Un gros orage s'abbat sur Seattle.
VOIX-OFF MEREDITH: La douleur peut se manifester sous différentes formes.
Alex et Izzie rentrent chez Meredith.
IZZIE: C'étais très sympa. C'est vrai je t'assure, j'ai passé une merveilleuse soirée, la meilleure soirée de ma vie.
ALEX: Izzie...
IZZIE: Tu sais ce qui m'a plu surtout? C'est ton attitude envers moi. T'as été désagréable tout au long de la soirée c'étais génial!
ALEX: J'ai passé une super soirée.
IZZIE: C'est vrai?
ALEX: Ouais.
VOIX-OFF MEREDITH: Ca peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur qu'on supporte tous les jours.
Izzie s'avance pour embrasser Alex mais celui-ci se recule.
ALEX: Faut que je rentre.
Alex s'en va.
IZZIE: Nan mais je rêve! NAN MAIS JE REVE!
VOIX-OFF MEREDITH: Et il y'a le genre de douleur qu'on ne peut pas ignorer.
Izzie rentre dans la chambre de Georges et allume la lumière alors que celui-ci est en train de dormir.
IZZIE: NAN MAIS JE REVE!
Georges se réveille en sursaut.
VOIX-OFF MEREDITH: Une douleur si grande, qu'elle bloque tout le reste.
IZZIE: Ahh pousse-toi!
Izzie s'allonge à côté de Georges.
GEORGES: Chuis en train de dormir!
IZZIE: Ooh tais-toi!
GEORGES: Arrête!
VOIS-OFF MEREDITH: Et fait disparaître le reste du monde.
Meredith et Derek arrivent devant chez Meredith.
MEREDITH: Je ne veux pas avoir encore cette conversation.
DEREK: Meredith!
MEREDITH: T'as pas signé la demande de divorce, très bien j'ai compris! Fin de la discussion!
DEREK: Meredith!
MEREDITH: Quoi?!
VOIX-OFF MEREDITH: Jusqu'à ce que la seule chose à laquelle on pense, c'est à quel point on souffre.
DEREK: Mmmh... En général j'ai juste à dire Meredith et là tu cries sur moi, j'avais pas encore pu être plus loin. Alors je, je sais pas ce que je pourrais dire.
VOIX-OFF MEREDITH: La façon dont on gère notre douleur dépend de nous.
Meredith se met à frapper Derek.
DEREK: Mais arrête! Mais qu'est ce qui te prends?!
MEREDITH: NON MAIS JE REVE!
Meredith pousse Derek dehors.
MEREDITH: NON MAIS JE REVE!
Meredith ferme la porte.
MEREDITH: Non mais je rêve!
Dans la chambre de Georges. Izzie est toujours allongée à côté de Georges.
GEORGES: Là y'a vraiment pas de place.
On s'apperçoit alors que Meredith est aussi venue s'allonger sur le lit à côté de Georges.
MEREDITH: C'est un brillant neuro-chirurgien.
IZZIE: Je me suis fait super belle, j'ai rasé mes jambes!
MEREDITH: Un brillant neuro-chirurgien, comment il peut être aussi débile que ca?
IZZIE: Et tout ca pour quoi? Nan mais je rêve!
MEREDITH: Non mais je rêve!
Georges leur tapotent doucement sur leurs épaules.
GEORGES: Chuuuut. Dormez!
L'orage continue.
VOIX-OFF MEREDITH: La douleur on l'anesthésie, on la surmonte, on l'étreint, on l'ignore.
Soudain la pièce se retrouve dans le noir car il n'y a plus d'électricité. Georges grogne.
Devant l'hopital, il pleut très fort et on voit Cristina arriver en courrant.
VOIX-OFF MEREDITH: Et pour certains d'entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur c'est de foncer tête baissée.
Dans les vestaires des internes toute l'équipe est là plus le Docteur Bailey. Cristina secoue ses cheveux et de l'eau tombe sur le Docteur Bailey.
BAILEY: Tu es trempée.
CRISTINA: Chuis prête, je veux seulement vous dire que je suis revenue et que je suis prête à travailler.
Addison arrive.
ADDISON: Quelqu'un a vu le Docteur Sheppherd ce matin?
BAILEY: Son nom est inscrit au tableau, il doit se trouver quelque part.
Addison s'en va.
CRISTINA: Je vais bien, je suis prête à aller au bloc, je suis remise à cent pour cent y'a pas de problème.
BAILEY: Tu viens juste de sortir, vas-y doucement.
CRISTINA: J'y vais doucement.
BAILEY: Hunhunm. Aller tout le monde on y va!
Izzie passe devant Alex.
ALEX: Quoi? Qu'est ce qu'il y'a tu me parles plus?
IZZIE: Bon écoutes, qu'est ce qu'il s'est passé hier soir? Mais qu'est ce qui va pas chez toi?
ALEX: Je vais bien! C'est quoi ton probleme?
IZZIE: Hhaanh! D'accord. Tu vois Alex t'as raison dès maintenant je te parles plus.
Izzie sort.
Le Docteur Bailey et l'équipe arrive dans la chambre d'un patient. Le patient est un homme plutôt gros qui regarde la télé.
CRISTINA: Docteur Bailey. Henry Lamotte. Quarante-deux ans, il est programmé avec le Docteur Sheppherd pour un implan médulaire qui doit controler les douleurs de son hernie discale. Allergie à tous les médicaments antalgiques.
Toute l'équipe regarde le programme qu'est en train de regarder le patieny qui ne semble pas se soucier d'eux.
CRISTINA: Qu'est ce que c'est?
Une femme est assise devant le lit du patient et fais tu tricot.
MADAME LAMOTTE: Un porno.
BAILEY: Un porno? Un film porno?!
ALEX: Eh oui. Ca me dit quelque chose.
BAILEY: Karev va attendre dans le couloir!
Alex s'en va.
BAILEY: Euh, Monsieur et Madame Lamotte je suis persuadée que vous êtes des gens charmants et ce que vous faites en privé chez vous ne nous... On ne peut pas regarder de porno ici, on est dans un hôpital!
HENRY: C'est pour mes douleurs, mon médecin a dit que ca libérerait des andorphines et que ca pouvait m'aider à mieux les supporter.
Georges continue de regarder le film porno avec intérêt.
GEORGES: C'est incroyable.
BAILEY: Georges! Couloir!
GEORGES: Oui.
Georges s'en va.
IZZIE: Qu'est ce que c'est?
MADAME LAMOTTE: Cochonnes en blouse blanche euh... 4.
Les filles regardent le film et penchent toutes la tête sur le côté en même temps.
CRISTINA: Ca a pas l'air comfortable.
Bailey semble indignée.
MEREDITH: Crois-moi, ca l'ait pas du tout.
