[EXT SGH]
(Plans sur la salle de bain de la maison de Meredith. Izzie est debout derrière la porte, une tasse de café à la main. On entend au loin les aboiements et les grognements de Doc.)
GEORGES : Oh c’est pas vrai ! Aie ! J’ai dit couché ! Couché ! Izzie ! Izzie ! J’arrive ! Ouvre !
(Izzie ouvre la porte de la salle de bain et Georges y rentre précipitamment.)
VOIX OFF (Meredith) : Grâce au calendrier, les nouveaux départs arrivent chaque année ! Réglez vos montres sur Janvier !
IZZIE : Tu sais que je pense à me faire une couleur ? Peut-être rouge !
GEORGES : Oui. Oui, super le rouge. Moi je vais me faire occuper les cheveux.
IZZIE : Ouais. Tu seras très mignon.
GEORGES : Tu crois ?
IZZIE : Ouais.
(On entend Meredith qui parle à Doc dans le couloir)
MEREDITH : Oh oui c’est un gentil toutou ! Il est gentil ! Oh oui, c’est un bon chien ! Très gentil chien ! Oh c’est qui la maman du gentil chien ?
(Entendant Meredith, Izzie et Georges sortent de la salle de bain pour voir ce qu’il se passe)
Meredith, caressant Doc qui lui donne la patte : Oh oui gentil toutou ! T’es un très bon chien ! (se tourne vers Izzie et Georges) Mais qu’est-ce que vous faites là ? On va être à la bourre !
GEORGES : Il faut qu’on te parle du chien.
IZZIE : C’est pas un chien ! C’est une hyène échappée du zoo et déguisée en chien !
GEORGES : En tout cas, moi je ne mange pas ses fringues, je pisse pas sur son lit et je lui grimper dessus par derrière !
MEREDITH : Soyez sympas, c’est notre chien. On aime notre chien et il nous aime.
(Meredith s’en va. Izzie et Georges sont encore sur le pas de la porte de la salle de bain. Doc qui était sage jusqu’à présent, se tourne vers eux et se met à grogner)
IZZIE : Il a essayé de te grimper dessus par derrière ?
GEORGES : Oui, il essaie. Il essaie seulement.
(Plan sur la montagne et la nature.)
VOIX OFF : Notre récompense pour avoir survécu aux vacances, c’est une nouvelle année ! Ce qui nous amène à la grande tradition des résolutions du Nouvel An !
(Derek en tenue de pêcheur rentre dans la caravane. Addison est en train de se sécher les cheveux la tête en bas et ne voit pas ce que Derek fait)
DEREK, s’approchant d’Addison, une truite à la main : J’ai eu une truite !
ADDISON, surprise : Oh ! Han !
DEREK, heureux : Une truite arc-en-ciel !
ADDISON, énervée : Pourquoi tu apportes une truite dans la maison ?
DEREK : La caravane !
ADDISON, agacée : Pourquoi tu apportes une truite arc-en-ciel dans la caravane ?
DEREK : Petit-déjeuner !
ADDISON : Petit-déjeuner ?
DEREK : Oui. T’as faim ?
ADDISON : Pour une truite ?
DEREK : Oui !
ADDISON, se mettant à crier : Je déteste ça ! Je déteste ça Derek ! Je….Je déteste tout ça ! j’en ai assez ! Je déteste cette caravane !
(Addison s’enferme dans la salle de bain tandis que Derek continue de préparer la truite pour le petit-déjeuner)
DEREK, faisant comme si de rien n’était : Alors, pas de truite pour toi ?
VOIX OFF : Laisser le passé derrière soi et entamer un nouveau départ !
(Plan sur la maison de repos. Ellis Grey et Richard Webber se servent un café tout en discutant)
ELLIS, ravie : J’étais toute à l’heure avec Pritchard et Lewis. Et ils m’ont demandé plusieurs fois avec qui j’étais la nuit dernière dans le bureau de garde !
RICHARD, gêné : Hum.
ELLIS, ravie : Ils nous ont entendus ! On faisait autant de bruit ?
RICHARD : Tu as de la voix.
ELLIS : Et arrête tu veux ! Je manque de discrétion ?
RICHARD : Pritch était toujours en train de fourrer son nez dans les affaires des autres. Tu sais que je l’ai revu y’a pas longtemps ? A l’enterrement de sa femme.
ELLIS, étonnée : Quoi ? Pritchard n’est pas marié !
RICHARD, mal à l’aise : Euh… Euh, oui c’est vrai. Je pensais à un autre. J’ai confondu.
ELLIS : Tu as besoin de repos. L’internat t’épuise ça se voit !
RICHARD : Ellis ? Euh…
ELLIS : Oui ?
RICHARD : Rien. En fait, je n’aime pas être interne.
ELLIS : Moi non plus.
VOIX OFF : Difficile de résister à la chance d’un nouveau départ ! Une chance de mettre de côté les problèmes de l’année précédente.
[INT SGH]
(Plan sur Burke qui rentre dans la pièce où l’on se prépare pour les opérations. Cristina y est déjà. Un homme en sort.)
BURKE : Alors, en l’honneur de la nouvelle année….
CRISTINA, interrompant Burke : Oh, je ne prends aucunes résolutions !
BURKE : En l’honneur de la nouvelle année, j’ai pensé que tu pourrais me donner une réponse à ma question.
CRISTINA : Quelle question ?
BURKE : Que tu viennes vivre chez moi.
CRISTINA : Je n’ai pas de réponse.
BURKE : Cristina !
CRISTINA : Ce n’est pas contre toi ! C’est… Je n’ai pas de réponses à ça.
BURKE : Alors, dis-moi une chose, qu’est-ce que tu avais l’intention de faire ?
CRISTINA : A propose de quoi ?
BURKE : Du bébé.
(Cristina ne sait pas quoi répondre à cette question. Par chance, ils sont interrompus par une infirmière)
INFIRMIERE : Dr Burke ? Nous sommes tous prêts.
(Plan sur Meredith qui s’avance vers le bureau principal des infirmières, là où se trouve le grand escalier. Chef Webber est en train de faire un discours de rentrée.)
RICHARD : Ecoutez-moi tous ! A nouvelle année, nouveau règlement ! Devrais-je dire, à nouvelle année, respect obligatoire des règles étiquetées par le comité de révision des internats. Trop d’erreur ont été commises l’an dernier. La fatigue y a été pour beaucoup ! Dépasser 80h par semaine ne sera plus toléré ! Alors, soyez vigilants et respectez ces règles !
GEORGES, en aparté à Izzie : Ca veut dire qu’on a enfin le croit d’avoir une vie
IZZIE : Oui, je crois !
RICHARD : Sullivan ? Vous êtes de garde depuis 28h. Quand vous en serez à 30, repos. Grey, vous étiez là jusqu’à 2h du matin. On vous revoit à midi.
MEREDITH, à Alex : Je dois m’en aller ? Du temps libre ?
ALEX : Tu devrais filer avant qu’il change d’avis.
RICHARD : Et attention, nos infirmières vont avoir un surcroit de travail pour compenser alors, traitez les bien. Un personnel qui grogne n’est bon pour personne.
(Chef Webber s’éloigne. Les médecins se dispersent.)
