(Meredith assise sur le sol dans sa douche.)
Meredith Voix Off (MVO) : Vous vous souvenez quand vous étiez petit et que votre plus grande préoccupation c’était de savoir si vous auriez un vélo pour votre anniversaire ou des cookies au petit-déjeuner. Être adulte ? C’est pas si bien que ça.
(Meredith marche vers la maison de repos.)
MVO : C’est vrai, ne vous laissez pas avoir par les belles chaussures, le sexe ou le fait de ne plus avoir vos parents sur le dos. L’âge adulte, c’est avoir des responsabilités.
TUTRICE : Son avocat gère ses biens grâce à une procuration. Mais l’alhzeimer de votre mère progresse alors tant qu’elle est encore assez lucide, elle doit tout transférer à votre nom.
MEREDITH : Au mien ?
MVO : Les responsabilités ça craint.
MEREDITH : Écoutez, j’ai pas dormi depuis 48h, je suis pour la première fois en chirurgie cardiaque ce matin, j’ai manqué les visites. Personne peut faire ça ici, un avocat ou un conseiller. C’est moi qui suis obligée de m’occuper de ces choses là aussi ?
TUTRICE : Meredith, on parle de ce qu’elle a, de ses finances, de ses soins médicaux. Vous voulez confier sa vie au main de quelque un d’autre ? C’est votre mère.
MVO : Ça craint vraiment.
(Salle d’opération)
MVO : Les adultes doivent être à des endroits, faire des choses, gagner leur vie, payer le loyer. Mais quand vous êtes interne en chirurgie, tenir un cœur entre vos mains. Ça, c’est une sacrée responsabilité.
(On voit Meredith fermer ses yeux et faire un somme pendant quelques secondes. Ses mains serrent le cœur qu’elle tient.)
BURKE : Qu’est-ce qui se passe Dr Grey?
MEREDITH : Désolé, il a glissé. Mes mains.
BURKE : Ça va, j’ai fini. Vous pouvez lâcher le cœur de Mme Patterson. En douceur. Très bien. On la réchauffe, on débranche l’ACEC.
MVO : A côté de ça, les vélos et les cookies c’est de la rigolade.
(Salle d’observation de la salle d’opération)
GEORGE : J’aimerai tenir un cœur.
CRISTINA : Un singe serait tenir un cœur.
GEORGE : T’as les boules de pas avoir été choisi.
(Izzie entre dans la salle d'observation et s'asseoit à côté de George.)
IZZIE : George, il faut plus de glaçons et de chips.
GEORGE : Qui d’autre as-tu invité ?
CRISTINA : Izzie, on n’avait dit seulement les beaux mecs de chirurgie, de traumato et d’esthétique. Qui d’autre?
IZZIE : Des pédiatres vont passer.
CRISTINA : T’as invité une bande d’étudiants chez Meredith, c’est ça ? Si sa continue, tu va dire que t’a invité les psy.
(Izzie regarde ailleurs)
CRISTINA : Elle a invité les parano névrosés, on peut dire adieu à la fête.
GEORGE : Meredith croit qu’il y aura juste quatre ou cinq personnes pour que ton mec fasse notre connaissance. Et t’as vu ça avec elle ?
IZZIE : Non, mais je le ferai. (George et Christina fixent Izzie) C’est promis.
CRISTINA : Tu fais une grosse fête le seul week-end ou ton mec vient ici. Je le comprends pas Izzie, il est mauvais au lit.
IZZIE : (petit rire) Non je veux seulement lui présenter mes amis.
CRISTINA : Ouais. Soixante crétins en blouse sont tes amis. (Son bipper sonne. Elle se lève.) Mauvais au lit, c’est con pour toi.
ALEX : Alors, il paraît qu’il y a une fête chez Meredith ce soir ?
CRISTINA (en partant): Ah, vraiment ?
IZZIE : Euh, je crois pas.
GEORGE : Non pas du tout.
ALEX (en regardant en bas): Ils sont en train de la perdre.
(Salle d’opération)
DOCTEUR #1 : Ce sont les greffons.
BURKE : Non ils sont perméables. Température ?
DOCTEUR #2 : Elle est à 35,5° et elle remonte.
BURKE : Son cœur devrait battre de lui-même. Allez Mme Patterson. Palettes.
DOCTEUR #2 : Set inférieur à 90.
DOCTEUR #3 : Chargez.
BURKE : Dix joules. (Il mets les palettes sur le cœur de Mme Patterson.) Dégagez. (choc) Allez Mme Patterson.
DOCTEUR #3 : Toujours rien.
BURKE : Montez à 20.
DOCTEUR #3 : Chargez.
BURKE : Voilà on a un rythme, nous y voilà. Un cœur récalcitrant. Très bien, on ferme. On va garder un œil sur elle. Bon travail, tout le monde.
MVO : Le plus angoissant en matière de responsabilité, c’est quand vous vous plantez et que tout vous glisse entre les doigts.
(Vu sur les gants de Meredith. Son ongle semble l’avoir déchiré.)
(Derek est dans le couloir en train de marcher et de manger en même temps. Il tombe sur Meredith et George.)
DEREK : Alors, tu as fait un pontage avec Burke.
MEREDITH : Ouais.
DEREK : Tu as tenu le cœur.
MEREDITH : Ouais.
DEREK : C’est bien. C’est impressionnant de faire ça, c’est un truc qu’on n’oublie jamais.
GEORGE : Ouais c’était vraiment chouette à voir aussi. Ça faisait des frissons à distance.
MEREDITH : Ouais.
(La sonnerie de l’ascenseur retentit. George et Meredith rentrent dans l’ascenseur. Elle regarde dehors. Derek se tient debout à l’extérieur de l’ascenseur, l’air inquiet.)
DEREK : A tout à l’heure.
MEREDITH : Au revoir.
(La porte de l’ascenseur se ferment. George et Meredith sont seuls. George lit, appuyé contre le mur. Meredith se tient debout, les bras croisés, face à la porte.)
MEREDITH : Tu sais, peut être bien que j’ai endommagé le cœur au moment ou je le tenais. J’ai eu un coup de fatigue, je l’ai un peu serré.
GEORGE : Oh arrête, rassure toi le cœur est un muscle solide. Il peut résister à une pression ou deux.