BAILEY: Allez dans le couloir!
Dans les couloirs de l'hôpital.
BAILEY: O'Malley, Karev vous êtes à la mine aujourd'hui. Stevens il y'a un patient cardiaque pour toi au deuxième étage. Yang garde un oeuil sur les Lamotte je ne veux pas de problème. Aller!
Tout le monde s'en va sauf Meredith.
BAILEY: Grey, on m'a dit que ta mère allait sortir dans la soirée, tu as pris tes dispositions ou il te faut plus de temps pour ca?
MEREDITH: La maison de repos passe la prendre à huit heures.
BAILEY: D'accord, tu es avec Sheppherd aujourd'hui. Derek Sheppherd. Et la vie est courte, les temps sont durs, la route est longue et pleine de virages tu sais? Vois ca avec lui c'est lui qui t'as demandé.
Dans une salle d'examens, Alex et Georges entrent.
GEORGES: Qu'est ce qu'on a?
INFIRMIER: Pete Wiloby, 25 ans. Plaie par balle au thorax, 66 cc de sang à la pose du drain thoracique.
PETE: Oh ca fait mal!
INFIRMIER: Il a perdu plus de 200 cc sur la dernière heure.
PETE: Dans les films, ils disent pas que ca fait mal de se faire tirer dessus.
GEORGES: Morphine, 2 milligrammes.
Georges pousse Alex qui commence à examiner le patient.
GEORGES: Alex, c'est mon client.
ALEX: Morphine, 5 milligrammes. Tu l'as pas réservé.
GEORGES: J, j'ai pas à le réserver, j'étais là avant.
ALEX: T'étais là avant parce que je t'ai laissé devant. Où est sa radio du thorax?
GEORGES: Je l'ai. T'es toujours au bloc, aujourd'hui c'est à moi d'y aller.
INFIRMIER: Arrêtez les gars ca suffit, c'est un des flics de Seattle, toute la police est en train de vous regarder.
On voit des policiers à la fenêtre, Alex et Georges leur font des petites signes de la main.
GEORGES: Bipez le Docteur Burke et dîtes-lui que j'ammène un bléssé par balle.
ALEX: Qu'ON ammène un bléssé par balle.
Dans la chambre d'Ellis Grey.
RICHARD: Il me semble que tu sors aujourd'hui Ellis.
ELLIS: Oh, j'ai encore des patients à voir.
RICHARD: Non. Plus de patients. Je vais repasser te voir tout à l'heure d'accord?
ELLIS: Une chose est sure maintenant, je vais quitter Tacher. Je n'aurais jamaus dû l'épouser. Alors je le quitte et toi tu quittes Adèle. Et quand on aura finit notre internat on pourra trouver un poste dans le même hôpital.
L'infirmière regarde Richard bizarrement.
RICHARD: Vous pourriez-lui préparer ses médicaments pour la sortie?
L'infirmière s'en va.
RICHARD: Merci. Ellis, ca fait longtemps qu'on a parlé de ca. On a eu cette discussion il y'a plus de 31 ans.
ELLIS: Réfléchis Richard, il fautt s'en séparer maintenant. Si on attend de finir notre internat, tu iras dans un hôpital et moi dans un autre. Si on est chacun à un bout du pays ce sera bien trop tard.
A l'acceuil de l'hôpital, Derek avance et croise Meredith.
DEREK: Meredith.
MEREDITH: Ta femme te cherche.
DEREK: Ah. Hin, c'est très dur pour moi Meredith.
MEREDITH: Je vais te simplifier les choses. Ces plans là c'est pas fait pour moi, je suis pas celle qui brise un mariage ou qui supplie pour que tu veuilles d'elle. Tu peux signer cette demande de divorce ou pas, à toi de choisir. De toute manière peu importe ce qu'on a vécut ensemble, c'est terminé. Maintenant où est le patient pour lequel tu as besoin de moi?
DEREK: Là-bas.
Dans une salle d'examens. Un homme tiens la main de sa femme qui se ait examiner par Izzie.
HOMME: T'aurais pas dû sortir le chien sous la pluie.
FEMME: Oh Lou, c'étais pas la pluie, j'ai juste eu un malaise rien d'autre.
IZZIE: En réalité Madame Bradley...
MADAME BRADLEY: Verna.
IZZIE: Verna, euh, vous avez présenté une surélévation du segment esthé, en postéro-latérale, ce qui évoque un infarctus, une crise cardiaque.
LOU: Oh mon dieu.
VERNA: Lou, ca va aller, t'inquiètes pas, j'ai déjà eu des douleurs de poitrine auparavent et finalement c'étais rien. Là non plus c'esr rien.
Lou embrasse sa femme sur la joue.
VERNA: Lou, pas devant le Docteur.
Dans la chambre d'une nouvelle patiente, Derek et Meredith lui posent des questions.
PATIENTE: J'ai une petite gêne dans le dos depuis quelques temps, je croyais que ca aller passer mais hier, hier soir mes jambes se sont tranquillisées.
DEREK: Serrez-moi les mains.
PATIENTE: Là c'est mon dos qui me fait mal. La douleur est trop dure à supporter.
DEREK: Mademoiselle Chou on va vous poser une pompe à morphine, comme ca vous pourrez vous même contrôler vos douleurs.
MADEMOISELLE CHOU: Merci.
DEREK: D'accord? Mais il y'a un problème, je viens de jeter un oeuil à votre al...
Un homme et une femme arrivent.
HOMME: Hannah! Pourquoi tu nous a pas appelés avant de venir ici?
HANNAH: Je suis désolée. Ce sont mes parents.
DEREK: Bonjour.
MONSIEUR CHOU: Qu'est ce qui se passe?
DEREK: J'allais justement expliquer que l'IRM d'Hannah met en évidence un épindimome. C'est... une tumeur de la moelle épinière. La bonne nouvelle c'est qu'on peut l'opérer, vous avez 95% de chances de récupérer totalement si on réalise l'opération rapidement. Il ne faut pas traîner, avec une tumeur aussi agressive, attendre encore un jour vous expose à un risque de paralysie définitive.
HANNAH: Père?
MONSIEUR CHOU: Non. Pas d'opération.
DEREK: Monsieur Chou, sans une opération Hannah sera paralysée probablement d'ici 24 heures.
MONSIEUR CHOU: Il n'y aura pas d'opération aujourd'hui, pas question. On l'enmène.
MEREDITH: Elle doit avoir une intervention.
MONSIEUR CHOU: Alors elle l'aura une autre fois.
DEREK: Enfin mais, Monsieur Chou...
MONSIEUR CHOU: Il s'agit de notre fille et on l'enmène.
DEREK: Hannah vous êtes majeure. Vous n'avez pas besoin de son autorisation.
