MEREDITH VOIX OFF (MVO): Le jeu. On dit qu’une personne a tous les atouts en mains, ou qu’il n’a rien. Ma mère avait tous les atouts, c’était l’une des meilleures. Moi au contraire, je suis mal parti...
Une femme nue se réveillait sur le canapé tandis qu'un homme semblait dormir sur le sol. Elle s’enroula dans la couverture qui couvrait l'homme et commença à partir lorsque ce dernier se réveilla après qu'elle lui ait laissé tomber un coussin sur ses fesses. Il leva la tête et se rendit compte qu'il était allongé au sol sur le ventre. Il remarqua un sous-vêtement en face de lui, s'en saisit et le leva en le fixant.
HOMME: Ça c’est… Commença-t-il
FEMME: … humiliant à tout point de vue. Il faut que tu partes. Son ton n'avait rien de menaçant. Au contraire il était neutre.
HOMME: Pourquoi tu reviens pas ici et on reprendrait où on s’est arrêté ?
FEMME: Non, non. Sérieusement, il faut que tu y ailles. Je suis en retard, ce dont on a horreur pour un premier jour au travail.
HOMME: Alors, c’est ici que tu vis ? Demanda-t-il en se rhabillant.
FEMME: Non.
HOMME: Ah.
FEMME: Oui. Si on veut. Rectifia-t-elle
HOMME: Ah. C’est chouette. Un peu poussiéreux mais chouette. Comment tu peux vivre "si on veut" ici ?
FEMME: Je suis arrivée y’a quinze jours de Boston. En fait, c’était la maison de ma mère. Je vais la vendre.
HOMME: Je suis désolé. Fit-il avec peine.
FEMME: Pourquoi ?
HOMME: Tu as dit "c’était".
FEMME: Oh, ma mère est encore en vie, elle est… tu sais, on n’est pas obligé de faire ça.
HOMME: Quoi ? De faire quoi ?
FEMME: Je veux dire qu’on n’est pas obligé de jouer à faire semblant de s’intéresser l’un à l’autre. Je vais monter me doucher, d’accord ? Et quand je redescendrais, tu ne seras plus là. Alors… hum … au revoir … uh …
DEREK: Derek. Il lui tendit la main en souriant.
MEREDITH: Derek. Répéta-t-elle avec un sourire en acceptant la poignée de main. Meredith.
DEREK: Meredith. Son sourire ne l'avait pas quitté.
MEREDITH: Ouais. Mmm hmm.
DEREK: Ravi de cette rencontre.
MEREDITH: Salut Derek. Fit-elle d'un signe de main en montant les escaliers, l'air un peu gênée.
Meredith emprunta sa voiture afin de traverser la vIlle pour atteindre l'hôpital, son lieu de travail. Quand elle entra dans une salle de l'hôpital, Meredith tomba sur un groupe écoutant un homme qui semblait être du service de chirurgie. Elle est comprit qu'elle était en retard. Pendant que le chef parlait, tous semblaient l'écouter avec intérêt.
DR. RICHARD WEBBER: Chacun de vous arrive ici aujourd’hui rempli d’espoir et prêt à se jeter dans le jeu. Il y a un mois, vous étiez en fac de médecine: les médecins étaient vos professeurs. Aujourd’hui, c’est vous les médecins. Les sept ans que vous passerez ici en tant que résident de chirurgie seront les meilleurs et les pires de votre vie. On vous poussera à dépasser vos limites. Regardez autour de vous, et dîtes bonjour à la compétition. Huit d’entre vous choisirons une spécialité plus facile, cinq craqueront sous la pression, deux seront priez de partir. Vous êtes sur la ligne de départ, c’est votre arène. Votre façon de mener le jeu ne dépend que de vous.
Pendant qu'il parlait, les internes parcouraient la salle, y découvrant l'emplacement des ordinateurs, des machines etc..
MVO: Comme je le disais, je suis mal parti...
Apres le fameux discours du chef, les internes avaient été conduit dans une pièce contenant une multitude de casiers. Leurs casiers. Meredith ainsi que tous les autres se préparèrent en enfilant une blouse bleue et une autre blanche par dessus. Ils se munirent d'un stéthoscope et n'avaient plus qu'à attendre que l'appel de leur noms.
DOCTOR #1: Bon. Martin, Robinson, Bond, Lockins. Annonça un premier médecin.
MEREDITH: Il n’y a que six femmes sur vingt. Remarqua Meredith un peu étonnée.
CRISTINA: Oui, et l’une d’entres elles est mannequin. C’est dingue, c’est génial pour inspirer le respect, non ?
MEREDITH: Toi, c’est Cristina, c’est ça ?
DOCTOR #2: Patten, Munroe, Crow, Esquire. Appela un second médecin.
CRISTINA: A quel résident tu es attaché ? Demanda-t-elle a Meredith. J’ai Bailey.
MEREDITH: Le tyran ? Moi aussi.
GEORGE: T’as le tyran ? Je l’ai aussi, on sera torturé ensemble, c’est déjà ça. Je m’appelle George… O’Malley. Annonça-t-il tourné vers Meredith. Euh… on s’est déjà rencontré… à la soirée de présentation… tu portais une très jolie robe noire fendue sur le côté et des escarpins à lanières.…. Voilà, tu crois que je suis gay.
Les deux femmes le fixèrent et Cristina s'en alla sous les yeux de Meredith.
GEORGE: Mais je ne suis pas gay. Continua-t-il.
GEORGE: C’est seulement que… que t’étais… que t’étais… inoubliable.
DOCTOR #2: O’Malley, Yang, Grey, Stevens.
GEORGE: Et moi je suis totalement insignifiant. Marmonna-t-il alors qu'elle avait déjà réagit à l'appel de son nom.
CRISTINA: Bailey ?
DOCTOR #2: Au bout du couloir.
Il lui montra le couloir où se trouvait une femme noire de petite taille qui attendait devant le bureau des infirmières.
CRISTINA: C’est elle le tyran ?
GEORGE: Je croyais que ce serait un homme.
MEREDITH: Je croyais que le tyran serait... un tyran.
Une grande femme blonde intervint en marchant précipitamment. Une interne elle aussi.
IZZIE: C’est peut-être de la jalousie professionnelle. Elle est peut-être brillante et ils la traitent de tyran par jalousie. Elle est peut-être gentille.
CRISTINA: Laisse moi deviner... c’est toi le mannequin.
Izzie lui lança un regard avant s'arriver devant le Dr.Bailey.
IZZIE: Bonjour, Isobel Stevens. Mais on m’appelle Izzie. Se présenta-elle avec un grand sourire
Elle lui tendit la main pour serrer celle de Bailey. Cette dernière la fixa simplement, de façon sévère.
DR. BAILEY: En fait, j’ai cinq règles. Mémorisez-les bien. Règle n°1. Evitez de jouer les lèche bottes, je vous détestent déjà et ça ne changera pas. Elle designa le comptoir en posant simplement la main dessus. Protocole de réa. Liste de téléphone. Biper. Si une infirmière vous bipe...
Bailey s'éloignait pour s'engâger dans une allée, laissant à peine le temps aux internes de réceptionner ce qu'elle avait listée sur le comptoir. Ils s'empressèrent de la suivre.
DR. BAILEY: ... vous devez considérer que c’est un appel d’urgence et arriver sur le champ. C’est la règle n°2. Votre 1ère garde commence tout de suite et elle va durer 48h.
HEURE 1
DR. BAILEY: Vous êtes des internes, autant dire rien. Personne. Le bas de la chaine alimentaire chirurgicale. Vous faîtes faire les labos. Vous écrivez les prescriptions. Vous bossez jusqu’à l’épuisement et sans vous plaindre.
