(Meredith ouvre le frigo où il y a la bouteille de champagne)
Meredith voix off: Ma mère disait que pour un chirurgien, une journée sans mort et un cadeau rare.
(Elle prend une pomme et referme le frigo)
Derek: Heure du décés... 11h53.
(Il ouvre le frigo et prend une bouteille d'eau puis regarde la bouteille de champagne)
Meredith voix off: Chaque jour nous affrontons la mort. Chaque jour nous perdons des vies.
(Derek referme le frigo)
Merdith: Heure de décés... 18h36.
Derek: Heure du décés... 15h52.
(Il sort du bloc, en colère)
Meredith voix off: Et chaque jour on espère un sursis.
(Dans une salle de l'hopital, Meredith parle avec Dr Wyatt)
Dr Wyatt: De quoi vous souvenez-vous ?
Meredith: Nous étions à la maison.
Dr Wyatt: Vous étiez là ?
Meredith: Oui, j'étais là.
Dr Wyatt: C'est bien d'en parler.
Meredith: Dr. Wyatt, ma mère a pris un scalpel et s'est ouvert les veines devant moi... et je me suis assise sur le sol de la cuisine dans un bain de sang, à attendre qu'elle s'évanouisse afin d'appeler les secours. Ce n'est pas bien d'en parler.
Dr Wyatt: Pourquoi avoir attendu qu'elle s'évanouisse ?
Meredith: Elle me l'a demandé avant de se tailler les poignets, donc je savais que j'aurais des problèmes si j'essayais de lui sauver la vie.
Dr Wyatt: Mais vous lui avez sauvé la vie.
Meredith: Elle ne voulait pas être sauvé.
Dr Wyatt: Vous devez être en colère contre elle.
Meredith: Non. Pas contre elle.
Dr Wyatt: Contre qui alors ?
Meredith voix off: Nous sommes attachés à la mort... enchaînés... comme des prisonniers... captifs.
(Dans la chambre de Meredith, Cristina est allongée avec elle dans son lit)
Meredith: Tu veux aller danser ?
Cristina: Non.
Meredith: Tu veux boire de la tequila ?
Cristina: Non.
Meredith: Tu veux me donner des surnoms, et te moquer de moi sans fin ?
Cristina: Non.
Meredith: J'essaie de te motiver.
Cristina: Ah ouais ? Bien arrête. C'est fatigant. Et ça ne marche pas. Je suis en pleine traversée du désert.
Meredith: Tu veux le bipper pailleté ?
Cristina: Ce n'est pas drôle.
Meredith: Tu es triste. Vraiment triste. Sais-tu comment je sais que c'est la bonne chose à faire ? Car tu es tellement triste, que tu ne me le demandes même pas. Joli, joli biper avec pleins de joli, joli chirurgies.
Cristina: Si j'étais le genre de personnes qui embrasse les gens, je t'embrasserais bien.
(Derek, Mark, et Richard sont sur la montagne où se trouve la future maison de Derek)
Mark: J'ai essayé de changer... de tourner la page. Mais la page ne se tourne pas.
Richard: Tu n'étais pas prêt à changer. Et ce n'est pas grave. Adele voulait que je change, que je prenne ma retraite. Et bien, je suis encore le chef, et cette semaine, je reviens à la maison.
Derek: Adele est au courant ?
Richard: Ca ira. Elle avait tort. J'avais raison. Et maintenant nous...
Mark: Le faisons comme des lapins. Je ne peuc pas changer.
Richard: Soyez vous même. Je suis moi même. Un homme.
Mark: Un homme. Un homme qui est ce qu'il est... J'ai le droit d'être cet homme.
Derek: Je ne vais rien dire. Je ne juge pas. Ca va me manquer de ne plus vivre sur ce terrain.
Richard: C'est un joli terrain.
Derek: Vous voulez l'acheter ?
Richard: Tu ne peux pas vendre ce terrain.
Mark: Tu as des plans. C'est la fenêtre de ton salon. La maison que Derek construit.
Derek: Oui, et bien c'est fini. Je pense plutôt à me trouver un endroit en ville.
Richard: Mais tu aimes ce terrain.
Mark: Ces terrains et les ferrys font ce que tu es.
Derek: Un homme peut changer. Je vends le terrain. (Il part) Et les ferrys... il ont des accidents.
(Dans la cuisine de la maison de Meredith Alex prépare le petit-déjeuner à Rebecca quand Izzie arrive)
Izzie: Bonjour.
Alex: Hé. (Parlant à Rebecca) Trés bien on y est. Allons. (Parlant à Izzie) Hé, tu peux t'occuper de mes cas ce matin ? Vérifier les post-ops ?
Izzie: Tu ne viens pas bosser ?
Alex: Non, je vais traîner avec Rebecca, regarder des films. Donc si tu peux me couvrir... (Parlant à Rebecca) Prends une bouchée.
Izzie: Oui je vais te couvrir. Alex... elle n'a pas l'air bien.
Alex: Elle va bien. (Il retourne aider Rebecca) Allez. Une bouchée.
(A l'hôpital, Bailey et au dispensaire)
Georges: Dr Bailey. J'ai une réponse du chef au sujet de votre emploi du temps. Il a dit que vous ne passiez pas assez d'heures en salle d'opération, entre la clinique et votre travail de chef des résidents. Vous devez passer au moins 15 à 20 heures par semaines en chirurgie de façon à respecter vos obligations. Puis-je dire au chef que c'est possible ? Dr Bailey ?
Bailey: Chut. J'essaie de voir quelque chose. Quand j'essaie de voir quelque chose, je ne peux pas le faire si tu me poses des questions.
Georges: Qu'essayez-vous de voir ?