HANNAH: Euh... je suis Mong et mon père est le plus âgé. Alors s'il dit que je rentre à la maison, je rentre à la maison.
Dans les escaliers.
DEREK: Mong! Faut trouver ce que ca veut dire, contacte les services sociaux, vois si quelqu'un peut descendre ici et aller leur parler.
MEREDITH: Est-ce que je continue à préparer sa sortie?
DEREK: Oui, on n'a pas le choix, c'est de la folie mais on n'a pas le choix, ca me rappelle un cas que j'ai eu à New York, une femme venue un jour au bureau et...
MEREDITH: Tu as encore besoin de moi? Pour le boulot je veux dire.
Derek soupire.
DEREK: Ecoute, j'ai été marié pendant 11 ans, Addison est ma famille, j'ai passé avec elle 11 Thanksgiving, 11 anniverssaires, 11 réveillons de noël et un beau jour je suis supposé signer un bout de papier et lâcher ma famille? Hhé, personne ne ferait ca pas sans une petite hésitation, j'ai bien le droit à un peu d'incertitude là! Juste un moment pour saisir l'ampleur de ce que ca peut représenter de faire sortir une personne de ma vie! Et penddant ne serait-ce qu'un petit moment...
Derek est interrompu par une porte qui s'ouvre au-dessus.
DEREK: (bas) J'ai bien le droit d'avoir un doute et si tu réussissais à le comprendre ca m'arrangerait.
Derek s'en va.
Dans les couloirs. Burke un café à la main croise Addison qui consulte un dossier.
BURKE: Docteur Sheppherd, toujours ici?
ADDISON: J'ai du mal à vous quitter. Vous avez vu l'autre Docteur Sheppherd?
BURKE: Je lui dirais que vous le cherchez, ne vous inquiétez pas.
Burke s'éloigne et Cristina vient le voir.
CRISTINA: Oh euh, merci, pour euh, tu sais... ta présence.
BURKE: Y'a pas de quoi.
CRISTINA: Super.
BURKE: Alors où ca nous mène?
CRISTINA: Euh, dans l'aile nord de l'hôpital. Oh je peux, je peux bosser comme avant.
BURKE: Très bien.
CRISTINA: Mai,mais ca veut pas dire qu'il faut qu'on arrête...
BURKE: Cristina!
CRISTINA: Je t'en prie, je viens de reprendre, j'ai parfaite...
BURKE: Je ne vais pas attendre éternellement.
Burke se dirige vers les ascenseurs. L'un d'entre eux s'ouvrent et Bailey en sort alors que Burke monte dedans.
BURKE: Karev et O'Malley ammènent un bléssé par balle, vous êtes avec moi?
BAILEY: Non merci, je vous le laisse je n'ai pas l'intention de faire des heures supp ce soir.
BURKE: Vous avez un rencard?
BAILEY: Oui. Oui, j'ai un rencard, un homme charmant a décidé de m'enmener dans un endroit romantique pour le week-end.
Dans les couloirs. Alex et Georges transportent le patient dans son lit.
ALEX: Vous avez été bléssé en service?
PETE: Je suis flic depuis un mois, vous m'imaginez un peu? Un mec qui sort un flingue et pan. Je suis qu'un bleu qui se laisse descendre, ca me suivra toute ma carrière.
GEORGES: Non vous verrez.
PETE: Vous croyez?
GEORGES: Absolument.
Toujours dans les couloirs. Izzie rejoint Bailey.
IZZIE: Attendez. J'ai les résultats de Verna Bradley, je ne crois pas qu'elle ait fait une crise cardiaque.
BAILEY: Mais regarde les modifications de son ECG, y'a quelque chose qui va pas.
IZZIE: Oui mais ses enzymes cardiaques et les colios de stress ou de butamine sont revenus négatifs alors je crois qu'elle va bien.
BAILEY: Fais faire une coronarographie. Sois minutieuse surtout.
Bailey s'en va.
IZZIE: Je suis minutieuse.
Dans un ascenseur. Alex et Georges sont seuls dedans avec Pete.
ALEX: Bon alors qu'est-ce qu'elle a Izzie?
GEORGES: Elle s'étais rasée les jambes pour toi.
ALEX: Et alors?
GEORGES:Et tu l'as même pas embrassée avant de t'en aller.
PETE: Elle se rase les jambes pour vous et vous allez pas jusqu'au bout?
ALEX: Je vais jusqu'au bout à chaque fois, je vais jusqu'au bout.
GEORGES: Héhéin, pas hier soir hein?
ALEX: Ouais bah c'est pas tes oignons.
GEORGES: C'est pas mes, euh...
PETE: Aaah!
GEORGES: Elle avait surement des attentes, les femmes ont constamment des attentes et t'as rien fait pour y répondre. Moi je vis avec ces femmes et chaque fois que euh, toi ou un autre vous répondez pas à leurs attentes, c'est à moi qu'elles en parlent et j'ai pas réussi à dormir cette nuit. Alors tu vois c'est vraiment mes oignons.
PETE: Aaah!
Soudain l'ascenseur se met à trembler et la lumière s'éteint. Puis la lumière se rallume mais seulement d'un côté.
ALEX: Georges, là on monte plus.
GEORGES: Vraiment? Tu crois?
PETE: Aah!
Au-dessus de l'acceuil de l'hôpital. Cristina, Izzie et Mérédith sont accoudées sur la barrière. La lumière s'éteint quelques secondes et se rallume.
CRISTINA: Oooh!
MEREDITH: Tu sais bien que la cicatrisation de la chirurgie est longue. C'est pas la peine d'avoir mal tu devrais aller prendre un truc.
CRISTINA: Ca c'est pour les mauviettes.
IZZIE: Je déteste Alex.
CRISTINA: Hin, et le prix de la phrase "hors-sujet" est attribué à...
IZZIE: Je recommence. Je déteste Alex.
MEREDITH: J'ai rompu avec Derek.
CRISTINA: Burke veut qu'on ait une vraie liaison lui et moi.
IZZIE: Les mecs sont débiles.
Izzie et Meredith s'en vont.
CRISTINA: Ouais pff.
Dans l'ascenseur. Georges lit ce qu'il y'a marqué en cas de panne et Alex essaye d'ouvrir les portes de l'ascenseur.
GEORGES: En cas d'arrêt entre deux étages ne vous alarmez pas, appuyez sur le bouton alarme pour demander de l'aide. Bah si ils veulent pas qu'on soit alarmés pourquoi appeller ce bouton alarme.
Georges appuie plusieurs fois sur le bouton.
ALEX: Ca donne rien, c'est déjà la cinquième fois que t'ssaies. Rentre-toi dans le crâne qu'il y'a une panne de courant et qu'on est coincés ici.
