurgien cardiaque spécialisé en transplantation.
(Cristina passe à côté d'eux et les entend discuter)
RICHARD, à Burke : Allez chercher ce cœur!
(Cristina a rejoint Alex qui a lui aussi entendu la conversation. Il voit une opportunité de laisser la gynécologie et accompagner Burke)
CRISTINA : Laisse tomber Karev, j'étais sur les rangs!
(Alex court pour rejoindre Burke)
CRISTINA : Alors, là, non! C'est pas possible!
(Cristina court à la poursuite d'Alex)
(Plan sur Burke montant dans un hélicoptère)
ALEX : Docteur Burke? Docteur Burke? Vous allez chercher un cœur, je peux venir?
CRISTINA : J'ai demandé la première!
BURKE, à Cristina : Tu n'es pas sur le coup de la fusillade?
CRISTINA : ben oui mais, si tu m'avais mis sur le coup quand je l'ai demandé, je me serai libérée!
ALEX : Je suis libre! J'ai rien à faire!
CRISTINA : Il est coincé en gynéco!
ALEX : Pas si vous me mettez sur la transplantation ! Je vous en prie!
BURKE : On y va Karev!
CRISTINA : Oh non! Tu ne peux pas me faire ça!
ALEX : Wouhou! (Il monte dans l'hélico) A plus tard Yang! Wouhou!
(Cristina s'éloigne de l'hélico pour le laisser démarrer)
ALEX, à Burke : Alors? Qui est le petit veinard?
BURKE : Denny Duquette.
[Générique]
(Plan sur Bailey soignant un patient. Izzie vient lui parler)
BAILEY : La réponse est non Stevens!
IZZIE : Mais, vous savez même pas ce que j'ai à vous demander!
BAILEY : Tu veux aider à préparer Denny Duquette pour sa transplantation!
IZZIE : Alors, c'est vrai ? Il va avoir un cœur?
BAILEY : Oh Stevens! Si tu pouvais voir ton visage! C'est ça le problème! Tu es trop attachée à ce patient! Alors, la réponse est non, je refuse que tu le prépares! Tu retournes en suture.
IZZIE : Je connais à fond ses paramètres cardiaques, je connais son appareillage mieux qu'aucun autre interne, je connais aussi son traitement! J'en connais la fréquence, le dosage, la quantité! Je connais ses limites de tolérance! Je promets que je serai...que je serai à 100% professionnelle!
BAILEY : Ni flirt, ni tricotage de pull, ni marathon de jeux de société évidemment!
IZZIE : Je vais le traiter avec le même protocole que n'importe quel patient!
BAILEY, après une courte réflexion : Entendu, parfait! Tu peux lui dire que son cœur va arriver.
IZZIE, ravie : Merci docteur Bailey!
BAILEY : Stevens! Ne t'assois pas sur son lit compris?
IZZIE, courant : Compris!
(Plan sur Derek. Sa patiente est dans le scanner. Georges arrive)
DEREK : Tu te rends compte? T'as un boulot, tu fais ton job et un type débarque et te tire dessus? Il te met une balle dans la tête. 19 ans.
GEORGES : J'ai eu ses parents, ils vont arriver. En plus,...
DEREK : Bon, parce qu'on doit la conduire au bloc tout de suite. La balle est passée en plein milieu.
GEORGES : Oh! En plus,....
DEREK : Regarde la taille de cet hématome! En plus?
GEORGES : Quoi?
DEREK : Tu as dit "en plus" deux fois.
GEORGES : Oh oui, en plus elle est enceinte.
(Plan sur Brad aux urgences au milieu d'autres patients. Celui juste à côté de lui est un de ses collègues : Chaz)
BRAD : Je fais partie de la direction donc, pas de lézard, je suis pris en charge à 100%. Je pourrais passer une année dans cet hôpital, et ça ne me coûterait rien! Alors, quand je t'ai parlé d'un poste de direction Chaz, tu aurais dû m'écouter!
(Meredith et son patient Will, sont eux aussi aux urgences et entende Brad)
BRAD : Parce que là t'es dans la merde et même si tu ne passes qu'une journée dans ces urgences, ça te coûtera trois mois de loyer! Tu peux te retrouver à la rue à tout moment!
WILL, à Meredith car il n'en peut plus d'entendre Brad : Docteur? Est-ce qu'il serait possible d'augmenter ma morphine?
MEREDITH : S'il continue à parler, bientôt c'est moi qui en aurais besoin!
WILL : Vous pourriez voir comment va Kendra pour moi?
MEREDITH : Vous êtes amis?
WILL : Pas vraiment amis mais, euh tout le monde l'adore! Vous savez, elle est...elle est si gentille. Elle vous remplace si vous êtes coincés, elle est gentille avec tous les clients. Elle est généreuse quand elle reverse les pourboires aux serveurs.
MEREDITH : Laissez-moi deviner, vous êtes serveurs?
WILL : Oui. En plus, c'est la seule qui envoie Brad baladé.
MEREDITH : Pourquoi vous ne dites jamais rien?
WILL : Oh, j'adorerai ça! J'économise ce fric pour continuer mes études. Je dois garder ce Job.
(Callie approche de Meredith)
CALLIE : Alors quoi? On fait la conversation? J'ai encore cinq patients de plus pour toi et maintenant, Will doit aller en chirurgie. Bouge tes fesses! (Et elle s'éloigne)
(Will regarde Meredith interrogateur)
MEREDITH : Je dois garder ce job!
(Plan sur Izzie entrant dans la chambre de Denny)
IZZIE : Je viens t'apporter une nouvelle!
DENNY : Je vais avoir une meilleure télévision? Parce que celle-là est ridiculement petite et elle n'a pas les chaines porno!
IZZIE : TU vas avoir un cœur, Denny!
DENNY : Je ne voudrais pas la jouer dramatique du tout, mais je voudrais que tu me répète ça! Et que tu le dises très lentement parce que c'est un de ces moments de la vie dont je veux me souvenir en détail.
IZZIE, s'étant rapprochée de Denny : Tu... Tu vas avoir un cœur venant de Mercy West. Le docteur Burke est partit le chercher.
DENNY : Alors ça veut dire que je vais devoir enfin envisager de sortir avec toi.
(Ils rient)
IZZIE, heureuse : Je crois que oui!