IZZIE, à Alex : Ah ben, tu pourras leur remonter le moral !
(Elle s’arrête un instant, fait demi-tour et se reprend)
IZZI, toujours à Alex : Tu veux que je te dise ? Ma résolution c’était de lâcher prise et je l’ai fait, j’ai enfin lâcher prise. Je te prie de m’excuser.
GEORGES, étonné : T’es sérieuse ?
IZZIE : Oh oui ! Ça a été ton examen ?
ALEX : J’ai un bon feeling mais, il faut attendre les résultats.
IZZIE : On espère tous que tu réussiras !
GEORGES : Tous ?
IZZIE : Tous !
(Plan sur le bloc où Burke est en train d’opérer)
BURKE : Tu peux mieux voir le mésothéliome maintenant que j’ai commencé à le disséquer.
CRISTINA, tentant une approche : Oh, je peux pas… Je peux pas bien le voir d’où je suis. Je peux m’approcher ?
BURKE : Tu es bien là où tu es !
(Richard Webber entre dans le bloc)
RICHARD : Preston, bonne nouvelle ! On a un cœur pour Denny Duquette !
BURKE : C’est formidable ! Il a été contacté ?
RICHARD : Il est arrivé il y a 10 minutes !
BURKE : Parfait ! Je m’inquiétais de ne rien trouver à temps !
RICHARD : On a un avion prêt à vous emmener à Twin Falls pour récupérer le cœur. Trois heures de voyage aller-retour. Vous en êtes où ?
BURKE : J’ai mon opération à terminer. Et le cœur doit être en bon état.
RICHARD : Ils ont une équipe sur place. Alors ?
BURKE : Non. Bailey. Envoyez Bailey ! Elle saura me tenir au courant.
RICHARD : Dr Yang ? Vous devez quitter le bloc.
CRISTINA, étonnée : Excusez-moi ?
RICHARD : Vous avez dépassé les 80h cette semaine, vous devez quitter l’hôpital.
CRISTINA : D’accord. Euh… dès que le mésothéliome sera disséqué je m’en irai.
RICHARD : Dr Yang ! Maintenant !
CRISTINA, regardant Burke dans l’espoir qu’il la laisse rester : Euh…
BURKE : Tu l’as entendu.
RICHARD, s’impatientant : Hum hum !
(Plan sur Bailey, suivit d’Alex, Izzie et Georges. Ils rentrent tous les quatre dans la chambre de Denny Duquette)
BAILEY, ravie : Denny Duquette !
DENNY : Bonjour Dr Bailey !
BAILEY : J’espère que votre présence signifie qu’on vous a trouvé un cœur !
DENNY : C’est pas contre vous docteur, mais je suis pas un fan des hôpitaux, il faut une raison bien particulière pour que je sois là !
BAILEY, s’adressant aux internes : Que savons-nous au sujet de Mr Duquette ?
DENNY, draguant Izzie : Capricorne, célibataire, adore voyager et cuisiner.
BAILEY : Denny, voulez-vous vous taire. Laissez la faire l’intéressante !
IZZIE : Denny Duquette, 36 ans, admis aujourd’hui pour une greffe cardiaque sur cardiomyopathie virale.
BAILEY : Qu’est-ce que ça veut dire ?
IZZIE : Que son cœur ne peut pas se remplir et éjecter le sang normalement.
BAILEY : Bien. Denny, voici le Dr Stevens qui s’occupera de vous avant l’intervention.
DENNY : On ne va donc pas tarder à se revoir Dr Stevens !
(Izzie est toute sourire tandis qu’Alex la regarde un brin jaloux. Ils sortent tous les deux de la chambre de Denny)
ALEX, jaloux : Alors là bravo ! Il te fait du gringue alors qu’il est déjà à moitié froid !
IZZIE : Alex ! Il essayé d’être gentil
(Bailey et Georges sortent à leur tour de la chambre de Denny)
BAILEY : Jamais on nous a restreint à 80h quand j’étais interne. 110, 120h de rang, moi ça m’allait très bien. J’ai appris beaucoup parce qu’on bossait beaucoup.
GEORGES : Au moins, vous allez pouvoir vous reposer avant la naissance du bébé. Je veux dire, vous avez un rythme quand même bien soutenu !
BAILEY : Tu sous-entends que je suis fatiguée O’malley ?
GEORGES : Nan ! Vous êtes pas fatigué ! Vous êtes euh… fraiche, plein d’allant, vous rayonnez ! (Il regarde sa montre pour essayer de se sortir de cette situation) Quoi ? Elle marche plus.
BAILEY : O’malley va glaner des infos sur la patiente de Sheperd.
GEORGES, en s’éloignant : Addison.
IZZIE : C’est vrai vous rayonnez.
ALEX : Un vrai soleil !
BAILEY : Tu veux passer la journée à la mine Karev ?
(Plan sur la chambre de Rebecca Singleton. C’est une patiente d’Addison. Dans la chambre il y a les parents de Rebecca et Georges.)
MR SINGLETON, a sa femme : Ne t’en fais pas ça va bien se passer !
MME SINGLETON : Oh non, j’ai peur.
(Addison arrive à son tour dans la chambre)
ADDISON : Dr O’malley !
GEORGES : Bonjour. Mr et Mme Singleton, Rebecca, voici le Dr Montgomery-Sheperd.
MR SINGLETON : Bonjour.
MME SINGLETON : Vous ne pensez pas que c’est un cancer Dr ? Bex est trop jeune pour avoir un cancer.
ADDISON : Mme Singleton, je n’ai pas encore toutes les informations. Dr O’malley ?
GEORGES : Rebecca vient d’être admise pour euh….
BEX : Vous pouvez arrêter de m’appeler comme ça ?
MR SINGLETON : Elle préfère Bex, pas Rebecca.
GEORGES : Euh… Bex a été admise pour une biopsie sous échographie d’un ganglion pelvien suspect.
ADDISON : Bien. Bex, tu veux bien que je t’ausculte ?
MR SINGLETON : Bien, alors je vais… (Il fait un signe pour signifier qu’il va sortir de la chambre)
ADDISON, commençant à ausculter Bex : C’est une procédure mineure Bex. Mais, on te donnera un anesthésique local pour que tu n’aies pas mal.
GEORGES, à Bex : Qu’est-ce que tu dessines ?
BEX : C’est juste une bande dessinée.
GEORGES : Oh, t’a du talent dis donc !
MME SINGLETON, à Addison : C’est gros, je sais. C’est apparu tout d’un coup.
ADDISON : On va faire une biopsie ce matin et le Dr O’malley lui fera une prise de sang pour que nous fassions d’autres examens de façon à ce que j’ai des réponses à vous donner. D’accord ? Mme Singleton, il n’y a pas de raison de paniquer. Je vous informerai de l’avancé des résultats.
MME SINGLETON : Merci.
ADDISON : Bien.
(Addison sort de la chambre et Georges se prépare pour faire la prise de sang à Bex)
GEORGES, en enfilant ses gants : Désolée mais, je vais avoir besoin de ce bras pour la prise de sang. Je ferai vite.
(En soulevant la manche de Bex pour lui faire la prise de sang, Georges découvre des scarifications au niveau de son poignet)
(Plan sur la chambre de Mauer Paskowitz. Il est allongé sur son lit et sa femme tricote sur le fauteuil d’à côté. Alex rentre dans la chambre du patient.)