(Izzie arrive en courant)
Izzie: Dr Bailey, écoutez, je suis vraiment inquiète pour Ava. Je veux dire Rebecca. Enfin Alex. Bon Alex et Rebecca... qu'on appelait Ava, donc c'est pour ça que je n'arrête pas... peu importe, elle est folle, et pas d'une façon marrante. Ok ? Alex est à la maison avec elle et il est tout "une bouchée, une bouchée". C'est bizarre et triste et... Je veux aider, mais je ne sais pas quoi faire. Donc j'ai besoin que vous me disiez quoi faire. Qu'est-ce que je fais ?
Georges: Elle essaie de voir quelque chose. Quand elle essaie de voir quelque chose elle n'a pas besoin de toi et de toutes tes questions. Tu ne me vois pas poser de questions. Qu'essayez-vous de voir ?
Bailey: La vue d'ensemble. (Elle avance vers "la chose" qu'elle regarde)
(Dans une salle de Garde, Callie et Mark s'envoient en l'air)
Mark: C'est juste toi et moi et Erica... et on te touche, on te déshabille. Et tu es toute nue. Excitée... et toute nue. Et puis Erica commence à t'embrasser.
Callie: Un instant.
Mark: Erica t'embrasse comme tu ne l'as jamais été. Et puis je coince tes mains...
Callie: Un instant.
Mark: Au dessus de ta tête. Et je matte. Elle utilise un doigt...
Callie: Un instant ! Ok, désolée car c'était super pour moi. Vraiment, vraiment bon pour moi. Bon garçon. Mais j'ai un gros trauma qui arrive en bas donc on va devoir faire vite, ok ?
(Meredith explique à ses internes se qu'ils doivent faire)
Meredith: Chaque page doit être rangée dans chaque page de documents. Ratez en une et vous serez de corvée pendant un mois. Ce sont les dossiers des patients les plus prometteurs de cet essai clinique et je ne veux pas d'erreurs.
Lexie: Dure à cuire.
(Izzie et George arrivent)
Izzie: Où t'étais hier soir ?
Meredith: J'ai dû rester avec Cristina. Elle avait besoin de moi.
Izzie: C'est si gentil. Mais Rebecca est à la maison. J'avais besoin de toi.
Georges: Apparement elle est folle.
Meredith: Ecoute Georges, on a déjà eu cette convesation et on a décidé qu'on ne devait pas traîter Izzie de folle. Elle est... spirituelle.
Georges: Spirituelle.
Izzie: Oui. Pas moi ! Je ne suis pas folle. Rebecca est folle. Et... Alex prétend que non. C'est...
(Cristina rejoint Izzie, Georges, Meredith et les internes)
Cristina: Bonjour.
Lexie: J'aidais juste Meredith à rassembler ses documents. Je vais m'occuper de tes patients tout de suite. Je le jure.
Cristina: C'est bon. Prends ton temps.
(Lexie part s'occuper des patients)
Izzie: Tu as l'air... bien gaie.
Cristina: J'ai récupéré mon groove. J'ai retrouvé mon flow. J'ai retrouvé mon... style. (Elle sort le bipper de sa poche) Meredith m'a donné le bipper pailleté.
Izzie: Quoi ?
Meredith: Elle en avait besoin pour son moral.
Izzie: T'as jamais pensé que j'en avais besoin aussi ?
Cristina: Oh, tu aurais gaché le bipper pailleté. J'en ai besoin pour ne plus être sous la coupe de Hahn. Je n'aurais plus à la supplier pour opérer avec le bipeur. Tu sais, si elle ne veut pas m'apprendre. Je vais apprendre toute seule.
Izzie: Elle va s'en servir pour le mal. Moi... Je m'e servirais pour faire le bien. En plus, le bipper est sacré. Paillettes sacrées. Tu ne peux pas le donner. Elle ne peut pas, hein ? Elle ne peut pas faire ça.
Georges: Je pense qu'il n'est pas transférable.
Cristina: Tu ne fais pas les règles.
Georges: Mais, je suis l'interne du chef.
Cristina: Tu es la pute du chef. Et tu n'as aucun pouvoir... parce que le pouvoir... et dans le bipper.
(Cristina part avec le bipper)
Georges: Oh, regardez, c'est la chef avec quelque chose d'important et plein de pouvoir. Pas besoin de bipper recouvert de colle et de paillettes quand tu travailles pour le chef.
(Georges s'en va avec un tas de papiers)
Izzie: Au sujet de Rebecca...
Meredith: Mon neuro-chirurgien de classe mondiale et moi allons utiliser une brillante technique d'avant garde pour sauver une vie. Alors, j'ai pas de temps pour les fous. Débrouille-toi.
(Meredith part et le bipper d'Izzie sonne pour une opération)
Izzie: Oh, un trauma.
(Cristina et Izzie se préparent pour l'opération)
Cristina: Qu'est-ce que nous avons ?
Izzie: C'est pas "qu'est-ce que nous avons ?". C'est qu'est-ce que j'ai et je ne sais pas encore.
Cristina: Eh bien, vérifie la règle du bipeur pailleté car quoique ce soit, c'est à moi maintenant.
(Bailey les rejoint)
Bailey: Qu'est-ce qu'on a ?
Izzie: Je ne sais pas encore.
Cristina: Je ne sais pas.
Izzie: Non !
Cristina: Bipper pailleté.
(Cristina montre le bipper à Bailey)
Izzie: Tu ne peux pas utiliser le bipper pailleté. Ce n'est pas son bipper.
Bailey: Yang, c'est pour toi. Stevens, va aux urgences. (Cristina va au bloc) Et tu n'étais pas volontaire pour couvrir les visites post-opératoires de Karev ?
Izzie: Oui, mais je...
Bailey: Allez, je n'ai pas le temps pour vos mesquineries. Vas-y ! (Izzie s'en va) Hé, Callie.