PATRICIA, entrant dans la chambre : Tenez, voilà Monsieur Duquette.
IZZIE : Qu'est-ce que c'est?
PATRICIA : C'est le NPR.
IZZIE : L'ordre de ne pas réanimé?
PATRICIA : Je vais laisser les papiers et je repasserai les prendre. (Elle sort de la chambre)
IZZIE, sous le choc : Pourquoi tu veux signer ça? Tu vas avoir un cœur!
DENNY : Et si jamais le cœur n'arrivait pas?
IZZIE : Il va arriver !
DENNY : Je n'ai pas eu le dernier.
IZZIE : Tu as cet appareillage et grâce à lui tu peux attendre encore deux ans comme ça!
DENNY : Izzie, si je n'ai pas ce cœur... Je suis foutu. Tu comprends? Je suis désolé mais, je suis fatigué!
IZZIE : Non! Non, je ne te laisserais pas prendre cette décision! Non!
DENNY : c'est bizarre parce que je croyais que c'était au patient de faire ce choix! Écoute-moi. Je crois au ciel Izzie. Et si je dois vraiment choisir entre cette vie sur terre et une autre au ciel, je choisis le ciel. D'accord?
IZZIE : D'accord.
DENNY : D'accord. (Il signe les papiers)
(Plan sur Cristina s'occupant de sa patiente Déborah)
CRISTINA : La radio va nous aider à localiser la balle.
DEBORAH : La mienne a traversé, vous ne verrez aucune balle.
CRISTINA : Mais, on veut être sûr qu'elle n'a pas touché l'os.
NEAL : Peu importe ce qu'il se passe, je veux que vous opériez ma fiancée d'abord. Ça m'est égal de mourir.
CRISTINA : Vous ne risquez rien!
DEBORAH : Et je ne suis plus ta fiancée de toute façon !
NEAL : On a déjà envoyé les invitations! On se marie dans six semaines! Déborah, je t'en prie! Tu sais que je t'aime!
(Déborah lui sourit)
CRISTINA : Vous faites pas avoir!
NEAL : Excusez-moi, mais....
CRISTINA : Tous les mêmes avec leur je t'aime et vient vivre chez moi! Ils arrivent à leur fin et ils vous font changer d'avis et à la minute où vous avez besoin de quelque chose que vous méritez, ils se défilent, ils vous laissent tomber, ils vous retirent une intervention fascinante ou ils se planquent derrière vous pendant une fusillade!
DEBORAH : Vous êtes très amère.
NEAL : C'est exactement ce que je pensais! Ecoute, on est faits l'un pour l'autre chérie!
DEBORAH : La ferme Neal!
[EXT SGH]
(Plan sur le Mercy West où Burke et Alex sont partis chercher un cœur pour Denny Duquette)
BURKE, à un médecin du Mercy West : Ceux sont les donneurs?
MEDECIN : Deux frères ont voulu doubler un camion sur une ligne jaune et ils ont percuté un véhicule qui arrivait en face. Tous deux compatibles avec votre gars.
ALEX : On a l'embarras du choix!
BURKE : Oh, ça ne marche pas comme ça! L'agence de transplant a dut déjà assigner un donneur à un médecin.
ALEX : Alors, qui va avoir l'autre cœur?
(Une femme qui est en train de se laver les mains intervient dans la conversation mais on ne sait pas qui c'est)
FEMME : Tu en as mis du temps Preston ! Pourquoi le petit est là? Ton ego est trop énorme pour que tu le porte tout seul?
(Burke rit)
BURKE : Docteur Hahn qui a été reçue seconde dans notre promotion à John Hopkins! Docteur Karev, demandez-lui qui est sorti premier!
DOCTEUR HAHN : On y va.
[INT SGH]
(Plan sur Derek qui se lave les mains pour l'opération de Kendra. Comme cette dernière est enceinte, Addison est là pour donner son avis de médecin.
ADDISON : Le fœtus de Kendra est âgé de 12 semaines. Il semble en bonne santé. ... Tu m'as entendue Derek?
DEREK : Je t'ai entendu.
ADDISON : Est-ce que tu as l'intention de me dire ce qu'il se passe entre toi et Meredith?
DEREK : Je te l'ai dit, il se passe rien.
GEORGES, ouvrant la porte : Les parents de Kendra sont là.
DEREK : Dis-leur où en est la situation, fais-leur signer les formulaires et prépare toi!
GEORGES : Oui docteur Sheperd.
DEREK : Merci.
(Derek entre dans le bloc. Addison le suit du regard, les larmes aux yeux.)
[EXT SGH]
(Plan sur le Burke et Alex qui rentre dans le bloc où se trouve le donneur. Celui-ci est sur le point d'être choqué)
BURKE : Qu'est-ce qu'il se passe avec le donneur?
INFIRMIERE : IL est en fibrillation ventriculaire.
BURKE : Oui, ça je le vois. Donnez-moi les palettes. Karev reprend le massage. Il a eu de l'adré?
INFIRMIERE : Trois fois. Et on l'a choqué deux fois.
BURKE : J'y vais à 360. Dégagez! (Il le choque mais rien ne se passe) Asystolie.
ALEX : J'y comprends rien. Ce type est déjà mort?
BURKE : Oui et son cœur vient de rejoindre le reste de son corps.
ALEX : Alors, on ne peut pas l'utiliser?
BURKE : Non Karev on ne peut pas l'utiliser! Le muscle est mort, le cœur est inutilisable!
(Tout d'un coup Burke se met à courir.)
ALEX : Docteur Burke?
BURKE, courant dans le couloir : Dégagez! Dégagez! Dégagez! Dégagez! (Il entre précipitamment dans le bloc où se trouve le docteur Hahn et l'autre donneur) Arrête tout de suite! Ne te sers pas de ce bistouri! Ne fais pas une seule entaille!
(Elle retire ses mains du bistouri)
DOCTEUR HAHN : C'est pas parce que le cœur de ton donneur est mort que je dois te donner le mien!
BURKE : Est-ce que ton patient est plus haut sur la liste? (Elle ne répond pas) Il est plus haut sur le liste des transplantations?
DOCTEUR HAHN : J'en ai aucune idée.
BURKE : Bon, moi non plus. Karev appelle le centre de transplant tout de suite.
DOCTEUR HAHN : Oh, arrête ce numéro!