ALEX : Mr Paskowitz. Nous avons localisé la source de votre douleur abdominale. Là. (Il montre du doigt sur la radio). Ca s’appelle un Bézoard.
MAUER : Bézoard ?
ALEX : C’est un corps étranger qui n’a pas pu être évacué par un accélérateur du transit.
MAUER : J’adore ! Dans un hôpital un laxatif s’appelle un accélérateur du transit.
MME PASKOWITZ, à Alex : Et alors, vous allez dans ses fesses et l’attraper ?
MAUER : Ma biche, je t’en prie.
ALEX : Non, nous ne pourrons pas le récupérer comme ça. Il faudra passer par ici. (Il montre du doigt le ventre du patient). Alors, dites-moi ce que vous avez mangé Monsieur.
MAUER : De la merde. J’ai mangé de la merde.
ALEX : Vous pourriez être plus précis ?
MME PASKOWITZ : Dis-lui ce que tu as mangé Mauer. (Pause) Il est écrivain. Il souffre pour son art.
ALEX : Ouais.
MME PASKOWITZ : Il a avalé son roman !
ALEX, surpris : Hein ? Je vous demande pardon ?
MAUER : J’ai avalé mon roman d’accord ? Tout ce foutu roman ! Jusqu’à la dernière page de cette immondice innommable.
[Générique]
(Plan sur Georges et Addison au bureau des infirmières)
GEORGES : Les résultats de Bex Singleton.
ADDISON : Il y a quelque chose ?
GEORGES : Oui, Ces hormones, œstrogène-progestérone, sont au plafond.
ADDISON : Est-ce que vous avez exploré les antécédents ? Elle n’a pas parlé de la pilule ?
GEORGES : Non mais, ses parents étaient présents.
ADDISON : Reparlez avec elle.
GEORGES : Mais, elle n’est pas pubère, c’est curieux qu’elle ait des relations sexuelles.
ADDISON : De nos jours, Dr O’malley, ce n’est pas si rare. Allez lui parler.
(Plan sur Richard Webber dans un couloir)
RICHARD : Derek ?
DEREK : Ah, bonjour Richard.
RICHARD : Vous êtes occupés ?
DEREK : Non, mon intervention vient d’être annulée. Pourquoi ?
RICHARD : Rendez-moi service !
DEREK : Bien sûr.
(Plan sur la chambre de Bex. Elle est en train de dessiner. Georges arrive dans la chambre pour parler avec elle)
GEORGES : Salut Bex ! Dis-moi, est-ce que ton père et ta mère sont…
BEX, en train de dessiner : Ils mangent.
GEORGES : Ah super. Parce que je voulais te parler. J’ai tes résultats et ils indiquent…. Est-ce que tu as déjà pris la pilule ?
BEX : SI vous le dites à mon père et ma mère!
GEORGES : Nan, nan, je dirai rien. Seulement, je voudrais savoir pourquoi ? Tu as un copain ou…
BEX : Comme si je pouvais donner envie qu’on me fasse l’amour !
GEORGES : Alors, pourquoi ?
BEX : Je suis plate comme une limande. J’ai pris genre 5 pilules par jour et ça n’a rien changé du tout. J’ai pas de nichons !
GEORGES : Ah, tu… Tu essayé de te faire pousser les seins ?
BEX : Je voulais être normale pour une fois dans ma vie. C’est à cause de ça la tumeur ?
GEORGES : Non. Non, non. La pilule n’a eu aucun effet sur tes ganglions mais, la quantité que tu as prise, ça, c’est vraiment dangereux. Et ça a déclenché un sacré déséquilibre hormonal. Est-ce que tu t’es senti différente de d’habitude ?
BEX, déçue : Je me sens exactement pareil.
(Plan sur un ascenseur dans lequel se trouve Derek et deux femmes. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Les deux femmes sortent et Meredith rentre.)
MEREDITH : Salut.
DEREK, tout sourire : Salut. Tu t’en vas ?
MEREDITH : 80h, pas plus. Et toi ?
DEREK : Mon intervention a été reportée.
MEREDITH : J’ai un chien.
DEREK : Tu as un chien.
MEREDITH : Parfaitement. J’ai un chien.
DEREK : Tu as un chien. Ah, tu veux que je te dise ? J’adore les chiens !
MEREDITH : C’est du passé maintenant. Ne fais pas ces yeux-là.
DEREK : Quels yeux ?
MEREDITH : Ces yeux-là. C’est fini. Je ne suis plus amoureuse.
DEREK : Moi non plus.
MEREDITH : C’est vrai ?
DEREK, ravie : Non !
MEREDITH : Et ben pour moi, c’est terminé !
DEREK : Et pour moi aussi.
MEREDITH : Tu viens juste de le dire ! Tais-toi s’il te plait !
(L’ascenseur s’ouvre. Addison est devant la porte)
DEREK, à Addison, pas très content de la voir : Salut.
MEREDITH, en sortant de l’ascenseur : Au revoir.
(Addison monte dans l’ascenseur sans dire un mot. Les portes se ferment.)
DEREK : Il y a un pays qui s’appelle la passiva agressiva et tu en es la reine.
ADDISON : Je vais bien.
DEREK : Sauf quand tu hurles à cause d’une truite.
ADDISON : Je n’ai pas hurlé à cause d’une truite.
DEREK : Non c’est vrai, tu as raison. Tu hurles à cause de Meredith.
ADDISON : Non, je hurlais à cause de la caravane. Je la déteste.
DEREK : Ces trois dernières semaines tu as piqué des crises à cause de la caravane ?
ADDISON : Oui !
DEREK : Pas parce que j’ai dis que j’aime Meredith ?
ADDISON, reprenant Derek : J’aimais !
DEREK : Quoi ?
ADDISON : Tu as dit que tu l’aimais au passé.
DEREK : Oui, oui, au passé.
ADDISON : Et là, j’ai hurlé à cause de la caravane.
(Les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Addison en descend et Derek soupire)
(Plan sur la chambre de Mauer Paskowitz. Un brancardier arrive pour l’emmener en salle d’opération.)
ALEX : Bien Monsieur, il faut rendre votre bouquin à la bibliothèque ! L’intervention est dans une heure !
MAUER : Pourquoi je transpire comme ça ?
ALEX : Les nerfs, probablement.
MAUER : Je transpire comme Nixon. Le président Richard Nixon. Ce type transpirait et moi, Mauer Paskowitz, j’ai écrit un roman épouvantablement mauvais et je transpire comme Richard Nixon.
MME PASKOWITZ, agacée : Arrête ! Il n’est pas aussi mauvais ton bouquin. J’ai lu pratiquement toutes les versions.
MAUER : Excuse-moi chérie, mais tu n’es pas Lionel Trilling, loin s’en faut.
ALEX : Lionel Trilling ?
MME PASKOWITZ : Il veut être encensé par les critiques disparus. Les morts ne lisent pas Mauer !
ALEX : Vous n’avez jamais pensé à changer de métier ?
MAUER : Nan ! Je suis écrivain, Mauer Paskowitz, et je n’ai pas de plan de rechange.
