(Izzie attend devant les portes de l'hôpital et Alex arrive avec Rebecca)
Izzie: Qu'est-ce qui s'est passé ?
Alex: Il me faut de la bétadine, de la solution saline et un kit de suture.
Izzie: Qu'est-ce qui s'est passé ?
Alex: Elle s'est coupé. C'était un accident. Je m'en charge.
(Il l'alonge sur un lit)
Izzie: Elle a perdu combien de sang ? (Elle regarde ses coupures) Alex.
Alex: Elle va bien. Je m'en charge. (Il ferme le rideau)
(Dans la chambre de Beth, Derek, Meredith, Beth et ses parents parlent)
Derek: Vu la situation, je comprendrais si vous ne vouliez pas poursuivre l'opération
Meredith: Mais on a appris des choses avec Jeremy, et la formulation du cocktail viral sera ajustée.
Derek: Nous n'avons pas encore eu d'issue positive.
Père de Beth: Liz ?
Mère de Beth: Je veux la ramener à la maison.
Derek: Je comprends.
Beth: Non, je veux l'opération.
Mère de Beth: Chérie... chérie, c'est le deuil qui parle.
Beth: Je veux l'opération aujourd'hui.
Meredith: Et bien, il n'y a pas d'autre essai clinique en cours. Personne d'autre n'a de réponse. Le Dr Shepherd a travaillé trés dur sur ça...
Derek: Meredith.
Père de Beth: On ne va pas te laisser te faire opérer parce que tu veux mourir avec Jeremy.
Beth: Si je rentre à la maison, je vais mourir. Je mourrais dans quelques semaines, quelques jours.
Mère de Beth: Je ne veux pas te perdre.
Beth: Maman... tu ne veux pas me perdre... parce que je n'en ai pas fini. Papa... il m'aimait. Oui, vous savez, Jeremy m'aimait vraiment. Et il serais vraiment en colère si... j'abandonnais juste. S'il vous plait... faites l'opération aujourd'hui.
(Dans la salle d'attente Callie va voir les jeunes)
Callie: Lola. Andrew te demande. Alors tu pourrais venir avec moi, s'il te plait ?
(Lola et Callie se mettent un peu plus loin des garçons)
Lola: Il va bien ?
Callie: Non, il ne va pas bien. Il est coincé dans un bloc de ciment. Du ciment qui durçit vraiment à chaque seconde. Comment pourrait-il aller bien ? Tu t'inquiète pour lui.
Lola: C'est mon ami. Je sais que j'ai dis que non, mais c'est mon ami.
Callie: Je crois qu'il est plus que ça. Et je crois que tu es trop fière pour l'admettre à tes amis et peut-être à toi même.
Garçon: Maman, j'ai un bobo. Fais un bisous pour le soigner.
Callie: Hé, il souffre, il a peur et il a besoin de quelqu'un qu'il connait pour lui tenir la main.
Garçon: Lola. Oh, Lola. Tiens ma main. S'il te plait. Lola.
Callie: Tu te fous de ce qu'ils pensent. Ca c'est important. Eux non.
Lola: Je ne peux pas l'aider.
Callie: Tu va te haïr pour ça. Plus tard... tu vas te haïr pour ça et tu auras raison. (Elle part)
(Dans le bureau du chef, Georges remet tout en ordre)
Georges: Je ne croit pas que ça ait l'air bon.
Lexie: Cristina est dislexique mais elle n'a eu que des A pendant toute la fac de médecine te elle a un doctorat. C'est assez impressionnant. Huit lettres de recommandation dans son dossier.
Georges: Est-ce que ça à l'air bon ? C'était comme ça quand tu les a trouvés ?
Lexie: Izzie est allée à des cours du soir. Elle a mis six ans à avoir son diplôme, et elle était visiteuse bénévole à l'hôpital. Ce sont des patients qui ont écrit ses lettres de recommandation.
Georges: On doit sortir d'ici avant que quelqu'un nous surprenne.
(Il fait tomber les bonbons du chef en prenant ses classeurs. Puis ils se baissent pour les ramasser)
Lexie: Et Alex... il a écrit cet essai pour se faire accepter, cet essai, émouvant et beau sur ces notes qui n'étaient pas trés bonnes en fac de médecine parce qu'il souffrait d'un concer des testicules.
Georges: Quoi ?
Lexie: Il a dit qu'il avait perdu une boule. Mais je l'ai vu nu. Il a deux mandarines, Georges, deux sacs à patates, il a menti. C'est un menteur.
Georges: Arrête de me donner des informations que je ne veux pas savoir.
Lexie: Un point. Juste un point. Comment pouvait-il te faire redoubler pour un point ?
Georges: Oublie ça, c'est tout.
Lexie: Mémoire photographique. Je ne peux pas.