Callie: Salut. Bonjour, Erica.
Erica: Qu'est-ce qui t'arrive ?
Callie: Rien du tout. Juste... rien.
Mark: Tu as l'air d'avoir chaud et d'être ennuyée.
Callie: Non. C'est juste... Il y a un trauma et il est trés gros. C'est tout. C'est grave. C'est un gros trauma.
(Ils se dirigent vers la salle)
Bailey: Tu as agis bizarrement.
Mark: (Chuchotant dans l'oreille de Callie) Elle utilise un doigt.
Callie: Trés gros trauma.
Bailey: Je t'assure Torres, c'est comme si tu n'avais jamais vu un gros trauma avant.
(Ils arrivent devant le patient)
Erica: Oh mon dieu.
Cristina: Trés gros trauma.
(Le patient est bloqué dans du ciment)
Pompier: Alors, que voulez-vous qu'on fasse ?
Andrew: Aidez-moi.
Cristina: Trés gros trauma.
Andrew: S'il vous plait... aidez-moi.
(Générique)
(Dans la salle d'attente, Callie interroge des personnes)
Callie: Vous l'avez défié... de s'allonger dans une cuve ciment dans un chantier.
Garçon: On ne pensait pas qu'il le ferait. C'est Andy. Il ne fait jamais rien. Il n'a pas le cran, pas vrai ?
Callie: Vous vous êtes introduit dans un chantier et avez défié votre ami...
Lola: Ce n'est pas notre ami. Enfin, tout les 4 on est amis. Mais lui... Il n'est pas vraiment notre ami.
Callie: Ok, vous l'avez défié de s'allonger dans du ciment.
Lola: Personne ne l'a forcé. Vous en parlez comme si on avait fait quelque chose de mal.
Callie: Combien de temps ?
Lola: Quoi ?
Callie: Combien de temps votre non ami est resté allongé dans une cuve de ciment incapable de bouger avant que vous, les 4 génis, vous, les frères d'armes, vous, les futures mères Thérésa. Combien de temps est-il resté là dans ce ciment à prise rapide criant qu'il ne pouvait pas bouger avant que vous n'appeliez la police ? Ouais. C'est bien ce que je pensais.
(Elle part, déçu par le comportement des jeunes)
Pompier: Bon, par quoi on commence ?
Bailey: Je ne sais pas.
Pompier: Ok. Bon qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse en premier ?
Bailey: Je ne sais pas.
Pompier: Daccord, écoutez, on l'a extrait du chantier et on a supposé qu'on ne devait pas le découper trop prés. Mais, il reste beaucoup de ciment, donc si vous envisagez de le soigner, on doit commencer. Alors, qu'est-ce que vous voulez faire ?
Bailey: Je ne sais pas ! (Le patient se met à pleurer et Bailey s'approche) Je suis désolée. Daccord, je sais que je ne fais pas de mon mieux pour te donner confiance en mes capacités. Mais tu sais, c'est que tu es coincé dans, à vue de nez, plusieurs tonnes de ciment et je n'ai jamais vu un garçon... quel âge as-tu ?
Andrew: 19 ans.
Bailey: Alors, tu es déjà un homme. Je n'ai jamais vu un homme coincé dans plusieurs tonnes de ciment avant. Mais maintenant que c'est fait, je vais te sortir de là. Ok, je... vais travailler avec d'autres chirurgien, et on va trouver une solution et on va te sauver. Ok, je n'ai jamais, au grand jamais promis la vie mais là, je te le promets. Tu comprends ?
Andrew: Oui.
Bailey: Daccord. Je ne sais pas grand chose pour le moment, mais je sais au moins que le ciment dans lequel tu es encastré est en train d'aspirer lentement toute l'eau de ton corp, et tu va avoir besoin de toute l'eau que tu peux avoir, alors, pas de pleurs. Tu es un jeune homme fort. Je sais que tu peux le faire.
Andrew: Oui.
Bailey: Ok, tu vas vivre. Je vais m'assurer que tu vives.
(Dans une chambre de l'hôpital, un homme porte sa fille pour la mettre dans son lit. Meredith et Derek arrivent)
Derek: Bonjour.
Mère de Beth: Bonjour.
Beth: Dr Grey, c'est lui ?
Derek: Lui ?
Meredith: Elle a un surnom pour toi.
Beth: Le "boucher du cerveau" de Seattle Grace.
Mère de Beth: Beth. Désolée.
Derek: Ce n'est pas grave, c'est moi. Bonjour, Dr Shepherd. (Il serre la main aux parents) Comment allez-vous ?
Mère de Beth: Ravi de vous rencontrer.
Père de Beth: Ravi aussi.
Derek: C'est un plaisir.
Beth: Cette main est là juste pour faire beau. Alors, dites moi tout. Comment on fait ?
Père de Beth: Vous allez injecter un virus vivant dans la tumeur ?
Derek: Oui.
Mère de Beth: Et c'est sûr ?
Derek: Et bien, le virus en est encore au stade des essais. J'ai réalisé quelques ajustements qui, je l'espère, détruiront la tumeur.
Beth: Eh, des déstructeurs de tumeur. J'aime ça.
Mère de Beth: Ca a déjà fonctionné avant.
Meredith: Non.
Beth: Alors je suis votre rat de laboratoire.
Père de Beth: Beth.
Beth: Je dis juste que si ça marche, mon nom se retrouvera dans les annales d'un livre médical. C'est plutôt cool.
Jeremy: Pas si je suis plus rapide que toi.
Meredith: Beth, voici l'autre patient de notre essai clinique.
Beth: Jeremy.
Jeremy: Tu n'as pas téléphoné.
Meredith: Ils se connaissent ?
Jeremy: Je croyais que tu t'étais rétractée.
Beth: Comme si j'allais briser notre pacte ? Viens là.
