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Saison 11 - TF1Spyfafa  (02.03.2016 à 16:45)

La saison 11 est en cours de diffusion sur TF1 chaque mercredi soir dès aujourd'hui, à raison de deux épisodes par semaine.

Avez-vous suivi ? Avez-vous aimé retrouver notre équipe de médecins ? 

N'hésitez pas à commenter les épisodes après leur diffusion. 

Toutefois, les spoilers ne sont pas autorisés dans ce forum, donc pour ceux qui ont déjà vu la saison US, commentez mais gardez le suspense quant aux intrigues suivantes, svp. :) 

saison 11kystis  (03.03.2016 à 18:26)

Ah comme je suis trop contente de retrouver grey's anatomy, même si je me suis fais spoiler, il me tarde de voir cette saison.

ça fais du bien de voir un nouveau visage, de voir le point de vue de Maggie qui essaie de s'intégrer. Bien que Christina me manque énormement, ces deux premiers épisodes étaient vraiment pas mal.

Parcontre le tout début de l'épisode avec l'hélicoptère, c'est vraiment mal fais. On voit vraiment que ça a été tourné sur fond vert. D'habitude les effets dans les séries, ça passe, même la mer au fond dans Private Practice, mais là, c'est très mal fais. Qu'en pensez vous ?

1101 : Tempête de sentimentstibo18  (06.03.2016 à 15:19)

Le défi de ce onzième season premiere était colossal, puisque pour la première fois de son histoire, "Grey's Anatomy" devait composer sans ce qui restera sans doute son tout meilleur personnage : Cristina Yang. Le départ de Sandra Oh est toujours un déchirement, mais la série se doit maintenant d'aller de l'avant, et je dois dire que cette reprise m'a grandement surpris dans le bon sens du terme. Ce qui frappe avant tout, c'est l'aisance avec laquelle les scénaristes parviennent rapidement à passer à autre chose, et à éclipser le manque de Cristina. Pour cela, la série insuffle un vent de nouveauté non négligeable, avec les arrivées d'Amelia et Maggie au cast régulier, entre autres.

Parmi les nombreuses intrigues développées à l'occasion de son retour, "Grey's Anatomy" s'attèle donc dans un premier temps à l'introduction de Maggie Pierce, qui souhaite faire connaissance avec Meredith dont elle est la soeur. Si la ficelle peut paraître un peu grosse, cela devrait permettre de relancer un peu la famille Grey, ce qui constitue finalement une solide trame de base pour ce début de saison, d'autant que les difficultés rencontrées par le couple Meredith/Derek pourraient contribuer positivement à tout cela également. De même, ce que la série met en place autour du nouveau degré d'amitié de Meredith et Alex est particulièrement plaisant, bourré de légèreté et de scènes assez mignonnes.

Parallèlement, les affaires de l'hôpital poursuivent leur route, avec des cas médicaux plutôt intéressants et touchants mais aussi, côté administration, la succession de Cristina, faisant l'objet d'une guerre froide entre Alex et Bailey. Si "Tempête de sentiments" déçoit quant à la faible durée accordée à cette excellente intrigue, les quelques scènes lui étant consacrée sont de très bonne facture, indéniablement. Enfin, Callie et Arizona ont elles aussi droit à leur petit arc narratif, tandis que le reste du casting est un peu plus effacé. Je pense notamment aux jeunes recrues, très peu utilisées, ou encore à Owen, dont le rôle est ici excessivement limité, malheureusement. Le départ de Cristina n'y est sans doute pas étranger.

En bref : Retour convaincant pour "Grey's Anatomy", qui semble en avoir toujours sous le pied malgré ses 11 ans d'âge. De bonne augure pour la suite de la saison.
Note : 7.5/10

1102 : Le puzzle de Maggietibo18  (06.03.2016 à 15:21)

Cette saison 11 débute véritablement sous les meilleurs auspices. Dans la droite lignée de ce que le season premiere avait pu mettre en place, ce deuxième opus de la saison poursuit sur le chemin de la réussite, notamment en prenant le temps d'accorder à Maggie Pierce une introduction digne de ce nom. En effet, cet épisode se concentre majoritairement, pour ne pas dire quasi-exclusivement, sur ce nouveau personnage qui fait déjà les belles heures de la série, jusqu'à lui offrir le privilège de la voix-off. En changeant quelque peu son style de narration sans pour autant modifier sa mécanique bien huilée, "Grey's Anatomy" parvient à capter son téléspectateur avec habileté.

Tout au long de son récit, "Le puzzle de Maggie" s'intéresse donc aux différents aspects de la vie de Maggie, qu'il s'agisse de ses traits de caractère, de sa détermination professionnelle ou encore de sa volonté de s'intégrer dans l'équipe du Grey Sloan Memorial sans toutefois dévier de ses convictions les plus profondes. En deux épisodes seulement, la jeune femme est déjà devenue drôle et attachante, une petite prouesse de la part des scénaristes et de l'actrice, extrêmement convaincante dans son rôle. Les multiples confrontations avec Meredith, tout comme les relations plus ou moins positives qui se tissent avec Richard ou encore Jo, participent naturellement à ce résultat, et c'est une bonne chose.

En outre, le cas médical principal de la semaine s'articule autour d'une dame âgée souhaitant que les médecins mettent fin à ses souffrances, ce que Maggie va finir par accepter implicitement contre l'avis de Meredith. Le sujet de la fin de vie est donc effleuré sans qu'aucune morale lourdingue n'émerge, un choix judicieux, et les instants prenants sont également bien présents, servant un registre dramatique quasiment à la hauteur de ce que l'on peut attendre de mieux de "Grey's Anatomy". Finalement, le seul point faible de cet épisode est probablement la succession de Cristina au Conseil de l'hôpital, qui traîne déjà en longueur et n'utilise pas suffisamment une légèreté pourtant à portée de main.

En bref : Assez impressionnant de constater à quel point "Grey's Anatomy" est parvenue à insérer Maggie Pierce dans la galerie de personnages avec autant de rapidité et de force.
Note : 8/10


101 et 102Spyfafa  (07.03.2016 à 22:27)

Je viens de voir les épisodes et je suis heureuse ! C'était bien ! :D

Les intrigues sont lancées, les différents personnages évoluent, à leur rythme et s'adaptent aux changements qu'ils sont en train de vivre. Effectivement, je suis d'accord avec toi, tibo, Maggie est impressionnante : force et profondeur du personnage. C'est fou de savoir que les scénaristes l'ont "imposé" comme ça, on dirait qu'elle est arrivée depuis longtemps ! ^^

1103 : Un fauteuil pour deuxtibo18  (12.03.2016 à 12:54)

La semaine passée, au milieu d'un épisode très réussi, une intrigue pêchait tout particulièrement, en raison de son absence d'évolution significative : celle du fauteuil du comité convoité par Alex et Bailey. Hasard des événements ou volonté des scénaristes de corriger leur erreur, l'histoire de la succession de Cristina est cette fois-ci, sans conteste, le meilleur arc narratif de ce troisième volet de la saison. En effet, après une intense préparation aux côtés de Meredith, dans des scènes franchement hilarantes mais aussi importantes pour leur relation amicale, Alex finit par être recalé au profit de la nomination de sa concurrente.