(Un médecin prend le bistouri pour reprendre son opération)
BURKE, essayant de l'arrêter : Hey! Hey!
DOCTEUR HAHN : Quoi? Tu vas le frapper?
BURKE : S'il le faut, oui!
DOCTEUR HAHN : D'accord. Attendez. C'est pathétique Preston! Vraiment pathétique!
[INT SGH]
(Plan sur Callie devant le tableau des chirurgies. Meredith vient la voir avec les résultats des patients)
MEREDITH : J'ai terminé avec vos cinq patients. Ça vous ennuie si je me prépare? J'ai jamais vu de réductions ouvertes.
CALLIE : Je regrette, le tableau est plein comme un œuf. Will va devoir attendre quelques heures parce que tous les autres spécialistes pensent que leurs interventions sont plus importantes que l'ortho! Une vraie bande de crétins machos! (Elle s'assoit au bureau)
MEREDITH : J'ai une question. A propos du cancer des os.
CALLIE : Ouais?
MEREDITH : Chez un chien.
CALLIE : Un chien?
MEREDITH : Mon chien. Enfin, le chien de Derek. Vous connaissez le docteur Sheperd? C'est notre chien. On a un chien tous les deux. Ce que...Enfin peu importe. Je voudrais savoir si vous connaissez le taux de guérison qu'on peut avoir dans un ostéosarcome de la patte d'un chien.
CALLIE, regarde Meredith stupéfaite : A l'heure qu'il est, on a un patient humain avec une belle logée dans le tibia qui risque de boiter pour le reste de sa vie, qui pourrait même perdre le reste de sa jambe! Et tu me poses des questions sur ton petit chien que tu partages avec ton petit docteur mamour! Ouais, je suis au courant moi aussi! Et tu crois que ça m'intéresse? C'est pas croyable!
[EXT SGH]
(Plan sur le Dr Hahn, Burke et Alex)
DR HAHN : Ton patient a un appareillage. Je parie qu'il se lève et qu'il se balade. Mon patient a toujours besoin de sa perf de dobutamine.
BURKE : T'as pas une meilleure raison? Il pourrait escalader l'Everest avec la dobutamine en perf!
UN MEDECIN DU CENTRE DE TRANSPLANT, au téléphone : Ce matin, le patient du Dr Hahn avait 22 centièmes d'avance sur le vôtre.
BURKE : On est presque à égalité.
UN MEDECIN DU CENTRE DE TRANSPLANT, au téléphone : Si ce n'est que ce patient a été admis dans le programme de transplantation avec Monsieur Duquette.
BURKE : Combien de temps avant?
UN MEDECIN DU CENTRE DE TRANSPLANT, au téléphone : 17 secondes.
BURKE : 17 secondes.
DR HAHN : 17 secondes ou 17 semaines, ça n'a pas d'importance.
(Le bipper de Burke sonne. Il le regarde et le passe à Alex qui part téléphoner)
ALEX : Allô?
(Plan sur Izzie au SGH)
IZZIE : Alex, où est le Dr Burke?
ALEX : Qu'est-ce que tu veux?
IZZIE : Je veux savoir comment ça se passe avec le cœur?
(Plan sur Alex)
ALEX : Il est sur le coup.
IZZIE : Il est sur le coup, ça veut dire qu'il opère?
ALEX : Il y avait deux donneurs Izzie.
(Plan sur Izzie au SGH)
ALEX : Le cœur de notre donneur est mort. Burke essaie de récupérer celui de l'autre gars.
IZZIE : Mais, il y a une liste.
(Plan sur Alex)
ALEX : Ouais, celui qui est en tête a le cœur.
(Plan sur Izzie)
IZZIE : L'état de Denny s'aggrave.
(Plan sur Alex)
ALEX : Quoi?
(Plan sur Izzie)
IZZIE : L'état de Denny empire à chaque seconde.
(Plan sur Alex)
IZZIE : Sa sat est dans les 80!
ALEX, soupirant : Oh Izzie!
(Plan sur Izzie)
IZZIE : Elle est dans les 70! Sa sat est dans les 70 et elle s'effondre!
ALEX : Izzie, je ne vais pas mentir pour toi.
IZZIE : Alors, passe-moi Burke au téléphone !
[INT SGH]
(Plan sur Meredith assise dans une salle de réunion, s'occupant de dossier. Addison entre dans la pièce)
ADDISON : Ah!
MEREDITH : Ouais?
ADDISON : Vous avez vu le Dr Karev?
MEREDITH : Il y a des heures.
ADDISON : D'accord.
(Addison semble sur le point de partir donc Meredith se remet au travail)
ADDISON : Désolée je... je ne suis pas... Désolée je, j'ai.... Enfin, disons que j'ai un petit problème et il y a une question que je voudrai vous poser. Faut dire que en général je n’ai pas de problèmes mais je dois savoir si....Enfin, je ne suis pas très sûre de vouloir la réponse mais, je dois poser la question. Je pose la question, vous répondez et ensuite je...Ensuite je m'en irai. D'accord?
MEREDITH : D'accord.
ADDISON : Est-ce que vous couchez avec mon mari?
MEREDITH : Non. Pas depuis que je sais qu'il est marié.
ADDISON : D'accord. (Elle est sur le point de partir et se ravise) Oui mais, c'est curieux j'ai eu l'impression dans le cabinet du vétérinaire ce matin et ensuite encore dans l'ascenseur que... J'ai cru que vous aviez... Comment dire que vous aviez...une querelle d'amoureux.
MEREDITH : Non. Pas du tout. C'est du passé. Je sors avec Finn.
ADDISON, commençant à comprendre la situation : Avec le véto? D'accord. (Elle commence à partir)
MEREDITH : Addison?
MEREDITH : Non, non, merci, je vais bien! Très bien.
(Addison part et Meredith soupire)
(Plan sur Izzie toujours au téléphone avec Burke)
BURKE : Œdème pulmonaire fulgurant? Est-ce que c'est l'appareillage? Est-ce que l'appareillage fonctionne?
IZZIE : Euh oui bien sûr!
(Plan sur Burke)
BURKE : Est-ce que tu l'as mis sous perf de nitrée?
(Plan sur Izzie)
IZZIE : Euh... Oui. Oui, bien sûr.
(Plan sur Burke)
DR HAHN : Preston, même si elle lui mettait directement les palettes dans le cœur, je refuserai de te donner cet organe.
