[INT SGH]
(Plan sur les sous-sols de l’hôpital)
VOIX OFF (Meredith) : La clé pour réussir son internat, c’est de savoir ce qu’on est prêt à abandonner : le sommeil, les amis ou une vie normale.
(Plan sur Georges et Callie en train de faire l’amour.)
VOIX OFF (Meredith) : Nous sommes prêts à tout sacrifier pour cet instant extraordinaire. L’instant où nous pouvons légalement nous appeler chirurgien.
CALLIE : Merci ! Merci ! Merci ! Merci !
[EXT SGH]
(Plan sur la caravane de Derek où lui et Addison viennent de faire l’amour)
ADDISON : Merci.
VOIX OFF (Meredith) : Il y a des jours où ce titre vaut bien qu’on lui sacrifie tout.
DEREK, riant : Rho c’est pas vrai ! Tu me remercie pour cette partie de jambe en l’air complètement ratée ?
ADDISON, riant aussi : Oh ! Je ne savais pas quoi dire d’autre ! C’est vrai, tu as fait de ton mieux!
DEREK : Ah génial ! Merci, toi aussi t’étais parfaite.
ADDISON : Mais on était plutôt bon à ce jeu-là avant !
DEREK : Oh oui ! Bah on va recommencer jusqu’à ce que ce soit bon !
(En voulant recommencer, ils se cognent la tête l’un contre l’autre. Le téléphone de Derek se met à sonner.)
ADDISON : Parfait !
DEREK : C’est l’hôpital ! (Décrochant le téléphone) Allo ? Salut. ….Non, non, non. (A Addison) C’est à propose de Doc. (Au téléphone) Oui ? Non je suis là…. Oui, je peux venir le prendre ce matin….Bien sûr. Au revoir.
(Addison prend le téléphone des mains de Derek)
ADDISON, au téléphone : Docteur Dandrige ?
DEREK, à Addison : Donne-moi ça !
ADDISON, au téléphone : Docteur Dandridge, écoutez, on va vous rappeler plus tard parce que là on essaie de faire l’amour correctement là tout de suite !
(Plan sur Meredith, dans le cabinet du vétérinaire. Elle tient son téléphone à la main. C’est elle qui avait cette conversation avec Derek. Elle n’a pas encore raccroché et on entend ce qu’il se dit à l’autre bout du fil. Meredith fait la grimace)
DEREK, riant.
ADDISON : Quoi ? Mais, qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?
VOIX OFF (Meredith) : Et il y a des jours où tout nous semble un sacrifice…
FINN DANDRIDGE, amenant Doc : Tout va bien ?
MEREDITH : Oui. Tout va très bien. (A Doc) Hey Doc ! Tu as l’air bien ! (A Finn) Il a récupéré ?
FINN : C’est peut-être qu’un virus mais avant les résultats d’analyse de sang et les radios, je ne veux pas me prononcer.
MEREDITH : Il peut rentrer aujourd’hui ? Derek dit qu’il peut venir le prendre.
FINN : Oui.
MEREDITH, à Doc : Tu entends ça Doc ? Tu peux rentrer à la maison.
FINN : Alors, Derek et vous ? Vous êtes ensemble ?
MEREDITH : Derek…Derek et moi, nous sommes justes amis. Il est marié et moi je tricote un pull. Et, en fait je parle beaucoup en ce moment de ce que je fais ou de ce que je ne fais pas. Et, j’aimerai que quelqu’un puisse me dire de me taire mais, mais, c’est vrai pour l’instant, oui, on est amis. Il est marié et moi je tricote un pull. Voilà.
FINN : Alors, vous êtes seule ?
MEREDITH : Seule.
FINN : Je…Je me demandais si vous voudriez sortir avec moi ?
MEREDITH : Sortir. Avec vous.
FINN : Un rendez-vous, ce soir.
MEREDITH : Ce soir. Un rendez-vous.
FINN : Oui. Vous répétez tout ce que je dis pour que vous…vous ayez le temps de trouver un moyen de m’envoyer promener. Nan, je comprends.
MEREDITH : Non !
FINN : Nan, c’est bon, je comprends.
MEREDITH : Non, non, non, je…. Euh, vous savez vous êtes très…mais, si moi je l’étais alors, vous ne sortiriez pas…avec moi.
VOIX OFF (Meredith) : Et puis parfois, on ne comprend pas pourquoi on fait quand même certain sacrifice.
[INT SGH]
(Plans sur Burke, Richard et Bailey en train de regarder le tableau de prévisions des chirurgies)
BAILEY : Un autre jour, et encore une fois, je ne vois pas mon nom sur le tableau ! Chef ? Y’a-t-il une raison pour que mon nom ne soit pas sur le tableau ?
RICHARD, tapotant l’épaule de Bailey : C’est calme aujourd’hui. (Il s’en va)
BAILEY, à Burke : Il m’a tapé sur l’épaule ! Dites-moi, depuis quand je suis quelqu’un à qui on tape sur l’épaule ?
BURKE : Vous croyez qu’il vous materne ?
BAILEY : Quoi ? Pourquoi vous dites ça ?
(Burke va s’asseoir au bureau)
BURKE : Voulez-vous vous occuper de Denny Duquette pour moi aujourd’hui ?
BAILEY : Je suis tout à fait d’accord. Merci, docteur Burke.
BURKE : Merci.
(Bailey s’éloigne et Cristina arrive)
CRISTINA, à Burke : Je t’apporte un café.
BURKE : Oh, merci. C’est très sympa. (Puis il retourne à ses occupations ignorant le café de Cristina)
CRISTINA : Quoi ?
BURKE : Euh non rien. Je me traine aujourd’hui. J’ai couru trois bornes ce matin. O’malley et moi, on arrivé à en faire six tous les deux.
CRISTINA : Ah, Georges te manque.
BURKE : Non. Non, non, bien sûr que non.
CRISTINA : Alors, bois ton café.
BURKE : Non, non ça va aller, en fait j’attendais….
GEORGES, arrivant : Cappuccino !
BURKE, se levant de la chaise sur laquelle il était assis : Salut O’malley !
(Il se serre la main et se font une sorte d’accolade en se tapant les épaules)
GEORGES : Grande nouvelle ! Eugene Foot est ici. Il a des problèmes avec son pacemaker.
BURKE : Eugene Foot est ici, dans cet hôpital ?
GEORGES : Hum hum.
BURKE : Mais…..
CRISTINA : Qui est Eugene Foot ?
GEORGES : Le génie du violon ! Le héros de Burke ! Burke a été à San Francisco l’année dernière pour lui installer son pacemaker. Il a 40 albums de lui.
BURKE : 42 !
GEORGES : AH non, en fait, ça fait 43 avec la compil que vous avez acheté, il y a même un dvd !
BURKE : Oh oui, oui ! Tu viens pour son opération ?
GEORGES : Ouais ! Mais, je suis en neuro avec le docteur Sheperd.
BURKE : Oh !
(Georges s’éloigne en trottinant)
CRISTINA, à Burke : Euh, je suis partante. Coucou, je suis partante.
BURKE : Oh bien sûr. Oui, bien sûr.
CRISTINA : Burke, hier soir j’étais allongée sur toi, j’étais nue. Tu n’as donc aucune, aucune nostalgie de ce moment ?
