Interview de Jaina Le Ortiz pour Télé 7 jours lors du 59ème Festival de la télévision de Monte-Carlo. - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Interview de Jaina Lee Ortiz réalisée par Camille Sanson pour le site Télé 7 jours lors du 59ème Festival de la télévision de Monte-Carlo.
Il semblerait qu’Andy soit sensible au charme de Sullivan (Boris Kodjoe). Une histoire d’amour serait-elle envisageable ?
Je peux juste vous dire que c’est carrément possible ! Qui sait ? Pour ma part, je verrais bien ces deux-là ensemble. Leur relation est comme une fleur. Après avoir planté la graine, il faut l’arroser, l’entretenir et voir ce qui en sort.
Cette saison est riche en action. Quelle est la scène la plus intense que vous ayez eue à tourner ?
Dans l’épisode final, je me jette dans une piscine et reste immergée de longues secondes. Ça a demandé beaucoup de préparation, car j’ai dû apprendre à retenir ma respiration, expirer correctement ou encore gérer la pression dans les oreilles. C’était une expérience incroyable en tant qu’actrice, je ne l’oublierai jamais.
Est-ce vrai que vous avez réussi l’épreuve physique du concours des pompiers ?
Tout à fait. Quand j’ai décroché le rôle d’Andy, j’ai voulu savoir si j’en serais capable dans la vraie vie. C’est un test très éprouvant, particulièrement pour les femmes, qui doivent redoubler d’efforts. J’ai d’ailleurs bien failli être recalée…
Aux États-Unis, seulement 7 % des pompiers sont des femmes. Espérez-vous que votre personnage inspire des jeunes filles à suivre cette voie ?
C’est déjà le cas. Je reçois constamment des messages d’adolescentes, sur les réseaux sociaux, qui me disent que je leur ai donné envie d’embrasser cette carrière. C’est très gratifiant.
Que pensent les vrais pompiers de Station 19 ?
À leur goût, il y a trop d’histoires de sexe au sein de la caserne ! (Rires) C’est une remarque qui revient souvent. Mais la plupart adorent la série. Nous faisons le maximum pour être crédibles, notamment grâce à la présence constante d’une équipe de consultants sur le tournage, dont l’ancien chef des pompiers de Los Angeles.
Cette saison compte pas moins de deux épisodes croisés avec Grey’s Anatomy. Comment se déroule la collaboration entre les deux équipes ?
C’est étrange pour eux, comme pour nous. Quand je suis sur le plateau de Grey’s Anatomy, j’ai la même impression que lorsque je suis chez mes grands-parents : c’est un endroit familier, mais je n’ose toucher à rien. Eux aussi sont dépaysés quand ils tournent chez nous. Ce n’est pas facile de troquer l’hôpital contre des camions de pompiers !
Regardiez-vous Grey’s Anatomy avant de rejoindre le spin-off ?
J’avais 18 ans au début de la série. Les cinq premières saisons, j’enchaînais les épisodes, jusqu’à me dire, un jour : « Bon, maintenant, il est temps que tu te lèves du canapé et que tu trouves du travail ! »
Comment s’est passée votre première rencontre avec Ellen Pompeo, alias Meredith Grey ?
Quand je l’ai eue en face de moi, je me suis dit qu’elle avait atteint le sommet en tant qu’actrice de télévision. Être à la tête d’une série aussi populaire depuis seize ans ! Franchement, peu de gens peuvent en dire autant. En réalité, j’ai ressenti une grande fierté à l’idée d’être associée à une telle réussite.