Je m'attendais très honnêtement à ce que Karev décroche le poste, et qu'il est enfin droit à un poste d'une autre envergure après 11 années de bons et loyaux services, mais "Grey's Anatomy" semble en avoir décidé autrement, et au fond, ce n'est peut-être pas une mauvaise idée du tout si la série sait où aller avec ce twist de dernière minute. Quoi qu'il en soit, la scène finale est extrêmement touchante, comme de nombreux autres passages de l'épisode, qu'il s'agisse de ceux consacrés à Owen et sa dépression chronique ou encore à Callie, qui vient en aide à des militaires amputés et offre au drama médical une intrigue assez différente de ses habitudes, en extérieur.

Du côté de Maggie Pierce, les choses avancent également puisque Meredith finit par découvrir leur réel lien de parenté, avant que celle-ci ne confronte Richard et le pousse à avoir la vérité à Maggie... qui rejette violemment son père. Je suis assez déçu de la trame émotionnelle développée à cette occasion, trop faible à mon goût par rapport au potentiel gigantesque, mais les révélations s'enchaînent relativement efficacement. En revanche, si Meredith est souvent mise en avant pour le meilleur, tout ce qui tourne autour de son couple avec Derek est malheureusement trop ennuyeux, tout comme la confrontation de ce dernier avec Amelia. Patrick Dempsey commence à gonfler.

En bref : Toujours aussi sadique avec Alex, "Grey's Anatomy" offre à nouveau un épisode de très bonne facture.
Note : 7.5/10

1104 : La page manquantetibo18  (12.03.2016 à 12:56)

Cela faisait un sacré bon moment, et même plusieurs années lorsqu'on y pense, que "Grey's Anatomy" n'avait pas aussi bien porté son nom. Alors que la série a introduit des dizaines de personnages depuis ses débuts, avec une extrême réussite à de multiples reprises, elle se préoccupe quasi-exclusivement dans ce quatrième opus de la saison de ce qui forge son histoire à la base : la famille Grey. En effet, au détour de multiples flashbacks, les scénaristes reviennent sur le passé d'Ellis, de Richard et de Meredith, et se permet même de faire quelques révélations sur des éléments jamais évoqués jusqu'ici.

"La page manquante" s'intéresse ainsi notamment aux raisons qui ont poussé Ellis à tenter de se suicider, un point sur lequel la série n'était pas encore revenue, et introduit naturellement l'existence de Maggie Pierce dans son récit, avec énormément de fluidité. Outre le réel plaisir de revoir Kate Burton à l'oeuvre, le contenu de l'épisode est à la fois consistant et palpitant, y compris lorsque "Grey's Anatomy" s'écarte des flashbacks pour revenir dans le présent. On peut par exemple retenir cette discussion prenante entre Meredith et Richard, lorsque ce dernier explique a vérité à sa protégée, ou encore aux instants où celle-ci visionne des images de sa mère.

L'épisode se permet enfin quelques incartades plus légères bienvenues, à l'instar des dialogues piquants et très funs qui fusent dans le bloc opératoire lorsqu'il s'agit d'évoquer la situation des Grey. Pendant ce temps, les autres affaires de l'hôpital se poursuivent, à commencer par la nomination d'Alex au poste occupé par Arizona, qui explique son échec à sa candidature pour le comité. Je ne sais pas si cette décision est la meilleure que "Grey's Anatomy" a pu prendre, mais attendons de voir comment Alex va évoluer. Quant à Derek, sans être le personnage le plus pertinent de la semaine, il retrouve cette fois davantage d'intérêt, une bonne nouvelle.

En bref : L'anatomie des Grey dans son plus simple appareil.
Note : 8.5/10

1105 : Faire une pausetibo18  (21.03.2016 à 22:40)

Alors que ce début de onzième saison s'était jusqu'alors majoritairement intéressé à l'introduction du personnage de Maggie Pierce, et par extension à l'ensemble de la famille Grey dans l'opus précédent, ce nouvel épisode de "Grey's Anatomy" crée la surprise en changeant radicalement de sujet et en mettant en lumière le couple féminin phare de la série formé par Callie et Arizona. Discrètes depuis quelques temps, malgré les difficultés liées au désir d'enfant de l'une et à la volonté de privilégier sa carrière de l'autre, les deux femmes ont peu eu la possibilité de s'exprimer depuis le season premiere, et c'est avec un réel plaisir que le téléspectateur les retrouve.

Plombées par une situation de plus en plus complexe dans leur vie amoureuse et quotidienne, Callie et Arizona entament alors une thérapie de couple, sous l'impulsion de cette dernière surtout, qui se solde par une vie conjugale séparée jugée insupportable par le personnage campé par Sara Ramirez. Porté par une construction tout à fait singulière par rapport aux épisodes habituels de la série, cet épisode se démarque à tous les étages, et parvient à varier les styles avec beaucoup d'aisance, passant de scènes légères à des passages plus intenses sans la moindre difficulté, ce qui efface toute possibilité de temps mort dans un opus pourtant très calme.

Toutefois, c'est évidemment dans le registre émotionnel que "Faire une pause" éblouit, avec quelques échanges extrêmement prenants entre les deux femmes, à commencer par leur ultime conversation chez la thérapeute aboutissant à une rupture inattendue et lourde de conséquences pour l'équilibre personnel des deux protagonistes établi depuis plusieurs saisons maintenant. J'avoue être curieux de voir comment "Grey's Anatomy" va gérer la suite, mais quoi qu'il en soit, les scénaristes n'ont pas failli jusqu'ici, bien au contraire. Un petit mot sur Alex également, qui hérite d'une histoire secondaire assez intéressante, et offre à nouveau à Justin Chambers un rôle à la hauteur de son ancienneté.

En bref : Un épisode particulièrement brillant, qui fait la part belle à Arizona et Callie avec la plus belle des manières.
Note : 9.5/10

1106 : Prendre le mal à la racinetibo18  (21.03.2016 à 22:42)

Entre le season premiere qui permettait surtout de renouer avec l'univers et les différents protagonistes de la série, l'introduction de nouveaux médecins et les deux épisodes atypiques consécutifs qui viennent de marquer ce début de saison, "Grey's Anatomy" n'a finalement pas réellement eu l'occasion de se reposer et de revenir à des opus bien plus huilés, contant les petits déboires de ses personnages à l'intérieur et en dehors des couloirs du Grey Sloan Memorial. C'est plus ou moins le rôle de ce sixième volet de la saison, qui revient à quelque chose de plus classique sans que cela ne soit un défaut, bien au contraire.

"Prendre le mail à la racine" renoue avant tout avec la multiplicité des intrigues, en s'intéressant tout d'abord de nouveau à Maggie, alors que Derek planifie un dîner en compagnie de Meredith et Richard. A l'instar de ce que la série propose autour d'Arizona et de la maladie de sa patronne, ou encre de Jo qui s'inquiète à propos de son avenir, l'histoire est relativement simple à suivre et surtout très touchante, sans toutefois qu'aucune scène véritablement bouleversante ne soit offerte au téléspectateur. La confrontation finale entre Maggie et Richard est sans doute le point d'orgue et le moment le plus réussi d'un développement globalement bien mené.