MEREDITH : J’ai pas vu à quel moment c’est arrivé mais j’ai crevé un gant. George j’ai peut-être blessé le cœur de Mme Patterson tout à l’heure.
(George arrête de lire et se tient à côté de Meredith.)
GEORGE : Mais si tu lui avais donné un petit coup d’ongle, tu l’aurais su lors de la perfusion. Ils l'ont fait battre, cette femme va bien.
MEREDITH : Alors je dois rien dire à Burke ?
GEORGE : Ben lui dire quoi ? Tu sais, il ne c’est rien passé, cette femme va bien, non ?
MEREDITH : Elle va bien.
GEORGE : Elle va très bien.
MEREDITH : Elle va très bien.
(Bailey, Richard et George regardent les radios d'une patiente.)
BAILEY : Qu’est-ce que tu vois George ?
GEORGE : Maux emphysémateux nébuleux, capacité sérieusement diminuée. Elle doit avoir du mal a respirer.
BAILEY : Qu’est-ce qu’on fait alors ?
GEORGE : Une bullectomie, l’ablation de la bulle réduit la pression.
WEBBER: Il est écrit qu’on l'a opéré ici il y a près de six ans alors Mme Drake n’en est pas à sa première fois. Mais allez tout de même lui parler et évitez les discours anti-tabac, je vous en conjure. Elle se sent déjà assez mal comme ça.
(Webber part. George marche vers Bailey, qui regarde les radios.)
GEORGE : Vous croyez qu’avec des photos de ça sur les paquets de cigarettes plus personne ne voudrait fumer ?
(Bailey le regarde et secoue la tête lentement. George regarde maladroitement ailleurs)
(Alex et Derek sont dans la chambre d'un patient, Jerry Frost.)
ALEX : Vous avez mal au dos depuis combien de temps ?
JERRY FROST : C’est chronique. Ben, ça veut dire que ça s’arrête jamais.
ALEX : Je sais ce que chronique veut dire. Quel type de douleur vous avez ?
JERRY FROST : Ça me fait super mal, on dirait qu’une centaine de samouraï plante leurs épées dans ma colonne vertébrale. Et je suis allergique a l’aspirine et à la plupart des AINS.
ALEX : On peut peut être vous donner de la morphine.
JERRY FROST : Non, les seuls choses qui marchent c’est le démérol ou le dilandide. 10 de dilandide et ça devrait aller.
(On voit le bras du patient avec pleins de cicatrices faites par des aiguilles.)
ALEX : La dose standard au début c’est deux.
JERRY FROST : Vous avez vu Tom Cruise dans Samouraï ? Pow, pow, pow
(Derek et Alex sont dans le couloir.)
ALEX : Douleur très exagérée et particulièrement ciblée, auto prescription, pow
pow pow. Ce gars est un junkie.
DEREK : On fait quoi alors ?
ALEX : Ben, on lui cherche un centre pour toxico, on l’inscrit à un programme et on le fait sortir.
DEREK : Après lui avoir donné un truc.
ALEX : C’est exactement ce qu’il veut.
DEREK : Junkie ou pas, tu dois traiter sa douleur comme si elle était réel. (Son bipper sonne)
ALEX : Pourquoi ?
DEREK : Ça c’est la règle n°1 pour gérer la douleur, rester toujours prudent. Il dit qu’il a mal, tu dois prendre soin de lui. Pose une voie centrale, il n’y a plus d’endroit ou piquer.
(Alex regarde Derek incrédule et fait demi tour.)
(George est dans la chambre de Mme Drake.)
MME DRAKE : La première opération aurait dû me soulager un peu mais j’ai jamais vu d’amélioration. (Elle enlève ses lunettes)
GEORGE : Peut être que vous auriez du arrêter de fumer.
MME DRAKE : Mais j’ai arrêté, j’ai vraiment arrêté du jour au lendemain. C’était l’enfer.
INFIRMIERE : Tenez Mme Drake. (Elle lui donne une charlotte.)
MME DRAKE : C’est- e que je pouvais faire de mieux.
GEORGE : C’est vrai parce que quand on regarde... En voyant les dommages, on pensait tous que vous fumiez encore.
MME DRAKE : Non, j’ai arrêté ça fait environ six ans. Qu’est-ce que ça m’apporte de bien ? J’ai du quitter mon emploi au restaurant et même rester assise c’est douloureux.
INFIRMIERE : Voilà. (ajuste l’oreiller)
MME DRAKE : Ils ne me croient pas, ils disent tous que c’est dans ma tête.
GEORGE : J’ai vu vos radios madame. C’est pas dans votre tête.
MME DRAKE : C’est vrai, c’est pas dans ma tête. Allez, approchez. (George s’approche) Vous êtes un peu trop jeune pour être médecin.
GEORGE : Je suis plus vieux que j’en ai l’air.
MME DRAKE (en souriant) : Ouais, vous croyez qu’après cette opération j’irais mieux ?
GEORGE : Je crois que c’est votre meilleure option.
MME DRAKE : Direct et franc.
GEORGE : Oui madame.
MME DRAKE : Ça me plaît.
(Meredith s'approche du lit de Mme Patterson, son mari est avec elle.)
MEREDITH : Bonjour Mr Patterson.
MR PATTERSON : Bonjour.
MEREDITH (à l'infirmier): Hemodynamic stable ?
INFIRMIER : Oui la pression moyenne reste autour de 8 et le débit cardiaque à 5.
MR PATTERSON : C’est bien Dr Grey ?
MEREDITH : Ça peut aller Mr Patterson.
MR PATTERSON : Mais c’est pas assez ?
MEREDITH : Et bien, la chirurgie cardiaque épuise le patient mais nous surveillons
votre femme de très près Mr Patterson, et tout ira très bien.
(Izzie est dans la chambre de Mr Sturman.)
IZZIE : Mr Sturman, voyons votre état de santé aujourd’hui. Comment ça va ?
MR STURMAN : Pas trop mal. Je suis persuadé que si j’avais le choix, je ne voudrais pas d’autre occlusion intestinale.
IZZIE: C’est vrai. Dommage parce qu’on a plein de patients qui ne demandent que ça. Alors vous ne vomissez plus ? Et ma question préférée à tous les patients : avez-vous eu des sels ?