Elle les conduit jusqu’à la salle de repos. Quand ils découvrit la pièce, il y avait des lits, des chaises, un tableau de Seattle qui ornait le mur de droite où s'abattait la porte ainsi qu'une petite table basse carré. George prenait des notes sur un calepin tandis que les autres observaient l'intérieur de la pièce
DR. BAILEY: Les salles de repos. Les temps plein les monopolisent, dormez quand vous pouvez. Ce qui m’amène à la règle n°3. Si je me repose, ne me réveillez pas. A moins que votre patient soit en train de mourir. Règle n°4. Le mourrant à intérêt à être encore en vie quand j’arriverais. Non seulement vous auriez tué un patient, mais vous m’auriez réveillé sans raison. C’est clair ?
Meredith leva la main.
DR. BAILEY: Oui ?
MEREDITH: Vous aviez dit cinq règles et ça ne fait que... quatre.
Le biper de Bailey sonna.
DR. BAILEY: Règle n°5. Quand je bouge, vous bougez. Elle se mit à courir dans le couloir en criant aux autres médecins: Laissez passer !
Les internes ne tardaient pas à la suivre à la trace.
~~
Un hélicoptère volait au dessus de Seattle et s’approchait du toit de l’hôpital.
Le Dr. Bailey s’avança tandis que les quatre internes poussaient un brancard pour y accueir le patient. L’hélicoptère se posà avec précision et ils se précipitèrent vers celui-ci
DR. BAILEY: Qu’est-ce qu’on a ?
Les internes récupérèrent le patient qui sortit de l’hélicoptère.
EMT: Katie Bryce. 15 ans. Nouvelle crise de convulsion. Intermittente depuis une semaine. A perdu sa perf en route. A commencé une crise d’épilespsie à la descente.
(La patiente se trouve maintenant dans une chambre d’hôpital. Des médecins et des infirmières sont venus aidé.)
DR. BAILEY: On la met sur le côté doucement. (Ils la bougent sur le côté.) Izzie, 10 mg de diazepam I.M. (à Meredith) Non, non. Le câble blanc sur la droite. Le blanc à droite. Le blanc au dessus du rouge. Rose voie veineuse. (à George) Attention à l’hémolyse. Vite !
(Izzie injecte le diazepam. Katie arrête de convulser. Un médecin noir entre dans la pièce.)
DR. BURKE: Il paraît qu’on a une crise d’épilepsie ?
DR. BAILEY: C’est exact, Dr. Burke.
DR. BURKE: Dr. Bailey. Le grand jeu.
DR. BAILEY: Ca veut dire tout les examens. Scan crâne, NFS, Chimie, Iono, recherche de toxique. (Elle remet un diagramme à Cristina) Cristina, tu te charges du labo. George, tu fais les diagnostics. Meredith, tu conduis Katie au scan. Elle est sous ta responsabilité maintenant. (Elle commence à partir.)
IZZIE: Et moi je fait quoi ?
DR. BAILEY: Toi ? Tu vas te charger des touchés rectaux, ma belle.
(Elle sort de la chambre.)
(Izzie enfile des gants et met du lubrifiant sur ses doigts. Cristina regarde par la porte durant une opération. Le Dr. Bailey qui est à l’intérieur la voit et ouvre la porte.)
DR. BAILEY: Qu’est-ce que tu fais là ?
CRISTINA: Les labos de Katie Bryce sont nickels. Aucuns des résultats n’expliquent les convulsions. J’ai cru que ça vous interesserait.
DR. BAILEY: Hum.
CRISTINA: Euh… J’ai entendu dire que chaque année une titulaire de garde prenait le meilleur interne et le laissait pratiquer une procédure durant la première garde. (Le Dr. Bailey la regarde fixement.) J’ai seulement dis que c’est le bruit qui court.
DR. BAILEY: Fiche le camp… Dégage.
(Cristina s’en va rapidement.)
(George examine un patient, il contrôle les battements de coeur de Mr. Tony Savitch.)
GEORGE: Oui, ça a l’air d’aller.
MRS. SAVITCH: Il va bien ? (elle embrasse son mari sur le front) Tu vas bien.
MR. SAVITCH: Oui, sauf que j’ai plus droit au bacon de tout ma vie. A part ça...
GEORGE: Demain, le Dr. Burke vous fait un pontage. On dit qu’il est génial. Et après, vous pourrez manger du soja aromatisé au bacon autant que vous voulez..
MR. SAVITCH: Mmm. Tuez-moi tout de suite.
GEORGE: Je voudrais bien mais… je suis là pour soigner.
(Meredith se trouve dans un ascenseur avec un brancard oû Katie est allongée.)
KATIE: Vous êtes perdue ?
MEREDITH: Non pas du tout. (Elle pousse le lit hors de l’ascenseur) Comment ça va ?
KATIE: A votre avis, je vais comment ? J’ai raté mon concours.
MEREDITH: Vous avez raté votre concours ?
(Meredith pousse le lit dans un couloir.)
KATIE: Oui, Miss Ado Spokane. J’étais dans le top ten après les deux premiers tours. C’est mon année, j’aurais du gagner.
(Meredith revient en arrière et pousse le lit dans le couloir opposé.)
KATIE: Eh oh ? Vous êtes perdue. Vous êtes nouvelle ici ?
(Izzie fait son premier touché rectal.)
IZZIE: Bon, je vais insérer mes doigts… dans votre rectum…
(Flashs back entre Izzie faisant son premier touchée rectal et George luttant pour mettre une perfusion dans le bras de Mr. Savitch. Mr. Savitch souffre. Le Dr. Burke l’observe.)
GEORGE: Désolé, non plus.
(Le Dr. Burke met une paire de gants et pousse George.)
DR. BURKE: Dégage. Pousse toi.
(Mrs. Savitch observe avec inquiétude.)
GEORGE: A vos débuts, vous avez bien du en rater quelques unes.
(Le Dr. Burke regarde George fixement.)
(Meredith pousse toujours le lit de Katie dans le couloir.)
KATIE: Je me suis tordue la cheville aux répétitions. Je fais de la gymnastique rythmique. Je trouva ça… très cool. Personne d’autre en fait. J’ai trébuché sur mon ruban et je me suis retrouvée avec une infirmière géniale. Et vous, vous êtes nulle.
(De retour avec le Dr. Burke et George dans la chambre du patient.)
DR. BURKE: Je sens qu’on va bien s’amuser tout les deux.
(Izzie soupire et ouvre un nouveau rideau pour faire un autre touché.)
(HEURE 7 défilent sur l’écran)
(A la cafeteria, un groupe d’internes est en train de déjeuner. George s’assoit. Izzie ne mange pas.)
GEORGE: Cette garde est un marathon, pas un sprint. Mange.
IZZIE (regarde avec dégoût): Oh, non.
GEORGE: Tu devrais manger.
IZZIE: Impossible de manger après avoir fait dix-sept touchés rectaux. Le tyran me hait.
GEORGE: Le tyran est une résidente. J’ai déjà des titulaires qui me haïssent.
CRISTINA: La mère de Meredith était médecin.
GEORGE: C’est assez courant d’être médecin quand on a des parents qui le sont.
CRISTINA (l’interrompant): Oui mais là c’est énorme. Sa mère est Ellis Grey.
IZZIE: Quoi la fameuse Ellis Grey ?
GEORGE: Qui est Ellis Grey?
CRISTINA: Ellis … (Izzie rie, les autre internes se tourne vers George) La méthode Grey ? Oû tu étais en fac ? Au Mexique ?
IZZIE: Une des premières femmes à avoir été un grand chirurgien. Elle a pratiquement inventé l’écarteur abdominal.