Parallèlement, April se retrouve dans un état second alors que sa mère vient lui rendre visite à Seattle, et se rapproche de Jackson en s'incrustant dans la vie privée de sa fille contre son gré. La petite vie de couple de Jackson & April est toujours parfaitement traitée, tant pour la légèreté qu'elle apporte à un épisode qui en manque par ailleurs que pour les instants plus mignons que partagent les deux tourtereaux. Finalement, sans être aussi percutant que son prédécesseur, "Prendre le mal à la racine" reste ainsi un excellent épisode qui, jusqu'aux détails de réalisation (avec ces effets en noir et blanc assez originaux), se révèle être plutôt très efficace.

En bref : Cette onzième saison poursuit sa route sans embuches, et ce en dépit d'un retour vers une dynamique un peu plus traditionnelle. Admirable.
Note : 8/10

saison 11cartegold  (24.03.2016 à 17:19)

J'avais totalement arrêté Grey's à la fin de la saison 10. Avant, je suivais la diffusion US mais la série a cessé de me plaire. Maintenant qu'elle passe sur TF1, je regarde la saison inédite. Mais honnêtement, je n'accroche pas plus que ça. Je regarde plus par curiosité que par plaisir.

Bilan de la première partie de la saison :

- l'arrivée de la soeur de Meredith : encore une ! Décidément, les soeurs poussent commze des champignons, c'est un peu gros franchement ! Il ya déjà eu Lexie, c'était très bien traité car il y avait la jalousie de Meredith envers une soeur qui a reçu tout l'amour paternel à son détriment. Là, avec maggie Pierce, c'est franchement de trop !

- Calzona : j'aimais bien ce couple, avec ses failles. je suis vraiment déçue par leur séparation, et je ne m'attendais pas à ce qu'elle émane de Callie !

- Amélia : contre toute attente, j'accroche bien à ce personnage ! J'avais des a priori quant à son arrivée, mais je suis ravie finalement

- Meredith/Derk : voir ma réponse sur le sondage. Je n'aime pas Meredith depuis le début de la série, alors là, ça ne s'arrange pas. Derek : lui aussi a ses torts. Le couple tourne en rond

- Owen/Callie : j'aime leur travail sur les prothèses pour les militaires, c'est une très bonne idée. Le passé d'Owen reste présent dans la série, c'est bien qu'il n'ait pas été occulté au fil du temps

- le médecin qui forme Arizon (je ne me souviens plus de son nom) : comme par hasard, Amelia va sans doute pouvoir la sauver alors qu'aucun autre ne le pouvait. Bof...

- on manque cruellement de Joe/Alex, si ce n'est leurs embrouilles sur la présence de meredith dans la chambre^^

- April/Jackson : ça ne sent pas bon pour eux... J'adore April mais jusqu'à présent, elle n'était pas assez mise en avant...

 

Suite à voir !

1107 : On oublie touttibo18  (28.03.2016 à 13:20)

En dépit de son ajout au casting régulier de la série pour cette onzième saison, suite à l'arrêt de "Private Practice" et à la disponibilité de l'actrice, Amelia n'avait pas encore eu l'occasion de s'exprimer réellement depuis son retour dans "Grey's Anatomy", notamment car cette dernière avait majoritairement axé les intrigues de Meredith et Derek autour de Maggie. Si ce choix s'est révélé payant, c'était tout de même sacrément dommage de ne pas s'intéresser davantage à l'héroïne campée par Caterina Scorsone, une erreur que la série médicale corrige ici avec un résultat particulièrement brillant.

"On oublie tout" est donc clairement l'épisode d'Amelia, et même de celui de sa relation avec Derek, qui se retrouve pour l'occasion lui aussi propulsé sur le devant de la scène. La soeur de celui-ci doit en effet faire face à la révélation de son passé de droguée, que les fidèles de la série dérivée connaissent bien, lorsque la fille d'une patiente dévoile ses secrets lors d'une crise de colère au beau milieu de l'hôpital. Tout est franchement prenant et exécuté de façon exemplaire, à commencer par les scènes les plus touchantes de l'épisode, comme cet échange entre frère et soeur en guise de conclusion, tout à fait bouleversant. Je suis par ailleurs ravi de voir la relation entre les deux Sheperd évoluer de la sorte, au même titre que le rôle d'Amelia au sein de "Grey's Anatomy".

Par ailleurs, ce septième volet de la saison revient également de manière plus secondaire sur le lapin posé à Maggie par Meredith lors de l'opus précédent, et développe un peu plus la carrière professionnelle de Jo lorsqu'elle procède à sa première intervention en compagnie de Bailey. De ce point de vue, les scénaristes ne sont pas forcément très pertinents, avec des histoires très classiques et moins légères qu'elles auraient pu l'être. En revanche, "On oublie tout" est bien plus intéressant lorsqu'il s'appuie davantage sur Arizona et sur son implication aux côtés du Dr. Herman, pour l'épauler et la remplacer au pied levé. Une intrigue simple mais attachante et efficace.

En bref : Extrêmement plaisant de constater que les scénaristes n'ont pas du tout oublié Amelia.
Note : 7.5/10

1108 : Le goût du risquetibo18  (28.03.2016 à 13:21)

Pour son dernier épisode automnal, "Grey's Anatomy" a décidé de jouer la carte de la série dramatique à plein régime avec deux intrigues particulièrement poignantes, et il faut bien avouer que cela fonctionne terriblement bien. Tout d'abord, "Le goût du risque" semble tout simplement être celui de la rupture entre Meredith et Derek, alors que celui-ci finit par accepter un poste proposé de nouveau par la Maison Blanche suite à une énième dispute avec son épouse. La relation entre les deux personnages n'a sans doute jamais été aussi tendue, notamment parce que chacun est impacté par ses traits de caractères les plus sombres. Quoi qu'il en soit, les deux acteurs sont honnêtement excellents dans leur rôle, et l'ensemble est d'une justesse incroyable.

Parallèlement, ce huitième volet de la saison est aussi celui qui risque de bouleverser la vie d'April et de Jackson, et de leur retirer le bonheur qui était le leur jusqu'alors, puisque Stephanie et Arizona décèlent une malformation irréversible du bébé lors d'une échographie. Si la série réserve les conséquences émotionnelles de cette découverte pour son épisode de reprise, l'histoire est déjà suffisamment puissante et touchante pour être extrêmement efficace, un phénomène appuyé par le lien de plus en plus fort qui unit Arizona et Herman. Les deux femmes sont d'ailleurs un autre atout de cet opus, les scénaristes exploitant à merveille leurs divergences initiales pour les rapprocher sur le plan amical.