MME PASKOWITZ : On ne s’est pas marié pour qu’il finisse son satané bouquin. Trois ans à l’entendre gémir et se plaindre. Tout ça pourquoi ? Pour qu’il avale son roman !
(Alex, aider de deux autres personnes, transfère Mr Paskowitz sur le brancard.)
ALEX : Vous auriez pu l’effacer sur votre ordi !
MAUER : Je voulais littéralement le mettre derrière moi et en commencer un nouveau.
MME PASKOWITZ : D’accord. On a compris le symbole. C’est parfaitement évident.
ALEX : Et douloureux en plus.
(Plan sur le Dr Bailey. Elle se prépare à aller à Twin Falls pour récupérer le cœur pour Denny Duquette. Cristina qui aurait dut quitter l’hôpital, traine dans les parages.)
INFIRMIER : C’est prêt Dr Bailey.
CRISTINA, en chuchotant : Eh ! Eh ! Euh… Je sais que vous allez à Twin Falls, Idaho. Je ne connais pas.
BAILEY : Tu as atteint les 80h ?
CRISTINA : Théoriquement.
BAILEY : C’est fini pour aujourd’hui Cristina ! Va-t-en et profite de ta journée !
CRISTINA : Nan ! Je profiterai de ma journée si je vous accompagner récupérer ce cœur.
(Cristina attrape le gilet du Dr Bailey et le lui met sur les épaules)
BAILEY : Oh !
CRISTINA, voulant s’attirer les faveurs du Dr Bailey : Très joli ce manteau !
(Plan sur Addison qui est en train de faire la biopsie à l’échographie de Bex)
ADDISON : Vous voyez ça Dr O’malley ?
GEORGES : On dirait que la tumeur comprime un ovaire.
ADDISON : Oui. C’est pour ça que j’ai fait la biopsie des deux ovaires.
BEX, inquiète : C’est mauvais ?
ADDISON : Non. C’est juste une précaution Bex. Comprimer Dr O’malley. Je vais apporter ça à l’anapath’. Vous faites les pansements s’il vous plait ?
GEORGES : Oui, bien sûr.
ADDISON : Parfait. Ensuite nous,… Nous donnerons les résultats à tes parents le plus vite possible.
(Addison sort de la pièce. Georges observe fixement les cicatrices sur les poignets de Bex.)
BEX : Vous êtes un médecin. Vous avez jamais vu de cicatrices avant ?
GEORGES : SI. J’essaie simplement de comprendre pourquoi une fille aussi douée s’infligerai ça.
BEX : C’est juste une BD. Ça parle de moi et ma meilleure amie quand on était petite. Vous êtes contents ?
GEORGES : Elle l’a écrite avec toi ?
BEX : Jane a un petit-ami comme tout le monde. Y’a que moi qui ne suis vraiment pas normal.
GEORGES : Pas normal ? Quand on est au lycée c’est pas facile de se sentir différent.
BEX : Mon dieu, on dirait mon psy !
GEORGES : Eh, et tu sais j’ai pas toujours était médecin ! Au lycée, j’ai été le secrétaire et le trésorier du club « Donjons et Dragons ». Ah, c’était le top !
BEX : Hein ! La vache !
GEORGES : ouais c’est vrai. Je faisais des compét’ en maths et j’ai gagné un prix au club de biologie : meilleure dissection des organes du cochon ! Et je peux te dire que des filles y’en avaient qui frappé à ma porte. Il faut que tu tiennes le coup au lycée. C’est vrai que c’est nul pour tous ceux qui se sentent vraiment différents mais, après y’a la fac et ensuite, dans la vraie vie, tu verras, là tu trouveras ta place.
BEX : Vous êtes sûrs ?
GEORGES : Oh oui je suis sûr !
(Plan sur Izzie qui rentre dans la chambre de Denny Duquette)
DENNY : Coucou.
IZZIE, surprise car elle pensait qu’il dormait : Oh Denny ! Je croyais que vous dormiez !
DENNY : Oh je ne dors pas dans les hôpitaux ! J’ai peur de ne pas me réveiller.
(Izzie pose le stéthoscope sur la poitrine de Denny pour ausculter son cœur)
DENNY : Je peux vous poser une question personnelle ?
IZZIE : Et si je dis non ?
DENNY : Je retiendrai ma respiration, ce qui arrêtera mon cœur et me tueras. Puisque vous étiez là, on vous inculpera pour meurtre, vous écoperez de la prison à vie et serez aimé par une vieille fille nommée Ilda.
IZZIE : Alors, j’ai le choix entre être accusé de meurtre ou accepter de répondre à des questions personnelles posées par un patient.
DENNY : Ouais, je sais, c’est pas juste.
IZZIE : Retenez votre respiration, je tente ma chance avec Ilda ! Je peux faire ça avec une fille !
DENNY : Oh ! Vous êtes plutôt brancher fille ! Je peux pas vous faire chanter si vous aimez mieux les filles !
IZZIE, rigolant : Qu’est-ce que vous voulez savoir ?
DENNY : Ce garçon-là, Alex, vous êtes avec lui ?
IZZIE : Non. Je suis plus et jamais plus je ne le serai.
DENNY : Tant mieux !
IZZIE : Tant mieux ?
DENNY : Ouais, tant mieux. Je ne serai pas obligé de me battre avec lui !
IZZIE : Qu’est-ce qui vous fait croire que je veux que vous vous battiez pour moi ?
DENNY : Ben voyons ! Vous êtes amoureuse de moi !
IZZIE, rigolant : Ah bon ?
DENNY : Oui ! Vous n’y êtes pour rien. Je suis en pleine forme mais je suis pas trop friquée, je suis intelligent mais pas « Mr je sais tout », je suis très drôle, je suis un homme très gentil, j’adore les animaux et j’ai du charme. Je suis séduisant. Si vous acceptez un cœur qui part à volo et à qui il faut administrer des médicaments à haute dose.
IZZIE : Humpf ! Vous avez raison. Je suis bien trop amoureuse de vous ! C’est dommage vraiment. Surtout que je suis avec Ilda !
(Les deux rigolent ensemble)
[EXT SGH]
(Plan sur Meredith, dans sa cuisine, en train de plier beaucoup, beaucoup de linge)
MEREDITH : Voilà ! J’ai fait cinq machines, tout mon linge. J’ai littéralement nettoyé le passé. Ma vie est comme neuve.
[INT SGH]
(Plan sur Georges qui entre dans le laboratoire où se trouve déjà Addison)
GEORGES : Vous m’avez appelé ?
ADDISON, regardant quelque chose au microscope : Oui. Jetez un œil là-dessus. C’est la biopsie de Bex
GEORGES, regardant à son tour : La biopsie des ovaires.
ADDISON : Pas exactement. Organisez un rendez-vous avec les parents. Et trouvez le psychiatre qui est de garde aujourd’hui. S’il peut, qu’il se joigne à nous.
GEORGES : Elle a un cancer ?
ADDISON : Non. Ce n’est pas un ovaire, c’est un testicule.
GEORGES, surpris : Un testicule ? Vous en êtes sûre ?
ADDISON : Ah oui. Sûre et certaine.
GEORGES, réalisant ce qu’il se passe : Bex est hermaphrodite ?
ADDISON : Oui.