PETE: Ooohaah.
GEORGES: Est-ce que ca va? Sa pression sanguine chute. Alex il a encore perdu beaucoup de sang par le drain thoracique, il faut qu'on l'enmène au bloc.
PETE: Vous chuchotez. Aller soyez sympa, chuchotez pas c'est mauvais signe pour moi. Euh... chuchoter c'est pas un signe que je vais m'en sortir.
Alex prends le téléphone qui se trouve dans l'ascenseur.
ALEX: Ca marche pas.
PETE: Je suis mal. Je suis mal c'est ca?
GEORGES: Quelqu'un va nous sortir de là, faut pas vous inquiéter.
PETE: Haah.
Dans la chambre de Henry Lamotte. Cristina entre.
CRISTINA: Comment ca va?
HENRY: Aaargh, vous pouvez me mettre dans une chambre où la lumière et la télévision fonctionnent?
CRISTINA: Y'a une panne de courant dans toute l'aile ouest, ils vont le remettre dans peu de temps. Et votre état n'est pas critique, vous pouvez rester ici.
HENRY: Comment je vais faire pour tenir le coup hein?
CRISTINA: Comment ca?
HENRY: Je veux dire sans mon porno!
CRISTINA: Prenez un bouquin, discutez avec votre femme.
HENRY: Non. L'école ferme plus tôt à cause de la tempête, elle est allée chercher les enfants. Elle reviendra juste après le dînner.
CRISTINA: En cherchant un peu... vous trouverez surement euh... un moyen normal de vous occuper jusqu'à ce qu'elle arrive.
HENRY: Non, j'ai besoin de mon porno.
CRISTINA: Moui.
Cristina s'en va.
Dans les couloirs.
ADDISON: La foudre a frappé une centrale, on est passé sur les générateurs de secours, l'un d'entre eux est fouttu. Richard respirez.
RICHARD: Le seul et unique moyen de transporter les patients des urgences aux blocs est hors-service, ne me dîtes pas de respirer, je respire si j'ai envie de respirer.
Devant les ascenseurs. 2 techiciens arrivent à ouvrir les portes mais la cage est plus bas. Richard et Addison arrivent.
TECHNICIEN: Hhin! Coincé entre deux étages.
RICHARD: Y'a du monde dedans?
BURKE: Deux internes et un bléssé par balle au thorax.
Richard commence à paniquer.
ADDISON: Respirez pfouu, expirez à fond.
RICHARD: Bon on perd pas de temps ouvrez moi ces portes!
TECHNICIEN: Passe sur la ligne de secours.
Le technicien n'arrive à ouvrir les portes de la cage d'ascenseur que de quelques centimètres.
TECHNICIEN: Elles sont bloquées, c'est pas évident.
BAILEY: Poussez-vous.
Bailey s'accroupit.
TECHNICIEN: On les ouvrira pas plus.
BAILEY: Mais... Qu'est ce que vous avez fait tous les deux?
ALEX et GEORGES: Rien du tout!
PETE: Oooh!
Burke s'accroupit.
BURKE: Comment va le patient?
GEORGES: Son état est assez inquiétant.
On entend l'orage gronder. Pete respire difficillement.
Dans la chambre de Mademoiselle Chou, les lumières tremblottent.
HANNAH: Pourquoi est-ce que la lumière s'éteint?
MEREDITH: C'est seulement parce qu'on passe sur générateur. Cette pompe va vous délivrer de la morphine ce qui vous empêchera d'avoir mal.
HANNAH: Je vous l'ai dit, j'en ait pas besoin je rentre chez moi.
MEREDITH: Seulement avant de vous en aller, vous devez remplir un formulaire disant que vous quittez l'hôpital contre avis médical.
HANNAH: Je le ferais.
MEREDITH: C'est une situation délicate, qui pose des difficultés. J'ai contacté les services sociaux, quelqu'un va venir vous parler et tout vous expli...
HANNAH: Epargnez-moi votre compassion d'occidentale qui veut rendre service. J'ai grandi pas loin je vais allaer à la fac ici et je suis dans un groupe de rock, j'ai saisit. Mais mon père c'est pas le cas. S'il dit non, c'est non!
MEREDITH: On est en train de parler de votre capacité à pouvoir marcher à nouveau.
HANNAH: C'est vous qui me parlez de ca, moi je vous parle de ma famille, est-ce qu'au moins vous connaissez le peuple Mong? Notre religion a des principes très anciens extrêment rigoureux et totalement inuables, on ne doit surtout pas s'y opposer. On ne doit pas contrarier les ancêtres, même si on a un piercing dans la langue et un groupe de rock.
MEREDITH: Quels sont au juste ces principes Hannah?
Dans les couloirs.
BAILEY: Tous les patients des soins intensifs vont allés dans l'aile sud ce qui sont appareillés et les stabilisés iront dans l'aile nord.
Une infirmière s'en va.
DEREK: Vous m'avez appelé?
BAILEY: Le porno comme moyen de gérer la douleur?
DEREK: Vous avez vu Roy ouais? Il existe différentes théories sur la façon de soulager...
BAILEY: LE PORNO COMME MOYEN DE GERER LA DOULEUR?!
DEREK: Ecoutez il est possible que la pornographie comme l'art et la musique arrivent à stimuler le cerveau pour produire des endorphines qui diminuent la douleur.
BAILEY: Le porno comme moyen de gérer la douleur.
DEREK: Celui qui a prescrit ce traitement ce n'est pas moi, dîtes-le à son médecin traitant si ca vous gêne.
BAILEY: S'il finit par être un véritable obsédé sexuel, c'est vous qui serait en cause c'est tout ce que j'ai à dire. Ah, votre femme vous cherche.
Bailey s'en va.
DEREK: Je sais.
Meredith arrive.
MEREDITH: Derek.
DEREK: Oui?
MEREDITH: Tu dois aller parler au père d'Hannah, je l'aurais fait moi-même mais je crois qu'avoir des testicules est indispensable pour...
DEREK: Qu'est ce qui se passe? Où sont les services sociaux?
MEREDITH: D'après ce que disent Hannah ils ne peuvent pas nous aider apparemment son père pense qu'elle a perdu quelque chose qu'il lui faut pour l'intervention.
DEREK: Perdu quelque chose? Perdu quoi?
MEREDITH: Une de ses âmes. C'est pas une assistante sociale qu'il lui faut, c'est un chaman.
DEREK: Un chaman?
Dans la chambre de Verna Bradley.
IZZIE: Votre coronarographie est bonne.
VERNA: Un si gros hématome, c'est normal?
IZZIE: Ca peut arriver. C'est rien madame Bradley et tous vos résultats sont bons. Vous n'avez rien qui bloque vos artères.
LOU: Ce qui veut dire?