Dans les trois cas, la suite des péripéties du Grey Sloan Memorial s'annonce en tout cas riche en émotions et extrêmement palpitante. Ces quelques choix scénaristiques sont en tout cas brillants à mon sens, et permettent de réinventer constamment une série qui ne se repose jamais sur ses lauriers, la preuve. Enfin, "Grey's Anatomy" n'est malgré tout pas exempte de petits défauts, et le principal de ce winter finale est probablement le même que celui de l'épisode précédent : le registre humoristique est assez léger, et manque clairement à une série qui a bâti son histoire sur la mixité des styles. Soulignons également l'absence d'intérêt pour ce qui se déroule autour de Jo et Alex ou encore de Webber, pas forcément exploités à leur juste valeur.

En bref : Encore un très bel épisode de "Grey's Anatomy", qui semble entre autres vouloir ouvrir un nouveau chapitre en ce qui concerne son héroïne. Osé et alléchant.
Note : 7.5/10

1109 : Prêt à se battretibo18  (03.04.2016 à 15:54)

Plus les épisodes passent et plus cette onzième saison de "Grey's Anatomy" se dessine comme étant l'une des plus poignantes et émotionnellement l'une des plus fortes de l'histoire de la série. A l'instar de ce que les deux opus précédents ont mis en place, cet épisode de reprise reste en effet dans cette lignée en offrant une multitude de scènes plus bouleversantes et touchantes les unes que les autres, et ce au détriment d'un registre humoristique particulièrement absent... sans que cela ne soit complètement un problème non plus, puisque les scénaristes assument pleinement ce virage dramatique, en tout cas de façon provisoire.

Tout d'abord, "Prêt à se battre" revient naturellement sur les terribles révélations à propos de la maladie du foetus d'April et Jackson, que ce dernier a appris malgré lui puis révélé à son épouse. Cette intrigue est probablement la plus forte que les deux personnages ait connue, et conduit à certains passages d'une rare intensité, comme lorsqu'April s'emporte violemment contre l'injustice dont elle est victime. Sarah Drew est en tout cas l'un des atouts majeurs de cet épisode, incontestablement. Pendant ce temps, l'impuissance face au pouvoir de la maladie est également au coeur de l'histoire autour de Herman, Arizona et Amelia, lorsque la première apprend que ses deux collègues tentent de la sauver.

Une fois encore, "Grey's Anatomy" réussit complètement ce qui touche à Herman, en renforçant son rôle au sein du casting et ses relations avec Arizona, sans compter les réflexions que la série peut mettre sur la table autour de la volonté de se battre pour s'en sortir. Enfin, tandis que les médecins du Grey Sloan Memorial s'occupent des victimes d'un accident de voiture, un cas efficace, Meredith doit faire face au départ de Derek pour Washington, comme annoncé dans l'opus précédent. Cela confirme la volonté de la série de bouger les lignes et de se renouveler, sans pour autant tirer un trait sur son passé, l'évocation de Cristina en étant la principale preuve.

En bref : Un excellent épisode de "Grey's Anatomy", qui multiplie les arcs narratifs dramatiques avec beaucoup de simplicité et d'efficacité.
Note : 8/10

1110 : Un grand lit videtibo18  (03.04.2016 à 15:57)

Tout aussi poignant que l'épisode précédent, la quasi-totalité de ce dixième volet de la saison se déroule avec une unique thématique en filigrane : la solitude. Mais alors que cela aurait pu donner tout un tas de scènes larmoyantes pas forcément très abouties, la série peut se targuer d'arborer un résultat radicalement opposé, puisqu'une fois encore, tout ce qu'elle entreprend est extrêmement bien mené et articulé. "Un grand lit vide" s'intéresse dans un premier temps à April et Jackson, dont la crise de couple semble de plus en plus proche tout au long du récit, lorsque la mère de la jeune femme met involontairement de l'huile sur le feu entre les deux tourtereaux meurtris par le destin de leur futur enfant, laissant April avec un sentiment d'isolement insupportable.

L'ensemble des passages entre Jackson et April, et même en compagnie de Karen, est une nouvelle fois tout à fait brillant, le point d'orgue étant probablement cette intense confrontation en trio dans la cuisine du couple, sans compter un cliffhanger qui laisse peu d'espoir quant à une issue favorable pour le bébé à venir. Tout est en tout cas superbement conté et permet à nouveau aux deux acteurs d'être parmi les plus gros points atouts de l'épisode. Parallèlement, les inquiétudes de Meredith ou encore de Herman sont toujours développées avec autant d'instants touchants à la clé, mais l'autre arc scénaristique majeur du côté des personnages est étonnamment celui consacré à Callie et Owen, esseulés depuis leur rupture avec Arizona et Cristina.

C'est avec beaucoup de sobriété que "Grey's Anatomy" évoque ici une autre forme de solitude, et les quelques échanges entre les deux médecins sont certes assez conventionnels mais néanmoins parfaitement bien écrits et interprétés. Enfin, "Un grand lit vide" retrouve également de l'inspiration en ce qui concerne ses cas médicaux, en remettant l'imprimante 3D au coeur du débat, lorsque Bailey, Maggie et Meredith sont confrontés à un cas particulièrement compliqué. En renforçant un registre humoristique souvent oublié ces dernières semaines, et en proposant une histoire solide et palpitante de bout en bout, la série prouve qu'elle sait toujours être un drama médical efficace avant tout, et ce n'est pas pour me déplaire.

En bref : Pas grand-chose à reprocher à un épisode qui fait une fois de plus la part belle à ses héros, tout en renouant avec la légèreté qui manquait quelque peu.
Note : 9/10

Episodes diffusés sur TF1Manon31  (15.04.2016 à 13:20)

Je suis très heureuse que TF1 diffuse GA, parce que ça me permet de regarder la série avec mes parents (qui travaillent tous les deux dans le médical), et de passer du temps aved eux.

J'ai toujour regardé GA, depuis ses débuts, je me rappelle encore des premiers épisodes (j'aimerais d'ailleurs les re-regarder un jour...) et je me suviens des moments forts.

Rencontrer le cast serait quelque chose d'incroyable, parce que le point fort de cette série est, pour moi, le jeu des acteurs, qui parviennent à nous faire voyager dans le monde médical et à nous faire croire que tout ce qu'il se passe dans cette série est réel.

episodes sur tf1kystis  (20.04.2016 à 23:00)

Il me tarde toujours les mercredi soir pour voir Grey's anatomy, et aussi les supers commentaires de tibo17, toujours un régal de lire ses critiques aussi justes (je suis assez d'accord avec toi). 

J'ai beaucoup aimé l'épisode avec Callie et Arizona, cela change des épisodes habituelles, et la fin m'a très surprise. Dans cette saison, ils vont au fond des choses, des nouvelles relations se tissent. Mais plus ça va et plus Meredith est de plus en plus chiante, elle est morose. Certes, sa meilleure amie et son mari sont partis, elle n'a pas eu une vie très gaie, mais elle me donne le cafard. Sans Christina pour la remettre un peu à sa place, elle devient un peu insupportable, c'est dommage. 