CRISTINA: Une légende vivante. C’est vrai, elle a gagné le Harper Avery deux fois !
GEORGE: Désolé, j’étais pas au courant.
IZZIE: Tu parles d’une pression parentale.
CRISTINA: J’aurais tué pour avoir Ellis Grey pour mère. J’aurais tué pour être Ellis Grey. (Meredith entre dans la cafétéria) Tout ce qu’il me faut c’est un cas intéressant.
GEORGE (en murmurant): Attention, elle arrive.
MEREDITH (en s’asseyant): Katie Bryce est une véritable emmerdeuse. Sans serment d’Hippocrate je l’aurais volontiers étripé. (Tous les internes la regardent avec étonnement. Elle le remarque.) Quoi ?
(Le Dr. Burke entre dans la cafétéria et se dirige vers leur table.)
DR. BURKE: Bon après-midi, chers internes. Il y a une note mais… je voulais vous donner la nouvelle en personne. (Ils le regardent tous) Comme vous le savez, l’honneur de pratiquer la première intervention est réservé à l’interne qui se montre le plus prometteur. Et comme aujourd’hui, je dirige le bloc, j’ai fais mon choix. (Il sourit et se tourne vers George.) George O’Malley.
GEORGE (étonné): Moi ?
DR. BURKE: Tu vas t’habiller pour une appendicectomie cet après-midi. Toutes mes félicitations. Bon apétit.
(Le Dr. Burke s’en va. Les autres se remettent à manger. Cristina semble ennuyée. George est encore sous le choc.)
GEORGE: C’est moi qu’il a choisit ?
(Le Dr. Bailey et le Dr. Burke marche dans le couloir et arrivent au bureau des infirmières.)
DR. BAILEY: J’ai vu son dossier. George O’Malley a été accepté dans ce programme de justesse. C’est pas le garçon idéal.
DR. BURKE: Oh, je parie que si.
DR. BAILEY: Chaque année, vous choisissez un nouveau et vous le faîtes souffrir plus que n’importe quel autre interne en chirurgie…
DR. BURKE (l’interrompant): J’en terrorise un tous les autres filent droit.
DR. BAILEY: Je le sais et je respecte cette idée. Mais pas George. O’Malley est un bébé...
(Les parents de Katie marchent dans le couloir en cherchant la chambre de Katie.)
MME. BRYCE: Katie Bryce. 3604 ?
INFIRMIERE: Par là..
MME. BRYCE: Merci.
(Les parents arrivent dans la chambre de Katie oû se trouve Meredith.)
MME. BRYCE: Oh, Katie chérie. Maman et papa sont là.
MEREDITH: Ils lui ont donné un sédatif, pour le scan. C’est pour ça qu’elle est groggy.
MME. BRYCE: Elle va guérir ?
(Meredith acquiesce silencieusement et commence à sortir lentement de la chambre.)
MR. BRYCE: Notre médecin de famille pense qu’elle aurait besoin d’une opération. Est-ce que c’est vrai ?
MME. BRYCE: Quel genre d’opération ?
MEREDITH: Elle, et bien… elle, heu … je ne suis pas son médecin alors… je suis médecin mais pas celui de… enfin qui s’occupe d’elle alors je vais lui demander de venir.
(Ils acquièscent et elle sort de la chambre.)
(Meredith court chercher le Dr. Bailey lorsqu’une porte s’ouvre au moment oû elle arrive au bout du couloir.)
DR. BAILEY: Quoi ?
MEREDITH: Les parents de Katie ont des questions. Vous venez les voir ou je vais chercher Burke ?
DR. BAILEY: Non, Burke est sur autre chose. Katie dépend du nouveau titulaire, le Dr. Shepherd. Il est par là.
(Le Dr. Bailey lui montre puis s’en va. Meredith laisse la porte se refermer derrière elle puis marche vers le Dr. Shepherd. Elle s’arrête brusquements. Le Dr. Shepherd est le Derek de ce matin et il parle avec d’autres médecins. Elle reste figée. Le Dr. Shepherd jette un oeil sur son diagramme, voit Meredith et retourne à son diagramme. Il relève la tête brusquement. Meredith s’enfuit par la porte par laquelle elle est entrée. Le Dr. Shepherd, choqué, regarde l’endroit oû elle se trouvait quelques secondes auparavant.)
(Meredith marche dans un couloir. Le Dr. Shepard arrive derrière elle.)
DR. SHEPHERD: Meredith ? Est-ce que je peux te parler ?
MEREDITH: Non, en fait…
(Il l’entraîne dans une cage d’escalier vide.)
MEREDITH: Dr. Shepherd.
DR. SHEPHERD: Dr. Shepherd ? Ce matin c’était Derek et maintenant c’est Dr. Shepher ?.
MEREDITH: Dr. Shepherd, faisons comme s'il ne s’était rien passé.
DR. SHEPHERD: Comment s'il ne s’est rien passé ? On n’a pas couché ensemble la nuit dernière ? Et tu ne m’as pas jeté ce matin ? (Il semble très amusé.) Parce que ce sont deux souvenirs auquel je tiens beaucoup.
MEREDITH (sérieuse): Non. Il n’y a plus de souvenirs. C’est fini, je ne suis plus la fille du bar et vous n’êtes plus ce gars là. (Le Dr. Shepherd sourie) Il ne peut rien se passer. Est-ce que c’est clair ?
DR. SHEPHERD (acquiesce): Alors tu as profité de moi et aujourd’hui tu voudrais oublier ?
MEREDITH: Je n’ai en aucun cas…
DR. SHEPHERD (l’interrompant): J’étais ivre, vulnérable, séduisant et tu en as profité.
MEREDITH (souriant): D’accord. C’est moi qui étais ivre et vous n’êtes pas aussi séduisant que ça.
DR. SHEPHERD: Peut-être pas aujourd’hui. Mais hier, j’avais un charme fou avec ma chemise rouge et tu en as profité.
MEREDITH: Mais non, mais c’est nimporte quoi.
DR. SHEPHERD (souriant): Tu veux en profité encore ? Disons vendredi soir ?
(Meredith est un peu choquée.)
MEREDITH: Non. Vous êtes un titulaire et je suis votre interne.
(Le Dr. Shepherd la regarde comme s’il voulait l’embrasser.)
MEREDITH: Arrêtez de me regarder comme ça !
DR. SHEPHERD: Comme quoi ?
MEREDITH (inflexible): Comme si vous m’aviez vu nue.
(Il recommence à la fixer.)
MEREDITH: Dr. Shepherd ! C’est inapproprié. (Le Dr. Shepard semble confus.) Ca ne vous a pas effleuré ?
(Le Dr. Shepherd soupire alors que Meredith quitte les escaliers.)
(Dans une salle d’opération, un patient attend pour son appendicectomie. George attend et se murmure à lui-même.)
GEORGE: Ouvrir, identifier, ligaturer, retirer, irriguer, fermer. Ouvrir, identifier, ligaturer, retirer, irriguer, fermer.
(Au dessus de la salle d’opération se trouve une salle oû les internes vont pouvoir regarder George vers son intervention.)
INTERNE #1: Il va tomber dans les pommes.
INTERNE #2: Non, il va faire dans son falsard.
INTERNE #1: Il sue de peur. Il va tellement suer qu’il sera plus stérile.
INTERNE #3: 10 dollars qu’il plante son appendo.
CRISTINA: 15 qu’il chiale.
INTERNE #2: 20 qu’il s’effondre.
MEREDITH: 50 qu’il y arrive haut la main. (Tous les internes fixent Meredith) C’est l’un des notre qui est là. Oû est votre loyauté ?
(Tout le monde se tait un instant.)