(Cristina part à son tour)
(Plan sur Meredith et Alex en train de récupérer des dossiers)
MEREDITH : Je peux quand même pas sortir avec lui.
ALEX : Est-ce que je suis une nana à tes yeux ? Est-ce que je m’intéresse aux crèmes antifongiques ou aux peines de cœur ? Il est pas en taule, il se drogues pas, il a pas découpé un de ces copains en petit morceaux. Si tu veux te le faire, vas-y.
(Cristina arrive)
MEREDITH : Pas me le faire ! Sortir avec lui ! Je ne veux plus me faire personne, je tricote !
CRISTINA : Je veux le dossier d’Eugene Foot. (Meredith lui tend) Oh euh…..De qui vous parlez ?
MEREDITH : C’est bizarre non ? C’est le vétérinaire de Derek, c’est le vétérinaire de Doc, c’est mon vétérinaire. C’est le docteur véto. C’est bizarre de sortir avec lui, non ?
CRISTINA : Il est vétérinaire ?
MEREDITH, hochant la tête pour dire oui.
CRISTINA : Il soigne les animaux ?
MEREDITH, hochant la tête pour dire oui.
CRISTINA : Rho non. Ne sort pas avec un véto, c’est même pas un médecin !
(Addison arrive un peu plus loin. Elle s’est renversé du café sur sa veste)
ADDISON, à elle-même : Rho c’est pas vrai ! Vraiment, quelle idiote ! Oh, j’avais bien besoin de ça ! Oh ça me fait marrer !
MEREDITH, assez loin d’Addison pour qu’elle n’entende pas : Ca n’a pas dû être si génial ce matin !
CRISTINA : Quoi ?
MEREDITH : Tu l’évites si elle te regarde !
ADDISON : J’ai besoin d’un interne tout de suite !
MEREDITH, partant travailler : Je suis avec Bailey.
CRISTINA, partant travailler : Je suis avec Burke
ADDISON : Karev !
ALEX : Je fais pas les vagins ! En tout cas, pas en tant que médecin.
ADDISON : Hein, très drôle ! Bah pour la peine, vous avez un dossier sur les bras !
(Plan sur Bailey et Meredith entrant dans la chambre de Denny)
BAILEY : Comment vous sentez vous ce matin Denny ?
DENNY : Super ! Je me sentirai encore mieux si vous me débranchiez, docteur !
BAILEY : Denny, je le ferai volontiers mais alors, votre cœur s’arrêterait de battre, le docteur Burke serait furieux et ça nous ferait une très mauvaise journée à tous les deux !
MEREDITH : Il est candidat pour l’appareillage cardiaque ?
DENNY, en montrant Meredith du doigt : Eh bah voilà ! C’est de ça que je parle, moi ! C’est beaucoup moins encombrant et ça marche !
(Izzie arrive et se tient sur le pas de la porte, tenant une tasse à la main. Elle écoute la conversation)
BAILEY : Bien ! Vous vous êtes renseigné, c’est ça ?
DENNY : Tout à fait !
IZZIE, intervenant dans la conversation : Je lui ai déjà dit qu’il n’était pas encore prêt.
BAILEY : Docteur Stevens, je ne vous ai pas envoyé en neuro aujourd’hui ?
IZZIE : Si j’y allais et je me suis arrêtée en chemin. Mais, vous pouvez lui parler de toutes les complications ?
MEREDITH : Vous risquez l’embolie gazeuse et la fibrillation.
IZZIE : Oui et les ondes peuvent se coincer sur leur trajet auquel cas on devra vous transférer d’urgence au bloc.
BAILEY : Docteur Stevens, à moins que le cœur de monsieur Duquette ne soit devenu un cerveau, vous n’êtes pas en train de faire votre travail !
IZZIE : J’y vais ! (A Denny) Surtout pas de bêtises, hein, d’accord ?
DENNY : Je fais ce que je veux aujourd’hui, femme !
(Izzie sort de la chambre. Bailey et Meredith se regardent s’interrogeant sur la scène à laquelle elles viennent d’assister)
(Plan sur la chambre d’Eugene Foot)
EUGENE : Je veux que vous le retiriez.
BURKE : Le retirer ? Monsieur Foot, votre cœur fonctionne beaucoup mieux depuis que nous avons mis le pacemaker. L’amélioration est notoire.
EUGENE : Vous connaissez ma musique docteur Burke ?
BURKE : Très bien, monsieur. Elle a changé ma vie.
EUGENE : Votre machine a changé mes battements de cœur, elle a changé mon rythme. Je ne peux plus jouer. C’est un sacrifice que je refuse de faire. Vous comprenez ?
CRISTINA : Euh… Mais, vous seriez prêt à sacrifier votre vie pour votre musique ?
EUGENE : Elles sont intimement liées.
BURKE : Avant de choisir la solution drastique, laissez-moi encore essayer un réglage du pacemaker. Juste un autre réglage monsieur Foot. Je vous en prie.
EUGENE : D’accord, je veux bien.
BURKE : Bien.
(Plan sur Addison rentrant dans la chambre d’un patiente, Rose Ward. Elle est accompagnée de son mari et de ses six enfants)
ADDISON : Bonjour à tous !
ENFANTS : Bonjour madame !
ADDISON, à Rose : On attend vos résultats Comment vous vous sentez?
ROSE : Je me sens énorme ! Enorme comme une vache !
FILS : Comme une vache ?
ROSE : Maman est une vache qui a besoin de parler avec le docteur.
CHRIS, le mari de Rose, à ses enfants : Alors, qui veut une glace ?
ENFANTS : Moi ! Ouais super !
(Au moment où le mari et les enfants de Rose sortent de la chambre, Alex rentre)
ALEX : La NFS et le iono sont bons.
ADDISON : Rose?
ROSE : Hum... Je suis désolée. Je suis si fatiguée.
ADDISON : Eh bien, avec six enfants et 38 semaines de grossesse, une sainte serait fatiguée!
ROSE, les larmes aux yeux: Oui. Je ne suis pas une sainte! (Elle s'essuie les yeux et se reprend) Ce bébé, Joseph, Dr Sheperd, il faut que ce soit le dernier. Je dois être la femme la plus fertile de la planète.
ADDISON : Si vous voulez que je vous donne d'autres moyens contraceptifs, je peux tout à fait....
ROSE, l'interrompant : Non. Ce que je veux, c'est que : aujourd'hui pendant la césarienne, vous me ligaturiez les trompes. Et, il ne faut surtout pas que mon mari apprenne que vous l'avez fait.
[Générique]
[INT. SGH.]
(Plan sur la chambre de Rose où se trouveny Addison et Alex)
ADDISON, à Rose : Rose, vous êtes une adulte! C'est votre mari, pas votre tuteur légal, il n'y a que vous pour le tenir au courant de vos actes.
ROSE : Non, si vous faisiez payer mon asusurance, il le verrai! Quelque soit la facture envoyé, il la verrai! J'ai mis de l'argent de côté et je peux vous payer en privé.
ADDISON : Vous me dites que vous voulez que je vous opère, sans le noter dans votre dossier?
ALEX, intervenant dans la conversation : Madame Ward, si vous êtes maltraité, il faut en parler à qui de droit.
ROSE : Oh! Chris,il est incapable de maltraité quelqu'un!
ALEX : Alors, si nous récupérons votre dossier médical , nous ne trouverons pas de multiples fractures,ou de...