[EXT SGH]
(Plan sur un avion en plein vol. A l’intérieur de ce même avion se trouve Cristina et le Dr Bailey. Cristina regarde le ventre de femme enceinte du Dr Bailey pensant que cette dernière dort.)
BAILEY : Yang ? Pourquoi tu regardes mon énorme ventre de femme enceinte ?
CRISTINA : Désolée.
[INT SGH]
(Plan sur une salle de réunion. Addison, Georges et un psychologue viennent d’expliquer à Mr et Mme Singleton les résultats de la biopsie de Bex.)
MR SINGLETON, faisant les cent pas : Si je comprends bien, vous me dites que… notre fille, ma fille… Enfin, vous êtes en train de me dire que ma fille pourrait en fait être un garçon ?
MME SINGLETON : Mais, comment… comment est-ce possible ? Je… Je ne comprends pas. Je ne comprends pas comment c’est….
MR SINGLETON, s’asseyant : Ca n’aurait pas pu être détecté bien avant ?
ADDISON : En apparence, Bex a des organes génitaux féminins. Elle a l’air d’une fille mais,… mais, ces organes sexuels sont à la fois féminin et masculin à l’intérieur.
MME SINGLETON, inquiète : Mais alors, qu’est-ce qu’il faut qu’on fasse maintenant ? Je ne comprends pas.
ADDISON : Ecoutez, il y a une bonne nouvelle, c’est que le ganglion est bénin. Donc, physiquement Bex va s’en tirer très bien mais, émotionnellement, psychologiquement, je…Je ne saurai trop vous recommander une thérapie.
MR SINGLETON : Elle fait déjà une analyse.
ADDISON : Non, je parle d’une thérapie pour vous trois ! Ce ne sera pas du tout facile à entendre pour Bex et ça ne sera pas facile pour vous non plus de vous adapter.
MR SINGLETON : Mais, pourquoi parlez-vous d’adaptation ? Que voulez-vous dire par là ?
MME SINGLETON : Ma pauvre petite fille…..
PSYCHOLOGUE : Beaucoup de gens hermaphrodite s’identifie d’abord très fortement à un sexe. Ce n’est pas nécessairement le sexe dans lequel ils ont été élevés.
MME SINGLETON : Oh, elle… C’est une fille ! Elle ressemble à une fille, elle a toujours été une fille !
GEORGES : Au moins, ceci peut expliquer pourquoi elle se sent si différente.
PSYCHOLOGUE : Je crois que biologiquement et émotionnellement parlant, elle a un choix à faire.
MME SINGLETON : Un choix ?
(Plan sur Alex et un infirmier qui pousse le brancard de Mauer Paskowitz pour l’emmener en chirurgie.)
MAUER : J’ai une sensation bizarre dans la bouche
MME PASKOWITZ : Mâcher du papier ça doit faire cet effet non ?
ALEX : Bizarre comment ?
MAUER : Comme des petites aiguilles. Non, comme des fourmis. Aiguille et fourmis, oui. Oui, de mes doigts et de mes orteils elles jaillissent. Hum… comme…. Il me faut une comparaison.
ALEX : Il est toujours comme ça ?
MME PASKOWITZ : Il a avalé un roman, ce n’est pas un acte normal. Il est devenu encore plus bizarre comme s’il était obsédé !
(Alex tend le dossier à Richard Webber, en tenue de bloc)
RICHARD : Mr Paskowitz ? C’est moi qui vais vous opérer aujourd’hui.
MR PASKOWITZ : J’ai travaillé comme un forçat sur ce foutu bouquin ! Il est coincé dans mes intestins. Met ça sur ma tombe Audrey ! Sur ma pierre tombale !
(Plan sur Denny Duquette allongé dans son lit. Il a l’air stressé car il pianote avec ses mains assez rapidement, telles un tic nerveux. Izzie rentre dans sa chambre, un petit calepin à la main.)
DENNY : Alors, Dr Stevens ?
IZZIE, tout sourire : Alors, Denny ça va ?
DENNY : Ca fait très longtemps que j’attends ce moment. Vous allez ouvrir ma poitrine, sortir mon cœur et le remplacer avec celui d’un autre.
IZZIE : Nan. Pas moi. Et ce sera surtout un cœur en meilleur état.
DENNY : Et si ça se passe pas bien ?
IZZIE : Ne soyez pas nerveux. Le Dr Burke est un remarquable chirurgien et vous allez avoir un cœur tout neuf aujourd’hui. Accrochez-vous à cette pensée.
DENNY : Oui. D’accord.
(Dr Burke entre dans la chambre)
BURKE : Eh Denny !
DENNY : Preston Burke ! Mon chirurgien cardiaque préféré!
BURKE : Votre seul et unique chirurgien cardiaque mais, merci ! Je serai au téléphone avec le Dr Bailey le temps de la récupération du cœur. Nous voulons être certains qu’il s’adapte, qu’il reste intact pendant que les autres organes sont perfusés. Vous serez dans le bloc et si tout est bon, on commencera l’opération avant le retour de Bailey.
DENNY, ayant retrouvé le sourire : Izzie ?
IZZIE : Ouais ?
DENNY : Je vais avoir un cœur !
IZZIE : Vous allez avoir un cœur. (Pause. Izzie et Denny sourient tous les deux à cette idée) A plus tard.
DENNY, heureux presque jusqu’aux larmes : A plus tard.
(Plan sur Addison et Georges qui marchent dans le couloir vers la chambre de Bex. Ils sont interpelés par les parents de Bex)
MR SINGLETON : Euh, excusez-moi. Marie et moi avons discuté et euh… Nous pensons que Bex devrait rester….
MME SINGLETON : C’est trop dur. Elle ne pourra pas le supporter. Vous avez vu ces cicatrices ?
GEORGES, étonné : vous n’allez pas le lui dire ?
(Mr et Mme Singleton hochent la tête pour dire non)
GEORGES : Mais, ça pourrait l’aider ! Ne lui refuser pas la vérité.
ADDISON, interrompant Georges : Dr O’malley ! Nous allons tout d’abord pratiquer l’intervention prévue pour enlever la tumeur et ensuite, vous parlerez à votre fille comme vous le souhaitez.
MME SINGLETON : Oh, en fait, nous pensions…
MR SINGLETON : Nous pensions que puisque vous allez l’opérer, …. Bien sûr réparer n’est pas le bon mot mais,…
MME SINGLETON : Nous pensions qu’avec le dérèglement hormonal, ce serait peut-être plus facile de lui enlever les organes, les organes masculins qu’elle a.
MR SINGLETON : Qu’elle reste vraiment une fille.
ADDISON : Soyons clair. Vous me demandez de pratiquer une orientation sexuelle chirurgicale de votre fille ?
MR ET MME SINGLETON : Oui.
GEORGES : Sans qu’elle le sache ?
MR SINGLETON : Depuis toujours, elle ne cesse de répéter qu’elle veut être normale. Elle ne se sent pas normale.
MME SINGLETON : Pourquoi ne pas mettre un terme à son angoisse ?
ADDISON : Eh bien, tout d’abord, lui enlever ses organes sexuels mâles pourrait provoquer tout le contraire de ce que vous cherchez.
MME SINGLETON : Mais, ses hormones ?
GEORGES : On peut très bien les réguler à l’aide de médicament.