CRISTINA: 75 qu’il reconnaît pas l’appendice.
IZZIE: Je tiens le pari.
(Retour dans la salle d’opération, le Dr. Burke entre.)
DR. BURKE: D’accord O’Malley. Voyons ce que tu sais faire.
(Retour sur Meredith et les autres.)
MEREDITH: C’est parti.
(Retour dans la salle d’opération.)
GEORGE: Bistouri.
DOCTEUR: Bistouri.
(Les internes hurlent et applaudissent. Le Dr. Burke leur fait signe de se taire.)
CRISTINA: Ce Burke il est tendu.
(Retour sur George et le Dr. Burke)
DR. BURKE: Appuies d’avantage. La chaire humaine est très résistante. Vas-y.
(George fait une incision plus profonde.)
GEORGE: Pince.
DOCTEUR: Pince.
GEORGE: Clamp.
DOCTEUR: Clamp.
GEORGE: C’est bon… J’y suis.
(Les internes le regardent avec mécontentement.)
INTERNE #1: Merde, il a ouvert le péritoine.
MEREDITH: J’avais bien dis qu’il pouvait le faire.
(George continue son opération.)
GEORGE: Bistouri.
DOCTEUR: Bistouri.
(Il retire l’appendice avec succès)
GEORGE: L’appendice est sortie.
(Les internes applaudissent.)
DR. BURKE: Pas mal.
GEORGE: Merci.
DR. BURKE: Maintenant, tout ce que tu as à faire, c’est retourner le moignon dans le caecum… et tirer simultanément sur les fils de la bourse. Mais fais attention de ne pas... (George les cassent) … les briser.
(Les internes regardent maintenant avec inquiétude.)
CRISTINA: Merde.
INTERNE #2: Il a casé le fil.
DR. BURKE: Il pisse le sang. Tu as une fuite de matière fécale. Tu fais quoi ?
GEORGE (paniqué): Ah … ah …
DR. BURKE: Réfléchis. Tu commences à aspirer et récupère ton fil avant qu’il crève en se vidant de son sang. (Parlant au docteur) Buckie, donne lui un clamp.
BUCKIE: La tension s’effondre.
(Les internes s’inquiètent.)
CRISTINA: Il va craquer.
MEREDITH: Reprends toi, George.
(Retour sur George et le Dr. Burke)
DR. BURKE: Grouille toi. Montre nous que tu as du cran. Qu’est-ce que tu attends ? Inspiration.
(Le moniteur du coeur commence à siffler. George ne bouge pas. Le Dr. Burke soupire.)
DOCTEUR: Tension trop basse.
BUCKIE: Dr. Burke.
DR. BURKE (pousse George): Dégage. Espèce d’idiot invertébré. Faîtes le sortir. Inspiration. Clamp.
(Retour aux internes.)
ALEX (un autre interne): C’est 007.
INTERNE #1: 007, ouais.
(Meredith, inquiète, regarde George.)
IZZIE: Ca veut dire quoi exactement ?
MEREDITH: Qu’il a le droit de tuer.
(Les internes se lèvent et commencent à partir.)
[Extérieur de Seattle la nuit.]
[HEURE 19 défilent sur l’écran]
(Meredith, Izzie et Cristina sont assises sur des lits. George, lui, est face à elles dans un fauteuil roulant.)
GEORGE: 007. Il m’ont appelé 007, c’est ça ?
MEREDITH ET IZZIE: Non, personne t’a appelé 007.
GEORGE: Dans l’ascenseur, Murphy a murmuré 007.
CRISTINA (se lève et marche): Combien de fois on va entendre ça, George ? 5 fois ? 10 ? Donne moi un chiffre sinon je te frappe.
GEORGE: Murphy a murmuré 007 et tout le monde s’est marré.
IZZIE: Il ne parlait pas de toi.
GEORGE: T’en es sûre ?
MEREDITH: Tu crois qu’on te mentirait ?
GEORGE: Oui.
CRISTINA (parle du couloir, devant le distributeur): 007 c’est un état d’esprit.
GEORGE: Dixit la fille qu’est sortie première de sa classe à Stanford.
(Un biper sonne. Ils regardent tous le leur. C’est celui de Meredith.)
MEREDITH: Oh merde, appel d’urgence pour Katie Bryce. (Elle regarde les autres) Je dois y’aller.
(Elle court vers le couloir.)
GEORGE: Peut-être que j’aurais dû choisir gériatrie. Tout le monde s’en fout quand on tue une personne âgée.
(Cristina revient)
CRISTINA: La chirurgie c’est excictant. C’est comme les marines. C’est macho, c’est hostile, c’est violent. La gériatrie, c’est pour les farfelues qui vivent avec leur mère et ne font jamais l’amour.
GEORGE: Il faut que je trouve un appart.
(Meredith court dans les escaliers et entre dans un couloir.)
MEREDITH: Excusez moi ! Excusez moi !
(Elle court vers la chambre de Katie. Il n’y a personne excepté Katie qui lit un magazine.)
KATIE: J’ai failli attendre.
MEREDITH: Ca va ? L’infirmière m’a bipé en urgence.
KATIE: J’ai du lui jouer l’exorciste pour qu’elle prenne le téléphone.
MEREDITH (reprenant sa respiration): Attendez, vous êtes sûre que ça va ?
KATIE: Je m’ennuie.
MEREDITH: Espèce de... je suis pas votre hôtesse de croisière.
(Meredith contrôle les battements de coeur de Katie.)
KATIE: Vous énervez pas... le concours doit passer sur le câble mais cet hosto pourri n’a pas cette chaîne. Si cette grosse vache de Kylie Wood part avec ma couronne sur la tête, j’ai envie de le voir. Quelqu’un peut m’aider ?
MEREDITH: Ecoutez, ici vous êtes dans un hôpital. Il y a des personnes malades. Alors dormez, et évitez de me faire perdre mon temps.
KATIE: Comment vous voulez que je dorme, ma tête est pleine.
MEREDITH: Oui, ce sont des pensées. Alors débrouillez vous avec.
(Meredith sort de la chambre.)
(Le Dr. Bailey est en train de dormir sur un brancard au milieu d’un couloir vide. Izzie fait quelques pas puis s’arrête, se demandant si elle doit réveiller le Dr. Bailey. Un infirmier, Tyler Christian, observe le dilemme d’Izzie.)
TYLER: Ouais ? Quest-ce que vous voulez ?
IZZIE (à Tyler): Mr. Jones a des veines de drogué et il lui faut des antibiotiques. Je pose une voie centrale ou quoi ?
TYLER: Ouais, fais ça. (Izzie reste silencieuse.) Vous savez pas comment faire.
IZZIE: J’en ai jamais posé.
TYLER (souriant): Vous savez ce que ça veut dire. (Il regarde le Dr. Bailey qui dort.)
IZZIE: On peut pas... biper quelqu’un d’autre ?
TYLER: C’est elle la résidente de garde.
IZZIE: D’accord. … Ouais, d’accord. Je vais la réveiller.
(Izzie marche vers le Dr. Bailey et la secoue doucement. Tyler se tourne pour regarder.)
IZZIE: Dr. Bailey, je ne voulais pas vous déranger…
DR. BAILEY (l’interrompt mais garde les yeux fermés): Ne le fais pas.
IZZIE: C’est Mr. Jones.
DR. BAILEY: Il est en train de mourir ?
IZZIE: Non.
DR. BAILEY: Alors arrêtes de me parler.
(Izzie se relève et soupire de désespoir. Elle s’éclaircit la gorge pour faire du bruit. Le Dr. Bailey s’assoit brutalement.)
DR. BAILEY (ennuyé): Qu’est-ce qu’il y’a ?