 

1111 : Besoin d'un miracletibo18  (23.04.2016 à 18:36)

Alors que l'intrigue autour du bébé de Jackson et April n'a eu de cesse de gagner en intensité et en sensibilité au fil des épisodes, la voilà qui atteint probablement son apogée dans ce onzième opus de la saison, puisque le couple se retrouve désormais confronté à toutes les révélations quant au triste destin précipité de leur futur enfant. Si la surprise n'est pas forcément de taille du point de vue du téléspectateur, le développement du drame que connaissent les jeunes mariés est tout bonnement brillant de bout en bout, en particulier pour la délicatesse avec laquelle les scénaristes ont orienté leur récit et les diverses réactions du couple.

Les multiples coups de massue qui s'abattent sur April et Jackson permettent à nouveau aux deux personnages d'être les véritables héros de la série, une mise en abîme renforcée par la performance exceptionnelle de Sarah Drew et surtout de Jesse Williams. Je pense entre autres au passage durant lequel Jackson implore un seigneur auquel il n'a jamais cru de faire signe à sa femme, les larmes coulant le long de son visage, une scène poignante et bouleversante. Sans être trop larmoyante sur les bords, "Grey's Anatomy" réussit donc la prouesse de nous toucher en plein coeur avec les sentiments et les émotions les plus brutes qui puissent être.

Si la série de Shonda Rhimes s'est parfois distinguée en proposant des épisodes événement et sensationnalistes, c'est finalement lorsqu'elle est au plus proche de la réalité et de l'être humain qu'elle est la plus remarquable, et "Besoin d'un miracle" représente tout cela à la perfection. Jackson et April ne sont toutefois pas les uniques protagonistes de la semaine, puisque Amelia, Arizona, Alex ou encore Meredith ont eux aussi droit à leur petite mise en avant, avec beaucoup d'humour pour cette dernière. L'infime reproche pouvant être fait à cet épisode est de ne pas avoir complètement contrasté sa forte trame dramatique avec ses dialogues plus secondaires, mais très sincèrement, c'est un détail qui n'a pas grande importance.

En bref : Captivant et émouvant comme rarement.
Note : 9.5/10

1112 : Vivre de faux-semblantstibo18  (23.04.2016 à 18:40)

Ces dernières semaines, "Grey's Anatomy" s'est brillamment illustrée sur le terrain dramatique en développant avec justesse et intensité l'intrigue consacrée à April et Jackson, et à la perte terrible de leur bébé dont l'arrivée devait être célébrée de manière imminente. Le défi de rebondir à l'issue du dénouement de cet arc scénaristique était immense, et malheureusement, la série n'a pas forcément réussi à le relever de manière convaincante. Pourtant, l'idée de s'éparpiller davantage et de retrouver un certain pluralisme au niveau de la galerie des personnages n'était pas idiote, bien au contraire.

Seulement voilà, "Vivre de faux-semblants" se retrouve confronté à un certain nombre de protagonistes qui ne trouvent pas toujours leur place de façon pertinente et optimale, à commencer par Richard et Catherine, un duo extrêmement ennuyeux et qui plombe à lui tout seul une partie du rythme global de l'opus. De leur côté, Amelia et Owen ou encore Arizona et Herman sont eux aussi cantonnés à des rôles bien trop secondaires et inoffensifs pour que l'intérêt du téléspectateur se porte sur leurs aventures. Tout ceci contribue donc à alléger la qualité d'un épisode qui n'est clairement pas honteux, mais décevant.

Au milieu de tout cela, deux histoires ressortent toutefois et sont, elles, beaucoup mieux développées. La petite escapade de Meredith, tout d'abord, est traitée avec une certaine intelligence, puisqu'elle n'est pas abordée sous l'angle du couple Meredith/Derek, mais plutôt autour de l'évolution et de la maturité grandissante de celle qui se confie désormais à Alex et retrouve un rayonnement de premier rang dans la série. De même, le retour de Bailey et Ben sur le devant de la scène est à saluer, surtout compte-tenu du scénario leur étant réservé, qui apporte un certain nombre de passages plutôt très touchants.

En bref : Comme on pouvait le craindre, l'ouverture du nouveau chapitre de la saison se révèle assez délicate. Un épisode de transition très moyen.
Note : 5.5/10

1113 : Jusqu'à mon dernier souffletibo18  (23.04.2016 à 18:42)

Le docteur Herman va-t-elle être sauvée par Amelia Sheperd ? Telle est la question qui rythme l'ensemble de ce treizième volet de la saison, bien que ce dernier n'apporte finalement pas de réponse immédiate, s'achevant en effet par le début de l'opération tant redoutée par cette patiente pas comme les autres. En attendant de dévoiler le verdict à ce sujet, "Grey's Anatomy" s'emploie donc à préparer le terrain de l'intervention chirurgicale programmée par Amelia, alors que celle-ci donne une conférence à l'ensemble du personnel hospitalier pour expliquer et détailler les actes qu'elle va devoir pratiquer.

"Jusqu'à mon dernier souffle" bénéficie ainsi d'une narration particulièrement différente des opus les plus conventionnels de la série, un véritable atout qui permet de renforcer une originalité bienvenue. Par ailleurs, "Grey's Anatomy" se distingue également grâce au développement extrêmement intéressant des trois héroïnes de l'épisode : Amelia, Arizona et Nicole. Avec quelques scènes tout à fait poignantes, et de nombreux passages permettant de souder encore davantage leurs liens, les deux dernières voient leur relation prendre un peu plus d'ampleur, et je crois que les scénaristes n'avaient jamais accordé pareille amitié à Arizona depuis son arrivée à Seattle.

Pendant ce temps, la mise en lumière d'Amelia est radicalement différente mais tout aussi réussie, avant tout grâce aux questions importantes que se pose celle-ci tout en arborant une certaine sérénité quant à l'opération imminente. Amelia fait sans doute partie des personnages qui ont le plus évolué dans l'univers médical de Shonda Rhimes, et cet épisode en est un nouveau témoin. Finalement, si beaucoup de médecins sont provisoirement laissés sur le bord de la route, et que le registre humoristique n'est pas aussi solide qu'espéré, "Jusqu'à mon dernier souffle" est incontestablement bien meilleur que son prédécesseur.

En bref : Amelia et Herman continuent de s'imposer au point de devenir incontournables dans le casting de "Greys Anatomy".
Note : 8.5/10

Fin de la saisonChaudon  (19.05.2016 à 15:01)
Forte en émotions, cette fin de saison 11, hein ? ^^ Il faudrait peut-être ouvrir un topic "Saison 12 - TF1" ? Ça va vite arriver :)
1114 : On se rencontre enfintibo18  (22.05.2016 à 13:07)

Si l'épisode précédent était exclusivement consacré à Amelia, Arizona et Nicole, avec les préparatifs de l'opération tant attendue de cette dernière, et s'achevait sans révélation sur l'issue de celle-ci, je ne m'attendais pas forcément à ce que ce quatorzième opus de la saison reste dans la même lignée, en s'intéressant de nouveau exclusivement à ces trois héroïnes féminines. Toutefois, l'overdose n'est pas du tout à l'ordre du jour, puisqu'une fois encore, "Grey's Anatomy" fait preuve d'une justesse incroyable dans son propos, notamment lorsqu'il s'agit de développer le caractère et les émotions de chacune.