(Dans le couloir, Derek et Meredith discutent en marchant)
Meredith: On va réussir avec Beth.
Derek: Elle vient de perdre l'amour de sa vie. Comment peux-tu l'encourager à faire l'opération ?
Meredith: Comment peux-tu l'encourager à ne pas le faire ?
Derek: Tu sais, ce n'est pas moi qui ai un gros ego, c'est toi. Tu m'as acculé dans un coin là. J'étais censé faire quoi, dire non ?
Meredith: Derek...
Derek: Je ne peux pas. C'est une gamine.
Meredith: C'est une gamine qui va mourir sans l'opération.
Derek: Elle va mourir avec l'opération. C'est se que toi et moi on fait ensemble, on tue les choses encore et encore et encore. On a tué douze personnes, et maintenant à cause de toi, je vais en tuer une treizième. Quand l'opération de Beth sera finie, on en aura fini. Je ne veux pas travailler avec toi, je ne veux pas te voir, je ne veux pas te parler. C'est fini. (Il part)
(Dans la salle du patient bloqué dans le ciment)
Richard: Andrew, on est prêt à commencer.
Andrew: Oh, attendez. Elle est... Lola ?
Callie: Elle... Je ne l'ai pas trouvée. Elle est allée manger ou quelque chose comme ça.
Erica: On doit poser le catheter.
Richard: Ok. Tu vas sentir une petite pression.
Andrew: Elle n'est pas allée manger. Elle ne voulait juste pas venir, n'est-ce pas ? Lola aime traîner avec moi. Ou elle aimait... avant... avant que je fasse ça. Une fois, elle m'a presque... il y a... failli y avoir un baiser, mais je... me suis défilé.
Callie: Oui, et bien, peut-être que tu ne dois pas l'embrasser.
Andrew: Si, il le faut. Il le faut. Je dois l'embrasser. Toute ma vie dépend de ce baiser.
Erica: Ok, le catheter est entré.
Mark: Les mecs se chargent du dernier morçeau de ciment.
Andrew: Dieu merci. La partie difficile est terminée. N'est-ce pas ? La partie difficile est terminée ?
Richard: Yang, prépare un chariot cardiaque.
Erica: Bon, j'ai le calcium... le D50 et l'insuline. Prêts.
Andrew: La partie difficile est terminée ?
Bailey: Ok, il y a une chance que quand les gentils messieurs retirent le dernier morçeau de ciment là sur ton abdomen, toutes les toxines qui se sont emmagasinées sous le ciment se ruent dans ton coeur et tu vas faire un arrêt. Et tu... ton coeur va s'arrêter et tu vas arrêter de respirer. Mais non, il ne faut pas faire cette tête parce qu'on va faire redémarrer ton coeur, et on va placer un tube qui respirera pour toi et on... et on t'emmène direct au bloc, daccord ? On est bon dans ce qu'on fait. Seulement, si tu vois la lumière chaleureuse et acceuillante, ne va pas vers elle.
Mark: Allons-y.
Richard: Ok, on y va à trois. Bon un...
Mark: C'est bon, surveillez les capteurs.
Richard: Deux... trois. Et voilà. Dégagez ses voies. C'est bon. Un, deux... trois.
(Ils le sortent du ciment et le placent sur un lit)
Callie: Injectez la lidocaïne, recto et verso. Il est intubé.
Richard: Allez.
(A l'entrée de la salle de la psy à Meredith)
Meredith: Qu'est-ce que vous voulez dire ? Je ne sais pas qu'est-ce que vous voulez dire quand vous dites qu'elle ne voulait pas mourir.
Dr Wyatt: Quand vous étiez assise sur le sol avec votre mère, qu'est-ce qu'elle vous a dit ?
Meredith: Elle m'a dit d'être extraordinaire. Elle a dit qu'elle avait échoué mais que je devrais être quelqu'un d'extraordinaire, que je ne devrais dépendre de personne. "Sois un femme extraordinaire, Meredith". C'est ce qu'elle m'a dit.
Dr Wyatt: Et donc vous êtes devenue chirurgien, comme elle.
Meredith: Oui.
Dr Wyatt: Ce qui signifie que vous avez tout les outils pour comprendre vous même.
Meredith: Mais, j'ai juste...
Dr Wyatt: Vous devez y arriver seule, Meredith. Je vous promets que quand vous y arriverez, vous serez contente.
(Derek est dans un bureau, il s'énèrve en jettant tout les papiers par terre)
(Dans un autre bureau, Georges lit des livres et Lexie est à côté)
Lexie: Ma tête explose.
Georges: Fais la non exploser.
Lexie: Es... es-tu en colère contre moi ?
Georges: Non.
Lexie: Alors, pourquoi tu me parles sur ce ton ?