MR STURMAN : Je suis pas tout à fait sur.
(Elle continue de l’examiner.)
IZZIE: Eu… vous devez probablement le savoir. Vous avez des gaz ?
MR STURMAN (hésitant): Oui.
IZZIE : C’est vrai ça ? Attention je vais prendre mon détecteur de mensonge.
MR STURMAN : D’accord, non. Je sais que mentir ne sert à rien, j’ai fait médecine il y a longtemps.
IZZIE : La fac de médecine ?
MR STURMAN : Ouais, j’ai arrêté pendant ma dernière année d’internat, beaucoup trop d’heures. J’ai vite sentis qu’en continuant j’allais tous droit au divorce.
IZZIE : Oh.
MR STURMAN : Ouais, maintenant je fais de la recherche. J’ai enfin une vie, une famille. Sans vus offenser. Je veux dire que…
IZZIE : Oh, non, non. Oh ça ne fait rien, je fais partie de ce qui pense qu’avoir les deux c’est possible.
MR STURMAN : Peut être bien que oui. Mais vous ferez toujours passer vos patients en premier.
(Izzie sort de la chambre. Burke la croise et se retourne après elle. Il tient de tasse de café. Cristina se tient à un comptoir tout près. Il pose une tasse à côté d’elle. Elle regarde le café, puis Burke. Il boit son café et il regarde Cristina.)
BURKE (en souriant): Juste un café.
BURKE : Oui.
CRISTINA (confuse): D’accord.
CRISTINA : Oui.
(Burke fait un signe de tête et part. Cristina ferme son dossier, hésite, prends le café et le boit. Burke jette un coup d’œil furtif à l’angle et la regarde partir.)
(Dans les vestiaires, Meredith se met de l’eau sur le visage. Elle se regarde dans le miroir.)
(Bailey, Richard et George sont en train d'opérer Mme Drake.)
BAILEY : On appelle ça l’intervention spaghetti : on ouvre et on vide la bulle pour rendre plus facile la manipulation douce du poumon de Mme Drake.
RICHARD : Dr. Bailey vous voyez ça ?
BAILEY : Quoi ? Oh mais dites moi que je rêve.
RICHARD : On va être obligé de l’ouvrir, je sors le scéloscope.
BAILEY : Vous avez entendu, allez on se dépêche. On la prépare.
RICHARD : Lumières. Bistouri de 10, écarteur. Le bistouri est prêt ? Champ.
BAILEY : Écarteur costale.
RICHARD : Aspiration.
(Ils commencent à enlever quelque chose concé sous le poumon de Mme Drake.)
GEORGE : C’est un champs ?
BAILEY : Oui.
GEORGE : D’où il peut venir ?
RICHARD : A votre avis, de son intervention d’il y a six ans.
BAILEY : Quand on est négligeant, voilà ce qui arrive.
(Cristina, George, Bailey et Richard marchent dans le couloir.)
CRISTINA : Un champs ?
RICHARD : C’est pas bon.
GEORGE : Elle se plaignait d’une pression thoracique mais personne ne la prise au sérieux.
RICHARD : C’est pas bon pour le patient, pas bon pour cet hôpital, pas bon du
tout. (Il s'en va.)
BAILEY : Cristina, consulte le fichier, fouille et trouve tout ce que tu peux sur son
ancienne opération. Qui était dans le bloc ? Qui était chargé de refermer ? George, reste avec la patiente, apparemment elle t’aime bien, essaie de la distraire.
GEORGE : D’accord, je dois rester combien de temps ? Parce que théoriquement je finis à 6 heures.
BAILEY : Et je suis invitée ?
GEORGE : Je vous demande pardon ?
BAILEY : A la fête chez Meredith?
GEORGE (surpris): Euh… Ben ouais. Ouais bien sur.
(Bailey part. Cristina jette un regard à George)
GEORGE : Qu’est-ce que je pouvais lui répondre d’autre ?
CRISTINA : Oooohhh…..
(Izzie est au téléphone dans le couloir.)
IZZIE : D’accord, ouais c’est super. Une quinzaine de caisse. La marque ? J’en sais rien. Pourquoi pas un assortiment ?
(Alex arrive derrière elle.)
ALEX : Un petit brasseur du coin. Pense surtout à lui dire de mettre des cacahuètes.
IZZIE : Je fais une commande de fournitures.
ALEX : Oh oui bien sur !
(Il part.)
IZZIE : Un petit brasseur du coin, et n’oublie pas les cacahuètes. Et je veux également tous faire livrer.
(Mr Sturman passe à côté d’Izzie.)
IZZIE : Oh, et alors ça y est ?
MR STURMAN : Non, dites si je vais au toilette, vous allez m’inviter moi aussi ?
IZZIE (riant): Oui génial, merci.
(Derek entre dans la chambre de Jerry qui souffre atrocement.)
DEREK : M Frost, on va s’occuper de vous tout de suite. Essayez de vous détendre.
MR FROST : Ou vous étiez passé ?
(Derek retrouve Alex dans une salle d'ordinateurs.)
DEREK : Quand je te dis de poser une voie centrale, tu pose une voie centrale,
pas de jugement, aucune question.
ALEX : Ce gars est passé dans sept hôpitaux ces quatre derniers mois, c’est un camé notoire.
DEREK : Le patient a trois vertèbres soudées.
ALEX : Mais c’est un drogué. Je crois pas que ce soit très bien de lui faire prendre…
DEREK : C’est un drogué mais son mal est réel. Alors tu arrêtes ça tout de suite et tu va lui poser une voie centrale.
(Alex se lève et quitte la pièce)
(George vient voir Mme Dranke dans sa chambre.)
MME DRAKE : On ma dit que j’avais un champs coincé dans la poitrine.
GEORGE : Qui vous a dit ça ?
MME DRAKE : Un chirurgien, un homme bien, très séduisant.
GEORGE : C’est le Dr Webber. Oui, c’est notre chef.
MME DRAKE : Oui. Et c’était un champs que quelque un avait oublié d’enlever la dernière fois.
GEORGE : Oui madame.
MME DRAKE : Qui a pu faire une telle chose ? Ça n’aurait pas du arriver.
GEORGE : Non madame, non. Ça n’aurait pas du arriver.