(Beth et Jeremy s'embrassent)
Derek: Ils se connaissent.
(Dehors de la chambre, Meredith, Derek et les parents de Beth discutent)
Mère de Beth: Qu'est-ce qu'il fait là ?
Derek: Et bien, son opération est prévue cet aprés-midi.
Mère de Beth: Je savais qu'elle n'avait pas trouvé cet essai clinique toute seule.
Père de Beth: Ils se sont rencontrés quand ils étaient tous les deux traités à Mayo l'année dernière. Ils ont fait la chimiothérapie, les rayons, le groupe de soutien ensemble.
Meredith: Vous ne voulez pas qu'ils soient ensemble ?
Père de Beth: Ecoutez, on aime bien Jeremy, c'est un bon garçon. Et je suis désolé qu'il traverse ça tout seul, mais on s'inquiète pour Beth. Elle croit qu'elle est amoureuse de lui. C'est juste qu'on ne veut pas qu'elle s'attache trop à quelqu'un qui pourrait...
Derek: Mourir.
Mère de Beth: S'il arrive quelque chose, s'il ne survit pas... Beth ne voudra pas vivre. Il faut qu'elle veuille se battre pour rester en vie.
(Dans les couloirs de l'hôpital, Richard marche rapidement et Georges le suit avec plein de papiers dans les mains)
Richard: Il y a un classeur avec des articles sur la médecine domestique dans mon bureau. Il devrait y avoir un section toxicologie. Vois si tu peux trouver quoi que ce soit sur le ciment.
Georges: Oui, monsieur.
Richard: Et fais savoir à Shepherd ou Grey que je dois les voir. C'est important.
Georges: Daccord.
(Richard arrive dans la salle où se trouve le patient bloqué dans du ciment)
Andrew: Oh mon dieu.
Richard: Mon dieu. Pourquoi... pour... pourquoi tout le monde reste debout comme ça ?
Pompier: C'est ce que vos gars nous ont dit de faire.
Richard: Et où sont mes gars exactement ?
(Richard va dans la salle à côté, où tout les chirurgiens sont en train de se crier dessus)
Richard: Pourquoi le patient est-il là bas et vous tous ici ?
Cristina: Le Dr Torres s'inquiète pour les membres. Le Dr Bailey s'inquiète pour les éventuelles blessures abdominales. Le Dr Sloan pense que les blessures au 3ème degrés devraient passer en premier. Et le Dr Hahn pense que les problèmes cardiaques et pulmonaires vont les tuer avant qu'on puisse s'occuper de tout ça.
Richard: Alors en d'autres termes...
Cristina: Personne ne sait par où commencer.
Callie, Mark, Erica, Bailey: Non, je sais par où commencer... (Ils recommencent à crier)
(Georges est dans le bureau et il prend le classeur que Richard lui a demandé. Il voit le tiroir où il y a tous les dossiers de tous les chirurgiens et il l'ouvre puis le referme et s'en va en courant)
(Dans une salle Callie, Bailey, Mark, Erica, Richard et Cristina réfléchient à ce qu'ils vont faire pour sauver le patient bloqué dans le ciment)
Callie: Le ciment se contracte, et si je ne m'en charge pas, il pourrait perdre ses deux jambes et son bras droit.
Bailey: Bon, il pourrait vivre sans une jambe. J'aimerais bien le voir vivre sans un foie.
Mark: Donc on dit qu'on préfère le voir mourir d'une mort longue, lente et douloreuse pendant que l'alcaline que contient le ciment continue de brûler à travers sa peau ?
Erica: Ne prêche pas pour ta paroisse. Une fois que sa circulation sera libérée, les toxines emmagasinées stopperont son coeur, sans parler de rhabdomyol...
Cristina: On pourrait traiter ça par dialyse.
Erica: Yang, laisse nous travailler.
Georges: Chef, j'ai trouvé un article, mais ça ne dit pas grand chose,
Erica: Je peux mettre en place une swan-ganz.
Georges: Les gens pris dans du ciment sont aussi souvent au fond d'une rivière.
Mark: C'est un peu excessif.
Erica: Tu as tellement tort.
Mark: J'ai tellement tort ?
Callie: Tu as tort. Tort.
Mark: Vous travaillez en tandem là dessus ?
Richard: Ok, tout le monde la ferme ! On se bat contre la montre. Ca a pris une heure aux gosses pour appeler les secours. Ca a pris trois heures aux secours pour sortir ce mec du ciment. Ca nous laisse moins de quatres à six heures pour le sortir du ciment et l'amener au bloc avant qu'il meurt. Maintenant on est engagé dans un sacré contre la montre. Chaque minute compte. On travaille en équipe ou cet homme va mourir. Vous comprenez ?
Callie, Bailey, Mark, Erica: Oui, monsieur. Bien sûr.
Georges: Où voulez-vous que j'aille, chef ?
Richard: Trouve Grey et soit son interne pour la journée. J'ai déjà trop de corp dans la pièce. (Georges s'en va) Quel est le nom du patient ?
Cristina: Andrew Langston.
Richard: Ok, allons lui sauver la vie.
(Au bureau, dans le couloir, Merdith dépose un classeur et croise la fille sortie avec Derek)
Meredith: Salut.
(Rose fait tomber ses papiers et Meredith l'aide à ramasser)
Rose: Vous m'intimidez un peu. Enfin, vous n'êtes pas une personne intimidante, mais la légende de... Meredith et Derek... c'est... intimidant.
(Elles se relèvent)
Meredith: Il n'y a pas de légende.
Rose: Il vend son terrain à cause de vous. Il y a une légende.
Meredith: Derek vend son terrain ?
Rose: Il ne dit pas que c'est à cause de vous, mais il faisait des plans pour construire une maison quand vous étiez ensemble, et maintenant... je... j'essaie de ne pas... C'est juste que je l'apprécie vraiment. Et vous... m'intimidez.