ROSE, l'interrompant : Si vous étudiez mon dossier médical, vous trouverez trois accouchements par voies naturelles, trois césariennes, deux séjours à l'hôpital pour extrême fatigue et une pour déshydratation parce que j'étais tellement occupée à courir après tous mes enfants que j'en ai oublié de boire, ne serait-ce qu'une goutte pendant trois jours. Je crois que Dieu comprend ce que je traverse aujourd'hui. Et je crois que DIeu me pardonnera, mais Chris... Pour lui, la religion n'est pas un buffet où l'on peut choisir uniquement ce qu'on veut et laisser tout le reste. Et la pape est contre la contraception. Alors, j'ai besoin de votre aide.
ALEX : Vous n'avez pas besoin de notre aide. Votre mari ne vous maltraite pas, ne lui mentez pas et ne rendez pas le pape responsable.
(Plan sur Alex et Addison sortant de la chambre)
ADDISON : Dr Karev, je...
ALEX : Je veux pas vous vexez, mais je suis pas intéressé par l'obstétrique et la gynécologie Dr Sheperd. Alors, si vous voulez vous débarasser de moi, allez-y!
ADDISON : Dr Karev, je suis peut-être chirurgien-gynéco, mais je suis aussi chargée de cours en médecine foetale et également en génétique et je me dois d'ajouter que je suis parmi les chirurgiens néonataux les plus réputés de ce pays. Quand vous ferez mieux que ça, vous pourrez être insolent, mais en attendant vous allez faire votre travail et vous allez le faire bien, ce qui pour le moment vous obligera à la fermer jusqu'à ce que je vous donne la permission de l'ouvrir à nouveau! C'est compris? (Attendant une réponse d'Alex) C'est compris?
ALEX: Oh! Alors j'ai la permission de parler?
(Addison dépitée, tourne les talons)
(Plan sur Derek, Georges et Izzie entrant dans la chambre d'une patiente : Mme Graber. elle est allongée dans son lit et travaille sur un ordinateur portable)
DERK : Bonjour Mme graber!
MME GRABER : Oh! Vraiment? Bonjour?
DEREK : Hum!
MME GRABER : Vous ne m'avez pas laissé dormir pendant trois jours! En plus ce chapeau ridicule est particulièrement moche et je n'ai toujours pas eu d'attaques cérébrales! Mais bon , je vais accepter ce bonjour si ça vous fait plaisir!
DEREK: Madame est ici pour un repérage cérébral. Dr Stevens?
IZZIE: Repérage cérébral : c'est quand on localise la région cérébral d'où provienne les crises et qu'on l'enlève en préservant au mieux le tissu environnant.
DEREK : Excellent!
MME GRABER : Excellent, à part le fait que ça ne fontionne pas et que je perds un temps précieux! A moins ... Aucun de vous ne cherche à sortir d'un mauvais mariage?
IZZIE et GEORGES: Non!
MME GRABER : Dr Sheperd?
DEREK : Oui. Non! Ca va, je vous remercie!
MME GRABER : C'est vrai ?
DEREK : Oui.
MME GRABER : Je suis une excellent avocate pour les divorces!
DEREK : Je vous crois volontier.
MME GRABER : Il y a eu un regard. Un regard entre ces deux là.
DEREK, se tournant vers Georges et Izzie : Un regard?
IZZIE : Non, y'a pas eu de regards!
GEORGES : Non.
MME GRABER : C'est quoi? Vous vous êtes mariés jeunes et vous n'avez plus rien en commun? Oh non, ne me dites rien je sais, la conversation est toujours bonne mais le sexe s'est fait la malle?
(Plan sur Derek, Georges et Izzie discutant de la patiente dans le couloir)
IZZIE : La faire convulser? Comment fait-on convulser quelqu'un?
DEREK : Faites des recherches, soyez créatifs!
GEORGES : Mais, si toutes les méthodes classiques ont échoués, qu'est-ce qu'on peut trouver comme...
DEREK : Prenez un stromboscope, ennnivrez-la, pendez-la au plafond la tête en bas et frappez la avec une batte en plastique! Faites la convulser parce que sans ça je ne sais pas où opérer, et si je ne le sais pas, je ne peux pas me débarasser de cette femme qui a déjà fichu ma matinée en l'air!
(Il s'éloigne et Izzie se retient de rire)
(Plan sur Georges et Izzie en train de faire des recherches)
IZZIE : Je suis une fouine Georges! Une toute petite fouine! (Elle rit) Tu te rends compte? Très bien. J'aimerai juste savoir où tu habites.
GEORGES : Ecoute moi ça, il y a un vieux jeu vidéo plusieurs fois cité et connu pour provoquer de statques si tu atteint le cinquante-troisième niveaux.
IZZIE : Notre avocate n'a sûrement jamais atteint le niveau cinquante-trois d'un jeu. Oh, Georges à propos? Où est-ce que tu habites?
GEORGES : Je travaille Dr Stevens!
IZZIE: Rho!!
GEORGES : J'ai pas le temps de bavasser!
(Callie arrive dans la pièce)
CALLIE : Bonjour Dr O'malley!
GEORGES : Oh! Bonjour Dr Torres!
(Callie s'approche du bureau de Georges)
CALLIE : Tu veux savoir?
(Callie et Georges font des messes basses)
GEORGES: Non?
CALLIE : Oui!
(Ils rient ensemble sous le regard agacé d'Izzie)
IZZIE : Dr O'malley, où en sont vos recherches?
(Plan sur la chambre d'Eugène Foot. Celui-ci est en train de jouer du violon)
EUGENE FOOT : Dites-moi?
BURKE : C'est un honneur de vous entendre!
EUGENE FOOT : Vous ne savez pas mentir! Je lis en vous. Il n'y a plus de cadence, il n'y a plus de rythmes. Cet homme n'a plus le droit de s'appeler Eugène Foot!
BURKE : Vous devez comprendre que quelques mois après la première intervention, un tissu cicatriciel s'est formé autour du pacemaker. L'enlever, n'est pas aussi simple que cela en a l'air.
EUGENE FOOT : J'ai pris un violon en main à l'âge de 6ans. C'était chez mon grand-père dans le grenier. Je ne savais même pas ce que c'était, mais je me rappelle l'avoir pris en main. Et je me rappelle... Je me rappelle avoir posé l'archet sur les cordes et avoir tiré. (Il éxécute le geste) Juste ça. Juste ce petit grincement délicieux et c'était tout, j'étais envouté. Vous vous rappelez un moment comme ça dans votre vie?
BURKE : Oui.
EUGENE FOOT : Cette intervention risque de me tuer, mais je sais que vous êtes le meilleur. Ce qui fait de vous ma meilleure chance de survie. J'aimerai que ce soit vous qui m'opériez, Dr Burke. Mais si vous refusez, je trouverai quelqu'un qui acceptera.
(Plan sur Burke et Cristina marchant dans les couloirs.)
BURKE : Il a raison.
CRISTINA : Quoi? il ne peut plus jouer?
BURKE : Il ne peut plus jouer comme Eugène Foot.
CRISTINA : D'accord. Alors, euh, chirurgie?
BURKE : Il dit qu'il ira voir quelqu'un d'autre si je refuse. Je devrais le laisser faire.