(Dans la chambre de Mr. Jones, le Dr. Bailey finit de poser une voie centrale. Izzie la regarde.)
DR. BAILEY: La prochaine fois, il vaudrait mieux qu’il soit si près de mourir qu’il est déjà une étiquette autour de l’orteil.
(Cristina court dans le couloir avec ses résultats de labo. Izzie lutte pour ne pas s’endormir.. George ramasse plusieurs échantillons qu’une infirmière lui a demandé d’apporter au labo.)
(Meredith entre dans une salle. Alex, un interne arrogant, parle avec une infirmière.)
ALEX: La 4B fait une pneumonie post-op. On commence les antibiotiques.
INFIRMIERE #1: Vous êtes sûr que c’est le bon diagnostic ?
ALEX: J’en sais rien, je suis qu’un interne. J’ai une idée, pourquoi vous faîtes pas quatre ans de fac de médecine. Et après vous me direz si c’est le bon diagnostique. Elle est disnéïque, elle a de la fièvre, elle est… post-op. Commencez les antibiotiques.
(L’infirmière sort de la salle. Alex marche vers Meredith.)
ALEX: Je hais les infirmières. Je m’appelle Alex. Je bosse avec Jeremy. T’es avec le tyran, c’est ça ?
MEREDITH: C’est pas forcément une pneumonie, c’est peut-être une atélectasie ou une EP, qui sait.
ALEX (croyant que Meredith est infirmière): C’est ce que je disais, je hais les infirmière.
MEREDITH: Qu’est-ce que tu viens de dire ? (Alex examine plusieurs graphiques) Tu crois que je suis infirmière, c’est ça ?
ALEX: Si la petite toque blanche te va.
(Le biper de Meredith sonne.)
MEREDITH: Merde, Katie.
(Elle s’en va et George arrive au bureau.)
ALEX: Elle a un mec ?
INTERNE #4: J’en sais rien.
ALEX (murmurant): Elle est sexy.
GEORGE: Je suis ami avec elle.
(Il le regarde.)
GEORGE: Enfin, on est presque ami... enfin pas vraiment ami... disons qu’on est proche. On se voit. (L’interne #4 s’en va) Enfin, surtout aujourd’hui..
ALEX: Arrêtes. (il secoue la tête)
GEORGE: Mais...
ALEX: Tais-toi maintenant.
(Meredith marche dans les escaliers et entre dans un couloir. Elle voit plein de personne s’agiter et réalise qu’il y a vraiment un problème avec Katie. Elle court vers la chambre de la jeune patiente. La vue de Meredith est brouillée. Katie est en train de convulser.)
INFIRMIERE #2: Pourquoi c’est si long ?
TYLER: Elle a fait plusieurs crises d’épilepsies. Comment on la traite ? (Meredith regarde) Dr. Grey, est-ce que vous m’entendez ? Elle a eut du diazepam et 2mg de lorazopam. Je viens de lui faire la deuxième dose. Dr. Grey, vous devez nous dire ce qu’on doit faire. Dr. Grey !
(Meredith sort finalement de sa torpeur et prend le graphique de Katie. Les infirmières essayent de maintenir Katie.)
MEREDITH: Elle a eu tout le lorazopam ?
INFIRMIERE #3: Elle a eu 4mg.
MEREDITH: Vous avez bipé le Dr. Bailey et le Dr. Shepherd ?
TYLER: Le lorazopam ne marche pas.
MEREDITH: Phenobarbitol. Faîtes lui du phenobarbitol.
(L’infirmière injecte à Katie la substance.)
TYLER: Le pheno est passé.
INFIRMIERE #3: Aucun changement.
MEREDITH: Vous avez bipé le Dr. Shepherd ?
INFIRMIERE #3: Je viens de le faire.
MEREDITH: Alors bipez le encore. Tout de suite.
TYLER: Qu’est-ce qu’on fait ? (La chambre se brouille, les sons s’estompent à nouveau.) Dr. Grey dite nous ce que vous voulez qu’on fasse.
(Une ligne apparaît sur le moniteur.)
TYLER: Son coeur s’arrête.
INFIRMIERE #4: Code bleu ! Code bleu ! … Code bleu ! Code bleu !
(Une infirmière amène le chariot de réa. Meredith prend les palettes.)
INFIRMIERE #3: Attendez.
(Elle met du gel sur les palettes.)
MEREDITH: Chargé les palettes à 200.
INFIRMIERE #3: Chargé. Dégagez
(Meredith choque. Une ligne se trace toujours sur le Moniteur.)
TYLER: Toujours en fibrillation.
NURSE #3: Ca charge. 19 secs.
MEREDITH: Chargé à 300.
INFIRMIERE #3: 300.
(Meredith choque encore. Pas de changement.)
INFIRMIERE #3: 300. Rien. 27 secs.
MEREDITH: Chargé 360.
(Meredith choque encore.)
MEREDITH: Je t’en prie Katie.
(Elle fait le massage cardiaque.)
INFIRMIERE #3: 49 secs.
TYLER: A 60 secs vous devez donner une dose d’adré.
MEREDITH: 360. Chargé encore ! (L’infirmière la fixe) Chargé encore !
(L’infirmière charge encore et Meredith choque Katie. Le moniteur du cœur de Katie retracent des courbe.)
INFIRMIERE #4: Rien ?
INFIRMIERE #3: J’ai un rythme sinusal.
TYLER: La tension remonte.
INFIRMIERE #3: La fréquence cardiaque aussi.
(Le Dr. Shepherd entre dans la chambre.)
DR. SHEPHERD: Qu’est-ce qui s’est passé ?
MEREDITH: Elle a eu des convulsions et elle a fait un arrêt, voilà.
DR. SHEPHERD: Des convulsions ? Tu devais la surveiller !
MEREDITH: Je l’ai surveillé et…
DR. SHEPHERD (l’interrompant): Je m’en charge. Vas-t’en.
(Meredith sort de la chambre.)
DR. SHEPHERD: Il me faut son dossier… quelqu’un peut me l’apporter ?
(Meredith marche dans le couloir. Le Dr. Bailey arrive. Meredith continue à marcher.)
DR. BAILEY: Tu as un appel d’urgence, tu me bipes immédiatement ! Tu n’attends pas les cinq minutes qu’il te faut pour arriver sur place. Tu es dans mon équipe et si quelqu’un meurt, c’est pour ma pomme, c’est clair ? Grey !
(Meredith marche toujours dans le couloir.. Cristina la voit.)
CRISTINA: Meredith ?
(Cristina court après elle. Meredith sort de l’hôpital sous la pluie.. Elle court sur la pelouse et vomit. Cristina regarde. Meredith revient.)
MEREDITH: Si jamais tu le dis à quelqu’un…
(Le Dr. Shepherd regarde la pluie tomber. Il va parler aux parents de Katie.)
MR. BRYCE: Vous disiez qu’il s’agissait de convulsions. Et maintenant vous dîtes que non ?
DR. SHEPHERD: Je dis que je n’en sais rien.
MME. BRYCE: Qu’est-ce que ça pourrait être ?
DR. SHEPHERD: Je n’en sais rien.
MR. BRYCE: Et vous le saurez quand ?
DR. SHEPHERD: Je n’ai aucune réponse à vous donnez pour l’instant.
MR. BRYCE: Oh, c’est pas vrai.
DR. SHEPHERD: Katie est stable…
MR. BRYCE (l’interrompant avec colère): Attendez une minute, docteur. Nous sommes venus ici parce que cet hôpital est réputé pour être le meilleur de Washington. C’est ma fille qui est là. (Le Dr. Shepherd acquiesce) Ma fille ! Et vous avez l’audace de rester là devant moi et de dire j’en sais rien.