(Plan sur Izzie)
BURKE : Où en est sa tension?
IZZIE : Elle ... Elle continue de chuter. Elle est à 8,4.
(Plan sur Burke)
BURKE : Enlève lui la perf et met le sous dopamine tout de suite. Ne raccroche pas.
(Plan sur Izzie)
(Plan sur Burke)
BURKE : D'après mon interne, Denny Duquette vient de passer en tête de liste. Il est prioritaire pour le cœur. (Il se tourne vers le téléphone pour parle au médecin du centre de transplant) Il se place devant le patient du Dr Hahn.
DR HAHN : Je préfère sortir. Tout ça c'est des conneries !
UN MEDECIN DU CENTRE DE TRANSPLANT, au téléphone : Dr Hahn?
DR HAHN : Quoi?
UN MEDECIN DU CENTRE DE TRANSPLANT, au téléphone : Si le Dr Burke veut des résultats bios, s'il veut faire une écho et les enzymes pour vérifier le diagnostic de son patient, nous sommes d'accord.
DR HAHN : Ca va prendre une heure!
UN MEDECIN DU CENTRE DE TRANSPLANT, au téléphone : Le donneur est stable? Dr Hahn, est-ce que le donneur est stable?
DR HAHN : Pour l’instant oui, le donneur est stable.
UN MEDECIN DU CENTRE DE TRANSPLANT, au téléphone : Dans ce cas, docteur Burke vous avez une heure pour faire les examens.
BURKE, reprenant son téléphone portable pour parler à Izzie : Docteur Stevens ?
(Plan sur Izzie toujours au téléphone)
IZZIE : J’ai entendu.
(Plan sur Burke)
BURKE : Bon alors, allez-y !
(Plans sur Izzie. Elle raccroche le téléphone. On peut saisir la panique qu’elle ressent)
[INT SGH]
(Plan sur le bloc où Derek et Georges opèrent Kendra)
ANESTHESISTE : Tension : 20,13.
DEREK : Le cerveau s’engage dans la plaie.
GEORGES : Qu’est-ce que ça veut dire ?
DEREK : Ca fait une hernie.
ANESTHESISTE : Elle bradychardise.
DEREK : Je veux 50 de mannitol et 20 de furosémide. Un pouls ?
ANESTHESISTE : Descendu à 32.
DEREK : Je vous en prie Kendra ! Allez ! CO2 ?
ANESTHESISTE : 40.
DEREK : Rho ! Oh non, le caillot s’est résorbé ! On arrête !
GEORGES, surpris : Mais euh….
DEREK : Elle est en mort cérébrale. Il n’y a plus rien à faire.
(Plan sur Derek et Georges parlant aux parents de Kendra)
DEREK : Il n’y a aucune activité cérébrale spontanée. Elle ne se réveillera pas.
MME THOMAS, abattue : Oh non !
MR THOMAS : Et pour le bébé ? Le bébé va bien ?
DEREK : Oui, pour ce qu’on en sait le bébé va bien mais, ce n’est pas le problème. Avant tout, votre fille est décédée. Et il nous faut votre accord pour mettre fin à la réanimation.
PAPA DE KENDRA : Et si on maintient Kendra en vie ? Est-ce que le bébé vivra ?
GEORGES, intervenant dans la conversation : Avec tout le respect que je vous dois, vous n’allez pas faire ça.
MR THOMAS, énervé : Pardon ? Vous faites partie de la famille ? Vous avez une fille ? Si ce n’est pas le cas, alors vous n’avez qu’à la fermer !
MME THOMAS : Notre fille pourrait avoir ce bébé ?
(Plan sur Brad en train de se faire soigner par une infirmière aux urgences)
BRAD : Vous savez, même avec toutes ces entailles, j’ai pas mal ! En fait, je tolère la douleur beaucoup mieux que n’importe qui !
WILL, qui est deux lits à côtés, à Bailey : Oh non ! Si je pouvais dire ce que je pense à ce guignol sans être viré !
BAILEY : J’y vais. Il ne me virera pas ! (Elle s’avance vers Brad) Mr Eackles ? Brad ? Je suis sincèrement ravie que vous n’ayez quasiment pas mal pour ces petites blessures légères. Mais, il y a un grand nombre de personnes, dans cet hôpital qui à l’heure actuelle sont dans d’épouvantables douleurs. Elles ont des balles dans leurs os, dans leur poitrine et dans leur cerveau. Des balles qui venaient d’un flingue qui était armé pour vous. Eh bien qu’elles ne puissent rien dire parce que vous êtes leur patron, la plupart de ces personnes, en ce moment, sont en train de prier, pas pour vivre, pas pour que leur douleur s’apaise…. Elles prient le seigneur pour qu’en cet instant vous fermiez votre grande gueule ! Compris ? (Brad reste stupéfait et Miranda s’éloigne)
WILL, chuchotant à Bailey qui passe devant son lit : C’était super !
BAILEY : Pas de problème !
(Plan sur Cristina et Meredith assisent sur un brancard dans le couloir)
CRISTINA : Karev ! Il était là et il a préféré le choisir à ma place !
MEREDITH, à propos de Derek : C’est dément ! J’essaie de sauver mon chien et lui au contraire, il parle de le piquer ! Tu te rends compte ? Comme si Doc ne représentait rien !
CRISTINA : Il ne récompense pas Karev ! C’est moi qu’il punit !
MEREDITH : Et il déteste Finn qui lui est génial avec les chiens !
CRISTINA : Il me refuse une chirurgie quand je suis une mauvaise petite amie ! C’est son truc ! C’est mesquin, c’est autoritaire, c’est macho, c’est du Preston tout craché !
MEREDITH : Au moins, il ne tire pas sur les gens et il ne pique pas les chiens.
(Izzie arrive à son tour)
CRISTINA : Je vais le laisser tomber. Oui, cette liaison est terminée.
(Cristina voit qu’Izzie est là mais qu’elle ne dit rien alors Izzie s’avance)
IZZIE : J’ai menti, j’ai raconté des cracks ! Au docteur Burke.
CRISTINA : C’est super ! Combat le pouvoir !
IZZIE, paniquée : Non ! Non, je dois… Oh non, c’est de la folie ! Je ne sais pas quoi faire ! Qu’est-ce que je dois faire ? Il y a ce type devant Denny sur la liste des transplantations….