Meredith: Il n'y a pas de légende.
Rose: Ok. (Meredith part) Ok. Ok.
(Dans la maison de Meredith, Alex et Rebecca sont assis sur le canapé)
Alex: Izzie avait une question à propos de certains post-ops. Qu'est-ce que j'ai raté ?
Rebecca: Quoi ?
Alex: Le film, qu'est-ce que j'ai raté ? Hé.
Rebecca: Je suis désolée.
Alex: Ne sois pas désolée.
Rebecca: Je pense que... je me suis fait dessus.
Alex: Oh, c'est... c'est rien. C'est... c'est rien.
Rebecca: Je vais aller mieux. Je te le promets.
Alex: Ne t'inquiète pas. Tu vas bien. Allez.
(Dans la chambre d'hôpital, Beth et Jeremy discutent)
Beth: J'avais oublié de te dire. Devine qui m'a téléphoné. Carrie de notre groupe de soutien. Tu lui as parlé récemment ?
Jeremy: Non, elle...
Beth: Oh mon dieu.
Jeremy: Son mari a dit qu'ils ont tenté les rayons une dernière fois, mais il a dit que c'était affreux. Le dernier jour, elle ne l'a même pas reconnu. Et la douleur...
Beth: Hé. Au moins on a pas à s'inquiéter pour ça. Tu sais ? Cette opération va fonctionner. Ok ? Et... et sinon, au moins on mourra rapidement.
Mère de Beth: Dr Grey, je pensais qu'on avait parlé de changer Beth de chambre.
Beth: Cette chambre est bien, et c'est tout prés de celle de Jeremy.
Mère de Beth: J'aimerais la faire changer dés que possible.
Meredith: Je suis désolée, Mme Monroe. J'ai vérifié, il n'y a pas de lit disponible. Pas dans une chambre individuelle.
Beth: Merci. Maman, pourquoi ne vas-tu pas trouver papa ?
Mère de Beth: Je peux l'attendre ici.
Beth: Maman, pourquoi ne vas-tu pas trouver papa pour que je puisse embrasser Jeremy sans que tu regardes ?
Mère de Beth: Je pense qu'il est temps que Jeremy retourne...
Beth: Maman je ne comprend pas po...
(Jeremy tombe à terre)
Meredith: Infirmière ! Il me faut une infirmière ! Il convulse !
(Dans la chambre de Jeremy)
Derek: Bon. Faisons une deuxième série de tests avant l'opération.
Jeremy: Comment va Beth ? Est-ce qu'elle... elle a eu peur ? Ou...
Meredith: Elle va bien.
(Georges passe en vitesse dans la chambre)
Georges: Le chef veut vous parler à toi ou à Shepherd. Il dit que c'est important.
Meredith: Je vais y aller.
Georges: Et il m'a mis avec toi aujourd'hui. Alors qu'est-ce que je peux faire ? En quoi je peux aider ?
Meredith: Oh, tu peux... faire les analyses pour moi.
Georges: Les analyses, c'est tout ?
Meredith: Oui. Merci.
(Meredith sort de la chambre)
Georges: Salut.
(Dans la salle où se trouve le patient bloqué dans du ciment, tout le monde essai de le sauver)
Andrew: C'est quoi ?
Mark: Je verse du vinaigre sur ta chair pour minimiser les brûlures causées par le ciment sous ta peau.
Andrew: Je brûle de l'intérieur ? Je suis mourant. Je suis mourant, c'est ça ?
Bailey: Hé, hé, Andrew. Ces mots ne sont plus autorisés. Je bannis ces mots de ton vocabulaire.
Erica: Tu peux bouger tes doigts ? (Il les bouge) C'est trés bien.
Andrew: Généralement je ne suis pas aussi bête. Je suis au tableau d'honneur. Je suis tuteur. Je... je ne suis pas... Généralement je ne suis pas assez bête pour sauter dans du ciment pour une fille.
Callie: Attends, pas la fille avec qui tu es venu ? Tu as fait ça pour elle ?
Andrew: Lola. Les mecs m'ont défié. Elle regardait. Et je... Elle regardait. Et maintenant, non seulement elle n'est pas du tout impréssionnée, mais aprés que je sois parti, elle se souviendra toujours de moi, comme l'idiot qui était assez bête pour sauter dans du ciment.
Bailey: Hé, allons. On déconne tous.
Andrew: Je suis le gars qui est mort dans un bloc de ciment en essayant d'impressionner une fille. Je suis comme Han Solo. Dans "Star Wars" ? Il était congelé dans de la carbonite ?
(Dans le couloir, Richard se prépare et Meredith arrive)
Meredith: Vous vouliez me voir ?
Richard: J'ai... reçu un appel de l'I.R.B... Le conseil national qui supervise et recense les essais cliniques. Vous avez eu 11 décés. Ils vous laissent un dernier patient. Vous l'opérez aujourd'hui, et vous priez pour le mieux. A minuit, si vous le perdez, ils vont arrêter l'essai, point final. Un dernier patient.
(Dans une salle de l'hôpital Meredith parle avec Dr Wyatt)
Dr Wyatt: Vous êtes en colère contre lui... le chef.
Meredith: Mais pourquoi ? Pourquoi je suis en colère contre lui ?
Dr Wyatt: Parce que vous avez ouvert votre passé. C'est comme si vous reviviez tout ça en ce moment. Vous êtes en colère contre lui. Vous êtes en colère contre votre mère. Vous êtes en colère contre vous même.
Meredith: Le chef est retourné auprés de sa femme. Ma mère ne voulait pas vivre. Je l'ai compris. Il a fait ce qu'il avait à faire. Elle a fait ce qu'elle avait à faire.