MME DRAKE : Je me baladais comme ça avec un champs coincé dans la poitrine. Comment ça se fait ?
(George ne sait pas quoi répondre.)
(Cristina se trouve dans la salle d'archive et recherche un dossier. Elle le trouve et découvre qu'il est écrit que Burke était le chirurgien titulaire lors d l’opération de Mme Drake en 1999.)
(Cristina montre le dossier à Bailey.)
CRISTINA : Alors, on fait quoi maintenant ?
BAILEY : Toi, tu ne dis rien à personne. Il faut qu’on tire ça au clair. (Elle prend le dossier et commence à marcher.) Fais le pour moi.
(Cristina fait un signe de tête.)
(Meredith est au bureau des infrimière oû elle remplit un dossier.
Derek marche vers elle.)
DEREK : Ça va ?
MEREDITH : Ouais, ouais, très bien.
DEREK : T’es sur, parce qu’on dirait vraiment pas.
MEREDITH : Je vais bien, j’ai plein de boulot.
DEREK : Et bien laisse moi t’inviter à dîner ce soir et tu pourras m’en parler. Une bonne viande, du vin et plein d’autre chose qui te font envie.
MEREDITH : Je regrette.
DEREK : Oublie cette fête Meredith.
MEREDITH : Tu es au courant pour la fête ?
DEREK : Il y aura plein de monde, tout les deux ont pourraient aller s’amuser ailleurs ?
MEREDITH : Qui est-ce qui a pu t’en parler?
DEREK : Merci de faire une fête sans m’inviter. Tu vois ça me fait chaud au cœur. Dîner. Pense au dîner, parfaite occasion.
MEREDITH : Euh… (Son biper sonne.)
(Derek part. Meredith court dans la direction opposée.)
(Meredith arrive près du lit de Mme Patterson.)
MEREDITH : Qu’est-ce qui c’est passé ?
INFIRMIER : Ça a commencé par un œdème sur son sternum et puis le sang s’est mis a giclé. Le Dr Burke va arriver dans un instant.
MR PATTERSON : Est-ce qu’elle est en train de mourir ?
MEREDITH : Faites sortir ce monsieur et vite. Continuez d’appuyer.
(Burke arrive enfin.)
BURKE : Tyler prévient le bloc. Qu’est-ce qui s’est passé ? Elle a eu sa protamine ?
MEREDITH : Par protocole, pas d’allergie ou de réponse anaphylactique ou histaminique.
BURKE : Son dernier bilan ?
MEREDITH : B.T, P.T.T, I.N.R et les plaquettes tout était normal. Même son hémoglobine était stable.
BURKE : Mais qu’est-ce qui a pu se passer ? On monte.
INFIRMIERE : Une seconde.
MEREDITH : C’est ma faute si ça se trouve.
BURKE : Quoi ?
MEREDITH : Quand on était au bloc y’a eu un soucis, j’ai percé un gant avec mon ongle et je crois que j’ai peut être griffé son cœur.
BURKE : Bon, allez on l’emmène.
(Mr Patterson regarde sa femme partir.)
(Burke et Meredith sont dans la salle d’opération.)
BURKE : Qu’est-ce qui t’as pris ? Tu aurais pu parler avant que je referme son thorax, tu aurais pu le dire. Aspiration.
MEREDITH : Je suis désolé.
BURKE : Et ensuite tu te confesses devant son mari. Tu sais même pas si t’es responsable de ça, t’en sais rien.
MEREDITH : Je suis désolé.
BURKE : Viens voir (fait signe à Meredith) Regarde, regarde là. C’est bien plus qu’un coup d’ongle. Sa paroi ventriculaire est fragile.
(Richard entre dans le bloc)
RICHARD : Je viens d’avoir une conversation avec Mr Patterson. Je veux une copie du dossier de sa femme sur mon bureau avant 5 heures. Demain matin, je vous verrais tous les deux avec l’avocat de l’hôpital et il vaudrait mieux que vous soyez en mesure de m’expliquer ce qui s’est passé.
(Il s'en va.)
BURKE : Certains d’entre nous blessent des cœurs ou oublie des champs dans le thorax. Retourne là bas et parle au mari, explique lui la situation, l’état de santé de sa femme et fais lui des excuses. C’est ta carrière qui est en jeu.
(George, Cristina et Meredith sont assis dans le couloir)
GEORGE : Tu es convoquée dans le bureau du chef.
MEREDITH : Demain matin. Et je risque d’être virée du programme. Ça se pourrait, pas vrai ?
GEORGE : Ils vont pas te jeter, ça non.
CRISTINA : Patterson va attaquer en justice.
GEORGE : Il va pas attaquer et j’en suis sur. Et toi t’as pas à t’inquiéter.
CRISTINA : Mais qu’est-ce qui t’as pris d’aller le dire à Burke, c’était vraiment stupide.
GEORGE : Je lui avais dit de rien dire.
(Le téléphone de Meredith sonne.)
MEREDITH : Il faut que j’y aille. Merci, merci beaucoup, très réconfortant.
GEORGE : Je surveille tes bouquins.
(Meredith part. Izzie arrive avec un café, une banane, de l’eau, des gâteaux et d’autre
choses dans les mains. George prend les gâteaux et la bouteille d’eau.)
IZZIE : Très bien, alors la bière est livrer à 7 heures et des infirmières de jour apportent du vin.
CRISTINA : Quoi ? Tu as invité des infirmières ?
GEORGE : T’as réglé ça avec Meredith ?
IZZIE : Oh un peu plus de monde, ça fera pas de différence. Et en plus plus on est de fou plus on rit.
CRISTINA : Plus il y a de monde et moins t’es seule avec ton mec qui est sexuellement incompétent.
IZZIE : Je veux que t’arrête de dire ça.
CRISTINA : D’accord.
IZZIE : On s’éclate niveau sexe.
CRISTINA : Mmmm
IZZIE : Tout le temps.
CRISTINA : Mmmm
IZZIE : En fait on va sûrement s’envoyer en l’air pendant et après la fête.
GEORGE : Quand t’auras réglé les chose avec Meredith ?
IZZIE : Hank doit voir que les médecins aussi font la fête, qu’on n’est pas tous des bourreaux de travail qui se prennent sans arrêt pour Dieu.