IZZIE: Vous n'avez pas fait de crises cardiaque.
VERNA: Woohin.
LOU: Wooh.
VERNA: Alors je peux rentrer chez moi?
IZZIE: Euh nan je regrette, votre ECG montre des changements importants. Et je dois trouver pourquoi avant de vous laisser quitter l'hôpital.
Dans l'ascenseur. Pete est tout transpirent et essaye d'enlver les tubes qu'il a dans le nez.
ALEX: Ooh Pete qu'est-ce que vous faîtes?
PETE: Il faut que je rentre chez moi.
ALEX: Pete vous êtes dans un hôpital.
PETE: Faut que je rentre chez moi. Faut que je rentre chez moi!
BURKE: Bon combien de tension?
GEORGES: On peut pas la prendre il est trop agité.
BURKE: Comment est le poul?
ALEX: Filant mais toujours là.
BURKE: Vous avez du matériel chirurgical?
ALEX: Un kit de réa et des gants, c'est tout.
BURKE: Vous n'avez pas pris un chariot de thoracotomie?
ALEX: Ah nan, on pensait pas que...
BURKE: Pas le temps pour les excuses. O'Malley combien de tension?
GEORGES: Je l'ai prise 3 fois.
BURKE: Alors?
GEORGES: J'ai pas de systolique au-dessus de 50.
Pete agonise.
GEORGES: Il va y rester.
BURKE: Intubez-le. Je reviens dans une minute.
GEORGES: Mais où est-ce que vous allez?
BURKE: Chercher un chariot de chirurgie. Je crois que vous allez devoir lui ouvrir le thorax.
Burke se relève.
BAILEY: Vous êtes sur que c'est une bonne idée?
BURKE: Non.
Burke s'en va en courant.
Toujours dans l'ascenseur, Georges fair respirer Pete.
GEORGES: Pourquoi Burke revient pas? Pourquoi le Docteur Burke revient pas? Alex?
ALEX: Rooh tu vas la fermer?
L'orage gronde.
Devant l'hôpital. Il pleut Derek rejoint Monsieur Chou.
DEREK: Monsieur Chou? Vous voulez enmener Hannah chez vous pour un rituel de guérison?
MONSIEUR CHOU: Quand surgit la maladie, ca veut dire qu'un de nos âmes est perdue. Hannah doit retrouver toutes ses âmes avant de se faire opérer. Il lui faut un chaman.
DEREK: Bon vous auriez pu me le dire.
MONSIEUR CHOU: Pourquoi? Pour que vous me traitiez de fou?
DEREK: Je respecte le fait que vous ayez des traditions auxquelles je ne comprends rien mais vous êtes tout près de moi dans votre magnifique costume à 3000 dollars alors je sais aussi que vous respectez aussi le fait que je vous dise ceci: Hannah doit être opérée dans les prochaines 24 heures si elle veut continuer à marcher. Il ne faut pas qu'elle quitte cet hôpital.
MONSIEUR CHOU: Elle ne doit surtout pas être opérée sans son âme, elle mourrait.
DEREK: Dans ce cas. On n'a plus qu'à faire venir un chaman, ici, aujourd'hui.
MONSIEUR CHOU: Les chamans ne sont pas inscrits dans les pages jaunes, nôtre chaman est à 800 km d'ici, vous êtes d'une arrogance surprenante.
DEREK: Non, je suis juste un type qui a accès à un hélicoptère.
Monsieur Chou donne un cigare à Derek.
DEREK: Merci.
MONSIEUR CHOU: Trouver son âme ne sera pas facile.
DEREK: Ce n'est jamais le cas.
Derek s'en va.
Dans les couloirs. Richard et Bailey marchent.
RICHARD: C'est inconcevable, y'a pas assez de courant pour faire marcher ces ascenseurs!
BAILEY: Ils font ce qu'ils peuvent pour essayer de remplacer le générateur, les pompiers restent sur place.
RICHARD: Les patients critiques?
BAILEY: Déplacés das l'aile sud.
RICHARD: Et les traumas entrants?
BAILEY: Dirigés vers Mercy West.
RICHARD: Je ne comprends pas, ce générateur devait être remplacé l'anné derniere...
BAILEY: Oui monsieur.
RICHARD: Pourquoi ca s'est pas fait?
BAILEY: Chef, vous... vous devriez voir ca avec la maintenance, moi je ne sais pas ce qui a... ce qui a pu se passer.
RICHARD: Docteur Bailey, vous savez tout ce qui se passe ici. Dites-moi à qui je dois botter les fesses?
BAILEY: Ce sont les vôtres qu'il faut botter Chef, c'est vous qui n'avez pas autorisé le remplacement du générateur pour garder de l'argent pour la nouvelle IRM. Euh... je dois y'aller maintenant, il faut que je retourne au... au boulot.
Miranda s'en va.
Dans l'ascenseur. Georges continue de faire respirer le patient. Burke arrive.
BURKE: Hé. Ca va pas être très stérile mais on va faire au mieux. Préparez et couvrez le patient.
Burke leur fait passer le matériel. Georges et Alex se préparent et préparent le patient.
A l'acceuil de l'hôpital. Cristina est sur un dossier et Izzie arrive.
IZZIE: Salut, faîtes-moi une copie de tous les dossiers médicaux de Verna Bradley et bipez-moi après, je serais à l'étage des blocs.
Izzie commence à s'en aller.
CRISTINA: Attends, attends!
Meredith descend les escaliers en courant.
CRISTINA: Hé les filles où est-ce que vous allez si vite?
IZZIE: Burke dirige Georges et Alex pour une chirurgie cardiaque dans l'ascenseur.
Izzie s'en va.
MEREDITH: Sheppherd s'arrange pour qu'un chaman vienne ici faire un rituel.
Meredith s'en va. Izzie est en haut des escaliers.
IZZIE: A tout à l'heure.
CRISTINA: Et moi j'ai le droit à du porno. Hharh!
Dans la chambre de Henry Lamotte. Cristina arrive.
HENRY: Aidez-moi, s'il vous plaît. Oooh!
CRISTINA: Monsieur Lamotte, qu'est-ce qu'il se passe?
HENRY: Hhiinh!
Cristina regarde son dossier.
CRISTINA: Pression artérielle élévée. Le poul s'accélère. Vous souffrez réellement?
HENRY: Oui, je vous l'ait dit. Hmm!
CRISTINA: Etes-vous en train de me dire que le porno arrive à vous soulager?
HENRY: Vous croyez que je suis vraiment un pervers et que ca me plaît de regarder ces trucs là devant vous? Rooorh!
CRISTINA: Eh bien, oui.
HENRY: Ooohaah!
CRISTINA: Euh, d'accord, d'accord.
HENRY: Aaah! Oooh!