Georges: J'ai pas un ton particulier.
Lexie: Si, tu as cette voie... et je t'ai rendu service.
Georges: Tu ne m'as pas rendu service. Tu m'as juste fait comprendre que je suis encore ce type... Le type qui a presque réussi. Tout ce qui me sépare de ma classe, c'est un point, un point ? Ca aurait été bon si ça aurait été 50 points, ou même 10, mais un ? Ca veut dire que c'était à portée de main et que je l'ai laissé échapper. Je ne voulais pas savoir ça. Tu comprends ? Savoir que si j'avais coché un A au lieu d'un B, que... qu'un seul point me sépare de la liberté... Je me suis démené comme un fou, tout ça à cause d'un misérable point, ce qui prouve que... Tu ne m'as pas rendu service. Ne te méprend pas.
Lexie: Et bien, au moins... maintenant tu sais que tu as ce qu'il faut.
Georges: Oui.
(Dans l'hôpital, Alex soigne Rebecca)
Alex: J'ai bientôt fini ce bandage, ensuite on passera à l'autre, ok ?
(Izzie arrive)
Izzie: Je lui ai prescrit de l'alprazolame et du clonazepame. Le psycholoque sera là dans un heures, mais j'ai pensé que ça serait bien de la garder calme le temps qu'il arrive.
Alex: Elle n'a pas besoin de médicaments ou de psy.
Izzie: Elle a besoin d'une consultation psychologique pour être admise.
Alex: Je ne veux pas la faire admettre.
Izzie: Tu ne peux pas la ramener à la maison.
Alex: Je veillais sur elle en permanence jusqu'à ce que tu appelles.
Izzie: Tu ne devrais pas à avoir à veiller sur elle comme ça. Tu n'est pas de garde aujourd'hui, donc elle a était admise sous mon nom, se qui veut dire que je décide de son traitement. Quelqu'un doit la garder calme...
Alex: Putain ! Tu vas nous laisser tranquille espèce de grosse conne ?
(Dans la salle de préparation pour une opération, Callie regarde et Mark la rejoint)
Mark: Tu es censé t'asseoir. C'est à ça que servent les pauses. Ca fait 9 heures qu'on est debout, tes jambes doivent se reposer.
Callie: Mes jambes vont bien.
Mark: Tu ne trouves pas que c'est un peu approprié de penser au sexe pendant la chirurgie ? Je dis juste ce que j'ai observé toute la journée.
Callie: Le corps entier de ce pauvre gamin était coincé dans du ciment. Ses jambes sont broyées, ses vaisseaux et ses nerfs presque entièrement sectionnés, et pourtant... j'étais toute excitée. J'ai été excitée toute la journée à cause de toi et de tes paroles cochonnes.
Mark: Ce n'était pas mes paroles conchonnes. C'était le sujet de mes paroles cochonnes.
Callie: Quoi ?
Mark: Erica. Toi et Erica.
Callie: C'est... Quoi ?
Mark: C'est bon. J'aimerais être le centre des pensées de quelqu'un.
(Dans l'observatoire, Georges est assis et regarde l'opération quand Lexie arrive)
Lexie: Tu as eu 14 lettres de recommandations.
(Georges se décale le plus loin de Lexie mais elle se décale aussi)
Lexie: Cristina en a eu 8, Meredith 4, Izzie 10, mais toi, tu en as eu 14. Et les mots qu'ils ont utilisés pour te décrire... personne n'a eu de recommandations comme les tiennes. Les gens ont dit que les autres étaient intelligentes, ils ont dit qu'elles étaient travailleuses, ils ont dit qu'elles étaient douées. Mais dans tes lettres ? Ils ont dit que tu étais génial. Ils ont parlé de ta gentillesse, de ton attention pour les détails. Ils ont parlé du fait que tu n'abandonnes jamais. Ils ont décrit le genre de docteur que j'espère devenir. C'était un honneur de lire ces lettres parce que maintenant, je sais que ce qui te sépare des autres n'est pas un stupide point. Ce qui te sépare des autres, c'est la gradeur. Donc tu n'as pas interêt à laisser un point te retenir. (Elle s'en va)
Bailey: Ok. Je suis couverte de sang. Parle vite.
Izzie: Alex a ramené Rebecca ici. Elle a essayé de se blesser et maintenant il veut la ramener à la maison.
Bailey: Et ?
Izzie: Elle doit être admise. Elle a besoin d'un psy.
Bailey: Et ?
Izzie: Vous ne pouvez pas faire votre travail ?
Bailey: Je fais mon travail.
Izzie: Je suis désolée.