Contre toute attente, "On se rencontre enfin" se déroule donc uniquement dans deux des blocs opératoires du Grey Sloan Memorial, Amelia étant en pleine intervention pour sauver Herman pendant qu'Arizona remplace cette dernière au pied levé pour sauver la patiente de Bailey et son enfant. Cependant, dans les deux cas, la partie médicale du récit n'est clairement pas la plus forte, malgré l'intensité et le suspense qu'elle délivre. "Grey's Anatomy" fait en effet le choix d'articuler toute sa narration autour d'Amelia et Arizona, un choix extrêmement judicieux qui permet de confirmer leur statut de plus en plus capital dans la série.

En variant les scènes purement médicales, les instants de doute, les échanges mordants et les moments de lâcher-prise, cet épisode offre un cocktail redoutable qui accroche le téléspectateur de la première à la dernière seconde, un phénomène décidément très fréquent cette saison. Au bout de 11 années, "Grey's Anatomy" est toujours un brillant exemple de ce qu'une série doit faire autour de ses différents protagonistes, et c'est particulièrement impressionnant. Finalement, le seul point faible de "On se rencontre enfin" réside en l'absence relative de légèreté, notamment en ce qui concerne l'affrontement entre Bailey et Arizona, mais cela n'altère évidemment pas vraiment la qualité générale de l'épisode.  

En bref : Amelia, Arizona et Nicole, encore. L'excellence et l'émotion, toujours.
Note : 9/10

1115 : Au coeur du séismetibo18  (22.05.2016 à 13:09)

Y a-t-il une seule saison de "Grey's Anatomy" qui se soit déroulée sans la moindre catastrophe, qu'elle soit naturelle, accidentelle ou volontaire ? La question est évidemment parfaitement rhétorique, puisque la série ne serait pas la même sans ces événements en tout genre qui jalonnent son histoire et rythment ses saisons. Pourtant, les scénaristes semblent avoir peu à peu compris que se reposer systématiquement sur une tragédie sans aller au-delà et en faisant d'elle le seul ingrédient d'un épisode n'est pas la meilleure manière de faire, et c'est en ce sens que "Au coeur du séisme" utilise simplement cet élément comme base de travail.

Ainsi, ce quinzième opus de la saison se distingue avant tout par l'une des intrigues médicales développées suite au tremblement de terre survenu à Seattle : celle de cette petite fille qui décide d'appeler le Grey Sloan Memorial afin d'obtenir de l'aide pour soigner sa mère à distance. Outre le fait que le traitement de ce cas s'avère plutôt original, il permet aussi entre autres à Owen de reprendre une certaine importance au sein de la série, une excellente chose après avoir erré sans trop avoir d'intérêt depuis le départ de Cristina. Par ailleurs, même si elles auraient pu être plus fortes, les émotions sont assez présentes, une bonne chose.

Le raisonnement de cette intrigue est d'autant plus fort que les autres patients de la semaine ont un peu moins d'envergure et d'importance, à mon grand regret, puisque je pense qu'il aurait été tout à fait possible de faire coexister deux cas médicaux puissants dans cet épisode. Cependant, le reste de "Au coeur du séisme" est tout sauf une catastrophe, l'ensemble étant mené tambour battant, et marquant le grand retour de l'humour dans des situations et des répliques terriblement bien pensées. Si le développement des personnages et le registre dramatique sont donc parfois en demi-teinte, "Grey's Anatomy" parvient à rester solide avec d'autres armes.

En bref : Un vent de distraction souffle de nouveau à Seattle. Et c'est fort appréciable.
Note : 7/10

1116 : Tout oubliertibo18  (22.05.2016 à 13:11)

Il fut donc absent durant près d'une demi-saison, mais ça y est, Derek Sheperd est donc de retour à Seattle, puisque ce dernier vient retrouver sa femme suite au fameux coup de téléphone qui composait le cliffhanger de l'épisode précédent. Alors que le téléspectateur pouvait s'attendre à avoir une réponse à cette inconnue dès cette semaine, "Grey's Anatomy" a préféré faire patienter, optant plutôt pour un opus centré sur Meredith et ses multiples angoisses sur le sujet. Toute cette partie de l'histoire est vraiment solide et touchante, en raison de la prestation tout en justesse d'Ellen Pompeo d'une part, mais aussi grâce à la simplicité d'un récit auquel on parvient facilement à sidentifier.

Quelque part, je me demande même si le retour de Derek est une bonne chose alors que la saison a encore pas mal de chemin à parcourir, étant donné que son absence a clairement permis à Meredith de reprendre son statut d'héroïne qui lui manquait tant ces derniers temps. Quoi qu'il en soit, la confrontation promet d'être intéressante malgré tout. Parallèlement, "Tout oublier" se focalise aussi sur plusieurs autres relations de couple, à l'instar de celle d'Amelia et Owen, qui se tisse petit à petit, ou encore d'April et Jackson, toujours désireux de relancer leur histoire après les tragiques événements survenus récemment. Enfin, Arizona et Callie sont elles aussi à l'honneur, alors que la première souffre de la nouvelle vie de la seconde.

Ce seizième volet de la saison multiplie donc les arcs narratifs sans que cela ne soit brouillon ni problématique, l'ensemble d'entre eux regorgeant d'instants émotionnellement forts contrastés par quelques répliques beaucoup plus distrayantes. Je regrette que Callie et Arizona n'aient pas davantage été mises en avant, mais pour le reste, les reproches à faire sont minces. Sur le plan médical, "Tout oublier" n'est clairement pas aussi novateur que son prédécesseur, mais possède l'avantage de proposer plusieurs cas participant efficacement au registre dramatique de l'épisode, comme cet homme atteint d'Alzheimer, qui permet de faire un parallèle avec le passé de Richard et de Maggie, une excellente initiative.

En bref : La galerie de personnages est une fois encore l'atout principal de "Grey's Anatomy".
Note : 8/10

1117 : Accroche-toitibo18  (25.05.2016 à 23:35)

Le retour de Derek à Seattle venant clôturer l'épisode précédent laissait augurer une explication alléchante entre ce dernier et Meredith, plus que jamais perturbée par l'éventualité que son mari la trompe. Cependant, si "Accroche-toi" revient évidemment sur la nouvelle crise de confiance à laquelle le couple phare de la série doit faire face, les choses sont faites de façon bien moins prononcée que ce à quoi le téléspectateur pouvait s'attendre, et la déception est presque de mise. Certes, le travail autour de l'héroïne campée par Ellen Pompeo est toujours très intéressant, mais dans l'ensemble, la confrontation souhaitée manque tout compte fait de saveur et de dimension.

Il aurait sans doute été plus pertinent de créer une véritable entaille dans la relation entre les deux personnages, ou même de balayer de manière plus percutante les inquiétudes de Meredith, car au fond, cet happy end un peu facile n'aide pas réellement l'épisode à briller ni sur le plan scénaristique, ni sur le plan émotionnel. Contre toute attente, la meilleure intrigue de ce dix-septième opus de la saison est donc plutôt centrée sur Owen, qui voit sa mère admise par surprise au Grey Sloan Memorial après un léger accident domestique, alors qu'elle était en compagnie de son nouvel amant, bien plus jeune qu'elle, et même que son fils.