Cristina soupire.
CRSTINA: Vous êtes allergique à la plupart des morphiniques et des aiénesses.
HENRY: Aaargh!
CRISTINA: Euh, je suppose euh... qu'on pourrait essayer le droleptan et l'anotaline.
HENRY: Ca m'a plongé dans le coma l'an dernier.
CRISTINA: Bon, alors je peux dire à un anésthésiste de venir. Ah non, mais avec... votre opération demain je crois pas qu'il va vous faire une péridurale.
HENRY: Mais comment je fais alors?
CRISTINA: Je cherche. Une seconde.
Dans l'ascenseur. Alex et Georges sont en habits de chirurgiens. Burke est toujours accroupi devant l'ouverture. Georges continue de faire respirer le patient.
ALEX: Ca va être à nous de le faire.
Burke leur fait passer les outils de chirurgie.
BURKE: Prend ca. Karev prends ce bistouri.
Alex ne bouge pas.
GEORGES: Alex prends-le! Alex!
Alex ne bouge toujours pas, tout le monde le regarde.
GEORGES: Alex! Ballone-le!
Georges donne le ballon de respiration à Alex et prend le bistouri.
GEORGES: J'arrive. Qu'es-ce que je dois faire?
BURKE: Fais une grande incision antéro-latérale au niveau du cinquième espace inter-costale.
Georges semble un peu paniqué.
GEORGES: De quelle longueur?
BURKE: Aussi longue que possible, tu devras y mettre les deux mains, il faut qu'elle soit longue et profonde, utilise la cisaille s'il le faut.
Pendant ce temps Alex éclaire Georges avec une lampe torche.
GEORGES: D'accord.
BURKE: Mais veille à ne pas inciser le poumon au coeur.
GEORGES: Comment je peux être sur de ca?
BURKE: Il faut seulement que tu en sois sur.
Alex fait respirer le patient et éclaire Georges en même temps.
GEORGES: On nage tout seuls dans le grand bain.
Georges fait l'incision.
Dans la chambre de Hannah Chou.
DEREK: Votre chaman est en retard.
MONSIEUR CHOU: Mon chaman n'est jamais en retard.
Devant l'ascenseur. Une troupe est réunie derrière Burke qui est allongé devant et suit ce qui se passe à l'intérieur.
IZZIE: Vous voyez quelque chose? Pauvre Georges, rien que de faire ca, ca le stresse.
BAILEY: Izzie?
IZZIE: Ouais?
BAILEY: Tu sais, de là il entend tout.
A l'intérieur de l'ascenseur.
BURKE: O'Malley? Alors qu'est-ce que ca donne?
On voit Georges en train d'opérer. A l'extérieur des pompiers arrivent.
BAILEY: Euh... les pompiers sont ici, ils peuvent ouvrir les portes.
BURKE: Non, je ne veux pas qu'ils bougent. Personne ne touche à cet ascenseur, j'ai une thoracotomie et un interne vraiment nerveux à l'intérieur, qu'ils n'approchent pas tant que je ne le dis pas.
BAILEY: Très bien. Messieurs pour l'instant, on reste ici.
BURKE: O'Malley?
GEORGES: J'ai pas coupé le coeur ou le poumon. DOCTEUR BURKE J'AI PAS COUPE LE COEUR OU LE POUMON!
BURKE: Bien. Bien, exellent O'Malley, bien joué. Recherche les lésions et fais une péricardiothomie.
GEORGES: Je vais avoir besoin de... de compresses, d'un écarteur de clans vasculaires et aussi de ciseaux.
Burke sourit.
BURKE: Oui en effet.
Dans la chambre de Henry Lamotte. Cristina est assise sur le lit à côté.
CRISTINA: Si vous dîtes à qui que ce soit, que je fais ca pour vous, je vous tue tout de suite ca c'est sur! Et après je vous découpe en morceaux pour vendre vos organes. Très bien, alors... y'avais ces trois femmes, des infirmières, trois infirmières et elles étaient... délurées. Elles étaient vraiment vraiment délurées et elles étaient toutes les trois très délurées et cochones. Ces filles étaient cochones et... lubriques et elles... étaient en chaleur. Trois infirmières lubriques en chaleur... et elles... prenaient une douche... ensemble. Elles se savonnent mutuellement... et un médecin entre et voit la scène et il regarde ces trois jeunes infirmières en chaleur, sous la douche avec un immense...
Dans la chambre de Verna Bradley.
IZZIE: Madame Bradley, vous savez que vous avez été admise dans cet hôpital à la même date depuis les sept dernières années?
LOU: Ah non je ne crois pas. Je, je ne me souviens pas de la date exacte mais...
IZZIE: J'ai les dossiers médicaux juste ici. A la même date depuis les sept dernières années vous avez ce qui a tout l'air d'une crise cardiaque.
VERNA: Non. Non, je sais que j'ai fait quelques malaises mais c'est...
LOU: On vient chaque année à la même date?
IZZIE: Cette date pourrait avoir une signification pour vous personellement?
VERNA: Non. Aucune.
IZZIE: Qu'est-ce que vous faisiez la première année, la première fois où vous avez eu ce genre d'éisode?
VERNA: Ooh, oh je ne me rappelle pas de ca, ca fait longtemps.
LOU: On étais dans le jardin, je me rappelle parce que nôtre voisin, comment il s'appellait déjà?
VERNA: Ted.
LOU: Ouais c'est vrai qu'il est mort. D'une rupture d'anévrisme je crois. On étais dans le jardin et on a vu les gens des pompes funèbres l'enmener... et tu as fais ta première attaque.
IZZIE: Vous étiez proche de Ted?
VERNA: Non. Oh, c'est à peine si on le connaissait.
LOU: C'étais vraiment triste mais qu'est-ce que ca à voir avec le coeur de Verna?
Dans l'ascenseur. Georges est toujours en train d'opérer et enlève un caillau de sang.
GEORGES: J'ai enlevé un petit caillau du péricard. Y'a pas de lésions cardiaques à priori.
BURKE: Les paramètres vitaux?
ALEX: La PA est encore trop basse pour s'afficher sur l'appareil.
BURKE: Il faut clamper l'aorte.
Burke fait passer un nouvel outil de chirurgie que prend Georges.
BURKE: Plonge les mains dedans et incise franchement jusqu'à ce que tu sentes deux éléments en forme de tube. L'oeusophage sera plus antérieur et médiant.
GEORGES: Euh... je sens un tube facilement déformable et... et l'autre est plus... plus musculaire, spongieux c'est ca? Je sens qu'il y'a des vertèbres juste en dessous.
BURKE: C'est ca, tu touches l'aorte.
GEORGES: Hhin hé, je touche l'aorte.