MR SINGLETON : Nous voulons ce qu’est le mieux pour Bex.
ADDISON, agacée : Modifier définitivement son corps en l’opérant est une chose que je ne ferai jamais sans que la personne soit mise au courant. Et vous aurait du mal à trouver un chirurgien qui le fera.
(Addison s’en va)
GEORGES : Bex apprendra la vérité, un jour ou l’autre. Comment voulez-vous qu’elle l’a découvre ? Excusez-moi.
(Georges s’en va à son tour laissant les parents de Bex à leur réflexion. Bex observe la scène à travers la fenêtre de la porte de sa chambre.)
[EXT SGH]
(Plan sur Meredith. Elle a décidé de profiter de son temps libre pour rendre visite à sa mère à la maison de repos. )
DAME RESPONSABLE DE LA MAISON DE REPOS : Meredith ? Bonjour.
MEREDITH : Bonjour. J’avais ma matinée libre alors, j’ai eu l’envie de venir voir ma mère.
RESPONSABLE : Oh elle est dans le salon, elle va très bien. Elle est pleine d’entrain, les visites lui font du bien.
(La responsable s’éloigne)
MEREDITH : Les visites ?
(Et là, Meredith voit Derek, une tasse de café à la main)
[Coupure. Vu sur le port de Seattle. Puis retour à la maison de repos]
MEREDITH, en colère : Qu’est-ce que tu fais ici ?
DEREK : Il y a un essai clinique qui étudie l’évolution des Alzheimer à des buts précoces.
MEREDITH : Bon, écoute-moi. Tu peux te mêler de ma vie mais, celle de ma mère, non. C’est inacceptable !
DEREK : Des essais similaires en Europe ont eu des résultats prometteurs et ta mère pourrait en bénéficier.
MEREDITH : Ma mère est très malade et elle a peu de bon temps devant elle. Et je n’ai pas du tout envie qu’on la pousse dans un programme expérimental.
DEREK : Je voulais aider.
MEREDITH : Tu vois ce que tu fais ? Et bien ça ne prend pas. Tu fais le joli cœur mais, ça ne m’aide pas ! Ca me fait encore plus mal !
DEREK : Je vois ce que tu veux dire.
MEREDITH : J’en doute pas. Mais, toi tu as une femme que tu rejoins à la maison. Et je parie qu’elle n’a aucune idée de l’endroit où tu es en ce moment.
DEREK, rigolant : Non, tu as raison.
MEREDITH : C’est bien ce que je pensais.
(Meredith part pour aller voir sa mère et laisse Derek en plan. Ce dernier soupire.)
(Plan sur l’hôpital de Twin Falls. Une infirmière passe le téléphone à Bailey. C’est le Dr Burke qui lui téléphone. Plan successif sur le Dr Bailey et le Dr Burke.)
INFIRMIERE : Dr Bailey ?
BAILEY : Merci. Dr Burke?
BURKE : Allez-y Bailey, dites-moi ce qu’on a.
(Cristina fait des signes à Bailey pour lui signifier qu’elle n’est pas là)
BAILEY : Le donneur est sous 25mg de dopamine
BURKE : 25mg ? C’est beaucoup trop !
BAILEY : Et ils l’ont mis sous 5mg de dobutamine, 30 minutes avant son arrivé.
BURKE : Ils veulent tuer mon cœur ? A combien est la pression centrale veineuse ?
BAILEY, à Cristina : La PVC Docteur?
CRISTINA : Autour de 10.
BAILEY, à Burke : Autour de 10.
CRISTINA : La PA autour de 80.
BURKE, à Bailey : La pression artérielle ?
BAILEY, à Burke : Autour de 80.
BURKE : Je peux me débrouiller avec une PVC à 5 et une PA à 60. Ce cœur n’a plus besoin de dobutamine.
BAILEY, à l’équipe médicale de Twin Falls : Ce cœur n’a plus besoin de dobutamine.
BURKE : Et dites-leur de baisse la dopamine à 10mg. Et qu’il cherche deux culots de sang supplémentaires.
[INT SGH]
(Burke raccroche le téléphone et se dirige vers la chambre de Denny. Izzie s’y trouve déjà.)
DENNY : Ca marche Docteurr ?
BURKE : Ce n’est pas encore le feu vert. Je veux que vous ayez un cœur en excellent santé.
DENNY : Dr Stevens, vous allez rester avec nous?
(Izzie se tourne vers le Dr Burke pour avoir son approbation)
BURKE : Oui.
IZZIE : Oui, je vais rester avec vous.
(Plan sur le bloc où Richard Webber et Alex commence l’intervention sur Mauer Paskowitz. Il y a du monde dans la galerie d’observation. Meredith est assise là. Georges arrive à son tour.)
RICHARD, on entend sa voix dans l’interphone : Bien, nous allons commencer l’intervention.
GEORGES, à Meredith : Eh ? T’es censé prendre ton temps libre.
MEREDITH : Oh, j’ai fait cinq machines à laver, je me suis coupé les pointes, j’ai étudié, j’ai nettoyé tout le frigo. Le temps libre, je déteste.
GEORGES : Hum. C’était à quel moment que t’as appris que ton copain était marié ?
MEREDITH : T’es en colère contre moi ? C’est quoi ton problème ?
GEORGES : Non. Non. Désolée. Non, c’est que j’ai une patiente et je sais qu’il y a u bon et un mauvais moment pour apprendre une grande nouvelle. Est-ce que c’est plus tôt ou plus tard ? Il faut que ça permette d’avancer dans la vie, comme un nouveau départ non ?
(Plan plus précis sur ce qu’il se passe dans le bloc)
RICHARD : Vous voyez la ligne blanche de tolt ? Maintenant, on peut bouger le bord du colon gauche. Clamp. Quand Léon Tolstoï se réveillera, vous pourriez peut-être lui suggérer des idées pour changer de métier.
ALEX : Il était plutôt réfractaire à la chose.
RICHARD : Oui. Ce n’était que du délire heureusement !
ALEX : SI vous êtes d’accord, j’aimerai le surveiller quand il sera en post-op. Il a un comportement bizarre.
RICHARD : Il a avalé un roman. Il est bizarre c’est indéniable.
ALEX : Ouais, mais je ne voudrais pas laisser passer quelque chose.
RICHARD : Voyons Karev ! Je suis à court de personnel dans tout l’hôpital. Allez, on y va !
(Il enlève le Bézoard de la paroi abdominale du patient et le montre à la galerie)
RICHARD : Quelqu’un est tenté par la lecture ? Personne ? C’est peut-être le roman du siècle ! On ne le saura jamais. Il a besoin d’un plan de rechange.
ALEX : Il n’est pas le seul.
RICHARD : Vous n’êtes pas sûr d’avoir réussi ?
ALEX : Bah, j’ai cru que je l’avais réussi la première fois.
RICHARD : Patience, vous verrez bien. En tout cas, aujourd’hui, vous êtes là.
(Plan sur Georges qui est en train d’ausculter Bex.)
BEX : Vous avez dit à mes parents pour la pilule ?
GEORGES : Nan.
BEX : Est-ce que je vais mourir ? C’est ça que personne ne veut me dire ?
GEORGES : Certainement pas.