Dr Wyatt: Meredith, je ne pense pas que votre mère voulait mourir.
Meredith: Non, elle le voulait.
Dr Wyatt: Comment pouvez vous être sûr ?
Meredith: Comment êtes vous sûr qu'elle ne le voulait pas ? Vous n'êtiez pas là.
Dr Wyatt: La réponse est juste en face de vous. Réfléchissez-y.
(Meredith et Derek marche dans les couloirs de l'hôpital)
Derek: L'I.R.B dit que j'ai échoué ?
Meredith: Tu n'as pas encore échoué.
Derek: J'ai échoué. Je vais signer l'ordre de décharge pour Beth.
Meredith: Non, tu ne peux pas renvoyer Beth chez elle. L'opération est sa dernière chance. Tu as jusqu'à minuit.
Derek: L'opération de Jeremy est prévue aujourd'hui.
Meredith: Tu n'as qu'à avancer l'opération de Jeremy. On se chargera de Beth cet aprés-midi. Tu peux les programmer tous les deux avant la limite de minuit.
Derek: Merde. Si seulement j'avais le bon dosage du virus.
Meredith: C'est ça. On est si prêts. Tu n'as pas échoué.
Derek: Ouais, va t-on trop loin là ? C'est la vie de ces personnes. Est-ce que mon égo me dépasse ?
Meredith: Ton égo est juste à la bonne taille. On peut le faire.
Derek: Deux patients. Contourner les règles sans les briser. Tu iras le dire au chef ?
Meredith: Oui.
(Dans la chambre de Beth)
Beth: Jeremy descends au bloc bientôt ?
Meredith: Dans deux heures.
Beth: Comment va-t-il ?
Meredith: Il est stable. En fait, il est mieux que stable. Il m'a appelé l'ange de la mort.
Père de Beth: Il va bien alors.
Beth: Je peux le voir ?
Mère de Beth: Chérie, non.
Beth: Oh, je serai juste partie quelques minutes. Vous pouvez me trouvez un fauteuil, s'il vous plait ?
Père de Beth: Si tu dois te faire opérer aujourd'hui, tu dois te reposer... Tu n'as pas besoin de... On veut juste passer un peu de temps avec toi. C'est tout.
Mère de Beth: S'il te plait.
Beth: On est les deux derniers.
Meredith: Quoi ?
Beth: De notre groupe de soutien. Jeremy et moi sommes les deux derniers en vie.
(Georges est dans un bureau en train de lire un livre et Lexie entre)
Lexie: Hé. Tu as vu Cristina ? Parce que j'ai fais tout ce que je sais faire, tout ce que je suis censée faire, mais si elle me voit ne rien faire, je ne suis pas d'humeur à me faire hurler dessus aujourd'hui.
Georges: Elle est avec le gamin cimenté.
Lexie: Il y a un gamin cimenté ?
Georges: Pas la peine d'essayer. Ils n'ont pas besoin d'internes... ils ne veulent pas d'internes là-bas. Les internes sont sur le passage ! Je ne me plains pas.
Lexie: Deux minutes. Deux minutes de plainte entre toi et moi. Personne n'a à le savoir.
Georges: J'ai tout ce pouvoir ! Je suis censé l'avoir. Je suis censé être imprégné du pouvoir d'être l'interne du chef. Mais il y a un gamin cimenté et je suis coincé ici à faire des analyses et des recherches sur les effets du ciment sur le corp humain avec l'espoir vain que quelqu'un me pose une question. Je ne suis pas là-bas avec le gamin cimenté parce que même si j'ai tout ce pouvoir, je ne peux pas l'utiliser parce que ce n'est pas un vrai pourvoir.
Lexie: C'est un faux pouvoir ?
Georges: Un faux pouvoir. Je peux rentrer dans le bureau du chef quand je veux. Tu sais ce qu'il garde là-bas ? Des dossiers. Des dossiers confidentiels sur tous les résidents de cet hôpital. Et je peux y rentrer, et ça ne l'inquiète pas parce qu'il sait et je sais que je n'ai aucun vrai pouvoir. Je n'est pas le pourvoir de regarder ces dossiers.
Lexie: Tu pourrais aller mieux si tu pouvais regarder ces dossiers ?
Georges: Tu sais ce qui me ferais aller mieux ? Ca me ferais aller mieux si je pouvais sentir qu'il y a une vraie raison à ça, qu'il y avait un point à ça.
(Dans la salle où le patient est bloqué dans du ciment)
Andrew: Oh, seigneur. Mes pauvres, pauvres parents. Comment pourraient-ils faire face aux gens à l'enterrement ?
Bailey: Bon, Andrew, tu vas faire beaucoup d'erreurs dans ta vie, mais les erreurs sont... ce sont... ce sont juste des morçeaux. Comme si ça c'était le morçeau le plus stupide, mais, tu vois, c'est juste un morçeau. Tu dois être fier de la vue d'ensemble. C'est la vue d'ensemble qui te définit, pas seulement ce morçeau.
Andrew: Je suis un perdant. Je suis un perdant.
Bailey: Allons. Andrew.
Andrew: Je suis un perdant.
Bailey; Andrew. Hé, écoute moi. Han Solo n'est pas un perdant. Han Solo a été congelé dans de la carbonite, et... et c'était vraiment le bordel, mais ce n'est pas pour ça que l'on se souvient de lui. On se souvient de lui comme étant le gars qui a permis au Faucon Millenium de fuir en moins de 12 persecs et qui a bravé les températures négatives de la planète glaciaire Hoth pour sauver quelqu'un qui comptait pour lui de l'énorme et affreux Wampa. On se souvient de lui comme le mec qui a plongé à la dernière minute, a fait exploser Dark Vador dans le ciel pour que Luke puisse utiliser la force et détruire la putain d'étoile de la mort. Ok ? La princesse Leia l'a sauvé de la carbonite... et ils sont tombés amoureux et ils ont sauvé l'univers et ont eu des petits jumeaux jedi et qui ont à leur tour sauvé l'univers. Daccord ? Voilà la vue d'ensemble. La carbonite, c'était juste un morçeau, daccord ?