CRISTINA : Pourquoi? Oh! Tu ne peux pas le laisser voir quelqu'un d'autre. Mais qu'est-ce que.... Ecoute. Si il s'agissait de toi? Si tu ne pouvais plus jamais être chirurgien? Ou que tu puisses en être un mais, mais pas un grand, juste un moyen. Il peut avoir son intervention ailleurs mais le chirurgier sera peut-être moyen.
(Plan sur la chambre de Denny. Meredit et Bailey sont avec lui dans sa chambre)
MEREDITH : ECG, écho, et scinti. Tout dans les limites de la normale.
BAILEY : Denny, dans ce cas, je ne vois pas pourquoi vous ne pourriez pas marcher.
DENNY : Quelle musique douce à mes oreilles Dr Bailey!
BAILEY : Bien. Avez-vous des questions?
DENNY: Non, c'est....
BAILEY : Nous pouvons repousser, ce n'est pas grave d'attendre quelques semaines. Si vous avez des questions, si vous êtes inquiets.
DENNY : J'ai une vingtaine de tubes qui sortent de mon corps, dont un qui va directement dans mon vous savez quoi. A un moment donné j'aimerai utiliser ce vous savez quoi pour autre chose que de faire pipi dans un sac comme par exemple faire pipi dans les toilettes!
BAILEY : Hum!
DENNY : C'est surtout que.... Izzie m'a donné un conseil médical et vous m'en donnez un différent. Et il se trouve que votre conseil et celui que je veux entendre.
MEREDITH : Oh, le Dr Bailey est au dessus du Dr Stevens. Il est donc normal de suivre le conseil du Dr Bailey!
BAILEY : Ce n'est pas ça qui l'inquiète Dr Grey! Ce qui l'inquiète c'est que le Dr Stevens puisse être d'une certaine façon blessée qu'il ai pris une autre décison. J'ai raison, n'est-ce pas?
DENNY : Non, non, pas du tout!
BAILEY : Parce que c'est moi qui serait inquiète si vous prenez une décision médicale fondée uniquement sur la façon dont pourrais réagir le Dr Stevens!
DENNY : Alors, dans ce cas, je décide de faire cette chose! On s'en fiche de cette blonde et néanmoins médecin!
BAILEY : Ca n'arrange rien Denny!
DENNY : Non?
MEREDITH et BAILEY : Non!
(Plan sur Meredith et Bailey sortant de la chambre)
BAILEY : Qu'est-ce qu'il y a entre Stevens et Denny? C'est un béguin, c'est un flirt innocent ou alors Stevens est en train de dépasser les limites?
MEREDITH : Je crois qu'elle l'aime bien. Je n'imagine pas qu'Izzie puisse faire ça!
BAILEY : Hum hum.... Je n'aurait pas imaginé que toi et Yang vous seriez assez stupides pour tomber amoureuse de vos titulaires, mais j'ai eu tord tu ne crois pas?
MEREDITH : En ce moment, je tricote. Et puis je pense que je vais accepter de sortir avec un vétérinaire.
BAILEY : Grey? Tu crois vraiment que ça m'intéresse?
MEREDITH : Non.
BAILEY : Bien. Peut-être que tu n'es pas si tupide après tout.
(Bailey s'éloigne laissant Meredith réfléchir)
(Plan sur Georges et Izzie dans la chambre de Mme Graber. Pour tenter de la faire convulser ils la placent à quelques centimètres d'un écran)
MME GRABER : Expliquez moi encore une fois comment vous pensez obtenir une résultat?
GEORGES : Avoir la télé aussi près peut rendre les tremblottements et les clignottements plus intense ce qui peut vous faire convulser.
MME GRABER : Normalement, j'ai pas le temps de regarder la télé mais, cette semaine j'ai décourvert Oprah Winfrey. Elle est connu dans mon métier pour ne s'être jamais marié avec ses petits-amis. Quelle sagesse! J'admire cette femme.
(Georges est assis dans le canapé de la chambre et Izzie va s'asseoir à côté de lui)
IZZIE : D'abord tu refuses de me dire où tu habites et maintenant, tu parles en langage codé avec Callie et je comprend rien! Depuis quand tu m'a mis sur la touche Georges?
GEORGES : T'es pas sur la touche.
IZZIE : Et en plus tu mens! Tu oses me mentir!
GEORGES : Tu deviens paranoiaque!
MME GRABER : J'ai un retour d'acide mais je ne convulse pas. Ca peut compter quand même?
(Plan sur Addison et Alex dans la chambre de Rose. Addison est en train de lui faire une échographie.)
ADDISON: Rose, vous avez sept enfants. C'est beaucoup! Vous êtes sûre que Chris ne pense pas comme vous?
ROSE : Quand on s'est marié on était tellement fauché que j'ai pris la pillule pendant quelques temps et Chris a cessé d'aller communier. Quand il fait ça, il pense qu'il.....
ALEX: Qu'il va aller en enfer? Que vous irez tous les deux en enfer?
ROSE : Vous savez pourquoi on a pas eu de bébés pendants 4ans? C'est parce qu'on s'est abstenu pendant trois ans! Vous imaginez comment s'est possible de ne pas faire l'amour avec votre mari?
ADDISON: Euh....La pillule....
ROSE : Je ne peux pas cacher la pillule, il la trouverai!
ALEX : Et s'il la trouve? De toute façon il ne divorcera pas, il ne croit pas du divorce!
ROSE, à Addison : Vous voyez la façon dont il me regarde là?
ADDISON : Le Dr Karev allait s'en aller!
ROSE : Non, mais, regardez le juste un instant. Ce regard qu'il a sur son visage, c'est le regard que mon mari aurait s'il savait ce dont nous avons parlé et je ne veux pas que mon mari me regarde comme ça. Et je ne veux plusa voir d'uatres bébés.
(Plan sur Christina et Meredith. Meredith est en train de manger une glace. Izzie arrive à ce moment là)
IZZIE : Je tiens à vous dire que je suis de votre côté aujourd'hui! Georges est nul.
CRISTINA : Burke n'est pas de ton avis. C'est son nouveau meilleur ami!
IZZIE : Je me demande si Burke sait où il habite! (A meredith) Comment va Denny? Bailey ne lui parle plus de l'appareillage cardiaque?
MEREDITH : A ce propos? Je croyais qu'Alex plasantait quand il disait que tu l'avais laissé tomber pour un patient! Tu l'as vraiment laissé tomber pour un patient?
IZZIE : Bien sûr que non!
MEREDITH: Parce que Denny est un patient. On ne peut pas tomber amoureuse d'un patient.
CRISTINA : Toi, celui qui te plait c'est un véto!
MEREDITH : En fait, j'envisage la possibilité de peut-être sortir avec un véto!
CRISTINA : C'ets tout ce que je dis!
(Cristina se lève et séloigne)
MEREDITH, à Izzie : Mais moi je dis que Bailey est sur le sxentier de la guerre à propose de Denny et toi alors, fais gaffe!
(Meredith se lève à sont tour et laisse Izzie perplexe).
(Plan sur le bloc opératoire où Addison, assisté du Dr Karev, est en train de pratiquer la césarienne sur Rose. On voit un bébé sortir en couveuse.)
ADDISON : Combien de compresses Dr Karev?
ALEX : Elles sont toutes là. Mais je vois que ça saigne ici.