BEX : Alors, pourquoi mes parents ont l’air tellement…. Vous pouvez me dire ce qu’il se passe ?
GEORGES : Ce qu’il se passe, c’est qu’on te prépare pour l’opération. On va t’enlever le ganglion tumoral qui comprime ton…
BEX : Mon ovaire ?
(Georges regarde Bex, ne sachant pas quoi lui répondre. Addison, suivit des parents de Bex entre dans la chambre.)
ADDISON : Alors Bex, comment ça va ?
BEX, paniquée : Maman, Papa, j’ai vraiment trop peur !
MME SINGLETON : Oh non ! tout va très bien se passer mon ange !
MR SINGLETON : Ne crains rien ma chérie !
BEX : Je me fais opérer pour qu’on enlève la tumeur qui comprime mon ovaire. C’est ça Georges ?
(Georges regarde Bex mais reste silencieux)
ADDISON : Dr O’malley ?
BEX : Georges ?
GEORGES : Quoi ? Vous voulez que je lui mente c’est ça ?
ADDISON, sentant le malaise : Très bien. Ça suffit. Dr O’malley veuillez-vous en aller.
BEX, à Georges : Non, attendez ! Dites-moi ce qui ne va pas. Dites-moi ce qui ne va pas.
MR SINGLETON : Eh bien, Bex, nous avons appris que ta tumeur ne comprime pas un ovaire.
BEX : Alors c’est quoi ?
MME SINGLETON : C’est…hum… Un testicule
BEX, étonnée : Quoi ? Un testicule ? J’ai des testicules ?
ADDISON : Oui. Un Bex, c’est une information extrêmement brutal pour toi, je le sais mais,…
BEX : Je l’ai eu depuis que je suis né ? Oh mon Dieu ! Est-ce que ça veut dire… Est-ce que ça voudrait dire que je suis un garçon ?
(Un malaise se fait ressentir dans la chambre et Addison ainsi que les parents de Bex regardent Georges avec un air de reproche. Seule Bex semble être contente de cette information.)
BEX, en souriant et murmurant : Ouais.
(Plan sur le couloir. Georges, Addison et Mr et Mme Singleton sont sortis de la chambre de Bex pour discuter)
MME SINGLETON, criant après Georges : Vous avez provoqué cette conversation. Vous nous avez forcé la main.
GEORGES : Vous étiez en train de lui mentir.
MR SINGLETON : Nous la protégions !
MME SINGLETON : C’est qu’une enfant de 14 ans !
GEORGES : Peut-être. Peut-être pas.
MME SINGLETON, très en colère : Ce n’est pas votre vie ! Ce n’est pas votre enfant ! 14ans ! Pendant 14 ans, nous avons élevés une fille et en un après-midi…. Vous voulez qu’on fasse quoi ? Comment Bex va-t-elle réagir ? Comment va-t-elle pouvoir l’annoncer aux autres enfants ? Comment ? Vous n’aviez pas le droit !
(Addison s’interpose entre les parents de Bex et Georges)
GEORGES, en partant : Je sais, on m’a retiré le dossier, d’accord.
(Plan sur Mauer Paskowitz en soins post-opératoire. Alex arrive pour voir comment il se sent.)
ALEX : Oh, Mr Paskowitz ! Monsieur ? Couchez-vous! Vous venez d’être opérer. Je vais arranger votre chemise.
MAUER : Merci beaucoup drocteur. Docteur, merci beaucoup.
ALEX : Comment vous sentez-vous ?
MAUER : Merci beaucoup. Vous savez le quoi du quoi Alex ? On sait le quoi du quoi ? Hein ? Le quoi du quoi du qui. Hein ? Où est la cuillère ?
(Plan sur Derek et richard marchant dans un couloir)
DEREK : J’ai vu Ellis.
RICHARD : Et ?
DEREK : Je crois que je peux la faire bénéficier de cet essai clinique. C’est une candidate parfaite.
RICHARD : Excellent ! Merci Derek !
DEREK : Mais, il va falloir l’autorisation de Meredith.
RICHARD : Oui.
DEREK : Ce serait mieux si ça venait de vous. Avec moi ce sera plus dur. Tandis que vous, vous aidez une amie.
RICHARD : Oui. Oui.
DEREK : Dites-moi si Meredith veut que je m’en occupe.
(Derek s’éloigne. Richard se tourne vers Alex qui est au bureau des infirmières)
RICHARD : Karev ? Qu’est-ce que vous faites ?
ALEX : Des recherches sur le patient qui a un bézoard.
RICHARD, sur un ton de reproche : Je vous ai dit que j’avais besoin de vous ailleurs !
ALEX : Il a de la fièvre, des sueurs, des picotements des lèvres, des doigts et des orteils, une mauvaise coordination et un discours incohérent.
RICHARD : Où voulez-vous en venir ?
ALEX : Eh bien, il a avalé son roman.
RICHARD : Je sais.
ALEX : Le mercure dans le papier. Il est empoisonné au mercure.
[EXT SGH]
(Plan sur Bailey, toujours à Twin Falls. Elle est en train d’examiner le cœur du donneur.)
BAILEY : Cristina, appelle Burke. J’ai l’impression de dégâts modérément diffus à cause de la pathologie coronarienne.
CRISTINA : Euh…
BAILEY : Yang !
(Plan sur le Dr Burke. Son téléphone sonne et il décroche. Plan successif sur Cristina puis sur Burke)
BURKE : Dites-moi Bailey !
CRISTINA, chuchotant : C’est moi.
BURKE : J’ai pas le temps, j’attends un coup de fil de Bailey
CRISTINA, chuchotant : Je suis avec Bailey.
BURKE : Tu es dans l’Idaho ?
CRISTINA : Oui.
BURKE : Tu désobéi au règlement.
CRISTINA : Oui.
[INT SGH]
(Richard Webber arrive pour parler à Burke)
RICHARD : Preston ? Des nouvelles de notre cœur ?
BURKE : Ah Docteur Webber ! Dites-moi ce qu’il faut que je sache sur ce cœur Docteur Bailey !
(Plan sur Izzie en train d’ausculter Denny Duquette. Elle se tourne et voit Burke et Webber qui discutent au loin.)
RICHARD, tapotant l’épaule de Burke : On a fait tout ce qu’il fallait.
(Burke fait signe à Izzie de venir le voir)
(Plan sur Meredith. Elle peut enfin recommencer à travailler. Elle remplit un dossier au niveau du bureau des infirmières. Richard Webber arrive à son tour. )
RICHARD, tendant un dossier à quelqu’un : Merci. (Il se tourne vers Meredith) Le programme que Derek a étudié, je le lui avais demandé.
MEREDITH : Et je dois vous croire ?
RICHARD : Parfois Meredith un service c’est juste un service. Ce traitement ne guérira pas ta mère, ça ne lui donnera pas un nouveau départ mais, quelques jours meilleurs en tout cas. Etudie la question.
(Richard s’éloigne laissant Meredith à sa réflexion.)
(Plan sur la chambre de Mauer Paskowitz)
MAUER : Allonger ici dans cette prison de chair, j’en suis arrivé à une conclusion atroce. Je ne vaux rien du tout. Vous voyez ce que je veux dire ?