MEREDITH : Il aura le cœur suivant.
IZZIE, affolée : Non ! Il doit avoir ce cœur !
CRISTINA : Il finira par avoir un cœur à un moment donné mais, tant que Denny s’en sort avec son appareillage et si quelqu’un est devant lui sur la liste, il n’a aucune raison d’avoir ce cœur ! D’accord ?
IZZIE : Ouais. Tu as raison. Merci. Merci. (Elle prend du matériel médical)
CRISTINA : Si je devais choisir quelqu’un capable de devenir cinglé et de tirer sur tout ce qui bouge… (Elle regarde Izzie) Ce serait Izzie.
MEREDITH : Tout à fait.
(Plan sur Izzie entrant dans la chambre de Denny avec beaucoup de matériel médical)
DENNY : Qu’est-ce que c’est ?
IZZIE : Des trucs pour le cœur.
DENNY : Tu vas me transplanter ce cœur dans ma chambre ? Je ne savais pas que les transplantations étaient si simples.
IZZIE : Il n’y aura peut-être pas de cœur Denny. Quelqu’un à Mercy West risque de l’avoir à ta place.
DENNY : Alors, ça n’arrivera pas. Encore.
IZZIE : Pas forcément. (Pause) J’y ai réfléchi. Tu peux me croire, j’y ai réfléchi et… On ne peut pas mentir et on ne peut pas faire semblant. Il faut des dossiers, des résultats et il faut que l’agence des transplants nous croit alors, il faut que ce soit bien réel.
DENNY : De quoi est-ce que tu parles Izzie ?
IZZIE, s’asseyant sur le lit de Denny : Si tu veux avoir ce cœur, il faut que ton état empire vraiment et il doit empirer très rapidement !
DENNY : Mais à l’heure actuelle ça n’arrivera pas. Tu vois ça arriver ?
IZZIE : Je vais faire en sorte que ça arrive.
[EXT SGH]
(Plan sur le Mercy West où se trouvent Burke et Alex)
BURKE : Ca fait déjà 30minutes et Stevens ne répond pas à son bipper.
ALEX : Elle doit être occupée à récupérer les résultats.
BURKE : Tu as appelé Bailey ?
ALEX : Elle ne répond pas non plus.
DR HAHN : Tu peux faire tout ce que tu voudras, tu n’auras pas ce cœur.
BURKE : Mais, tu pourrais ne pas le vouloir. Son angiogramme montre 30% d’histocompatibilité.
DR HAHN : C’est pas encore assez pour te le laisser.
[INT SGH]
(Plan sur la chambre de Denny)
DENNY : Izzie ?? (Izzie ferme tous les stores de la chambre) Izzie arrête et écoute-moi ! On ne va pas faire ça.
IZZIE : Rassures-toi. Tu ne risqueras rien. Je resterai là tout le temps près de toi. Tu ne mourras pas. C’est à ça que ce matériel va servir.
DENNY : Ca n’a rien à voir avec mourir Izzie. Tu sais que c’est mal !
IZZIE : Tu as attendu un an et demi pour avoir ce cœur. Qui sait quand le suivant arrivera ?
DENNY : J’en prends le risque.
IZZI : Non ! Ça sera peut-être trop tard cette fois !
DENNY : Alors, c’est trop tard. Fais sortir tout ce matériel d’ici !
IZZIE : Denny ! Je t’en prie ! Je dois le faire !
DENNY : Non. Non ! Je refuse de voler un cœur à un homme qui en a besoin lui aussi. Sans oublier que ce sera la fin de ta carrière de médecin.
IZZIE, concentrée sur ce qu’elle fait : Je m’en fous de ma carrière, tu entends ?
DENNY : Arrête ça tout de suite ! Ca à assez durer, je vais appeler une infirmière.
IZZIE : Toutes les personnes qui entrent dans le programme de transplantation sont inscrites à la seconde. A la seconde Denny ! Tu as été enregistré à la seconde près et l’autre gars aussi, j’ai vérifié avec l’agence ! La différence entre ton entrée dans le programme et son entrée dans le programme est de 17 secondes ! C’est tout Denny. 17 secondes, c’est même pas la longueur d’un baiser décent. Alors, cet autre type, je ne dis pas qu’il ne mérite pas ce cœur, je suis sûre que si. Mais, je t’assure que tu le mérites aussi ! Tu le mérites aussi ! Et si jamais tu oses me répéter une de tes absurdités sur la grande lueur ou sur le fait que tu me regarderas du haut du ciel, je te jure que je te tuerai moi-même tout de suite !
DENNY : Izzie. Je… Je vais m’en sortir, ça ira. Tu ne dois pas t’inquiéter.
IZZIE, des larmes pleins les yeux : Est-ce que tu as pensé à moi ? Est-ce que tu penses à ma vie quand tu seras vers la lueur ?
DENNY, les larmes aux yeux : Izzie !
IZZIE : Non !
DENNY : Izzie !
IZZIE, en pleurs : Je comprends. Je sais ça ! Tu seras bien ! Je sais. Tu iras même très bien ! Mais, t’as pensé à moi ? Alors, si tout ça t’es égal, fais le pour moi ! Je t’en prie ! Je t’en prie Denny ! Je t’en prie ! Fais-le pour moi !
DENNY : D’accord.
IZZIE : Parce que si tu meurs…. Tu dois le faire ! Tu dois le faire pour moi ! Ou je pourrais jamais te pardonner !
DENNY : De mourir ?
IZZIE : Non, de m’avoir fait t’aimer ! Tu m’as rendue folle de toi ! Je t’en prie ! Je t’en prie !
DENNY, attrape Izzie pour l’amener près de lui : Approche. Viens ici.
IZZIE : Fais ça pour moi ! Je t’en prie ! Denny, seule je pourrais rien faire ! Je t’en prie, fais ça pour moi ! Parce que si tu le fais pas…..
DENNY, prenant Izzie dans ces bras pour la consoler : D’accord. D’accord, je le fais.
(Plan sur Callie et Georges marchant côte à côte dans l’hôpital.)
CALLIE : J’étais au beau milieu de la lecture d’une radio et ton amie Meredith m’a questionné à propos de son chien. Son chien ! Elle voulait mon avis médical pour son chien !