Bailey: J'essaie d'aider un jeune de 19 ans à qui j'ai promis qu'il allait vivre à vivre. C'est mon travail de chirurgien. J'ai mis mon fils à la crèche en arrivant. C'est mon travail de mère. Et je suis là à te demander ce que tu vas faire avec ta patiente. C'est mon travail de chef des résidents. Et maintenant, si tu faisais ton travail ?
Izzie: Je ne peux pas. Je ne sais pas quoi faire.
Bailey: Stevens, c'est ta patiente. Lui, c'est son amoureux. Allez, tu sais ce que tu dois faire. C'est juste difficile à faire.
Izzie: Ok, je vais essayer.
Bailey: Non, tu n'as pas à essayer. Tu es un docteur que j'ai formé, avec toutes les qualités que Dieu t'a donné, tu as tout ce qu'il faut. (Izzie part) Chacun apprend de l'autre. (Elle revient dans le bloc) On en est où ?
Richard: Sloan, Hahn et Torres ont fini. C'est bon.
Cristina: On vient de dégrafer la veine porte. Le flux sanguin va dans son foie. C'est bien ça, chef ?
Richard: Absolument. Bon travail.
Cristina: Bien, donc on est prêt à...
(Son coeur bat plus vite)
(Beth est emmenée au bloc et Derek et dans la salle à côté avec Rose)
Rose: Je crois que je préférais quand tu disais des trucs médicaux ennuyeux.
Derek: Je ne suis jamais assez bon... peu importe ce que je dit ou fait. Je n'ai jamais voulu ça. Cet essai clinique fait de moi un raté. J'échoue avec elle encore... et encore... et encore.
Rose: Tu veux dire "eux". Quand tu dis "avec elle", tu veux dire "avec eux"... les patients. (Elle va dans le bloc)
(Dans le bloc de Andrew, tout le monde essaie de le réanimer)
Richard: Il va avoir besoin d'une embolectomie. Appelez Hahn. Un caillot dans l'artère pulmonaire droite. C'est assez gros.
Cristina: Je pourrais y accéder avec une thoracotomie.
Bailey: Hahn l'évaluera quand elle sera là.
Cristina: Je peux l'atteindre. Le poumon se rétracte automatiquement laissant de la place pour une embolectomie. Il est déjà séverement touché. On perdrait du temps à faire un pontage, du temps ou son cerveau ne serait pas irrigué. Ca me prendra quelques secondes. Je l'ai déjà fait avant... avec Burke.
Bailey: J'ai promis à cet enfant qu'il allait vivre.
Richard: Dr Bailey, occupez vous du respirateur. Yang... je suis là si vous avez besoin de moi.
Cristina: Lame de 10. (Elle coupe)
(Dans le bloc de Beth)
Derek: Vous n'avez pas à faire ça.
Beth: Quoi, vous avez peur ?
Derek: Oui.
Beth: Moi aussi. Alors... allons-y. Ok ?
Derek: Ok.
(Dans le bloc d'Andrew)
Erica: Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Richard: Il a fait une embolie pulmonaire.
Erica: Alors vous avez décidé que Yang serait la meilleure personne pour l'ouvrir ?
Richard: Elle s'y connait pas mal en cardiologie au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué.
Erica: Vraiment ? Alors c'est pour ça qu'elle est passée par le 4ème espace intercostal au lieu du 5ème ?
Cristina: Je n'ai pas pu passer par le 5ème parce qu'il y a des gaze de l'opération abdominale qui poussent le diaphragme.
Erica: Ce serait plus facile si vous le faisiez sous fluor.
Cristina: J'ai déjà l'E.C.T et ça me suffit amplement.
Erica: Mais vous pourriez y accéder plus facilement si... Ok, laissez tomber. Je vais le faire moi même. Ecartez vous.
Cristina: Je m'en occupe.
Erica: Non, si vous l'aviez fait...
Cristina: Taisez vous et laissez moi travailler.
Richard: Laissez la travailler, Dr Hahn.
(Richard sort dans le couloir et regarde le tableau des opérations)
Richard: Shepherd a prévu 2 craniotomies pour l'essai clinique aujourd'hui ?
Rose: Oui, on a perdu le premier mais la deuxième...
Richard: J'ai dit à Meredith, un patient.
Rose: Le Dr Grey a dit qu'elle avait vu ça avec vous.
Richard: Vraiment ?
Rose: Je... je me trompe peut-être.
Richard: Je ne crois pas.
(Dans la chambre de réveil de Beth)
Meredith: Elle tient le coup.
Derek: La pression intracranienne est à 13. On va voir.
Meredith: Derek... Elle est toujours vivante. On a au moins réussi ça. Elle est toujours vivante.
Derek: Pour combien de temps ? Tu peux y aller.
Meredith: je vais rester avec elle.
Derek: Non, c'est juste... Je vais le faire. Tu peux y aller.