DR. SHEPHERD: Mr. Bryce …
MR. BRYCE (l’interrompant): Non, je veux voir quelqu’un d’autre. Un médecin qui sait ce qu’il fait. Allez me cherche quelqu’un de meilleur que vous !
DR. SHEPHERD: Mr. Bryce, je vous assure que je me donne à fond sur ce cas.
MR. BRYCE: Non, ça j’en doute. Si vous le faisiez, vous pourriez me donner des réponses.
(Le Dr. Burke parle avec un patient juste avant son opération. George se tient derrière lui.)
DR. BURKE: Je vous met sous circulation extra-corporelle, la machine pompera le sang à la place de votre coeur. Je répare les dégâts, je vous débranche de l’ACEC et terminé. C’est une intervention très simple.
MME. SAVITCH: Alors... je dois pas m’inquiéter ?
DR. BURKE (secouant la tête): Je suis très doué dans mon domaine. Ceci étant, en chirurgie, le risque zéro n’existe pas. Je vous vois au bloc cet après-midi, Mr Savitch, d’accord ?
(Le Dr. Burke s’en va.)
MR. SAVITCH (à George): Vous allez pas me laisser seul avec ce gars là, hein ?
(George regarde Burke puis se tourne vers Mr. Savitch)
GEORGE: Je serais devant le bloc tout le temps. Non, le Dr. Burke est très doué, soyez tranquille. Je vous verrais après.
(George s’en va)
MME. SAVITCH (en parlant fort): Ca se passera bien, c’est vrai ?
GEORGE: Tony s’en sortira sans problème. (Il réalise qu’ils sont inquiets et revient en arrière.) Ne vous en faîte pas. Je vous le promet. (Ils sourient) Je dois y’aller.
(George s’en va.)
(Tous les internes attendent dans la salle de conférence. Ils ne savent pas vraiment pourquoi ils sont là. Cristina est en train de faire des points de suture à une banane.)
MEREDTIH: Qu’est-ce que tu fais ?
CRISTINA: Je suture une banane dans l’espoir vain que ça réveillera mon cerveau.
(George rie.)
CRISTINA: Pourquoi tu souris 007 ?
(George s’arrête instantanément ; un sourire suffisant sur le visage.)
CRISTINA: Ah pardon, je suis méchante quand je suis crevée.
GEORGE: Tu veux que je te dises ? J’en ai rien a ciré. J’ai réconforté une famille et je vais traîné devant le bloc, aujourd’hui. Tout va bien
CRISTINA: Quelqu’un sait pourquoi on est là ?
(Le Dr. Shepherd entre et s’adresse à tous les internes.)
DR. SHEPHERD: Salut tout le monde. Je vais faire un truc très rare pour un chirurgien. Je vais demander de l’aide aux internes. (Tout le monde l’écoute avec attention) Je m’occupe de la petite Katie Bryce. Pour l’instant, elle est un mystère. Elle ne répond pas aux médicaments, ses labos sont nickels, ses scans impeccable. Mais elle a des convulsions, des crises d’épilepsie sans aucune cause visible. (Le Dr. Bailey regarde du pas de la porte.) Elle est en sursis. Elle va mourir... si je ne fais pas de diagnostique. C’est là que vous entrez en jeu. Je ne peux rien faire seul, j’ai besoin d’autres cerveaux, d’autres yeux. Je veux que vous jouiez les détectives, je veux que vous trouviez pourquoi Katie fait ces crises. (Richard arrive aux côtés de Bailey.) Je sais que vous êtes fatigués, occupés, que vous avez plus de boulot que vous ne pouvez en faire. Je le comprends. Alors je vais vous inciter à faire ce travail. Celui ou celle qui trouvera la réponse, viendra avec moi. Si Katie doit être opérer, vous aurez droit à ce à quoi aucun interne n’a droit. Vous habillé afin d’assister à une opération capitale. (Tous les internes trouvent un regain d’énergie, spécialement Cristina) Le Dr. Bailey va vous communiquer le dossier de Katie. L’heure tourne très vite. Si on doit sauver la vie de Katie, c’est tout de suite.
(Le Dr. Shepherd s’en va ; les internes prennent une copie du dossier de Katie qui se trouve au milieu de la table.)
(Alex parle avec l’infirmière de la patiente qui aurait une pneumonie post-op. Meredith écoute avec attention.)
INFIRMIERE #1: Les antibiotiques auraient déjà du faire effet.
ALEX: Elle est âgée, très âgée même. Elle a de la veine de respirer encore. J’ai eu l’occasion d’assister à une opération sur une patiente qui n’a pas connu la guerre civile. Alors ne me bipez plus.
(Alex s’éloigne. Meredith s’éloigne aussi et Cristina la rattrape. Elles marchent ensemble dans le couloir.)
CRISTINA: Meredith. Je veux être sur le coup de l’intervention de Shepherd. C’est toit qui te charge de Katie. On bosse ensemble, on trouve la réponse et on a une chance sur deux d’assister à l’opération.
MEREDITH: Je bosse avec toi mais je veux pas assister à l’intervention. Elle est à toi.
CRISTINA: Tu rigoles ? C’est la meilleure occasion qu’un interne peut avoir.
MEREDITH: Je refuse de passer plus de temps que nécessaire avec Shepherd.
CRISTINA: Qu’est-ce que t’as contre lui ?
MEREDITH: Si tu trouves la solution, l’intervention est à toi, alors on fait équipe oui ou non ?
CRISTINA: C’est d’accord.
(Cristina et Meredith font des recherches dans la bibliothèque de l’hôpital pour trouver ce qu’a Katie.)
CRISTINA: Elle n’a ni anorexie, ni insuffisance rénale, ni acidose. Ce n’est pas une tumeur, son scan est nickel. (soupire) Meredith, dis moi pourquoi tu refuse de bosser avec Shepherd ?
MEREDITH: Non, C’est pas une infection ?
CRISTINA (ouvre le dossier de Katie): Non. Ses blancs sont normaux, elle n’a aucune lésion au scan, pas de fièvre, rien dans sa ponction lombaire. Allez, dis moi ?
MEREDITH: Aucun commentaire, pas de grimace ou de réaction, c’est d’accord ? (Cristina s’arrête de regarder le dossier.) On s’est envoyé en l’air.
(Meredith la regarde. Cristina garde un visage assez neutre.)
CRISTINA: Pourquoi pas un anévrisme ?
MEREDITH: Non, pas de sang au scan et aucune céphalée.
CRISTINA: D’accord. Elle n’est pas droguée, pas de grossesse, ni de trauma. C’était un bon coup ? Enfin il a l’air d’être un bon coup. C’était chouette ?
MEREDITH: On est à cours de réponse. Et si aucun de nous ne trouve ?
CRISTINA: Tu veux dire si elle meurt ?
MEREDITH: Oui.
CRISTINA: Tu vas trouver ça moche, mais je veux assister à l’intervention.
MEREDITH: Elle n’aura pas le temps de devenir une femme. Son existence se résumera à avoir failli gagner le concours de Miss Ado machin chose. Tu sais ce qu’elle présentait à son concours ?
CRISTINA: Elles présentent des trucs ?
MEREDITH: De la gymnastique rythmique.
CRISTINA (riant): Je t’en prie.
MEREDITH (souriant): Qu’est-ce que c’est que la gymnastique rythmique ? J’arrive tout juste à le prononcer. J’ignore ce que c’est.
(Cristina rie puis comprend ce que Meredith à dit.)
CRISTINA: Je crois que c’est un truc qu’on fait avec un ballon et… (Cristina remarque que Meredith la regarde.) Quoi ?… Meredith quoi ?