GEORGES : Elle adore son chien !
CALLIE, s’arrêtant net de marcher : Pourquoi tu défends Meredith ?
GEORGES : Quoi ?
CALLIE, se remettant à marcher : Izzie, encore je comprends. Enfin non d’ailleurs, mais si tu veux défendre Izzie j’accepte. Mais, comment tu peux défendre Meredith ?
GEORGES : Hey ! On est internes, on a démarré ensemble : Meredith, Izzie, Cristina et moi. On a tous démarré ensemble.
CALLIE : Georges, cette femme t’as fait du mal. Tu étais au trente-sixième dessous quand je t’ai rencontrée.
GEORGES : Hey. On est une famille. Izzie, Meredith, Cristina, c’est ma famille. Je peux détester Meredith, je peux être fou de rage contre elle mais, je la défendrai.
CALLIE : Donc, tu n’as pas à pardonner à Meredith mais moi oui ?
GEORGES : Si tu veux réussir à faire partie de la famille, oui.
(Plan sur Izzie téléphonant à Burke)
IZZIE : Docteur Burke ? Allô ?
BURKE : Stevens, où tu étais passée ? Tuas les résultats ?
IZZIE : Hum. Je m’en occupe encore.
(Plan sur Burke)
BURKE : Stevens, je veux des réponses. (…) Stevens ?
IZZIE : Vous devriez revenir ici avec le cœur aussi vite que possible.
BURKE : J’y comprends rien. Qu’est-ce que tu veux dire ?
(Plan sur Izzie)
IZZIE : Preston ?
(Plan sur Burke)
BURKE : Izzie, qu’est-ce que tu as fait ?
IZZIE : Dès que j’aurai les résultats des examens pour établir le profil immunitaire, je vous les faxerai. Et ensuite, vous devriez revenir au plus vite. Parce que je n’en sais pas assez pour évaluer le temps qui lui restera quand j’aurai commencé.
(Plan sur Burke)
BURKE : Commencé ?
(Plan sur Izzie)
BURKE : Qu’est-ce que tu as fait ?
(Plan sur Burke)
BURKE : Qu’est-ce que tu as fait ?
IZZIE : je vais raccrocher maintenant. Dépêchez-vous. (Elle raccroche)
(Burke, qui n’en revient pas de ce qu’il vient d’entendre, remet son masque et entre dans le bloc.)
BURKE : D’après mon interne, Denny Duquette fait un œdème pulmonaire. Il a été intubé et il a été mis sous perf.
MEDECIN : Bon, Preston prends le cœur, on va ouvrir ce gars.
BURKE : Quoi qu’il en soit, compte tenu de cette situation inhabituelle et par respect pour le docteur Hahn, je désirerai confirmer ces résultats.
ALEX : Vous… Vous venez de le faire.
BURKE : En personne. Je veux les confirmer en personne.
DR HAHN : Tu plaisantes ou quoi ? Le temps que tu reviennes, une autre heure sera passé ! Qu’est-ce que tu mijotes Burke ? Pourquoi tu parles pas à ton chef ? Revois les résultats avec lui.
(Burke ne sait pas quoi répondre)
ALEX : Parce qu’aujourd’hui il y a eu une fusillade dans un restaurant et tous nos titulaires sont en chirurgies.
BURKE : Voilà pourquoi. Mais, je peux appeler l’agence de transplant et leur dire de me donner le cœur ou je peux aller m’assurer que c’est bien à moi qu’il revient.
DR HAHN : Fonce !
BURKE : Merci.
(Burke et Alex sortent du bloc.)
BURKE, à Alex, à voix basse : Je vais retourner à Seattle Grace. Toi, tu restes là pour protéger mon cœur. Si cette femme ne fait même que jeter un œil à un bistouri, assommes-là. Tu as compris ?
ALEX : Oui monsieur.
[INT SGH]
(Plan sur Derek qui court pour rattraper Addison)
DEREK : Tu as une minute ?
ADDISON : Tu es prêt à parler ?
DEREK : Ma patiente : Kendra Thomas. Elle est en mort cérébral. Ses parents veulent la garder en vie pour avoir son bébé.
ADDISON : Tu veux que je parle à ses parents ?
DEREK : J’ai déjà essayé mais, comme tu viens de la néonat’, je pense que tu auras une meilleure approche que moi.
ADDISON : D’accord.
DEREK : Tu vas pouvoir leur donner plus de détails que moi.
ADDISON : Je t’ai dit que j’y allais.
(Plan sur Addison et Derek entrant dans la chambre de Kendra)
ADDISON : Mr et Mme Thomas. Le docteur Sheperd m’a demandé de vous parler de votre fille et de sa grossesse.
MR THOMAS : On a bien réfléchit, on veut qu’elle ait le bébé.
ADDISON : Je sais que Kendra était tout pour vous. Je sais que votre chagrin est immense en ce moment mais, d’un point de vue médical, c’est une très mauvaise idée.
MR THOMAS : Si on voulait votre opinion docteur, on vous la demanderai.
MME THOMAS : Vous savez, on aime notre fille. Je vous en prie, essayez de comprendre.
ADDISON : Je comprends. Je comprends. Vous croyez que si vous l’aimez assez ou si vous aimez le bébé assez, vous la garderai près de vous mais, elle est déjà partie. Et si vous persistez dans votre idée, vous risquez… Enfin, je veux dire que si Kendra devait contracter une infection, elle risquerai de la passer au fœtus qui aurait de possibles lésions cérébrales.
MR THOMAS : On prendra le risque.
MME THOMAS : On réussit à garder des donneurs d’organes en vie après qu’ils soient morts. Pourquoi pas Kendra ?
ADDISON : Les donneurs d’organes ne sont pas gardés en vie six mois. Votre fille est en mort cérébral. Elle ne peut pas réguler la température de son corps, sa sécrétion d’hormones et ces choses-là sont capitales pour le fœtus.
MR THOMAS : Vous pouvez réguler toutes ces choses, non ?
ADDISON : On…On pourrait essayer. Je…
MR THOMAS, haussant le ton : Bon alors essayez bon sang ! Où est le problème ?
ADDISON, haussant le ton aussi : Le problème c’est que vous voulez utiliser le cadavre de votre fille comme incubateur !
DEREK : Je suis désolé.
ADDISON : Voilà le problème ! C’est ça le problème !