(Meredith sort de la chambre)
(Richard sort de la chambre du garçon qui était bloqué dans le ciment et va voir Hahn, dans le couloir)
Richard: Yang a volé en solo et vous devriez fêter ça parce que ça veut dire que vous faites votre travail... en lui apprenant comment sauver une vie. Les résidents sont comme des... petits chiots, passionnés et enthousiastes, et vous devez apprendr comment enseigner sans broyer leur envie. Si vous voulez travailler ici avec mes résidents, vous devez apprendre à faire mieux. Vous devez être un meilleur professeur.
(Erica part et passe devant Cristina qui était à l'ordinateur à côté)
Richard: Ne me faites pas regretter de vous avoir soutenu.
Cristina: Non, chef. Absolument pas, chef. Merci, chef.
Richard: (A voix basse) Petits chiots.
(Izzie ouvre le rideau où se trouve Rebecca et Alex)
Izzie: Rebecca... voici le Dr Shapiro, c'est un psychologue. Il va vous examiner.
Alex: Izzie...
Izzie: Il va vous poser quelques questions pendant que je parle au Dr Karev. Alex ?
(Izzie s'éloigne de Rebecca et attend Alex pour parler)
Alex: Qu'est-ce que je t'ai dit ?
Izzie: C'est ma patiente. Je décide de son traitement. Je ne la laisse pas partir sans une consultation. Si tu essaies de la faire sortir sans mon accord, j'appelle la police et te fait arrêter.
Alex: Tu ne peux pas me faire arrêter.
Izzie: Essaie donc.
Alex: Izzie, tu es inquiète. Je le vois et le comprends. Mais tu n'es pas raisonnable. Je m'occupe de ça.
Izzie: Non, c'est moi qui m'en occupe. Pas toi.
Alex: Je la ramène à la maison.
(Il repart vers Rebecca mais Izzie le rattrape par le bras)
Izzie: Non !
Alex: Quoi, tu vas m'en empêcher physiquement ?
Izzie: Je le ferai si je dois le faire. Tu vas frapper une femme ?
Alex: Je le ferai si je dois le faire.
Izzie: Alex, elle est malade. Elle a besoin d'aide que tu ne peux pas lui donner.
Alex: Je peux prendre soin d'elle.
Izzie: Non, tu ne peux pas. Tu ne sais pas ce que tu fais. Tu pourrais empirer les choses en la ramenant à la maison.
Alex: Je peux prendre soin d'elle. Je l'ai déjà fait.
Izzie: Alex...
Alex: Elle traverse juste une mauvaise passe. Les gens traversent de mauvaises passes. Ok, Je peux la nourrir et je peux... la changer, la laver et la surveiller. Jusqu'à ce que sa mauvaise passe soit terminée, je peux prendre soin d'elle. J'ai pris soin de ma mère et je peux prendre soin d'elle.
Izzie: Tu l'as déjà fait avant.
Alex: Je l'ai déjà fait avant. Je l'ai déjà fait avant, Izzie. Mais à l'époque, j'étais un enfant et maintenant je suis un homme, donc je serai meilleur. Je l'ai déjà fait avant.
Izzie: Stop. Tu n'as rien à rajouter.
(Dans sa maison, Meredith arrive dans la cuisine et voit les taches de sang sur la table et à terre. Elle nettoie)
(Dans la chambre de réveil du garçon qui était bloqué dans du ciment, Georges révise et Richard arrive)
Richard: Tu es là de bonne heure.
Georges: Je ne suis pas rentré. Je savais que vous voudriez controler votre patient. Et je me suis dit que vous étiez fatigué aprés l'opération, donc...
Richard: Comment va-t-il ?
Georges: Ses signes vitaux sont stables. Il a reçu 16 litres ces dernières 24 heures. J'ai changé à 125 cc par heure. Son urine est bonne à 37 cc par heure. Il a un peu d'anxiété à 3h puis à 5h, j'ai traité ça avec de la diphenhydramine
Richard: Bon travail.
Georges: Ce n'est pas un bon travail.
Richard: O'Malley ?
Georges: Ce n'est pas un bon travail pour moi. M'assoeir à côté de son lit à controler son urine et à lui donner des antianxiolitiques toute la nuit... ce n'est pas un bon travail pour moi. Faire des tests pour Meredith Grey, ce n'est pas un bon travail pour moi. Ce n'est pas un bon travail pour moi parce que je suis meilleur que ça, et vous savez que je suis meilleur que ça. Peut-être que si je n'étais pas bon à mon travail ou si j'avais du mal et que je trainais derrière... ma personnalité... Je ne suis pas Karev, je ne suis pas Yang, je ne suis pas Meredith... Je ne suis pas endurci, je sais. Je comprends. Je n'ai pas la personnalité d'un chirurgien. Peut-être que c'est pour ça que vous avez fait l'erreur de ne pas croire que je mérite une seconde chance alors que tout le monde ici en a eu une mais, chef, c'est une erreur parce que je suis excellent. Je suis excellent dans mon travail. Et j'ai effectivement raté mon examen mais je mérite une seconde chance.