ADDISON : C'est minime. Prenez ce bistouri et cautérisez.
ALEX : Ca y est.
ADDISON : Très bien. Il y a un saignement à côté de la trompe ici. Vous pouvez me passer le bistouri Dr Karev?
ALEX : Je vois aucun saignement anormal.
ADDISON : C'est vous le chirurgien?
ALEX, contrarié : Non.
ADDISON : Alors, donnez moi le bistouri. (Elle tend la main attendant le bistouri) Donnez moi le bistouri Dr Karev! (Il finit par le lui tendre)
(Plan sur la chambre de Rose. Addison prend le bébé de Rose dans les bras pour le lui présenter)
ADDISON, au bébé : Oh! Eh bonjour Joseph! Bienvenue sur cette planète!
(Elle s'asseoit sur le lit à côté de Rose après lui avoir donné son bébé)
ADDISON : Rose, avant que votre famille vienne vous voir, je voulais vous faire savoir qu'il y a eu une petite complication au cours de l'opération. Nous avons eu un saignement tout à fait innatendu qui a endommagé les deux trompes de fallope.
ROSE: Vous êtes en train de dire....
ADDISON : Vous ne pourrez plus avoir d'enfants.
ROSE : Merci Dr Sheperd.
ADDISON : Comme je vous le disais, il s'agit d'une complication.
ROSE: Je comprend.
(Plan sur Addison et Alex sortant de la chambre de Rose)
ALEX : Une complication? Vous appelez ça comme ça?
ADDISON : Oui, c'est ce que c'était!
ALEX : Vraiment? Alors dans ce cas, c'est la complication la plus étrange de toute l'histoire de l'obstétrique.
ADDISON : Elle est notre patiente. Notre devoir c'est de l'écouter elle et elle avant tout.
(Alex s'éloigne contrarié, laissant Addison en plan au milieu du couloir)
(Plan sur Meredith courant pour attraper un ascenseur. Derek se trouve justement dans l'ascenseur.)
MEREDITH : Hey.
DEREK : Salut.
(Un sentiment de gène s'installe entre eux suite au coup de téléphone du matin)
MEREDITH : Tu as pris Doc?
DEREK : Oui. Il est à la maison.
MEREDITH : J'ai l'impression qu'il va beaucoup mieux.
DEREK : J'ai l'impresison aussi.
(Ils se mettente à rire)
MEREDITH : Oh, je ne me moque pas de toi!
DEREK : Non!
MEREDITH : Non! C'est que quand ça ne marche pas au lit ce n'est pas le genre de trucs que les épouses ont envie d'annoncé aux vilaines ex-maîtresses!
DEREK : TU n'es pas l'ex-maîtresse, tu es une amie! Elle est ton amie, je suis ton ami, nous sommes tous amis!
MEREDITH : Mais tu ne lui a rien dit?
DEREK, hochant la tête : Non.
MEREDITH : Oh.
DEREK, soupirant: Tu passes une bonne journée?
MEREDITH : Ouais, super.
DEREK : Bien.
MEREDITH : Oh, le véto m'a demandé si nous....
DEREK : Quoi? Qu'est-ce qu'il t'a demandé?
MEREDITH : Si on était ensemble.
DEREK : Hum hum.
MEREDITH : Et je lui ai dit la vérité.
(Derek regarde Meredith d'un air sceptique. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et Derek en sort).
DEREK, en sortant : Bonne journée Meredith!
MEREDITH, en sortant à son tour : Toi aussi Derek!
(Ils partent dans les directions opposées)
(Plan sur la chambre de Mme Graber où Georges et Izzie essaient toujours de la faire convulser)
MME GRABER : Je ne peux plus boire une goutte d'expresso! C'est non! Non! non!
GEORGES : Mais, si vous pouvez! Vous êtes la meilleure spécialiste du divorce de Seatlle!
IZZIE : La meilleure!
GEORGES : C'est pas un expresso qui va vous faire peur?
IZZIE : Cul sec!
GEORGES : Cul sec!
IZZIE : Cul sec!
IZZIE et GEORGES : Cul sec! Cul sec! Cul sec!
(Mme Graber boit son expresso)
MME GRABER : Oh!
GEORGES et IZZIE : Oui !
(Georges et Izzie rient)
MME GRABER : Bon alors, la caféine pour la crise cardiaque. Et les beignets c'est pour quoi?
IZZIE : Ils sont là pour absorber une peu de café et empêcher de faire un trou dans votre estomac!
MME GRABER : Bien! Très bien! Excellente idée!
(Elle prend un beignet. Izzie et Georges sont installés sur le lit et mangent eux aussi des beignets.)
MME GRABER, savourant son beignet : Hum! Oh! Vous savez depuis combien de milliers d'années j'ai pas mangé un beignet? J'adore! J'adore! J'adore! J'adore les beignets!
GEORGES : Pourquoi vous en mangez pas alors?
MME GRABER : Je dois rester au top de ma forme! Pas le temps de faire du sport, pas de féculents, pas de sucres, pas d'hypoglicémie au tribunal! (Croquant dans un beigent) Hum! Il est idiot ce tribunal! Il est stupide parce que j'adore les beignets!
(Ils rient tous les trois ensemble. Derek arrive et les surprend. Izzie et Georges se lévent aussitôt du lit!)
IZZIE, la bouche pleine de beignet et prenant le dossier de la patiente : Hum, vous faites beaucoup de progrès !
[EXT SGH]
(Plan sur la façade de l'hôpital)
[INT SGH]
(Plan sur la chambre de Denny où Bailey est en train de lire le dossier. Richard Webber entre dans la chambre)
DENNY : Bonjour chef! Vous venez pour me débrancher?
(Denny est assis sur son lit et Meredith l'aide)
RICHARD : Oui Denny, je n'attends que ça!
(Richard met ses lunettes et lit le dosser par dessus l'épaule de Bailey)
BAILEY : Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous chef?
RICHARD : Son ECG?
BAILEY : Normal, de même que son écho et sa scinti.
RICHARD : Sa perfusion?
BAILEY : Il est prêt chef!
RICHARD : Hum, ça me semble bien! Continuez.
BAILEY, légèrement agacée : Je vous remercie, monsieur.
(Plan sur Mme Graber en train de jouer à un jeu vidéo sous la surveillance de Georges et Izzie)
MME GRABER, en train de jouer : Crève! Crève! Oh oui! Oui! Niveau suivant! Je suis dans le niveau suivant! Génial! J'adore ça!
GEORGES : Bien! Continuez! Continuez! Continuez! VOus n'avez plus que douze niveaux avant d'atteindre le premier potentiel convulsif!
IZZIE : C'est marrant! Hein? Tu vois c'est marrant! C'est marrant comme quadn on s'amusait à la maison et que tu me disais des trucs comme l'endroit où tu vis!
GEORGES : Rho tu vas pas recommencer!
IZZIE : Je ne recommence rien! Je dis qu'on s'amusait, que tu t'amusais avec moi, ta meilleure copine.
GEORGES : Ecoute, on est plus au lycée. (Il mange une part de pizza)
IZZIE : Georges, je comprends rien, articule! Si t'as un truc à dire, dis-le!
GEORGES : La dernière fois que tu m'as donné ce conseil ça a super bien marché.
IZZIE : T'es fâché contre moi à cause de ce qu'il s'est pasé entre Meredith et toi?