DEREK, faisant sortir Addison de la chambre : Je suis désolé. Voulez-vous nous excuser.
ADDISON, à Derek : Quoi ? Qu’est-ce que tu fais Derek ?
DEREK : Ces personnes viennent de perdre leur fille.
ADDISON : Je sais et c’est mon opinion Derek. Qu’ils voient les choses en face : elle ne reviendra pas.
DEREK : Mais, un peu de sensibilité aurait été la bienvenue dans ce cas. Ils aiment leur fille et ils refusent de la laisser partir, tu comprends ?
ADDISON : Ce qu’ils font, ça n’a rien à voir avec l’amour Derek ! C’est… C’est comme ton attitude !
DEREK : Excuse-moi ?
ADDISON : Oui ! Tu prétends m’aimer ! En réalité, tu te sers de moi pour avoir l’illusion d’être un brave type !
DEREK : Je crois que ce n’est pas le moment d’en discuter, on verra ça plus tard.
(Il commence à s’en aller mais Addison le suit. Ils se retrouvent sur la mezzanine)
ADDISON : Mais quoi ? Tu t’en vas ? C’est à ça que j’ai le droit ?
DEREK : Calme-toi un peu s’il te plait !
ADDISON : Quoi ? Tu ne vas ni hurler, ni me traiter de tous les noms, ni je ne sais pas…ignorer mas présence dans un ascenseur ?
DEREK : Qu’est-ce que tu veux Addison ?
ADDISON, en colère : Je veux un peu d’égard ! J’ai couché avec ton meilleur ami et tu as tourné les talons ! Ila débarqué ici depuis New-York pour venir me chercher et tu as encore passé une bonne nuit ! Mais qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? Ah, je sais ! Peut-être que je devrais avoir une liaison avec le véto parce qu’on dirait que c’est une chose qui te met dans une rage folle ! Ah, mais ça ne marcherai pas parce que je ne suis pas Meredith Grey !
(Ils réalisent soudainement que tout l’hôpital est en train de les observer, y compris Cristina, Meredith, Richard. Derek s’en va, sans un mot pour Addison)
(Plan sur Georges dans la chambre de Kendra)
GEORGES : Je sais que le moment est mal choisit mais, avez-vous décidé ce que vous faites pour le bébé ?
MR THOMAS : Pour l’instant, on a rien décidé.
GEORGES : Monsieur ? Vous m’avez demandé toute à l’heure si j’avais une fille. J’en ai pas, mais j’ai une famille. En fait, j’ai même deux familles. Et, dans les familles, il arrive… Il arrive qu’on critique des choix, qu’on soit contre des décisions mais, on se soutient malgré tout. Le petit-ami d’une de mes amies est en train de mourir à l’heure qu’il est. Insuffisance cardiaque. Ila 36 ans. J’ai regardé le permis de conduire de Kendra et elle est donneuse d’organes. Elle n’est pas compatible avec lui mais, elle pourrait sauver une douzaine de vies. Et d’après ce que je sais de Kendra, ce que j’ai entendu d’elle, je suis persuadé que si elle vat le choix entre rester où elle est et sauver une douzaine de personnes, elle sauverait ces personnes. Ce serait sa décision. Alors la question est : allez-vous la soutenir une dernière fois ? Excusez-moi. (Il sort de la chambre.)
(Plan sur Meredith entrant dans une pièce où se trouve Callie)
MEREDITH : Vous m’avez bipé ?
CALLIE : Oui. Ce sont … Ce sont les radios d’un homme avec un ostéosarcome du tibia. C’est…. C’est ce que j’ai trouvé de plus proche du cas de ton chien. Dans le cas de ce patient, le cancer était agressif et il s’est répandu très vite. Et il est mort quand il a métastasé dans les poumons.
MEREDITH : Il est mort ?
CALLIE : Oui. Cet homme est mort.
MEREDITH : Merci Callie.
CALLIE : Pas de quoi Meredith.
(Plan sur Deborah et Neal s’embrassant. Cristina les observe)
DEBORAH : Tu vas bien maintenant ?
NEAL : Oui.
CRISTINA, entrant dans la pièce : Vous êtes réconciliés ?
DEBORAH : Je lui ai dit que je voulais bien lui donner une chance.
NEAL : Je lui ai dit que ce serait inutile. Après ce que j’ai traversé, ce qu’on a traversé aujourd’hui, j’ai changé. Cette balle sera toujours là pour me rappeler ce que j’ai à faire pour ma Déborah.
CRISTINA, tendant une ordonnance à Déborah : Et voilà.
DEBORAH : Et, quoi qu’il se passe entre vous et votre petit-ami, vous devriez essayer de lui pardonner. Croyez-moi, le pardon c’est beaucoup mieux que toute cette colère !
CRISTINA, un faux sourire aux lèvres : Je crois oui !
(Déborah et Neal s’en vont)
(Plan sur Will. Bailey vient pour s’occuper de lui)
BAILEY : On ne vous a pas oublié Will. On va vous monter au bloc dès que possible.
WILL : Mon amie, Kendra. Le docteur Grey a dit que si quelqu’un avait des informations à me donner, je serais prévenu dès que possible.
(Brad écoute la conversation)
BAILEY : Oh oui… (Hochant la tête négativement) Je suis désolée.
(Brad s’approche du lit de Will)
BRAD : Je vais te laisser le temps de te reposer et de récupérer et je… Je vais parler au propriétaire pour qu’il te rende ton job à ton retour. Sois tranquille. C’est pas ta faute si on t’a tiré dessus, ni la mienne d’ailleurs. C’est vrai, c’est pas moi qui ait pressé la détente. Pete avait l’arme, non ? Les gens en veulent à la direction mais, on fait du mieux qu’on peut. Je veux dire… Je fais de mon mieux, non ?
(Plan sur Richard attendant Addison qui est sur le point de partir.)
ADDISON : Je sais ce que vous allez dire Richard mais, si vous saviez la journée que je viens…
RICHARD : Tout le monde dans cet hôpital a ces journées et personne ne se donnent en spectacle devant ses collègues. Ressaisissez-vous ! Addison ?
ADDISON, les larmes aux yeux : Je ne suis pas de taille. Il ne couche pas avec elle. Il n’essaie pas de me blesser. En fait, les seules personnes qui ignorent que Derek aime Meredith sont Derek et Meredith. Comment je peux lutter contre ça ?