MEREDITH: Debout. Suis moi.
(Meredith et Cristina courent dans le couloir.)
CRISTINA: La seule chose dont elle est besoin, c’est d’une angiographie.
(Elles voient le Dr. Shepherd entrer dans un ascenseur.)
CRISTINA: Oh, oh Dr. Shepherd. Un moment, hum… Katie fait un concours de beauté.
DR. SHEPHERD: Je le sais mais on doit d’abord lui sauver la vie.
CRISTINA: D’accord, elle n’a pas de céphalée, ni de douleur dans le corps et son scan est bon.
(Le Dr. Shepherd regarde les autres personnes dans l’ascenseur qui attendent que la porte se ferme. Cristina la garde ouverte.)
CRISTINA: Rien ne prouve que c’est un anévrisme.
DR. SHEPHERD: Exact.
CRISTINA: Mais si c’en était un malgré tout ?
DR. SHEPHERD: Il n’y a aucun élément.
CRISTINA: Oui, mais elle s’est tordue la cheville il y a quelques semaines en répétant pour son concours. (la porte essaye de se fermer mais elle l’en empêche une fois encore.)
DR. SHEPHERD: Ecoutez, merci d’essayer de m’aider mais…
MEREDITH (l’interrompant): Elle est tombée, quand elle s’est tordue la cheville. Elle est tombée.
(Les personnes de l’ascenseur s’impatientent.)
CRISTINA: C’était presque rien, pas même une bosse sur la tête. Elle s’est relevée et elle a mis de la glace sur sa cheville et ça allait. C’était une chute sans importance, son médecin n’en même pas pensé à en parler quand j’ai fait son interrogatoire mais… (elle ouvre la porte encore) mais elle est tombée.
DR. SHEPHERD (alors que la porte se referme): Vous savez quels sont les risques qu’une chute bénigne rompe un anévrisme ? Une sur un million.
(La porte se ferme. Meredith et Cristina commence à partir. La porte se rouvre et le Dr. Shepherd en sort.)
DR. SHEPHERD: On y va.
CRISTINA: Oû ça ?
DR. SHEPHERD: Voir si Katie est le cas sur un million.
(Katie est en train de passer une angiographie. Le Dr. Shepherd remarque quelque chose sur l’écran.)
DR. SHEPHERD: C’est pas croyable.
HOMME MRI: Le voilà.
DR. SHEPHERD: Il est minuscule. Mais il est là. (Cristina et Meredith le regardent s’avançer.) C’est une hémorragie méningée. Elle saigne dans son cerveau.
(Le Dr. Shepherd, Cristina et Meredith marchent vite jusqu’au bureau des infirmières.)
DR. SHEPHERD: Elle aurait pu passer sa vie entière sans avoir le moindre problème. Un coup à cet endroit précis et…
CRISTINA: Il explosait.
DR. SHEPHERD: Oui. Et je vais réparer ça. Vous avez fait un excellent travail. J’aimerais vous féliciter encore mais je dois prévenir les parents de Katie de l’intervention.
(Ils s’arrêtent devant le bureau.)
DR. SHEPARD: Le dossier de Katie Bryce.
INFIRMIERE: Voilà.
CRISTINA: Ah, ah Dr. Shephrd ? Vous disiez que vous prendriez un interne pour l’opération si on avait la réponse.
DR. SHEPHERD: Ah oui, exact. Je suis désolée, je ne peux en prendre qu’une, il y aura foule. Meredith, on se voit au bloc ?
(Cristina, choquée, regarde Meredith. Elle marche dans le couloir.)
MEREDITH (l’appelant): Cristina.
(George regarde l’opération du coeur de Mr. Savitch de la salle attenante au bloc.)
(George attend près du distributeur automatique.)
(George attend pendant l’opération en buvant un jus de pomme. Il ne fait pas attention à se qui se passe derrière lui. On dirait que Mr. Savitch est mort. Burke essaye de le sauver. Il est mort. Le Dr. Burke retourne dans la salle oû se trouve George pour se nettoyer.)
GEORGE: Ouah, c’était rapide. Je croyais que...
DR. BURKE: Son coeur était trop endommagé pour qu’il se sorte d’un pontage. J’ai rien pu faire. (George le regarde stupéfait) Ca peut arriver. C’est rare, mais ça arrive. C’est ce qu’il y’a de pire dans ce boulot
GEORGE: Mais… j’avais dis à sa femme… j’avais dis à Gloria qu’il irait bien. Je lui…
DR. BURKE (l’interrompant): Tu quoi ?
GEORGE: Ils ont quatre filles.
DR. BURKE (en colère): Qui es-tu pour promettre quoi que ce soit ? C’est mon patient. Tu m’as entendu promettre ? Le seul qui puisse promettre ça, c’est Dieu. Et je ne l’ai jamais vu tenir avec un bistouri ces temps-ci. Tu ne dois jamais promettre à la famille d’un patient une issue favorable.
GEORGE (bégayant): Je… je croyais…
DR. BURKE (l’interrompant): Tu t’es mis en avant pour faire une promesse à madame Savitch. Alors ça va être à toi de lui annoncer qu’elle est veuve.
(Le Dr. Burke s’en va en colère.)
(Izzie et Cristina sont assises sur un lit d’hôpital dans une salle déserte oû sont entreposés des lits. Izzie commence à parler.)
CRISTINA: Izzie.
(Izzie se tait. Puis décide parler qu’en même.)
IZZIE: Peut-être que Meredith n’a pas réussit à…
CRISTINA (l’interrompant): Izzie !
(Meredith entre dans la salle.)
MEREDITH: Je lui dirais que je ne veux pas y aller…
CRISTINA (l’interrompant) Ca suffit. Je n’ai pas besoin que tu me fasses de faveur. Ca va.
MEREDITH: Cristina.
CRISTINA (froidement): Tu as fait un coup tordu, gères ça toute seule. Je ne suis pas là pour t’absoudre. Tu veux jouer les requins, vas-y.
MEREDITH: Mais non…
CRISTINA (l’interrompant): Si c’est ce que tu es. Seulement, ça te met mal à l’aise au fond de ton petit coeur. (en colère) Fous moi la paix. Je n’ai pas été choisie parce que je baise mon patron et (Meredith la regarde choquée) je n’ai pas fait la fac parce que j’ai une mère célèbre. La plupart d’entre nous doivent gagner leurs gallons.
(Meredith s’en va bouleversée.)
(George entre dans la salle d’attente de l’hôpital oû Gloria attends avec sa famille. Ils ont l’air heureux.)
GEORGE: Gloria, il y a eu des complications lors de l’intervention. Le coeur de Tony était trop gravement atteint. (Gloria s’arrête de sourire) Ils ont essayé de débrancher l’ACEC mais... ils n’ont rien pu faire.
MME. SAVITCH: Euh… De quoi est-ce que vous parler ?
GEORGE: Il… Tony est mort. (Mme. Savitch est en état de choc) Il est mort. Gloria, je suis désolé.
(Il s’avance pour la réconforter, mais elle se recule.)
MME. SAVITCH (les larmes aux yeux): Merci… Partez. Allez vous-en.
(George s’en va, bouleversé. Mme. Savitch commence à sangloter.)
[HEURE 40 défilent sur l’écran]
(Dans la chambre de Katie, le Dr. Shepherd rase le crâne de Katie pour son opération. Meredith arrive. Katie est endormie.)
DR. SHEPHERD: Je lui ai promis qu’elle aurait l’air cool. (Meredith sourit) Apparemment, être chauve, pour une reine de beauté, est ce qu’il y a de pire dans toute l’histoire du monde.
MEREDITH: Est-ce que tu m’as choisis pour l’intervention parce que j’ai couché avec toi ?