CRISTINA : Mais c’est-ce qu’on est pourtant, t’as pas encore compris ?
(Izzie jette un regard à hristina. George lui montre un gant gonflé avec un visage dessiné.)
(Meredith au téléphone, face à une vitre.)
MEREDITH : Et le notaire, il peut être là aussi à 6h30 ? Et le psychiatre sera présent pour attester de ses capacités mentales. Très bien, je viens quand j’ai finis, le reste c’est fait j’ai pas besoin de ma carte ? Juste mon chéquier. 6h30, j’y serai.
(Elle raccroche. Derek marche vers elle, appuyer à la rambarde.)
DEREK : Je suis au courant.
MEREDITH : C’est un truc notarié qui doit être régularisé.
DEREK : Non, moi je te parle de l’histoire du cœur, t’as envie d’en parler, non ?
MEREDITH : On est des adultes, maintenant on doit assumer. Est-ce qu’il y a un moyen de dire stop ?
(Elle part.)
(Cristina range un dossier. Burke est présent. Elle le regarde maladroitement.)
BURKE : Dr Yang.
CRISTINA : Dr Burke. Ce pontage coronarien c’est compliqué.
BURKE : Rien n’est difficile à régler.
CRISTINA : Bien.
(Elle part.)
(Mr Patterson est devant l’hôpital au téléphone.)
MR PATTERSON : Oui, oui, je vous rappelle.
(Meredith arrive.)
MR PATTERSON : C’était mon avocat. Et il vient de me dire de ne pas vous parler.
MEREDITH : Mr Patterson, je sais que vous êtes frustré et en colère, mais il est capital qu’on ait plus d’information à propos de votre femme. Les parois de son cœur étaient anormalement fines.
MR PATTERSON : Hé, faut pas mettre tout ça sur le dos de ma femme. Je sais ce qui s’est passé, je vous ai entendu le dire.
MEREDITH : Mais on ne peut pas la soigner si …
MR PATTERSON : Elle n’avait jamais était aussi en forme de toute sa vie, demander à son cardiologue, elle a réussi à perdre 50kg, alors arrêtez n’allait pas dire que c’est de sa faute.
MEREDITH : Mr Patterson, je vous en prie.
MR PATTERSON : Il n’y a plus rien à dire.
(Il s'en va.)
(Alex pose la voie centrale à M Frost.)
JERRY : Je crois que vous m’aimez pas trop hein.
ALEX : Non Jerry, c’est pas vous en particulier, c’est juste... C’est juste les gens comme vous.
(Derek entre dans la pièce.)
JERRY : Je me sens bien Docteur, là ça me lance de moins en moins.
DEREK : C’est vrai, ça c’est excellent. M Frost, ravie d’avoir pu vous aider autant que le County, Mercy Ouest, la clinique Preston, beaucoup de gens vous ont aidés ces temps-ci. Je suis content d’en faire partie. Qui s’occupe des sorties aujourd’hui Dr Karev ?
ALEX : Izzie Stevens.
DEREK : Mr Frost, le Dr Stevens va venir pour signer votre sortie.
JERRY : Woah, woah je dois rester à l’hôpital j’ai super mal.
DEREK : Vous aviez mal, c’est plus le cas. Le Dr Karev va vous recommander plusieurs cures de désintoxication. Rentrez chez vous et faites vous aidez, c’est indispensable.
JERRY : Vous avez pas le droit de faire ça.
(Derek quitte la chambre.)
ALEX : Oh, si il a le droit.
(Izzie est dans la chambre de Mr Sturman.)
IZZIE : Alors, ça y est.
MR STURMAN : Oh, non.
IZZIE: Ah, je crois que vous allez devoir passer une autre nuit parmi nous.
MR STURMAN : Oh, votre soirée je pourrais pas y aller, vous pourrez vous libérer ?
IZZIE : Eh bien, puisque vous êtes la dernière personne sur ma liste, je pense que ça s’annonce bien.
MR STURMAN : Donc, les médecins arrivent à avoir une vie, finalement qui l’eût cru.
(Derek arrive brusquement à côté d'elle.)
DEREK : Dr Stevens, faites sortir mon patient en 342.
IZZIE (à Mr Sturman): Ne me regardez pas comme ça, ça ne prendra pas trop longtemps.
(Elle quitte la chambre.)
(A l'accueil, George marche vers Izzie.)
GEORGE : Tu m’as appelé ?
IZZIE : J’en ai pour un petit moment, tu peux rentrer à la maison payer la bière ?
ALEX : Pourquoi tu demandes pas à ton mec de le faire ?
IZZIE : Tu vois c’est carrément insupportable que tu sois la à nous espionner tous le temps. Alors t’étonnes pas si on t’invite pas.
ALEC : Je ne viendrais pas de toute façon, moi j’aime pas les grosses fêtes.
GEORGE : Est-ce que Meredith est la seule personne de cet hôpital qui ignore la taille de cette fête ?
IZZIZ : Je vais aller lui dire.
CRISTINA : Trop tard, elle est déjà partie.
IZZIE : Quoi ? C’est vrai ?
CRISTINA : Je crois qu’elle avait une course à faire.
(Cristina s'en va.)
IZZIE : Qu’est-ce que t’en pense, elle va pas mal le prendre hein ?
GEORGE : En tout cas, je veux que tu lui dise qu’en ce qui concerne cette fête, j’y
suis pour rien. Rien du tout.
(George part lui aussi.)
(A la maison de repos, Meredith entre, la tutrice s’approche d’elle.)
MEREDITH : Excusez moi, je suis en retard à cause des embouteillages.
TUTRICE : Ça n’a aucune importance.
MEREDITH : D’accord, qu’est-ce qui se passe ? Le notaire est absent ?
TUTRICE : Oh, tout le monde est là, sauf votre mère pour ainsi dire.
MEREDITH (s'approche de sa mère): Maman, maman.
ELLIS : Qu’est-ce que vous me voulez à la fin ?
MEREDITH : On voudrais que tu signes certains papiers.
ELLIS : J’ai une reconstruction crânienne dans 30 minutes, il faut que j’aille à l’hôpital.