ALEX, en train de l’ausculter : Oh oui ! Je vois
MAUER : Même ma tentative obsessionnelle de laisser ce roman derrière moi ne valait rien. J’en suis réduit au plan de rechange. C’est le mot : réduit. Je pourrais peut-être me lancer dans le violon.
ALEX : Hum. Ici nous comettons des erreurs et des gens meurt. Ca arrive assez souvent.
MAUER : C’est quoi souvent ?
ALEX : Euh…pas mal !
MAUER : Vous faites partie de mon hallucination c’est ça ?
ALEX : Je pense qu’on a tous des échecs Mr Paskowitz. Mais, je suis médecin et vous êtes écrivain. Nous n’avons pas de plan de rechange.
(Richard Webber et Mme Paskowitz entre dans la chambre)
MAUER, prenant la main de sa femme : Appelez-moi la sécurité.
RICHARD : Avez-vous déterminé un traitement pour l’empoisonnement au mercure Docteur Karev ?
ALEX : Oui, on a donné au patient un kélateur appelé « anti leucocite britannique » qui va donc absorber le mercure au court des prochains jours.
MAUER : Charmant.
RICHARD : Bon travail Docteur !
[EXT SGH]
(Plan sur Cristina et Bailey dans l’avion de retour. Cristina est encore en train de fixer le ventre de femme enceinte de Bailey)
BAILEY : Yang ?
CRISTINA : Euh… Vous savez ce qui est nul avec cette limite des 80h ? C’est nul ! Ca protège les faibles ! Ca aplani tout ! Et c’est pas seulement nul, c’est très dangereux !
BAILEY : La semaine de 80h. C’est à ça que tu penses ? (Pause, silence gêné) J’y ai pensé, tu sais, à ne pas le garder.
CRISTINA : C’est vrai ?
BAILEY : Mon mari et moi, on a essayé pendant des années mais, enfin, quand la languette est devenue bleue…. On ne peut pas travailler comme on travail, on ne peut pas vouloir ce genre de carrière qu’on a toujours eu envie d’avoir sans hésiter. Et j’ai hésité.
CRISTINA : Vous avez hésité ?
BAILEY : J’ai hésité. J’ai hésité pendant un très long moment.
CRISTINA : Alors, pourquoi ?
BAILEY : Je me suis levée une nuit, au milieu de la nuit. Et là, j’ai u que je pouvais le faire. Je ne sais toujours pas comment je vais le faire, mais, j’ai su que je pourrais. Il suffit seulement d’en être sûr. Mais quand on n’est pas certaine, personne ne peut vous le reprocher. On fait ce qu’on peut, quand on peut, comme on peut et quand on ne peut pas, on ne peut pas.
[INT SGH]
(Plan sur la chambre de Denny Duquette. Izzie est présente.)
DENNY : Vous rôdez autour de moi avec un air discret.
IZZIE : Hein, vous me le reprochez ?
DENNY : Je ne l’ai pas.
IZZIE : Vous avez encore du temps.
DENNY : Menteuse.
IZZIE : Bon c’est vrai, il n’y a plus le temps.
DENNY : Oh non ! Ca c’est méchant ! Je n’ai pas le cœur ?
IZZIE : Vous n’avez pas le cœur.
[EXT SGH]
(Plan sur Seattle vu de nuit.)
[INT SGH]
(Plan sur Georges entrant dans la chambre de Bex.)
GEORGES : Eh !
BEX : Eh Georges !
GEORGES, sautant pour s’assoir sur le lit de Bex : Je voulais juste savoir comment tu te sentais.
BEX: Mes parents n’ont pas été très sympa avec vous ?
GEORGES: Non.
BEX : Merci de me l’avoir dit. De les avoir obligés à me le dire.
GEORGES : Tu sais, tu peux parler à des gens si tu veux. Oui, je peux, si tu en as envie….
BEX : Oui, je sais. Georges ? Il faut que je sois un garçon maintenant ?
GEORGES : Nan ! Nan.
BEX : Et si je veux, alors je peux ?
GEORGES : Oui tu peux. Si tu veux.
BEX : Et… Et est-ce que vous… vous pourriez m’apporter une paire de ciseaux ?
(Georges hoche la tête pour dire oui.)
VOIX OFF : Qu’est ce qui détermine quand le passé est finit et qu’on fait enfin peau neuve ?
(Plan sur Meredith qui attend Derek)
MEREDITH : Derek ? Parle-moi du programme.
VOIX OFF : Ce n’est pas un jour sur le calendrier, ni un anniversaire, ni une nouvelle année.
(Plan sur Izzie raccompagnant Denny qui quitte l’hôpital.)
IZZIE : Denny ? A très bientôt.
DENNY : Au revoir Dr Stevens.
ALEX, rejoignant Izzie : Eh ? Il s’en va ?
IZZIE : Il n’a pas eu le cœur.
ALEX : C’est triste.
IZZIE : Ouais.
ALEX : Il est sympa ?
IZZIE : Oui. Très.
(Elle se retourne pour voir Denny partir. Ils échangent entre eux un regard.)
VOIX OFF : C’est un événement. Petit ou grand. Quelque chose qui nous change et surtout, qui nous donne de l’espoir.
(Plan sur Georges en train de couper les cheveux de Bex. Sa maman arrive et prend les ciseaux pour prendre le relai)
VOIX OFF : Une nouvelle façon de vivre et de regarder le monde.
[EXT SGH]
(Plan sur Derek assis sur la terrasse de la caravane. Il est en train de faire cuire une truite au barbecue. Addison arrive.)
DEREK : Je fais cuire la truite dehors !
ADDISON : Merci. (Elle s’assoit sur la chaise à côté de Derek) Il y un pays appelé « passiva-agressiva » et j’en suis la reine
DEREK : C’est tout ce que je dis.
ADDISON : Et alors ? Avec Meredith ? Je suis censé attendre jusqu’à ce que ça passe ?
DEREK : Ce serait bien.
ADDISON : Je déteste toujours la caravane.
DEREK : Tu en as le droit.
VOIX OFF : Accepter les vieilles habitudes, les vieux souvenirs.
[INT SGH]
(Plan sur Cristina qui attend Burke sur le parking devant l’hôpital.)
CRISTINA : Je n’avais pas l’intention de le garder. Le bébé. Et tu ne peux surtout pas m’en vouloir ! On se connaissait à peine. J’étais une interne et je n’avais aucun moyen de ….
BURKE : Je ne t’en veux pas.
CRISITNA : C’est vrai ?
BURKE : Oui. Je voulais savoir. Je veux savoir des choses.
VOIX OFF : Ce qui est important, c’est que nous n’arrêtions jamais de croire que nous avons le droit à un nouveau départ.
[EXT SGH]
(Plan sur Georges et Izzie assis par terre dans la salle de bain en train de manger de la pizza. On entend des aboiements de Doc et Meredith qui lui crie après)
MEREDITH : Doc, c’était ma lessive ! La lessive ça ne se mange pas ! Méchant chien ! Méchant !
(Meredith rentre dans la salle de bain, s’assoit à côté de Georges et prend un bout de pizza.)
VOIX OFF : Mais c’est aussi important de se rappeler qu’au milieu de tout ce chantier, il y a quelque petites choses auxquelles ça vaut la peine de s’accrocher !