Richard: Ok.
Georges: Ok ?
Richard: Ok, tu peux repasser l'examen.
(Richard part)
Georges: Ok.
(Dans la chambre de Beth, ses parents sont venus la voir. Meredith est venue la surveiller)
Père de Beth: Elle ne s'est pas encore réveillée.
Meredith: Parfois, le corps met plus de temps à récupérer aprés une opération du cerveau.
Père de Beth: Mais elle pourrait ne pas se réveiller ? Elle pourrait mourir ?
Meredith: C'est possible. Mais je ne m'en inquièterais pas avant qu'on ait à le faire.
Mère de Beth: Quand ?
Meredith: Quand quoi ?
Mère de Beth: Quand est-ce... qu'on devra commencer à s'inquiéter ?
(Dans le couloir, Callie arrive vers Lola)
Callie: Tu es toujours là ? Tu as dormi dans le salle d'attente ?
(Callie s'en va)
Lola: Ecoutez, je l'aime. Ok, c'est vrai. Mais il n'a pas besoin de le savoir. Personne n'a besoin de le savoir.
Callie: Il a besoin de toi et tu est trop préoccupé par ce que tes amis pensent.
Lola: Qu'est-ce que vous en savez ? Vous savez ce que ça serait pour moi, pour lui, s'ils savaient ? Vous pensez que c'est facile ?
Callie: Je pense que c'est mieux d'être honnête. Il est vivant. A peine, mais... il est vivant.
(Alex va voir Rebecca dans sa chambre d'hôpital)
Alex: J'ai appelé ton mari. Il dit qu'il a pris le bébé et t'as quitté il y a deux mois. Il dit... que tu as quelque chose appelé trouble limite sous-jacent de la personnalité. Ce qui veut dire que tu étais fragile depuis le départ, donc ça... ça dure surement depuis longtemps. Surement depuis ton... accident. Quand tu as changé de visage... je t'ai aidée à changé de visage... tu ne pouvais pas... Tu as besoin d'aide, Rebecca, et je ne peux pas te la donner. Donc, tu vas rester ici ce soir et demain... Demain, ils vont te transférer dans un institut psychiatrique. Je pense que c'est mieux.
Rebecca: Je suis désolée. J'ai vraiment essayé. Je voulais être meilleure pour toi. Je sais combien c'est difficile pour toi de faire confiance aux gens, et je voulais être quelqu'un sur qui tu puisses compter. Je suis désolée. Je suis désolée.
Alex: C'est pas grave. Tu as éssayé.
(Dans le couloir, Meredith croise Richard)
Richard: Donc, tu as convaincu Shepherd de faire la deuxième opération sans mon accord.
Meredith: Et donc ?
Richard: Et donc ? C'est comme ça que tu parles au chef, "et donc" ?
Meredith: Ma mère a essayé de se suicider quand vous l'avez quittée. Vous le saviez ? Vous le saviez ?
Richard: Je ne le savais pas. Je suis désolée, je ne savais pas...
Meredith: C'était un excellent chirurgien. Comment avez-vous pu lui faire ça ? C'était un chirurgien talentueux, douée et extraordinaire.
Richard: Meredith ?
(Meredith part et va voir sa psy)
Dr Wyatt: Allez-y.
Meredith: C'était un chirurgien. C'était un excellent chirurgien. Si elle avait vraiment voulu se suicider, elle se serait pas taillé les veines. Elle savait comment faire. Elle aurait pris un scalpel et tranché la carotide. Elle serait morte en quelques secondes. Elle ne voulait pas vraiment mourir. C'était un excellent chirurgien, douée et extraordinaire. Elle ne voulait pas mourir.
Dr Wyatt: Qu'est-ce qu'elle voulait ?
Meredith: Elle voulait que Richard lui revienne.
Dr Wyatt: Et pourquoi n'est-il pas revenu ?
Meredith: Et bien, parce que... il n'en a jamais rien su et elle était trop têtue pour demander.
Dr Wyatt: Qu'est-ce que ça signifie ?
Meredith: Et bien... je ne sais pas cette partie. Vous pourriez me dire cette partie pour une fois ?
Dr Wyatt: Je peux. Ca veut dire que vous êtes un chirurgien talentueuse et extraordinaire, exactement comme votre mère sauf que vous pouvez apprendre de ses erreurs.
Meredith: Sois extraordinaire. Elle ne parlait pas de chirurgie.
Dr Wyatt: Non, en effet.
Meredith: Elle ne parlait pas du tout de chirurgie.