MEREDITH : Écoute maman, on est tous ici, on est avec le notaire. C’est sérieux, il faut que tu te concentres et que tu signes ces papiers. Maman, regarde moi.
ELLIS : C’est une opération très urgente, je n’ai pas le temps pour ça.
TUTRICE : Elle ne peut rien signer maintenant, elle est désorientée. Il fallait faire ça plus tôt dans la journée.
MEREDITH : Je n’étais pas libre plus tôt dans la journée, j’ai un travail moi et aussi une vie, je suis là maintenant !
TUTRICE : Vous devrez revenir demain, quand elle sera lucide.
MEREDITH : Non mais pourquoi elle n’a pas réglée ça depuis très longtemps et pourquoi vous ne lui avez pas dit de le faire ? Ca ne vous semble pas être une attitude un peu irresponsable. Qu’est-ce qui se passe dans vos têtes ? Franchement je comprends pas.
(Elle quitte la pièce.)
(Burke regarde le dossier.)
(A l'hôpital, Cristina voit Bailey parlant à Burke. Elle lui montre le dossier. Elle commence à s’éloigner, avec le dossier de Burke. Il lui demande qu’elle lui laisse le dossier. Elle s’arrête. Elle lui donne le dossier et il part. Cristina part, déçue.)
(Meredith rentrant chez elle en voiture.
Il y a de la musique très forte et des gens partout.)
MEREDITH : Izzie, je vais te tuer, ça c’est sur !
(A l'intérieur de la maison,
Cristina se tient près d’une table où il y a de la nourriture. Elle recherche quelque chose. Bailey prend ce que cherche Cristina.)
BAILEY : T’as le droit de toucher ça, mais si tu l’avales je te tue.
CRISTINA (à voix basse): Bon et pour cette histoire de serviette ?
BAILEY : Et bien le nécessaire a été fait.
CRISTINA : C’est vrai ?
BAILEY : Il est inutile de t’intéresser à cette affaire.
CRISTINA : Et qu’est-ce qui se passe maintenant ?
BAILEY : A partir d’aujourd’hui, on en parlera plus, voila ce qui va se passer, c’est
clair ? Ou t’as trop abusé de l’alcool ce soir pour comprendre ?
CRISTINA : Non, je vous ai entendue.
BAILEY : Bien. Vous avez du bourbon ?
(Cristina laisse Bailey au bar.)
(Dans la chambre de Jerry.)
ls essayent de le faire sortir de sa chambre sur un fauteuil roulant. Alex le repousse.)
JERRY : Je souffre, vous ne pouvez pas me faire sortir.
ALEX : Désolé.
JERRY : Aïe, vous me faites mal.
IZZIE : Ne rendez pas les chose plus difficiles. Je vous en prie, rester tranquille.
JERRY : Donnez moi une dose de Demirol. Juste une dose de Demirol, allez !
ALEX : Le delide fait encore effet.
IZZIE : M Frost, vous avez eu …
JERRY : Non, je ne partirais pas.
IZZIE : J’appelle un psy.
JERRY : Non (il se lève du fauteuil roulant) Pas de psy, pas ça !
ALEX : Arrêtez Jerry, arrêtez Jerry !
(Jerry se met à courir et fait tomber quelque un avec qui il tombe également, Alex et
Izzie courent derrière.)
ALEX : Jerry ? Jerry !
IZZIE : Commotion ?
(Alex éclaire ses yeux.)
ALEX : Pupille gauche en médiase, appelle Sheperd. On doit le descendre au scan.
(Derek, Alex et Izzie regarde les scanner de Jerry.)
DEREK : C’était un choc violant. Qu’est-ce que vous voyez ?
IZZIE : Ematome extradural.
ALEX : Avec déviation médiane.
DEREK : On doit l’évacuer tout de suite. On vous attend quelque part Dr Stevens
ou vous en êtes ?
IZZIE : Neurochirurgie.
DEREK : Mmmm.
IZZIE : La j’hésite pas.
DEREK : Je m’y attendais.
(A la maison de Meredith, il y a des gens partout. Meredith entre et regarde tout autour d’elle. Elle marche à travers la foule. Beaucoup de gens boivent, elle rattrape une lampe Tiffany sur le point de tomber et trouve George.)
MEREDITH : Ou est Izzie ?
GEORGE : Elle a pas vu ça avec toi ?
MEREDITH : C’était censé être une soirée avec quelques amis et son petit copain. Il n’a jamais été question d’une fête.
GEORGE : C’est ses amis, et c’est elle qui les a invités. Excuse moi.
(Ils avancent à travers la foule et continue à se disputer.)
MEREDITH : Izzie connaît des gens, mais sûrement pas autant.
GEORGE : Je lui ai dit de régler ça avec toi.
MEREDITH : La, je craque, il y a trop de gens ici.
GEORGE : Tu veux que je mette tout le monde dehors ? D’accord, je vais les mettre dehors !
(Ils se tournent vers Cristina qui danse et boit.)
CRISTINA : Super, te voila Meredith. Woaaaa !
MEREDITH : Oh et puis merde, prends ça (elle donne la lampe à George) et donne
moi ça !
(Elle prend la bouteille de Tequila de George, et rejoins Cristina pour danser et boire.)
MEREDITH : Me voila.
CRISTINA : George, amène toi, viens.
(George secoue la tête. Meredith et hristina lui demande de venir. Il le fait. Il se tient entre les deux. Meredith lui donne sa bouteille, il boit une longue gorgée et commencent à danser entre Cristina et Meredith.)
(Alex, Izzie et Derek sont dans un bloc.)
DEREK : Vous voyez ?
ALEX : Difficile de le rater.
DEREK : Il ne devait pas s’attendre à ça.
ALEX : Il a peut être de la chance, ça peut être le moyen pour lui de sortir du trou.
DEREK : Du trou. Expression intéressante.
(Izzie regarde Derek.)
ALEX : Mon père était accro à l’héroïne, il était musicien. C’est toléré dans ce genre de boulot, c’est pas génial pour la famille.
(Long silence, ils échangent des regards.)
(Meredith, Cristina et George boivent et jouent aux cartes)
MEREDITH : Pourquoi on veut devenir chirurgien, en fait ?
GEORGE : La chirurgie c’est super sérieux comme truc.