Andrew: Ouais.
Bailey: Quoi ? Et alors, j'aime la science fiction. Quelqu'un a un problème avec ça ?
Mark, Callie, Erica, Cristina: Non.
Pompier: C'est super.
Bailey: Continue à faire ça.
(Dans le couloir, Beth essaie de marcher pour rejoindre la chambre de Jeremy)
Meredith: J'ai récupéré les résultats de Jeremy et il est prêt à descendre au bloc.
Derek: Le chef a donné son accord ?
Meredith: Oui.
(Derek voit Beth en train de marcher)
Derek: Où allez vous ? Trouve un fauteuil. Qu'est-ce que vous faites ? Oh !
Beth: Ma... ma mère est partie téléphoné à ma grand-mère et mon père est allé à la cafeteria. Il n'y avait pas de fauteuil dans ma chambre. Je veux juste voir Jeremy. S'il vous plait. Je ne veux pas que sa crise soit la dernière fois que je le vois. Je vous en prie. J'ai juste besoin de le voir. S'il vous plait. Laissez moi le voir.
Derek: Ok, allons-y.
(Dans une salle)
Beth: Je vais pouvoir être seule avec Jeremy ? Vraiment, vraiment "seule" ?
Meredith: "Seule" ?
Beth: On ne l'a jamais fait, aucun des deux. On devait attendre jusqu'à ce qu'on ait plus de tumeur, mais l'opération... tout pourrait arriver. On peut le faire, n'est-ce pas ? Ca... ne va pas nous tuer ni rien ?
Derek: Non. Non, ça ne vous tuera pas.
Beth: Vous l'avez fait, hein ?
Derek: Ensemble ?
Meredith: Il... Je... Il l'a... Il l'a fait, et je l'ai fait, oui.
Beth: C'est comment ? C'est magique ?
Derek: Oui.
Meredith: Ca peut l'être.
Derek: Avec la bonne personne.
(Dans la maison de Meredith, Alex attend dans la salle de bain pendant que Rebecca se douche)
Alex: Je vais te trouver des vêtements. Tu as du shampooing là-dedans ?
(Alex va ouvrir la porte de la douche)
Rebecca: Je ne comprends pas. Je ne comprends pas. J'étais enceinte. J'étais enceinte. Je sais que je l'étais. J'étais enceinte. Je ne sais pas...
Alex: C'est bon.
Rebecca: Je ne...
Alex: C'est bon. Tu étais juste confuse. C'est tout. Tu étais juste confuse, daccord ?
(Dans la chambre de Jeremy. Beth et Jeremy s'embrassent)
(Dans le couloir, Meredith et Derek surveillent la porte)
Derek: Je n'ai jamais de ma vie aider un patient à coucher, encore moins deux patients.
Meredith: C'est vraiment mignon.
Derek: On est des proxénètes. Des entremetteurs
Meredith: Ils sont si amoureux.
Derek: Oh, oui.
Meredith: C'est tout nouveau, frais et excitant.
Derek: Je n'ai jamais été fan de ce qui est nouveau. J'aime connaître la personne, son corps, ce qui la fait gémir.
(Les parents de Beth arrivent)
Mère de Beth: Il s'est passé quelque chose ? Beth n'est pas dans sa chambre.
Meredith: Oh, et bien, c'est parce que mon interne l'a emmenée passer un I.R.M pré-op.
Père de Beth: Dieu merci. J'avais peur qu'elle soit étendue quelque part à souffrir.
Derek: Non, elle ne souffre pas.
Meredith: Nous devrions aller dans la salle de conférence parce qu'il y a beaucoup de paperasse pour l'essai clinique que vous n'avez pas encore remplie.
Père de Beth: Merci.
Derek: Je vous en prie. (Meredith s'en va avec les parents de Beth) Ouais, je serai ici, à faire mon truc.
(Dans la salle où est le patient bloqué dans du ciment)
Erica: Bon, on est à 20 centimètres. Gonfle le ballon, Yang.
Cristina: C'est ce que je fais.
Erica: Daccord. Alors gonfle le davantage.
Cristina: Oui, Dr Hahn.
Callie: Chaque fois qu'il retire un morçeau de béton, cette jambe enfle encore plus. Sa pression est à 18.
Erica: Daccord. Est-ce qu'il y a un pouls avec ça ?
(Erica passe sa tête devant celle de Callie pour prendre quelque chose)
Mark: J'ai toujours apprécié une bonne partie de twister.
Cristina: C'est fini. J'y suis.
Erica: Yang, ne suture pas. Attends. Je vais vérifier ton travail quand j'aurai fini.
Callie: Chef, je dois faire une fasciotomie.
Andrew: Quoi ? Une quoi ?
Richard: On doit relâcher la pression dans ta jambe ou tu pourrais perdre le membre entier. Ne t'inquiète pas. Tu ne vas probablement rien sentir.
Andrew: Oh mon dieu.
(Callie ouvre sa jambe)
(Dans le couloir Lexie veut rentrer dans le bureau du chef mais Izzie arrive, elle est au téléphone)
Lexie: Hé, Dr Stevens. Quoi de neuf ?
Izzie: Quoi de neuf ? Cristina qui sort son bipper pailletté pour m'exclure du gamin cimenté. Alex qui ne répond pas au téléphone... Alex et sa folle de copine. Alex ! Alex ! Je prends des nouvelles. Rappelle-moi. Mon dieu. Les choses que l'on fait pour les gens qu'on aime.