GEORGES : Non. Oui!
(Plan sur le bloc opératoire où Burke, assisté de Cristina, est en train d'opérer Eugène Foot. Un morceau de violon passe dans le bloc)
BURKE : Oh! Il a enregistré ce morceau au Hollywood Ball il y a quelques années.
CRISTINA : Oh, c'est joli.
BURKE : C'est pas joli. C'est brillant.
(Plan sur Mr Ward, le mari de Rose, qui vient trouver le Dr Karev pour parler avec lui)
CHRIS WARD : Excusez-moi? Vous êtes un des médecins qui s'est occupé de ma femme? Rose Ward.
ALEX : Oui, c'est exact.
CHRIS WARD : Elle vient de me dire qu'il y a eu une complication avec la césarienne.
(Plan sur Izzie et Georges en train de se disputer dans la chambre de Mme Garber)
IZZIE : Je t'ai conseillé de lui dire ce que tu ressentais, pas de lui sauter dessus au plumard.
MME GARBER, observant la scène : Adultère?
GEORGES : Quoi que tu m'ai conseillé, pourquoi tu m'as envoyé vers elle? C'était pour m'humilier?
IZZIE : Non, je....
GEORGES : Si tu savais qu'elle ne m'aimait pas, pourquoi? Tu crois que c'ets un conseil d'amie ça?
(Plan sur Mr Ward, le mari de Rose, discutant avec Alex)
CHRIS WARD : Ca a été comme un choc. Quelqu'un dit qu'il y a une complication et tout d'un coup tout change.
(Plan sur la chambre de Denny. Bailey est en train de lui faire un examen quand il commence à avoir du mal à respirer.)
BAILEY : Quoi?
DENNY : Je peux plus respirer!
RICHARD: Vous êtes sûre que ses batteries ?
BAILEY : Oui, elles sont chargée, j'ai vérifié moi même.
MEREDITH : Il a des épisodes de TV!
RICHARD : Peut-être une embolie gazeuse?
BAILEY : Je m'en occupe!
(Plan sur le bloc opératoire où Burke, assisté de Cristina, est en train d'opérer Eugène Foot. Un morceau de violon passe dans le bloc)
BURKE: On a une tamponnade!
INFIRMIERE : La tension ne s'affiche pas.
BURKE : Continuez la transfusion de culot. Il a une perforation ventriculaire. Passez moi un fil. Cristina? Mets ta main à la place de la mienne. C'est ça!
CRISTINA : D'accord.
BURKE : Et maintiens le en vie!
(Plan sur Izzie et Georges en train de se disputer dans la chambre de Mme Garber)
IZZIE : Tu ne voulais pas l'entendre!
GEORGES : Mais, si je voulais!
MME GARBER : La mauvaise fois
IZZIE : Tu ne voulais pas l'entendre! Tu voulais continuer à l'aimer! Tu ne voulais pas l'entendre!!
(Plan sur la chambre de Denny.)
MEREDITH : On ne devrait pas intuber?
RICHARD : On va appeler le pneumo pour le faire.
(Plan sur Mr Ward, le mari de Rose, discutant avec Alex)
CHRIS WARD : Rose dit que c'est une bénédiction, que c'est la volonté de DIeu. Peut-être que oui?
ALEX : Peut-être que oui. C'est peut-être une bénédiction cette complication.
(Plan sur le bloc opératoire où Burke, assisté de Cristina, est en train d'opérer Eugène Foot. Un morceau de violon passe dans le bloc)
CRISTINA : Son coeur ne bat plus du tout!
BURKE : Continue de comprimer comme je le faisais.
INFIRMIERE : Il n'y a plus de signes vitaux. La pression est inexistante.
(Plan sur la chambre de Denny.)
RICHARD: Des sondes sont peut-être coincés, on doit l'emmener au bloc!
BAILEY : J'ai dis je m'en occupe!
RICHARD: Ca ne m'en a pas l'air!
BAILEY : Je m'en occupe!
(Plan sur Izzie et Georges en train de se disputer dans la chambre de Mme Garber)
IZZIE: C'est pas vrai!!! TU connaissais les risques! Tu savais qu'elle en aimait un autre!
MME GARBER : J'ai une sensation de....
IZZIE : Je ne dis pas qu'elle avair raison, non! Je ne dis pas qu'elle avait raison! Sûrement pas! Je dis juste que tu dois prendre tes responsabilités!
(Mme Garber se sent mal et s'effondre)
GEORGES: Quelles responsabilités?
IZZIE: Tu deviens ridicule!
GEORGES, voyant Mme Garber : Oh! Elle convulse! Appelle Sheperd!
(Plan sur Mr Ward, le mari de Rose, discutant avec Alex)
ALEX : Cette complication c'est peut-être Dieu qui vous permet denvoyer vos septs enfants à l'université.
CHRIS WARD : Qu'est-ce que vous dites?
ALEX : Trouvez-vous un avocat monsieur. (Il s'éloigne et laisse Mr Ward)
(Plan sur la chambre de Denny, il arrive mieux à respirer)
(Plan sur le bloc opératoire de Burke. Le morceau de vilon est finit est on entend que le bip plat du monitoring.)
BURKE : Heure du décès : 18h32.
(Plan sur la chambre de Denny. Meredith est en train de l'ausculter)
MEREDITH : Tout va très bien Denny.
DENNY : Remerciez le Dr Bailey pour moi. Je m'en suis chargé déjà une fois mais ça mérite vraiment un double bravo!
MEREDITH, s'asseyant sur le lit : Je sais que je ne vous connait pas très bien.
DENNY : C'est d'Izzie que vous voulez me parler?
MEREDITH : Oui.
DENNY : Parce que vous désaprouvez?
MEREDITH : Non. Non. Non, non, je ne vous juge pas. Ca n'a aucun rapport avec une quelconque arrogance. L'arrogance n'a jamais fait partie de mon caractère. Mais, ce qui existe entre vous et Izzie, fait partie des interdictions sur les relations entre médecin et patient.
DENNY : Vous connaissez plutôt bien Izzie? Vous croyez que si j'allais la voir en lui disant : "tu sais notre relation ça va pas être bon pour ta carrière, il vaut mieux que tu ne viennes plus t'occuper de moi!" Vous croyez que ça aurait un effet quelconque? Je vais vous dire. J'ai été en bonne santé toute ma vie jusqu'à ce que ça s'arrête. Et au cours de l'année dernière, j'ai eu tout le temps, allongé dans mon lit, de réfléchir à ce que j'ai fait dans ma vie. Et mes plus beaux souvenirs? Eh bien, ce sont les choses que... que je n'aurai pas du faire et que j'ai faites quand même. Alors, voilà Meredith, la vie est mille fois trop courte pour ne pas enfreindre les interdictions.
(Meredith sourie)
(Plan sur Bailey qui parle avec Richard Webber devant les ascenseurs)
BAILEY, énervée : Puis-je savoir ce qui vous a motivé à sapper mon autorité devant mon patient et mon interne?
RICHARD : Je ne suis pas injuste avec vous Dr Bailey!
BAILEY : Oh mais bien sûr que si! j'ai eu un bébé et vous êtes injuste!
RICHARD : Oui, vous avez eu un bébé et vous manquez de sommeil.
BAILEY : Tous les médecins manquent de sommeil dans cet hôpital!