Tout ce que "Grey's Anatomy" développe autour d'Owen, qu'il s'agisse de ses craintes vis-à-vis d'un éventuel abus de faiblesse de sa mère ou de ses inquiétudes quant à l'état de santé de celle-ci, est plutôt réussi, avec de très jolies scènes qui confirment le retour du boss de l'hôpital sur le devant de la scène, une excellente chose. Pour le reste, "Accroche-toi" bénéficie clairement d'un ton très léger qui vient s'inscrire dans la droite lignée de l'opus précédent, notamment avec le petit duo formé par Stephanie et Jo, tandis que l'aspect purement médical de l'épisode est en revanche en net retrait, malheureusement.

En bref : Un petit coup de moins bien loin d'être alarmant.
Note : 6.5/10

1118 : Deux vies pour unetibo18  (25.05.2016 à 23:38)

Sa réintroduction dans l'histoire générale de la saison n'ayant finalement pas réellement eu l'effet événementiel escompté, "Grey's Anatomy" change ici son fusil d'épaule concernant Derek, préférant désormais revenir très rapidement à une mécanique classique, un peu pour faire comme si le docteur préféré de ces dames n'était jamais parti. Ce choix aurait pu s'avérer particulièrement casse-gueule et provoquer de nouveau une certaine frustration chez le téléspectateur, mais forcé de constater que la série médicale réussit cette fois-ci son pari, tant le rôle de Derek dans cet épisode est assez intéressant, malgré l'intrigue très commune qui est la sienne. 

Il faut dire que "Deux vies pour une" laisse légèrement de côté le couple que Derek forme avec Meredith pour se focaliser avec davantage d'insistance sur sa relation fraternelle avec Amelia, qui devient de facto sa supérieure hiérarchique. L'idée de remettre la relation entre les deux Sheperd sur le devant de la scène est extrêmement astucieuse, et permet de diversifier les scènes de Patrick Dempsey tout en poursuivant l'excellent travail effectué depuis le début de la saison autour d'Amelia. L'échange final entre les deux personnages se distingue notamment, d'autant qu'il dévie vers un registre plutôt touchant globalement absent de l'épisode.

Parallèlement, ce dix-huitième volet de la saison voit arriver un petit groupe de jeunes écoliers au Grey Sloan Memorial pour une visite générale de l'hôpital, jusqu'à ce que le planning des médecins soit perturbé par l'arrivée de deux policiers gravement blessés et d'un cambrioleur qu'ils ont tenté de neutraliser. Malgré quelques passages porteurs d'émotions, l'ensemble n'est à mon goût pas suffisamment palpitant sur le plan scénaristique, ni même prenant comme cela aurait pu l'être. En revanche, il convient de préciser que la légèreté de l'épisode, bien qu'exclusivement centrée sur le duo toujours composé de Jo et Stephanie, demeure de son côté particulièrement savoureuse.

En bref : Même Derek parvient à redevenir un élément positif de la série. Cette saison enchaîne décidément les belles surprises.
Note : 7/10

1119 : Folle de luitibo18  (25.05.2016 à 23:40)

"Grey's Anatomy" vient de retomber 11 années en arrière. Souvenez-vous en effet de la toute première saison de la série médicale, durant laquelle on découvrait des médecins en rut qui couchaient à tout va entre deux interventions, couraient tout excités dans les couloirs à cause de cas médicaux terriblement cocasses et se confrontaient à propos de leurs petits soucis du quotidien. Ce programme, qui paraît désormais bien lointain, est exactement celui de ce dix-neuvième opus de la saison... mais alors qu'il aurait pu faire l'objet de toutes les critiques, il faut bien avouer que "Folle de lui" exploite judicieusement la réutilisation des ingrédients du passé.

Tout d'abord, Meredith et Derek sont naturellement de nouveau à l'honneur après les tumultes de leur relation et leur réconciliation récente, mais si les deux personnages ouvrent l'épisode depuis leur chambre à coucher, ils laissent ensuite rapidement place à d'autres intrigues, jusqu'à ce que le cliffhanger ne vienne de nouveau jouer les trouble-fêtes et suggère que l'histoire n'est pas tout à fait terminée. Cependant, c'est avant tout autour d'autres protagonistes, à l'instar d'April, Catherine, Richard, Amelia ou encore Stephanie que "Grey's Anatomy" développe ses différents arcs narratifs, tous plutôt légers et extrêmement distrayants.

Si l'on peut regretter que la série ne s'aventure pas du tout - à l'exception notable de quelques rares interactions entre Catherine et Richard ou Amelia et Owen - sur le terrain émotionnel, et que la série reste trop en surface plutôt que de tenter des développements un peu plus poussés, "Folle de lui" demeure malgré tout un très bon épisode en raison d'une trame humoristique excessivement riche, y compris au travers du cas médical principal de la semaine centré sur un homme s'étant fait couper le pénis par son épouse, puis se le faisant voler par sa maîtresse au beau milieu des urgences. Une histoire très futile mais d'une efficacité à toute épreuve.

En bref : Un pur divertissement.
Note : 6.5/10

1120 : Refaire surfacetibo18  (11.07.2016 à 20:11)

Il y a près de 3 ans, un avion transportant plusieurs médecins du Seattle Grace Hospital s'écrasait en pleine forêt, un accident qui coûtait la vie à Lexie puis à Mark quelques semaines plus tard. Cette semaine, à l'instar de la réappropriation des codes de la toute première saison dans l'opus précédent, "Grey's Anatomy" fait donc de nouveau appel à son passé pour construire ses nouvelles péripéties, puisqu'un nouveau crash vient perturber les rescapés de ce douloureux souvenir, Meredith et Arizona en tête. Clairement, la série continue d'exploiter son histoire avec énormément de bénéfice, notamment du côté de son héroïne.

En effet, Meredith est indéniablement le personnage central de l'épisode, une fois encore, à la fois en raison du réveil de sa terrible expérience dramatique à laquelle elle ne peut s'empêcher de penser, et de la disparition de Derek, particulièrement mystérieuse et de laquelle découle un cliffhanger tout à fait alléchant. L'une des questions que "Refaire surface" pose est donc celle de l'avenir de Derek : que peut faire "Greys Anatomy" du personnage ? Les pistes sont multiples, et le suspense demeure entier quant aux intentions de Shonda Rhimes et de son équipe. Toutefois, Meredith n'est pas la seule à briller dans ce vingtième volet de la saison.

En effet, plusieurs autres protagonistes ont eux aussi droit à leur développement réussi. Le registre léger de l'épisode est par exemple efficacement porté par Richard, Stephanie ou encore Madeleine, tandis que les émotions, parfois fortes, sont également transmises par l'intermédiaire d'Owen, extrêmement perturbé par une supposée culpabilité qui ne cesse de le ronger. Quant à Arizona, elle concentre probablement les seuls reproches que l'on peut faire à la série cette semaine, puisque celle-ci survole à mon goût un peu trop rapidement les conséquences de ce traumatisme sur l'héroïne interprétée par Jessica Capshaw. C'est dommage.