(Dans la chambre du garçon qui était dans du ciment)
Bailey: Alors, je tiens mes promesse ou pas ?
Andrew: Vous les tenez.
Bailey: Et tu te souviens ce que j'ai dit pour la vue d'ensemble ?
Andrew: Oui.
(Lola entre dans la chambre)
Callie: Il a attendu toute sa vie pour ça, hein ?
Bailey: C'est sur.
(Alex est dans l'ascensseur et Lexie entre)
Lexie: Je sais que tu as deux testicules. Et tu ferais mieux d'espérer que je ne le dise pas au chef. Alex ? Ca va ?
(Il sort sans dire un mot)
(Dans une salle Meredith regarde les radios de Beth et Rose arrive)
Rose: C'est les radios de Beth ?
Meredith: Oui. Celles-là ont deux jours, celles-ci sont d'aujourd'hui. Tu peux me passer le pied à coulisse, s'il te plait ? Celle-là est plus petite que celle-là. La tumeur se réduit. Le virus marche.
Rose: Oh mon dieu.
Meredith: Vous devez le dire à Derek.
Rose: Non. C'est à vous de le dire à Derek. C'est le genre d'information qu'il voudrait entendre venant de vous.
(Elle est sur le point de partir)
Meredith: Rose...
Rose: Félicitation pour votre percée médicale majeure. Vous entrez dans la légende.
(Dans la salle de repos, Cristina est assise sur le canapé et Meredith arrive, heureuse)
Meredith: Hé.
Cristina: Oh, il faut que tu reprennes le biper pailleté. Je suis ivre de pouvoir.
Meredith: Où est-elle ?
Cristina: Je pense que c'est peut-être un truc mystique. (Elle lui jette le biper)
Meredith: Tu as vu Derek ?
Cristina: Non.
(Meredith sort et Lexie entre)
Lexie: Vous m'avez bipé, Dr Yang ?
Cristina: Va chercher cette banane dans mon casier.
Lexie: Vous voulez que je... l'épluche pour vous ?
Cristina: Non, je veux que tu apprennes à faire des points de sutures rapides. Je vais te l'apprendre. Prends l'aiguille.
(Derek va au bureau d'acceuil pour prendre un dossier)
Derek: Le dossier, s'il vous plait.
Assistante: Voilà.
Derek Merci.
(Il voit les parents de Beth pleurer dans sa chambre. Beth se réveille)
Beth: Hé.
Derek: Vous êtes vivante.
Beth: Oui. Je suis vivante. (Elle prend a main de Derek avec sa main qui ne fonctionnait plus) Plus seulement pour faire beau.
Derek: Non.
(Derek arrive dans la salle de repos est va prendre la bouteille de champagne dans la poubelle)
Cristina: Ce n'est pas trés hygiénique.
(Derek part)
Cristina: Un peu plus proche. Essaie encore.
Lexie: Dr Yang, merci pour...
(Dans le dispensaire, Bailey vient voir Izzie)
Bailey: Comment ça s'est passé ?
Izzie: Horriblement.
Bailey: (En sortant les clés du dispensaire de sa poche) C'est pour toi.
Izzie: Pourquoi me donnez-vous les clés du dispensaire ?
Bailey: Je ne te donne pas les clés du dispensaire. Je te donne le dispensaire.
Izzie: Quoi ?
Bailey: J'ai vu la vue d'ensemble. J'adore le dispensaire. J'adore ce que ça signifie et ce que c'est. Mais pas autant que j'aime la chirurgie. Je ne l'aime pas autant que j'aime être le chef des résidents. Je ne l'aime pas autant que j'aime mon mari et mon enfant. J'ai vu la vue d'ensemble et je ne peux pas tout faire et tout avoir. Donc, je dois... laisser tomber quelques morceaux. Ce morceau. C'est ton morceau. Je t'ai vu gagner ce morceau avec tes trippes. Sachant... que je peux donner le dispensaire à quelqu'un comme toi... tu es devenue... un bon docteur, Izzie Stevens.
Izzie: Merci.
Bailey: Le dispensaire Denny Duquette est entre tes mains. Rend-moi fière.
(A l'emplacement des caravanes, Richard sort de la sienne et Meredith arrive pour chercher Derek)
Meredith: Derek !
Richard: Il n'est pas là. Je ne suis pas un homme mauvais. Je sais que je suis le méchant dans ton histoire mais je ne suis pas un homme mauvais.
(A l'entrée de l'hôpital, Callie et Mark sortent)
Callie: Tu veux finir ce qu'on a commencé hier ?
Mark :Ou tu peux finir ce que tu as commencé. Je grandis. Allez. Vas-y.
(Callie avance vers Erica)
Callie: Hé. Je voulais savoir si tu voulais prendre un verre.