RICHARD : Vous revenez de votre congè maternité, je ne suis pas certain que vous soyez au mieux de vos capacités! Ce n'est pas une punition, ni même une critique. Je vous connais trop bien mais, c'est dans l'ordre des choses.
(Ils sont interrompus par une infirmière)
INFIRMIERE : Désolée de vous déranger chef, mais il y a quelqu'un qui demande à vous voir.
(On voit au plan arrière que la personne qui demande à voir le chef est Chris Ward, le mari de Rose, la patiente d'Addison)
RICHARD, à Bailey : Excusez-moi.
(Il laisse Bailey en plan, toujours aussi contrariée)
INFIRMIERE : C'est ce monsieur.
RICHARD : Bonjour monsieur. Que puis-je pour vous?
(Richard et Chris Ward continue leur conversation mais on ne peut distingué leur propos)
[EXT SGH]
(Plan sur Finn Dandridge, le vétérinaire, dans son cabinet. La porte s'ouvre et on entend le "ding" de la porte)
FINN, en se retournant pour voir qui entre : On est fermé.
MEREDITH, entrant et femrant la porte derrière elle : Bonsoir.
FINN : Je croyais que vous tricotiez un pull?
MEREDITH : C'est vrai. Mais si vous voulez toujours, je peux aussi sortir avec vous. (Finn ne répond pas) J'aurai du appeler. J'allais vous appeler.
FINN : Non, non, non, non. N'appelez pas. N'appelez jamais. Venez, même sans prévenir.
MEREDITH : D'accord.
FINN : D'accord. Mais, ce soir c'est que j'ai une mission à remplir, il faut que je file.
MEREDITH : J'adore les missions.
(Plan sur des écuries)
FINN : Ca ne devrait pas durer trop longtemps. Après, on pourra aller dîner.
MEREDITH : Après?
FINN : Après qu'elle est mis bas.
MEREDITH : La jument? Vous allez l'accoucher?
FINN : Oui!
MEREDITH : Aider cette jument à mettre bas, c'était ça votre mission?
FINN : Ouais. J'aurais du vous le dire avant mais, je ne voulais pas vous faire peur et vous renvoyez à votre tricot.
(La jument commence à s'agiter)
FINN : Elle est très inquiète. Vous pouvez attendre là? (Il rentre dans le box.)
MEREDITH : Pourquoi là?
FINN : Venez si vous voulez mais ça peut-être un peu salissant.
MEREDITH : Vous rigolez? Je veux vous aider à l'accoucher.
[INT SGH]
(Plan sur Addison arrivant à la rencontre de Richard Webber)
ADDISON : Richard, il faut que nous parlions d'Alex Karev. Je sais qu'il a du talent mais son attitude, à mon avis, devient absolument innacceptable.
RiCHARD : Addison. Aujourd'hui, vous avez un problème autrement plus grave que Karev.
(On voit à l'arrière plan Mr Ward disucter avec un autre homme)
RICHARD : Mr Ward s'est entretenu avec notre avocat au sujet de l'opération de sa femme. J'ai lu votre dossier, j'ai lu les notes de l'infirmière. Alors, je vous demande de m'expliquer quelles genres de complications dans une césarienne peut conduire à la ligature des deux trompes de fallope?
(Addison reste sans voix)
(Plan sur la chambre de Mme Garber. Derek lui explique les résultats et Izzie et Georges sont à la porte observant la scène)
DEREK : La mauvaise nouvelle c'est que vous avez fait une crise de grand mal. La bonne nouvelle c'est que maintenant on sait d'où ça part dont on peut opérer.
MME GARBER : Non. En fait, j'ai décidé de renoncer à l'opération.
DEREK : Pardon?
MME GARBER : Je ne veux pas vous offenser mais les risques de la trépanation, tels que vous les avez décrits, ne sont pas vraiment engageants.
DEREK, s'asseyant sur le lit de la patiente : Oui, il y a des risques mais, il faut mettre en balance ces risques avec les effetes désastreux que vos crises ont sur votre vie.
MME GARBER : Sauf si c'est ma vie qui a un effet désastreux sur mes crises à répétitions. C'est comme vous et votre femme. Le problème c'est que ça ne marche pas au lit ou ça ne marche pas au lit parce qu'il y a d'autres problèmes?
DEREK : Euh... Je ne vais pas répondre à ça.
MME GARBER : Voilà où je veux en venir. jamais je ne me suis autant amusée de toute ma vie. Je n'ai pas d'amis, je n'ai pas de loisirs, je n'ai que le boulot, le boulot et mes crises. Et ce n'est pas une coïncidence si quand j'ai cessé de travailler, les crises ont disparus. Jusqu'à la dispute de vos internes.
DEREK : Je vais leur dire deux mots.
MME GARBER : Non. Non, vous ne comprenez pas. Voir des gens qui se disputent, ça fait une bonne quinzaine d'années que je ne fais que ça. Alors, je vais changer ma vie. Et si ça ne marche pas, je reviendrai ici et je vous laisserez m'opérer. D'accord?
DEREK : Oui, je suis d'accord.
(Ils sourient tous, satisfaits de ce qu'il vient de se passer)
[EXT SGH]
(Plan sur un petit poulain venant de naître)
FINN : C'est beau, non?
MEREDITH : Oui. C'est beau oui.
(Ils se regardent en souriant béatement)
[INT SGH]
(Plan sur la chambre de Rose. Elle tient son bébé dans ses bras. Addison entre dans la chambre)
ADDISON : Comment vous sentez-vous?
ROSE : Un peu endolori.
ADDISON : On le serait à moins.
(Addison se râcle la gorge)
ROSE : Je suis désolée d'avoir parler de la complication à Chris. Je vouslais qu'il sache que Joseph serait notre dernier pour qu'il en profite. Je ne savais pas qu'il allait faire ça.
ADDISON : Rose. J'ai besoin que vous disiez à votre mari que vous m'avez demandé de ligaturer vos trompes.
ROSE : Pour vous c'est une question d'assurance et vous n'aurez même pas à payer. Mais pour moi, c'est mon mariage qui est en jeu. C'est ma famille!
ADDISON : C'est ma carrière Rose! C'est ma réputation.
ROSE : Vous êtes la meilleure. On vient du fin fond du pays pour vous consultez et ça, ça ne changera pas. Je ne lui dirai rien.
(Addison agacée lui tourne le dos prête à partir)
ROSE : Dr Sheperd? Je suis navrée. Je vous suis extrêmement reconnaissante mais, je ne peux aps lui dire.
(Addison sort de la chambre)
(Plan sur Burke dans une chambre de garde mettant un CD d'Eugène Foot. Il s'asseoit par terre contre le lit et écoute la musique)
[EXT SGH]
(Plan sur Finn et Meredith de retour chez Finn après leur mission)
FINN : Est-ce que ça s'en va?
MEREDITH, tenant une paire de chaussures à la main : Non, pas exactement.
FINN : Désolé.
MEREDITH : Oh, ne le soyez pas. J'ai adoré cette soirée.
FINN : Ce n'était pas la soirée dont j'avais rêvé pour nous mais....Vous pourriez venir chez moi, je vous ferai la cuisine.
MEREDITH, surprise : Que je vienne chez vous?
FINN : Ben, vous voulez venir chez moi?