(Cristina respire bruyamment, elle a deux cartes colées sur le front.)
GEORGE : Full aux as.
CRISTINA (en rigolant): J’ai une quinte flush, t’es grillé. A poil George.
(Cristina jette ses cartes par terre. George commence à retirer son tee-shirt.)
MEREDITH : La chirurgie c’est stupide. Stupide. Stupide.
CRISTINA: Donne moi ça, t’es bourrée.
MEREDITH : Je veux pas prendre le volant, je suis pas de garde. C’est ma maison
ici. La vie est un enfer, mais c’est quand même ma fête, je me saoule si je veux.
(George essaye encore de retirer son tee shirt. Hank entre dans la pièce)
HANK : Est-ce que Izzie Stevens est…
CRISTINA : Oh, vous devez être Hank. Un physique de joueur de hockey. Non désolé Izzie n’est pas là ! D’accord !
(Cristina quitte la pièce.)
GEORGE : Toi et Izzie vous allez nous faire des enfants grands et super blonds, ils vont ressembler à des anges.
HANK : Izzie a dit qu’elle serait à la maison, mais elle n’a rie dit à propos d’une fête.
MEREDITH : C’est emmerdant pour moi aussi, je l’avoue. Tu veux un peu de tequila ? Ça aide.
HANK : A votre avis, quand est-ce qu’elle sera là ?
MEREDITH : Aucune idée. Mais on est à cours de glace.
HANK : Je suis vraiment sérieux.
MEREDITH : Comme moi. On est des internes. C’est l’hôpital qui nous tient, on peut rien faire contre.
(Hank sourit et repart.)
GEORGE : Au revoir.
MEREDITH : C’était un plaisir.
(Derek, Alex et Izzie parlent après l'opération.)
DEREK : L’un de vous peut aller le voir au réveil ?
ALEX : Ouais, j’irai.
IZZIE : Non, je me charge de lui.
ALEX : Ça ira Stevens.
IZZIE : C’est aussi mon patient maintenant.
ALEX : Non, je m’en charge. Va voir ton joueur de hockey, ça va aller.
IZZIE : Bon d’accord, merci Alex.
ALEX : Aucun problème.
(Alex part. Izzie semble être surprise.)
(Devant l’hôpital,
Izzie retrouve Hank. Ils se prennent dans leurs bras.)
IZZIE : Hank !
HANK : Salut.
IZZIE : Qu’est-ce que tu fait là ? (Elle l’embrasse.) Excuse moi de t’avoir fait attendre. Mon patient a eu besoin d’une neurochirurgie, on a farfouiller dans sa tête, t’imagines ! C’était vraiment génial.
HANK (riant): Je sais pas trop. Il y a une espèce de fête chez toi.
IZZIE : Ouais, tu as discuté avec des gens ? Je voulais te présenter à ceux avec qui je travaille.
HANK : Tu sais, ça m’est complètement égal de rencontrer ceux avec qui tu travailles. Je veux juste te voir toi.
IZZIE : Si je me rappelle bien, c’était pas la même chose quand c’était des mannequins.
HANK : Oui, bien quand c’était des mannequins, tu réussissais au moins à te libérer à temps.
IZZIE : Ouais. Écoute, c’est ça ma vie maintenant tu vois. Je bosse cent heures par semaine et quelques fois j’ai un peu de mal à être à l’heure à mes propres fêtes, mes patients passent avant tout le reste.
HANK : Ouais, et je suis venu te voir aujourd’hui et il y a une centaine de personnes chez toi.
IZZIE : Ouais, une centaine de personnes qui comprend bien ce que je fais. Je devrais pas avoir à m’excuser pour ça.
HANK : Non, t’as raison.
IZZIE : Hank, si ça te dit on pourrait peut être aller à la fête. Tu verras ils sont super sympa, ils faut juste les connaître un peu.
HANK : Désolé, non.
IZZIE : Oh je t’en prie.
HANK : Je te téléphone. (Il l’embrasse et part.)
(Izzie le regarde partir et retourne vers l’hôpital.)
(Meredith est dehors devant sa maison, elle danse et boit, Derek la regarde.)
(Burke est en salle de chirurgie.)
DEREK : Dans certains états tu serais arrêtée pour ça.
(Meredith s’approche de Derek.)
DEREK : Tu m’as planté pour une bouteille de tequila. La tequila c’est pas ce qu’il
te faut, elle te téléphone jamais et c’est pas très marrant au réveil.
(Elle sourit et s’approche de lui pour l’embrasser. Ils s’embrassent pendant quelques minutes.)
MEREDITH : Emmène moi faire une virée, Derek.
(Derek est sur le siège du conducteur, il ne porte pas de tee-shirt et Meredith porte sa chemise.)
DEREK : On dirait que la fête touche à sa fin. Tu m’écoutes. On devrait rentrer en douce en se glissant à l’intérieur.
MEREDITH : On a fait assez de truc en douce pour la soirée c’était bien mais ça suffit maintenant.
DEREK : Je trouve que pour les truc en douce on est assez doué.
(Ils commencent à s’embrasser. Quelqu’un frappe à la fenêtre. Il s’agit du Dr Bailey.)
BAILEY : Vous pouvez dégager ce wagon lit, vous bloquez le passage.
DEREK : On est peut être pas si doué que ça.
(Lendemain de la fête,
George marche en évitant les restes de nourriture et les bouteilles dans le salon. Il tend à Meredith, qui est couché sur le sol, une tasse.)
GEORGE : C’est quand ton entretien avec le chef ?
(George s’assoit sur le canapé.)
MEREDITH : Dans une heure.
(Izzie rentre à la maison, regarde tout autour, choquée.)
IZZIE : Saint mère de la dévastation.
MEREDITH : Tu as manqué la fête du siècle.
(Izzie retire ses chaussures et marchent vers eux.)
IZZIE : Pas vous apparemment.
MEREDITH : Je devrais probablement plus jamais te parler.
IZZIE : Je suis vraiment désolé Meredith, j’étais loin d’imaginer qu’ils auraient
tous mis en pièce.
MEREDITH : C’est pas grave, ça m’est égal. A part du ménage, qu’est-ce que j’ai à faire ?
GEORGE : Te préparer pour ton entretien de licenciement ? Je suis désolé.