En bref : L'excellence revient au coeur de "Grey's Anatomy", qui évoque avec force son passé tout en préparant le futur non sans quelques mystères. Passionnant.
Note : 8.5/10

1121 : Belle journée pour sauver des viestibo18  (11.07.2016 à 20:13)

« This is the episode America will never forget » : ABC n'avait clairement pas lésiné sur les mots et les formules chocs pour promouvoir ce vingt-et-unième opus de la saison, annonçant un événement historique et inoubliable. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne peut pas vraiment les accuser d'en avoir trop fait. Alors que "Grey's Anatomy" nous a habitués à de multiples bouleversements et d'innombrables surprises de taille depuis sa création, la série médicale franchit un cap supplémentaire dans l'audace qui la caractérise cette semaine, et ce grâce à une décision radicale : tuer Derek Sheperd.

Si le célèbre docteur Mamour s'est souvent retrouvé en danger, personne ne pouvait s'attendre à ce que Shonda Rhimes ose finalement éliminer l'un de ses personnages les plus emblématiques, surtout alors que la saison a encore 4 épisodes en réserve, en dépit du dernier cliffhanger qui lui promettait un sombre avenir. Un choix hautement symbolique, qui prouve une fois de plus que "Grey's Anatomy" sait avancer et se permet tout, et qui confirme son statut qualitatif extrême même après 11 années d'existence. Pour l'occasion, les scénaristes délivrent un épisode radicalement différent des habitudes, tant pour sa narration que pour ses décors par exemple.

Patrick Dempsey est avant tout la principale star de "Belle journée pour sauver des vies", alors qu'il assiste à un accident de la route et sauve la vie plusieurs blessés, avant d'être lui-même percuté par un poids lourd et de se retrouver dans un hôpital dont les compétences sont moindres par rapport au Grey Sloan Memorial. L'idée de la voix-off de Derek commentant peu à peu sa mort est brillante, et les émotions très fortes portées par Meredith sont magnifiques dans la dernière partie du récit. J'aurai peut-être aimé que l'épisode développe un peu plus significativement une petite trame humoristique subtile en parallèle, mais la perfection est malgré tout frôlée.

En bref : L'un des épisodes qui marquera indéniablement l'histoire de "Grey's Anatomy" à tout jamais.
Note : 9.5/10

1122 : Partir sans un mottibo18  (11.07.2016 à 20:15)

La semaine passée, "Grey's Anatomy" proposait l'un des épisodes les plus marquants de son histoire, avec un événement tragique que Meredith rappelle de nouveau avant de s'évanouir en guise d'introduction de ce vingt-deuxième opus de la saison : « Derek est mort ». Seulement voilà, la série ne pouvait pas se permettre de gérer cette disparition de manière simpliste, et a pour cela concocté un très long épisode permettant à la fois à ses personnages et à ses téléspectateurs de faire le deuil du docteur Mamour, en revenant notamment très précisément sur le rôle qu'il a pu jouer auprès de Meredith durant toutes ces années.

Tout ceci est évoqué au travers de multiples flashbacks, qui permettent un peu comme lors de l'épisode du crash de se remémorer le passé du Seattle Grace Hospital et de ses membres avec beaucoup d'émotion, mais sans véritable nostalgie tant les instants présents sont également très forts. Cette seconde partie de onzième saison est donc assurément axée sur le développement de nouvelles trames narratives venant s'appuyer sur le travail de longue haleine mené depuis les débuts, une excellente chose qui vient renforcer encore un peu plus la maturité de "Grey's Anatomy" et mettre en évidence sa facilité à aller de l'avant de façon cohérente et puissante.

Mais revenons au contenu propre de cet épisode. Pour refermer le chapitre Derek Sheperd, l'équipe de Shonda Rhimes a tout à fait logiquement décidé de s'appuyer sur les deux femmes qui comptaient le plus dans sa vie : Meredith et Amelia. Ces dernières confirment ainsi qu'elles sont (re)devenues les principaux murs porteurs de l'hôpital, multipliant les moments bouleversants malgré des réactions totalement différentes suite à la mort de leur être cher. Le choix de l'accélération temporelle et le style de narration extrêmement posé, parfois même peut-être un peu trop, contribuent en outre à rendre les passages leur étant consacrés plus palpitants encore.

Pendant ce temps, les médecins du Grey Sloan Memorial apprennent quant à eux également peu à peu le décès de leur confrère et ami, et tentent de poursuivre leur route en dépit du drame, avec plus ou moins de facilité. Si les cas médicaux de la semaine ne sont clairement pas de bonne facture, les protagonistes de la série compensent en grande partie ces faiblesses, en particulier Alex ainsi que le duo formé par Bailey et Ben (qui nous gâtent même de quelques scènes assez amusantes). La seule déception vient probablement d'April et Jackson, dont la présence apparaît presque injustifiée et superflue.

En bref : Adieu, Derek.
Note : 9/10

1123 : Le temps s'arrête...tibo18  (11.07.2016 à 20:17)

Alors que la mort de Derek est encore très fraîche dans l'esprit des téléspectateurs, bien qu'un an se soit écoulé selon les accélérations temporelles effectuées par les scénaristes pour permettre à Meredith de revenir très vite à l'hôpital, "Grey's Anatomy" renchérit immédiatement à l'occasion de son season finale avec le développement d'une nouvelle catastrophe à Seattle. Certes, celle-ci ne concerne pas directement les protagonistes principaux de la série, mais l'enchaînement des intrigues dramatiques est bien là malgré tout, empêchant les fans de souffler un seul instant, d'autant que Derek continue par ailleurs de hanter quelques esprits.

L'histoire majeure de "Le temps s'arrête..." change donc cependant ce chapitre et renoue avec les cas médicaux de grande ampleur, alors que le tunnel de l'une des principales voies rapides de la ville s'effondre, piégeant ainsi des dizaines de personnes dans leurs voitures, mortes ou blessées. Tout n'est évidemment pas nouveau dans la manière d'articuler le récit, et pourtant, "Grey's Anatomy" s'emploie à diversifier quelque peu son propos en délocalisant pour partie les soins apportés aux victimes, grâce à la présence de plusieurs figures féminines de l'hôpital sur le terrain, dont April, Amelia et Meredith.

Le trio formé par les trois femmes est extrêmement intéressant, d'autant que toutes convergent vers un seul objectif, celui d'aller de l'avant après les événements récents qu'elles ont pu vivre. Le travail autour des médecins du Grey Sloan Memorial est donc une fois encore assez impressionnant, et se trouve magnifié par les histoires plus secondaires autour de Richard par exemple. La seule ombre au tableau provient sans conteste de l'insertion des nouveaux internes, assez ratée de mon point de vue, et surtout superflue compte-tenu de la richesse de l'épisode par ailleurs. Notons enfin également qu'aucun passage n'est véritablement bouleversant, un phénomène plutôt surprenant dans un tel opus.

En bref : Toujours pas de répit dans cette saison qui risque bien de briller jusqu'au bout.
Note : 8.5/10

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