(Richard lui prend la main)
VOIX OFF (Meredith) : Qu’est-ce qui rend la colère si différente des six autres péchés capitaux ?
(Plan sur Derek et Meredith dans l’ascenseur. Ils ne se parlent pas. Ils se regardent chacun leur tour. Derek veut parler à Meredith mais il se ravise. Puis ils sortent de l’ascenseur partant chacun dans la direction opposée)
VOIX OFF (Meredith) : C’est vraiment très simple !
(Plan sur Georges et Callie dans le vestiaire)
VOIX OFF (Meredith) : Quand on cède à un péché comme l’envie ou l’orgueil, on ne blesse que soi.
CALLIE : Je t’aime. (Georges la regarde dans répondre) Je suis désolée. Je voulais pas dire ça, je….J’ai… Les, les mots sont sortis tous seuls. Je suis stupide. Tu penses quoi ? Tu balises à mort ou… ?
(Izzie entre en trombe dans le vestiaire)
IZZIE : Georges ! Il faut que tu m’aides ! Je te le demanderai pas si c’était pas important ! C’est….
GEORGES, à Izzie : D’accord. (A Callie) Je t’appelle. Toute à l’heure.
CALLIE : Bien sûr.
[EXT SGH]
(Plan sur Meredith entrant dans le cabinet de Finn)
FINN : On avait prévu de se voir ce soir ? (Il lui fait un bisou sur la joue)
MEREDITH : Dis-moi la vérité pour Doc.
FINN : De quoi tu veux parler ?
MEREDITH : Tu as minimisé son état de santé ? Réponds !
FINN : Dans le meilleur des cas, je dirai que Doc a à peu près un an à vivre.
MEREDITH, les larmes aux yeux : D’accord.
FINN : Et Doc n’est pas dans le meilleur des cas.
MEREDITH : D’accord
FINN : Meredith ?
MEREDITH : C’est pas juste.
FINN, la prenant dans ses bras : Je suis désolé. Je suis vraiment désolé. Je sais à quel point tu l’aimes.
MEREDITH : Oh oui ! Je l’aime tellement !
[INT SGH]
(Plan sur Georges entrant dans la chambre de Denny où se trouve Izzie)
GEORGES : Tu as besoin de moi pour un ECG ?
IZZIE : Non. Viens. (A Denny) Quand j’aurai fait ça, je devrai te choquer plusieurs fois.
GEORGES, surpris : Faire quoi ??
IZZIE, à Denny : Tu te sens bien ?
DENNY : Je crois. Explique-moi encore une fois.
IZZIE : D’accord. L’appareillage a été placé à l’intérieur de ton abdomen et il est connecté à ton cœur. Ce tube va à la batterie, celui-là est connecté à la pompe qui fait fonctionner ton cœur. J’ai le charriot de réa, le défibrillateur, l’embut et le physio.
GEORGES : Tu fais quoi Izzie ?
IZZIE, ignorant Georges s’assoit sur le lit de Denny : Je crois qu’on a des choses à se dire. Denny, dis-moi quelque chose.
DENNY : Embrasse-moi ! Juste là.
(Ils s’embrassent.)
DENNY : Izzie, ce baiser vaut mieux qu’un long discours.
IZZIE : Non, un petit dessin. Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours.
DENNY : Tu me reprends dans un moment comme ça ?
GEORGES : Je voudrais pas être indiscret mais….
IZZIE, criant : Accorde-moi une seconde Georges !! (A Denny). D’accord. Tu es prêt ?
DENNY : Plus que jamais.
(Izzie prend une paire de ciseaux)
GEORGES : Attends ! Qu’est-ce que tu fais ?
(Plan sur Déborah et Neal)
(Plan sur Bailey qui se lave les mains)
VOIX OFF (Meredith) : Avec la luxure ou l’envie,….
(Plan sur Brad)
VOIX OFF (Meredith) : On ne fait du mal qu’à soi et peut-être à une ou deux autres personnes. Mais avec la colère….
(Plan sur un infirmier aux urgences)
VOIX OFF (Meredith) : La colère est le pire des péchés !
(On entend un coup de feu et des cris)
(Des plans se succèdent : Bailey, Déborah et Neal. Au bruit du coup de feu, Neal se cache de nouveau derrière Déborah. On entend de nombreux cris. Les plans se succèdent sur les urgences, Bailey, de nouveau Déborah et Neal.)
DEBORAH : Cette fois, c’est fini.
(Plan sur Bailey aux urgences)
BAILEY : Qu’est-ce que c’était ? Des coups de feu, non ?
(Bailey se précipite dehors voir ce qu’il se passe)
VOIX OFF (Meredith) : La mère de tous les péchés.
(Plan sur Will)
WILL : Pete ?
(Plan sur Izzie)
IZZIE : Denny? S’il y a vraiment une immense lueur….
DENNY : Je te promets d’essayer de l’éviter.
IZZIE : C’est ça.
GEORGES : J’aime pas ça du tout.
IZZIE, à Georges : Fais bien attention à ce que personne n’entre ici !
GEORGES : Qu’est-ce que tu fais ?
IZZIE : Je vais arrêter son cœur Georges.
(Elle est sur le point de couper un tube de l’appareillage)
VOIX OFF (Meredith) : Non seulement la colère peut nous faire faire n’importe quoi,….
(Plan sur Bailey qui se précipite sur le parking des urgences. Brad est étendu sur le sol. On lui a tiré une balle dans la poitrine)
VOIX OFF (Meredith) : Mais quand ça arrive, on peut entrainer un très grand nombre de personnes avec nous.
(Plan sur Izzie qui est sur le point de couper le tube. Elle ne semble pas très sûre d’elle. Denny a les larmes aux yeux.)
GEORGES : Izzie ?
(Plan sur le parking des urgences. Burke s’est lui aussi fait tirer dessus. Bailey se précipite près de lui.)
BAILEY : Oh ! Docteur Burke ? J’ai besoin qu’on m’aide !
(Plan sur Izzie)
(Plan sur Burke allongé par terre)
(Plan sur Izzie)
IZZIE : Ca va aller. Burke va arriver dans une minute.
(Elle coupe le tube de l’appareillage. On entend le bruit d’un monitoring plat)
[Générique de fin]