BURKE: Enroule l'index de ta main gauche autour d'elle et pose le clamp avec ta main droite.
Georges s'éxécute.
GEORGES: Ca y'est. Attendez, je crois que j'ai localisé l'hémoragie. Je crois que ca vient de la veine cave inférieure.
BURKE: Tu peux trouver la lésion?
GEORGES: Oui. Oui, j'arrive à la sentir. Hhar, c'est trop profond pour suturer.
BURKE: Et comment elle est?
GEORGES: Petite, elle doit faire euh... environ euh, 1cm.
BURKE: Très bien O'Malley, tu mets ton doigt dessus et tu bouches le trou.
GEORGES: Je peux sentir son coeur qui commence à mieux se remplir, il bat un peu plus fort.
L'assemblée hors de l'ascenseur sourit.
BURKE: Exellent. Garde le doigt dessus.
GEORGES: D'accord. Maintenant je fais quoi?
BURKE: Ca s'arrête là.
GEORGES: Ca s'arrête là?
Burke se retourne sur le dos et soupire de soulagement.
GEORGES: Je reste comme ca avec mon doigt qui bouche le trou?
BURKE: Jusqu'à ce qu'on puisse vous faire sortir de cet ascenseur et qu'on soit au bloc. Docteur Bailey, vous pouvez dire aux pompiers de sortir mes gars de là-dedans.
BAILEY: J'y vais. C'est bon à vous de jouer.
Burke se remet sur le ventre face à la petite ouverture de l'ascenseur.
BURKE: O'Malley.
GEORGES: Oui Monsieur?
BURKE: Tu viens de voler en solo.
GEORGES: Merci. Merci Monsieur.
Un hélicoptère se dirige vers le toît de l'hôpital.
Dans la chambre de Hannah Chou.
MEREDITH: Ecoutez Hannah, on va débrancher la pompe à morphine ce qui veut dire en résumé que vous allez avoir très mal pendant toute la durée de ce...
HANNAH: Du rituel de guérison.
MEREDITH: Ca va aller?
HANNAH: Oui. Il ne peut pas trouver mon âme si je suis sous médicaments, on n'a jamais rien sans rien pas vrai?
MEREDITH: Vous ne le faîtes pas que pour vôtre père, vous-même vous y croyez.
HANNAH: Je sais que ca a l'air d'être des croyances débiles mais regardez le rituel vous verrez.
MEREDITH: Qu'est-ce qu'on verra?
HANNAH: Le moment où ca se passe.
Le chaman entre dans la chambre.
HANNAH: Je suis prête.
Dans la chambre de Henry Lamotte. Cristina est allogée sur le lit d'à côté.
CRISTINA: Oh oui! Je suis très très exitée, dit Bianca à ses amies, en laissant tomber son strétoscope.
Bailey arrive mais Cristina ne la voit pas.
CRISTINA: Moi aussi, dit Krystal en attrapant des gants chirurgicaux. C'est là qu'arriva Martha...
Cristina tourne la tête et voit Bailey. Bailey lui demande du regard ce qu'elle est en train de faire et Cristina hausse les épaules. Bailey la regarde d'un air bizarre et s'en va. Cristina soupire.
CRISTINA: Bon où j'en étais?
HENRY: Martha.
CRISTINA: Ah oui. Martha avait retiré son soutien-george parce qu'elle étais à nouveau...
Soudain l'électricité revient.
CRISTINA: Oh, c'est pas trop tôt.
TECHNICIEN: Ca y'est le courant est revenu.
Dans la chambre de Hannah Chou. Le chaman fait son rituel et Hannah a les yeux fermés. Par la fenêtre Derek et Meredith observent.
DEREK: Faut combien de temps pour retrouver une âme perdue?
MEREDITH: J'en sais rien.
Dans l'ascenseur. Izzie apparaît par la petite ouverture.
IZZIE: Bien joué Georges!
GEORGES: J'ai mon doigt dans un coeur.
IZZIE: C'est cool.
Alex regarde Izzie et Izzie s'en va.
Richard passe devant la chambre de Ellis Grey et la regarde par la fenêtre. Ellis lui sourit. Richard sourit aussi.
Dans la chambre de Verna Bradley.
IZZIE: Vous avez un engor de stress Madame Bradley.
VERNA: Oh, je n'ai pas la moindre idée de ce que c'est, vous pouvez me le dire?
IZZIE: C'est Ted.
VERNA: Ted?
IZZIE: Ted. C'étais pas un voisin que vous connaissiez à peine.
VERNA: Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler.
IZZIE: Le jour de sa mort, chaque année vous avez une poussée d'adrénaline causée par le stress. Votre pression monte, vous avez des douleurs de poitrine et vous êtes admise ici.
VERNA: Je c, pendant 27 ans... j'ai aimé mon voisin d'à côté et c'étais réciproque. Je sais que c'est assez étrange mais Ted étais mon âme soeur. Et là je suis... toute seule.
IZZIE: C'est le chagrin qui fait ca. Votre coeur s'arrête parce que vous continuez à pleurer Ted.
VERNA: Alors, qu'est-ce que je dois faire quand ca m'arrive? Comment vous traitez ca?
IZZIE: J'aimerais le savoir.
Dans la salle d'attente de l'hôpital. Tous les policiers serrent la main à Georges et Alex s'en va en le regardant.
Dans la chambre de Hannah Chou. Le chaman continue son rituel sous le regard de Derek et Meredith.
Dans la chambre de Ellis Grey. Richard rentre et Ellis sourit.
ELLIS: J'ai dit à Tatcher que je le quittais.
RICHARD: Tu l'a quitté Ellis. Mais je n'ai jamais pu me résoudre à quitter Adèle. Tu te souviens?
ELLIS: Un manège de chevaux.
RICHARD: Oui. On étais sur le carrousel dans le parc, il pleuvait.
ELLIS: J'ai eu une offre de Boston juste avant.
RICHARD: Tu l'as accepté pour partir. Toi et moi on s'étais jurés de ne plus reparler de notre liaison. Ca devait à jamais rester notre secret.
ELLIS: Richard.
RICHARD: Oui?
ELLIS: Les carrousels franchement ca me déprime.
Dans la chambre de Henry Lamotte. Cristina parle à Madame Lamotte.
CRISTINA: Comment vous pouvez supporter ca? Cochonnes en blouse blanche 4, quand je pense qu'il y'en a eu 3 avant!
MADAME LAMOTTE: C'est mon mari.
CRISTINA: Je sais mais vous ne trouvez pas ca mysogine, extrêmement dégradent? Hhinh, il passe ses journées entières à regarder des films porno, sérieusement c'est ca votre vie?
MADAME LAMOTTE: Ces films sont un vrai réconfort. Grâce à eux sa douleur disparait. Et je dois dire que... Henry... Henry soulage vraiment la mienne.