Lexie: Exactement. C'est... (Elle rentre)
(Derek et Meredith sont dans la chambre de Jeremy)
Derek: Comment ça s'est passé ?
Meredith: Derek.
Derek: Quoi ?
Meredith: Comment ça s'est passé ?
Beth: C'était...
Jeremy: C'était génial. Merci.
Derek: On doit emmener Jeremy au bloc maintenant.
Jeremy: Alors je... je te verrai aprés ?
Beth: C'est sûr.
Meredith: Je ne pense pas... Je ne suis pas sure que vous serez conscient, avant qu'on emmène Beth, alors...
Jeremy: Alors, je te verrai aprés ton opération.
Beth: Daccord, on se voit aprés. (Jeremy part) Attends, Jeremy. Attends. Et si tu meurs ?
Jeremy: Je ne vais pas mourir.
Beth: Et si je meurs ?
Jeremy: Tu ne vas pas mourir.
Beth: Ok, mais... tu as changé ma vie, Jeremy West. Tu l'as rendue meilleure, tu l'as rendue plus brillante, pleine de joie, et si je meurs...
Jeremy: Tu n'as pas intérêt à mourir. On n'en a pas encore fini. Je n'en ai pas fini de t'aimer.
(Ils s'embrassent)
Beth: Ok, vas-y. Vas-y. Va te faire ouvrir la tête. Je suis juste derrière toi. (Jeremy part au bloc sur son lit) Ne le tuez pas.
(Dans le bloc où Jeremy se trouve)
Meredith: Nerveux ?
Derek: J'ai mon ego pour me tenir chaud.
Meredith: Tu ne la sens pas ?
Derek: Quoi ?
Meredith: La majesté de sauver des vies.
Derek: Depuis quand es-tu une optimiste ?
Meredith: Tu vends ton terrain...
Derek: J'essaie d'aller de l'avant.
Meredith: Moi aussi.
(Georges entre dans la reserve)
Lexie: Qui est là ?
Georges: Georges O'Malley. J'ai été bipé dans la salle de fournitures.
Lexie: Tu es seul ?
Georges: Lexie ?
Lexie: Tu te souviens quand j'ai dit que je n'étais pas une voleuse ? Je pense que j'en suis peut-être une.
Georges: Alexandra Caroline Grey.
Lexie: Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je devais savoir. Et une fois que j'ai su, j'ai su.
Georges: Non, on doit les ramener dans le bureau du chef tout de suite.
Lexie: Ca ne sert à rien maintenant. Je sais. Je les ai tous lus. J'ai essayé d'arrêter de lire mais je ne pouvais pas, et j'ai une mémoire photographique, c'est comme ça que je suis entrée à Harvard... ma mémoire photographique. Et j'ai lu tous les dossiers, et maintenant ces informations me brûlent le cerveau... et j'ai lu ton dossier.
Georges: Non, je ne veux pas savoir.
Lexie: Georges, tu as raté ton examen d'internat d'un point. Un point.
(Dans le couloir, derriere la vitre de la salle du patient bloqué dans du ciment Mark, Cristina, Bailey et Erica boivent et Callie arrive)
Callie: Le bloc est réservé et en attente.
(Bailey fixe le patient)
Cristina: Dr Bailey, qu'y a t-il ?
Bailey: Quelque chose... on passe à côté... On passe à côté de quelque chose. Gangrène, syndrome des compartiments, compression, balance des fluides, électrolytes. Qu'est-ce que c'est ? Gangrène, syndrome des compartiments, compression, balance des fluides, électrolytes. Gangrène, syndrome des compartiments, compression, balance des fluides, électrolytes. Gangrène, syndrome des compartiments, compression, balance des fluides, élec... (Elle fait tomber son verre par terre) Vessie. Sa vessie. On n'a pas arrêter de l'hydrater pendant plus de quatres heures.
Erica: Si on ne lui pose pas un catheter rapidement...
Bailey: Sa vessie va exploser.
(Alex est dans la cuisine en train de couper des tomates pour Rebecca)
Rebecca: Je peux avoir de la mayo ?
Alex: Tu vois ? Tu as de l'appétit. C'est bon signe. (Son portable sonne) Salut, Izzie. Je reviens tout de suite. (Il va dans le salon et laisse le couteau sur la table) Qu'est-ce qui se passe ?
Izzie: Comment va Rebecca ?
Alex: Elle va bien. Qu'est-ce que tu veux ?
Izzie: Elle a mangé ? Tu as appelé son mari ?
Alex: Izzie.
Izzie: Ne t'énèreve pas contre moi parce que je m'inquiète.
Alex: Tu ne t'inquiètes pas. Tu mets ton grain de sel.
Izzie: Je mets mon grain de sel parce que je m'inquiète.
Alex: Tu sais comment tu peux t'inquiéter ? En me couvrant au travail, pas en m'appelant toutes les heures pour me demander... Attends. Rebecca ?
Izzie: Alex ?
Alex: Rebecca ?
Izzie: Alex ?
(Au bloc, le coeur de Jeremy ne bat plus)
Derek: Heure de la mort... 11h47
(Alex va voir si Rebecca va bien puis il lache son portable et cour vers elle)
Alex: Rebecca !
(Dans la chambre de Beth, tout le monde attend)
Beth: Vous n'avez pas besoin de me dire... quoi que ce soit. Ne le dites pas.
(Dans la cuisine, Rebecca s'est coupé les veines)
Izzie: Alex ? Tu es toujours là ? Alex ?
(Dans la chambre de Beth)
Meredith: Je suis vraiment désolée.
Beth: Ne... ne dites rien. Ok ? Ne... dites... rien. Ne dites rien. Ne me dites vraiment rien.
(Derek ouvre le frigo, prend la bouteille, la jette à la poubelle puis referme le frigo)
A suivre...