MEREDITH : Oui. Non. Enfin, non, non, non je...J'en ai envie, mais en fait non.
FINN : Vous refusez.
MEREDITH : Non, j'ai envie (en bafouillant) mais enfin....Je... Non... j'en ai envie mais j'hésite.
FINN, s'asseyant sur un fauteuil de la salle d'attente de son cabinet : Bien. Alors voilà. Vous avez deux options. Vous pouvez venir chez moi, enlevez vos vêtements, les nettoyer, prendre une douche, m'emprunter une chemise et je fais la cuisine. Ca c'est l'option numéro un. La numéro deux: vous rentrez chez vous. Je pense que vous derviez choisir la numéro un parce que ça voudrait dire que vous seriez nue dans mon appartement mais, ce n'est que mon choix.
MEREDITH : Je veux que vous sachiez qu'il n'y a absolument rien que vous puissiez dire qui me ferai monter dans votre chambre. Je suis choquée que vous envisagiez que je puisse monter avec vous dans votre chambre. Sachez que je suis célibataire alors,....
FINN : Taisez-vous.
MEREDITH : Il n'est pas question que je fasse l'amour avec vous. Vous comprenez?
FINN : Si vous choisissez la numéro un, je ne ferai pas l'amour avec vous croyez moi.
MEREDITH : Vraiment?
FINN : Je vous le promet. Je vous embrasserai même pas.
MEREDITH : Pourquoi?
FINN : Meredith?
MEREDITH : Quoi?
FINN : Choisissez la numéro un!
[INT SGH]
(Plan sur la chambre de Mme Garber qui fait ses valises)
VOIX OFF (Meredith) : Un homme sage a dit un jour : "on peut tou obtenir dans la vie si on est prêt à tout sacrifier pour l'avoir"
(Georges entre dans la chambre de Mme Garber)
GEORGES : J'espère que ça va marcher. Le fait de changer votre vie.
MME GARBER : Moi aussi!
GEORGES, sortant de la chambre : Ouais.
MME GARBER : Hey Georges. Il y a au moins une chose dont je suis sûre dans l'existence c'est que lorsque les gens se disputent comme Izzie et vous, c'est qu'en fait ils s'aiment. Elle a besoin de retrouver son ami.
VOIX OFF (Meredith) : Il voulait dire qu'on a rien sasn rien.
(Plan sur Addison. Elle prend les escaliers et croise Alex)
ALEX : L'enfer est pavé de bonnes intentions.
VOIX OFF (Meredith) : Alors, avant de se lancer dans la bataille, il faut savoir ce qu'on est prêt à perdre.
ADDISON : Dr Karev? Vous avez fait un tellement bon boulot aujourd'hui, que je vais demander au Dr Bailey qu'elle vous affecte à mon service.
ALEX : Quoi? Combien de temps?
ADDISON : Autant de temps que je le voudrais. Vous allez être à moi jusqu'à ce que j'en décide autrement. Félicitations!
(Plan sur Izzie dans la chambre de Denny. Il est debout grâce à l'appareillage cardiaque)
IZZIE, inquiète : Ca y est tu l'as?
DENNY : Oui, oui ça y est!
IZZIE : Et tu te sens bien?
DENNY : Tu plaisantes? Ca va super! Regardes moi ça! De jolies batteries, des fils de couleurs derniers cris : tous les patients voués à l'appareillage cardiaque portent ça de nos jours!
IZZIE : Ah oui? Moi ça me semblait passer de mode!
(Denny s'avance et prend Izzie dans ses bras)
IZZIE : Tu es grand!
DENNY : Ouais, je sais.
(Bailey est sur le point d'entrer dans la chambre mais se ravise en voyant la scène)
VOIX OFF (Meredith) : Trop souvent, courir après ce qui nous fait plaisir signifie abandonner ce qui est juste à nos yeux.
(Plan sur Burke allongé dans un lit en chambre de garde. Cristina s'asseoit à côté de lui)
CRISTINA : Tu as fait tout ce que tu as pu.
BURKE : Il y avait une interview qu'Eugène a donné. Je l'ai mise de côté. Je l'ai collé sur mon miroir de ma salle de bain. Il disait que, qu'il n'était pas le plus talentueux des étudiants de son écolde de musique mais que ce qu'il lui manquait en facilité naturelle, il l'avait compensé par de la discipline. Il pratiquait son instrument sans jamais s'interrompre. Il ne s'arrêtait pas de pratiquer. Je n'ai pas été comme toi. J'ai pas été l'étudiant le plus talentueux à l'université, j'étais pas le plus brillant. Mais j'étais le meilleur.
(Cristina pose sa tête sur le torse de Burke)
CRISTINA : Tu t'entrainais?
BURKE : Oui, je m'entrainais.
VOIX OFF (Meredith) : Et s'ouvrir à quelqu'un, c'est accepter de faire tomber ses propres murailles.
[EXT SGH]
(Plan sur le cabinet de Finn. Derek aattend derrière la porte du cabinet tenant Doc dans les bras. Finn vient lui ouvrir.)
DEREK : Quand je suis rentré, je l'ai trouvé sans énergie et il avait rien mangé.
FINN, prenant Doc dans les bras : Je vais jeter un oeil.
(Derek ferme la porte. Finn emmeène Doc dans une salle de consultation. Meredith à ce moment là descend les escaliers et voit Derek. Elle a les cheveux mouillé et porte un t-shirt appartenant à Finn.)
VOIX OFF (Meredith) : Bien entendu, les sacrifices les plus durs sont ceux qu'on ne voit pas venir.
MEREDITH : Salut.
DEREK, séchement : Salut.
MEREDITH : Il est encore malade?
DEREK : Oui.
(Plan sur la maison de Meredith. Georges est là. Izzie est dans la cuisine mangeant un cookies.)
IZZIE : Georges?
GEORGES, entre suivit de Callie : Salut.
IZZIE : Oh! Bonsoir.
CALLIE : Bonsoir.
GEORGES, prenant des bières dans le frigo. : On a passé la nuit chez Callie hier. Alors, on a eu envie de dormir ici cette nuit.
IZZIE : Ca veut dire que tu reviens ou c'est juste, juste pour cette nuit?
GEORGES, assit à la table avec Callie : Callie est là pour la nuit et moi, je sais pas. C'est ma chambre tu sais. Je paie le loyer.
IZZIE : Bienvenue à la maison.
VOIX OFF (Meredith) : Quand on a pas le temps d'établir une stratégie, de choisir son camp, ou d'évaluer les pertes éventuelles....
(Plan sur Derek entrant dans la caravane. Addison est assise sur le lit)
ADDISON : Tu ne croiras jamais la journée que j'ai eue! Je me suis laissée aller à faire exactement ce qu'une patiente voulait que je fasse tout ça pour que àa m'explose en pleine figure! Procès, menaces, Richard est furibard et ne me parle surtout pas d'Alex Karev!
DEREK : Viens dans la douche!
ADDISON : Quoi.
DEREK, se déshabillant : Viens dans la douche avec moi!
ADDISON : Rho! Chéri c'est une très petite douche! Je....
DEREK : T'as envie de faire l'amour?
ADDISON : Oh Merci!
VOIX OFF (Meredith) : Quand cela arrive, quand on doit faire face et qu'il n'y a pas d'alternatives, c'est là que le sacrifice peut devenir insuportable.
[générique de fin]