Cristina regarde Henry en train de dormir à côté.
Dans la chambre de Hannah Chou. Le rituel continue. Soudain Hannah ouvre les yeux et regarde Meredith pour lui faire comprendre que ca y'est. Meredith lui rend le regard.
Au bloc durant l'opération de Hannah Chou. Derek lève les yeux et voit Addison qui l'observe de la salle d'observation en souriant. Meredith regarde Derek puis Addison.
Après l'opération dans la salle de stérilité. Meredith attende que tout le monde sorte pour se retrouver avec Derek.
MEREDITH: J'ai mentit. C'est pas vrai, notre histoire est pas encore terminée, je veux pas. Je veux pas et c'est humiliant parce que je suis là à supplier...
DEREK: Meredith, tu prends...
MEREDITH: Tais-toi. Quand tu dis Meredith, je crie aussitôt tu te rapelles?
DEREK:Ouais.
MEREDITH: D'accord. Alors voila, ton choix est très simple, c'est elle ou moi. Et je suis sure qu'elle est vraiment super...mais Derek je t'aime vraiment. Tu sais, vraiment vraiment au point de prétendre adorer ton genre de musique, te laisser manger la dernière part de gateau, tenir une radio à côté de mes oreilles en chantant sous tes fenêtres. Malheureusement ce qui fait que je te déteste fait que je t'aime aussi. Alors prend-moi. Choisit-moi. Aime-moi. Je vais chez Joe ce soir alors si tu as décidé de signer ces papiers viens me rejoindre.
Meredith s'en va.
Dans la chambre de Ellis Grey. On la prépare pour sa sortie en la mettant dans un fauteuil roulant. Richard lui donne son sac.
RICHARD: Au revoir Ellis.
MEREDITH: Ca ira, je passerais te voir demain d'accord?
ELLIS: Il ne l'aime pas. C'est clair. Mais il restera quand même avec elle, c'est sa femme.
MEREDITH: Maman? Maman.
ELLIS: Meredith. Tu as grandit.
MEREDITH: C'est vrai.
ELLIS: C'est dommage, c'est affreux d'être adulte crois-moi. Mais le carrousel ne s'arrête jamais de tourner. Quoi qu'il arrive.
MEREDITH: D'accord.
L'infirmier enmène Ellis.
Chez Joe. Joe sert un vert à Meredith.
MEREDITH: Tu crois qu'il viendra?
JOE: C'est sur.
La porte s'ouvre, Meredith se retourne. Mais cest seulement Georges.
GEORGES: Salut.
Dans le hall de l'hôpital. Derek est assis sur une chaise. Bailey arrive alors en robe de soirée.
BAILEY: Alors et votre patiente? La fille qu'a réussi à récupérer son âme.
DEREK: Ca va à merveille.
Un homme tape à la baie vitrée.
BAILEY: Je dois y'aller.
DEREK: Dîtes-moi, finalement vous êtes une femme. Vous avez un rencard?
BAILEY: C'est mon mari là-bas.
DEREK: Vous êtes mariée?
BAILEY: Depuis 10 ans aujourd'hui.
DEREK: Mais comment ca se fait que j'étais pas au courant?
BAILEY: Vous ne l'avez pas demandé. Vous n'avez pas signé cette demande de divorce n'est-ce pas?
Derek fait non de la tête.
DEREK: Bailey, dîtes-moi ce que je dois faire.
Bailey rigole.
DEREK: Et pourquoi c'est vraiment aussi dur?
BAILEY: C'est pas dur, c'est douloureux mais c'est pas dur. Vous savez très bien ce que vous allez faire. Autrement, vous pouvez me croire vous ne seriez pas aussi mal.
Bailey s'en va. Derek la voit par la baie vitrée enlacer son mari joyeusement.
VOIX-OFF MEREDITH: La douleur, vous devez arriver à la surmonter, espérer qu'elle dîsparaisse d'elle-même, espérer que la blessure qui l'a causée se referme.
Cristina entre dans une salle de repos où dort Burke. Elle claque la porte et allume la lumière ce qui réveille Burke en sursaut.
CRISTINA: Alors voila où on en est. Je bosse à mort, j'ai l'esprit de compétition et j'ai toujours raison et... et je ronfle.
BURKE: Quoi?
CRISTINA: Je fais un effort là!
BURKE: Euh... Oh! Oooh!
CRISTINA: Ouais.
BURKE: Alors?
CRISTINA: D'accord, on est un couple. Peu importe c'est pas la peine d'en faire une histoire!
Cristina commence à s'en aller puis revient et embrasse Burke. Puis Cristina s'en va en souriant et en éteignant la lumière.
VOIX-OFF MEREDITH: Il n'y a pas de solutions, pas de remède miracle.
Dans le hall de l'hôpital. Derek est toujours assis sur une chaise.
VOIX-OFF MEREDITH: Vous devez respirer à fond et attendre qu'elle s'estompe.
Chez Joe. Meredith est toujours au bar et attend. Georges, Izzie et Cristina sont à côté.
CRISTINA: Comment tu peux dire un truc pareil?
La porte s'ouvre. Tout le monde se retourne mais ce n'est pas Derek. Meredith soupire.
MEREDITH: Il ne viendra pas. A votre avis il viendra pas?
IZZIE: Il pourrait venir.
CRISTINA: Ouais! Euh... on ne sait jamais.
GEORGES: Il va venir, t'inquiètes pas.
Izzie donne un coup de pied à Georges sous le bar.
GEORGES: Aie. Quoi? Vous voulez qu'elle boive de l'alchool toute la nuit? Après c'est moi qui doit nettoyer le vomi. En plus de ca j'ai touché un coeur aujourd'hui. Perverse.
Georges rigole. La porte s'ouvre, tout le monde se retourne et un couple entre.
VOIX-OFF MEREDITH: La plupart du temps on peut gérer la douleur.
MEREDITH: Sers m'en un autre s'il te plaît.
VOIX-OFF MEREDITH: Mais parfois la douleur s'abat sur vous quand vous vous y attendez le moins.
JOE: Il va arriver. D'un instant à l'autre.
VOIX-OFF MEREDITH: Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas.
Dans le hall de l'hôpital. Derek est toujours assis sur une chaise quand Addison arrive.
ADDISON: Aahin c'est pas trop tôt! Je te cherche depuis ce matin.
DEREK: Eh bien... tu m'as trouvé.
ADDISON: Alors? Tu as l'intention de signer ces papiers oui ou non?
VOIX-OFF MEREDITH: La douleur, vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l'éviter.
Chez Joe. Meredith avale un nouveau verre et regarde la porte.
VOIX-OFF MEREDITH: Et la vie en fournit toujours plus.