Erica: Je ne trouve pas mes clés.
Callie: Peut-être qu'on pourrait, hum... Je voulais te parler de quelque chose.
Erica: J'avais ces stupides clés ce matin. Je les ai mises dans ce sac mais je n'arrive pas à me rappeler de ça avec Yang qui m'a pris la tête.
Callie: Erica.
Erica: Quoi ?
Callie: Je suis en train de parler. Je... je voulais juste dire... je voulais juste dire... (Elle l'embrasse)
(Derek arrive dans la maison de Meredith)
Derek: Meredith !
(Richard toque à la porte de chez Adèle)
Adèle: Richard ?
Richard: Je veux rentrer à la maison.
Adèle: Richard...
Richard: Ecoute, je suis un homme bon. Je suis un homme bon. Je passe mes journées à être un homme bon pour l'hôpital, pour mes résidents, pour mes patients. Je suis un homme bon qui a fait une erreur il y a 20 ans. Je suis un homme bon pour tout le monde sauf toi. Tu crois que je ne sais pas ça ? Mais je suis un homme bon... et je suis ton mari... et je t'aime. Donc, je ne te demande pas de rentrer à la maison. Je te dis que je suis ton mari, et je veux rentrer à la maison pour être avec ma femme.
Adèle: Et bien... c'est pas trop tôt. (Ils s'embrassent)
(Derek est dans la maison de Meredith)
Derek: Meredith !
(Georges rentre dans son appartement et retrouve Lexie)
Georges: Je repasse mon examen d'interne.
Lexie: Oh mon dieu.
Georges: J'ai parlé au chef, défendu mon cas et je repasse mon test. Lexie, je sais que j'étais énervé tout à l'heure mais merci, merci, merci. (Il l'embrasse sur la bouche) Merci. Sors l'alcool parce qu'on fait la fête.
(Alex est dans sa chambre en train de pleurer et Izzie arrive)
Izzie: Je suis désolée.
Alex: Peu importe.
Izzie: Non, pas peu importe. Je suis désolée... pour Rebecca et ta mère. Je suis désolée.
(Alex l'embrasse)
Izzie: Alex...
Alex: S'il te plait. Juste cette fois. Juste pour cette nuit, s'il te plait. S'il te plait.
(Ils s'embrassent)
(Richard et Adèle sont toujours en train de s'embrasser devant la maison)
(Erica et Callie s'embrassent et Mark regarde de loin, heureux)
(Izzie et Alex s'embrassent)
Alex: S'il te plait. (Il pleure)
(Dans le dispensaire, Bailey est avec son fils et ferme toute les lumières)
Bailey: On rentre à la maison. Voir papa.
(Derek rentre à sa caravane toujours en train de chercher Meredith)
Derek: Meredith ?
(Il la voit de loin au milieu de pleins de bougies formant une maison)
Meredith: Stupide... Banal... Idiot... Je n'arrive pas à croire que j'ai fait ça. Stupide raté... Fils de... Je pourrais être à la maison au lieu de... Stupide...
Derek: Meredith.
Meredith: Où étais-tu passé ? Je t'attends depuis des heures, et j'ai fait ce truc stupide, embarrassant et craignos, et j'allais te dire que juste là c'est notre cuisine et ça, c'est notre salon et là, c'est la chambre dans laquelle nos enfants pourront jouer. J'avais préparé tout un speech sur "j'allais nous construire une maison" mais je ne construit pas de maison car je suis chirurgien. Et maintenant, j'ai l'impression d'être une imbécile. Je me suis remise et soignée et tu ne viens pas. Et maintenant, tout est ruiné parce que tu as mis si longtemps pour rentrer à la maison. Et je n'ai même pas réussi à trouver cette bouteille de champagne.
Derek: C'est la cuisine ? Le salon ? Un peu petit. Je pense que la vue est bien meilleure d'ici. Et c'est la chambre dans laquelle les enfants vont jouer ? Où est notre chambre ?
Meredith: Je suis toujours en colère contre toi et je ne sais pas si je peux te faire confiance. Je veux te faire confiance mais je ne sais pas si je peux. Donc je vais juste essayer. Et je vais essayer de te faire confiance parce que je crois qu'on peut être extraordinaire ensemble plutôt qu'ordinaire séparement. Et je veux être...
(Ils s'embrassent)
Derek: Je dois y aller.
Meredith: Quoi ?
Derek: Pour pouvoir t'embrasser comme je veux t'embrasser, pour pouvoir faire plus que t'embrasser. Je dois parler à Rose. Je veux avoir la conscience tranquille pour pouvoir faire plus que t'embrasser. Reste-là. Ne bouge pas. Attends-moi.
(Meredith reste au milieu des bougies avec la bouteille de champagne et Derek part parler à Rose)