MEREDITH : Cette paroi ventriculaire n’aurait pas du se déchirer.
(Izzie attrape une bière.)
IZZIE : Ta patiente à des antécédents ?
MEREDITH : Son mari a dit qu’elle n’avait jamais été en aussi bonne santé. En un an, elle a réussi à perdre 50 kilos.
IZZIE : 50 kilos ! Ça c’est pas conseillé. Comment est sa masse musculaire ?
(Izzie boit.)
GEORGE : Tu sais a qui elle était au moins ?
IZZIE : J’espérais que c’était la tienne.
GEORGE (ecoeuré): Non !
(George, Cristina et Izzie se tiennent debout dans l’hôpital en attendant Meredith qui est à son entretien.)
IZZIE : A votre avis ?
CRISITNA : 50 dollars que Meredith perd sa place et que Burke s’en sort pénard.
GEORGE : S’il te plaît, sois gentille avec elle.
(Dans le bureau du chef, Meredith et Burke son avec l'avocat.)
MEREDITH : Bon j’ai déjà fait des tas de recherche là-dessus et le Dr Burke n’a pas hésité à venir m’aider. Et je reconnais ma responsabilité et je pense avoir commis une erreur. Toutefois, je crois que la patiente a des antécédents assez révélateurs dans cette affaire. Elle pèse encore 100 kilos, ce qui explique pourquoi personne n’a rien décelé, mais quand vous perdez autant de poids, aucune importance de combien vous pesez, techniquement, vous êtes anorexique.
BURKE : Et en même temps qu’elle perdait de la graisse, elle perdait du muscle, du muscle cardiaque.
DR WEBBER : C’est peut être la raison pour laquelle une petite coupure c’est transformée en véritable entaille.
AVOCATE : Ça ne change toujours rien au fait que cette petite coupure n’a pas été signalée par le Dr Grey à l’instant même oû elle a eu lieu.
MEREDITH : Et si je pouvais revenir en arrière…
AVOCATE : Mais vous ne pouvez pas et vous êtes vous-même, ainsi que l’hôpital menaçait de payer des millions d’indemnités.
BURKE : Non, non pas si la perte de poids de la patient est la cause du problème.
AVOCATE : Je suis désolé, je n’ai pas le choix !
BURKE : J’ai parlé au mari tout à l’heure, je suis persuadé que tant que sa femme se maintient dans cet état là…
AVOCATE : Vos impressions ne suffisent pas Dr Burke, le Dr Grey a fait une énorme erreur.
BURKE : Et elle est venu me le dire.
AVOCATE : Bien trop tard. Et devant le mari de la patiente.
BURKE : Mais elle en a parlé, c’est pas négligeable. (Il s'arrête un instant.) Il y a environ cinq ans, j’étais chef de clinique ; j’ai eu la désagréable sensation de ne pas avoir vérifié la voûte pulmonaire d’une patiente avant de refermer. La patient allait bien en post-op. et j’étais pressé. Et je sais qu’hier, vous et le Dr Bailey avez sortit un champs de sous le poumon de la patiente en question. Pourquoi je n’en ai pas parlé à ce moment là ? Peut être bien parce que j’étais terrifié, j’avais peur que le lendemain le chef m’appelle dans son bureau avec un avocat qui se serait fait un plaisir d’écourter ma carrière. Même les bons médecins commettent des erreurs et quand on en fait une, on doit avoir la chance de parler sans avoir peur d’être renvoyé ou d’avoir un procès. Ou tout le monde en souffrira. Le Dr Grey n’a pas hésité à parler.
MVO : Les responsabilités, ça craint vraiment.
(Meredith quitte le bureau.
Elle se dirige vers Izzie, George et Cristina quand Derek l’intercepte.)
DEREK : Meredith, ça été ?
MEREDITH : Oui. Un mois de mise à l’épreuve.
DEREK : Bien, c’est génial. (Il part.)
MEREDITH (à Izzie, George et Cristina): Burke vient de sauver ma carrière.
BAILEY (aux internes): Vous n’avez rien de mieux à faire ? Restez pas planté là, bougez vous !
(George, Cristina, Meredith et Izzie se dépêchent de partir. Bailey attrape Cristina.)
BAILEY : Il avait dès le début l’intention de leur parler du champs. Il attenDait seulement le bon moment. L’information c’est le pouvoir.
(Bailey part. Cristina regarde dans la direction de Burke. Burke serre la main de Webber et se tourne, il voit Cristina. Elle part dans la direction opposé, retournant travailler.)
(A la maison de repos,
Ellis Grey signe des papiers, Meredith à ses côtés.)
MVO : Malheureusement, une fois que vous avez passé l’âge des appareils dentaires, les responsabilités ne vous quittent jamais.
(Alex vient voir Jerry dans sa chambre.)
ALEX : Jerry, voici Sloan, elle va vous donner des renseignements sur les cures de désintoxication.
MVO : Vous ne pouvez pas les éviter.
(Dans le chambre de Mme Drake, Burke est assis près de son lit.)
BURKE : Mme Drake, tout d’abord je tiens à vous dire à quel point je suis désolé.
MVO : Soit on nous met face à nos responsabilités, soit on en subit les conséquences.
(Derek monte les marches avec un dossier en courant. Il croise Bailey, ils se regardent.)
(Izzie passe près de la chambre de Mr Sturman.)
MR STURMAN : Izzie ! Ça est, je suis plus bouchée !
IZZIE (rigolant): Très bien.
(Alex marche derrière Izzie et lui tape l’épaule.)
ALEX : Manqué ta fête ?
IZZIE : L’habitude d’un chirurgien.
ALEX : Et on y changerait pour rien au monde.
(Ils partent dans des directions différentes.)
(Dans la salle de repos,
Burke retire ses chaussures et son tee-shirt. Cristina entre. Ils se regardent. Elle ferme la porte.)
MVO : Mais être adulte, ça a aussi des avantages.
CRISTINA : Merci pour le café.
(Burke s’approche d’elle et l’embrasse. Ils s’embrassent passionnément et commencent à se déshabiller.)
(Meredith, George, Cristina et Izzie nettoient après la fête.)
MVO : Les chaussures, le sexe, pas de parents qui vous disent quoi faire. C’est vraiment génial.