DR. SHEPHERD: Oui. (Meredith le regarde consternée) Je plaisante.
MEREDITH: Je refuse de participer à l’intervention. Choisis Cristina, elle y tient beaucoup.
DR. SHEPHERD: Tu es le médecin de Katie, et dès le premier jour, sans expériences sur le terrain, tu as pu lui sauvé la vie. Tu as gagné le droit de suivre son cas jusqu’au bout. Ne laisses pas le fait qu’on est eu une relation se mettre en travers de ta chance.
(George et Meredith sont assis sur le rebord d’une large fenêtre à l’extérieur de l’hôpital. Ils se regardent pensivement.)
MEREDITH: Je préférerais avoir voulu devenir un grand chef. Ou un moniteur de ski, ou une institutrice.
GEORGE: J’aurais sûrement fait un bon postier, au fond. Je suis plutôt fiable. (Meredith rigole) Tu sais, mes parents disent à tout le monde que leur fils est chirurgien. Comme si c’était le summum de la réussite. Je suis un super héros, c’est un peu ça. S’il me voyaient en ce moment.
MEREDITH: Moi, quand j’ai dis à ma mère que je voulais faire médecine, elle a essayé de m’en dissuader. Elle disait que j’avais rien pour être chirurgien, que j’y arriverais pas. Alors, t’as de la chance. Super héros, c’est plutôt un compliment.
GEORGE: On va survivre à tous ça, hein ?
(Meredith sourie.)
(Richard contrôle le dossier du patient post-op d’Alex. Meredith observe du bureau des infirmières ce qui va arriver.)
RICHARD: Elle est toujours disnéïque. Vous avez fait les gaz du sang ou une radio du thorax ?
ALEX: Ouais, j’ai tout fait.
RICHARD: Qu’avez-vous vu ?
ALEX: J’ai eu beaucoup de patient la nuit dernière…
RICHARD (l’interrompant): Quelles sont les principales étiologies de fièvre post-op ?
ALEX: Euh, oui... (il regarde le dossier du patient.)
RICHARD: Dites les de tête, pas en les lisant. Ne regardez pas, vous l’avez appris, vous devriez le savoir. Je veux les principales étiologies de fièvre post-op.
ALEX: Euh … ah … les principales étiologies…
RICHARD (l’interrompant et demandant à la salle entière): Quelqu’un peut me citer les principales étiologies de fièvre post-op par ici ?
(Personne ne répond. Une autre interne regarde ses notes. Meredith parle.)
MEREDITH: Poumons, pipi, plaie, phlébite, perfusion. Les 5P. La plupart du temps, c’est le poumon. Akénéstasie ou poumon. La pneumonie est l’idée de base, en particulier si on ait trop occupé pour faire des examens.
(Richard se tourne vers Alex.)
RICHARD: Pour vous, quel est le problème de la 4B ?
MEREDITH: Le 4e P, phlébite. Je crois que c’est une bonne candidate pour une embolie pulmonaire.
RICHARD: Comment faîtes vous le diagnostic ?
MEREDITH: Syntigraphie, angioscane, oxygénothérapie et aussi héparine et avis pour la pose d’un filtre cave.
RICHARD (à Alex, qui acquiesce): Faîte exactement ce qu’elle a dit et aller prévenir votre résident que je vous retire de ce cas. (Alex s’en va. Richard continue à parler à Meredith.) Je t’aurais reconnu entre mille, tu es le portrait craché de ta mère. Bienvenue dans l’arène.
(Meredith le regarde, contente.)
(Dans le bloc pour l’opération de Katie. Meredith entre dans le bloc.)
DR. SHEPHERD: Bienvenue à tous. C’est une nuit idéale pour sauver des vies. Alors amusons nous.
(Le Dr. Shepherd commence à opérer. Meredith le regarde.)
MVO: Je ne vois aucune raison qui me pousse à devenir chirurgien. Mais j’en vois des milliers qui me poussent à abandonner.
(Izzie marche dans le même couloir oû le Dr. Bailey dort encore. Elle la secoue doucement.)
MVO: Ils nous rendent la vie dure intentionnellement.
(De retour au bloc, George et le Dr. Burke regardent de la salle d’observation.)
MVO: On a des vies entre nos mains. Puis vient le moment oû... c’est bien plus qu’un jeu.
(Le Dr. Shepherd fait un signe à Meredith pour qu’elle vienne voir de plus près.)
MVO: Et là… ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va.
(Meredith jette un coup d’oeil vers Cristina qui est assise dans la salle d’observation. Meredith marche vers le Dr. Shepherd regarde dans le microscope et voit la lésion dans le cerveau de Katie.)
MVO: Je pourrais abandonner. Mais voilà le problème, j’aime notre arène.
(Meredith est assise sur une chaise dans le couloir après l’opération et regarde devant elle d’un air heureux. Cristina ouvre la porte et s’arrête de marcher lorsqu’elle voit Meredith.)
CRISTINA: C’était une bonne opération.
MEREDITH: Ouais.
[HEURE 48 clignote brièvement sur l’écran]
(Cristina s’asseoit sur le siège à côté de Meredith)
CRISTINA: On est pas oblgé de faire le numéro ou je dis un truc et tu dis un autre truc, et quelqu’un chiale. Et tout le monde est émue…
MEREDITH: Ouais.
CRISTINA: Bien… Tu devrais dormir un peu, t’as l’air crevé.
MEREDITH: J’ai l’air moins crevé que toi.
CRISTINA: C’est impossible.
(Cristina se lève et s’en va. Le Dr. Shepherd passe la porte et se dirige vers le bureau des infirmières en passant devant Meredith. Elle le regarde un moment.)
MEREDITH: C’était stupéfiant.
(Il se tourne vers elle.)
DR. SHEPHERD (acquiesce en souriant): Hmmm.
MEREDITH: On pratique sur des cadavres, on observe, et on croit savoir ce qu’on va ressentir quand on sera enfin devant le billard mais… c’était tellement fort. A se demander pourquoi les gens se droguent.
DR. SHEPHERD (souriant): Ouais.
MEREDITH (souriant): Ouais.
(Ils restent silencieux un moment)
DR. SHEPHERD (doucement): Je devrais... finir ça.
MEREDITH: Tu devrais.
DR. SHEPHERD: On va se revoir.
(Il s’en va)
MEREDITH: Ouais, on va se revoir. Salut.
(Sur le parking de l’hôpital, Cristina, George, Izzie et Meredith marchent en riant ensemble.)
MVO: Ca y’est, j’ai survécu à ma première garde. Ona tous survécu. Les autres internes sont tous des gens bien. Ils te plairaient, j’en sais rien, peut-être.
(Meredith court sous la pluie et entre dans une maison.)
MVO: En tout cas moi ils me plaisent.
(Après être entrée, elle demande aux infirmières quelque chose. On lui indique un chemin.)
MEREDITH: Oh, et j’ai changé d’avis. Je ne vais pas vendre la maison.
(Meredith est assise avec une vieille femme qui regarde distraitement autour d’elle.)
MEREDITH: Je vais la garder. Je vais devoir trouver des colocataires mais… c’est notre maison.
FEMME: Vous êtes le médecin ?
MEREDITH: Non. Pas ton médecin. Mais je suis médecin.
FEMME: Vous vous appelez comment ?
MEREDITH: C’est moi maman. Meredith.
ELLIS GREY (la reconnaissant): Ah oui.
(Ellis joue nerveusement avec ses mains.)
ELLIS: Il me semble que j’ai été médecin aussi.
(Meredith lui prends la main.)
MEREDITH: Tu étais médecin, maman. Tu étais chirurgien.